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Un splendide regard des Disinvolti sur le crépuscule du madrigal en Italie, de 1606 à 1643, au moment de Claudio Monteverdi : le merveilleux CD « Motets from the Song of Songs – Vulnerasti cor meum »…

26mar

C’est à un splendide regard sur le moment superbe et poignant du crépuscule du madrigal en Italie, de 1606 à 1643 _ soit le moment même de l’œuvre flamboyant de Claudio Monteverdi… _ que nous emmène vagabonder le merveilleux CD « Motets from the Song of Songs – Vulnerasti cor meum » de l’ensemble I Disinvolti, le CD Arcana A 562 enregistré à Breno (Brescia) du 14 au 18 juin 2020 et les 14 et 15 juillet 2021 _ en un superbe programme de Motets amoureux _ dont 12 inédits jusqu’ici au disque sur les 17 du programme… _,

inspirés tous du sublime « Cantique des Cantiques« ,

de 16 compositeurs différents : Giuseppe Valentini, Francesco Casati, Serafino Patta, Alessandro Grandi, Orazio Tarditi, Giulio-Cesare Monteverdi, Giovanni Banci, Adriano Banchieri, Ignazio Donati, Federico Malgarini, Claudio Monteverdi, Leone Leoni, Giovanni Rovetta, Giovanni-Antonio Rigatti et Giovanni-Bernardo Colombi…

Et regardez ici une vidéo de leur interprétation du Motet « Providebam Dominum« , de 1619, de Giovanni-Bernardo Colombi (fl. 1603 – 1621),

soit l’œuvre de la plage 17 et dernière de ce très inspiré et inspirant CD.

Par un ensemble constitué de trois chanteurs : Massimo Lombardi, Massimo Altieri et Guglielmo Bonsanti ; et trois instrumentistes : Marco Saccardin, Noelia Reverte Reche et Nicola Lamon, tous parfaits.

Et avec une belle et éclairée présentation « Motets amoureux du premier XVIIe siècle » signée Marco Bizzarini, aux pages 6 à 9 du livret.

Bravissimo !

Ce mardi 26 mars 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

A propos de l’anniversaire de la naissance à Bergame de Pietro Antonio Locatelli (3 septembre 1695 – Amsterdam, 30 mars 1764), compositeur violoniste d’exception…

03sept

Ce 3 septembre,

se fête l’anniversaire de Pietro Antonio Locatelli,

né à Bergame le 3 septembre 1695 _ et qui décèdera à Amsterdam le 30 mars 1764.

En un précédent article de mon blog, en date du 15 avril 2020,

et d’ailleurs consacré à Jan Dismas Zelenka _  _,

je citai volontiers une opinion du violoniste virtuose Reinhardt Goebel, plaçant Pietro Antonio Locatelli parmi les cinq principaux compositeurs du Baroque du XVIIIe siècle,

avec Johann-Sebastian Bach, Georg-Friedrich Haendel, Jan-Dismas Zelenka et Jean-Marie Leclair _ oubliant alors de citer aussi le cher Georg-Philipp Telemann …

Je pourrais aussi ajouter ces lignes de Fulvia Morabito, en 1997 :

«Locatelli doit certes recevoir de tous la licence d’être un tremblement de terre … Mais pourtant, Messrs, quels Coups d’archet ! Quel Feu ! Quelle Vitesse !.. Il joue de son violon avec une telle furie, qu’à mon avis il doit en user quelques douzaines par an.»

Ces quelques mots, empruntés au gentilhomme anglais Thomas Dampier, nous dépeignent le portrait d’un des personnages les plus impétueux, volitif et marquants de la musique instrumentale du dix-huitième siècle : Pietro Antonio Locatelli (Bergamo 1695–Amsterdam 1764).

Compositeur et virtuose du violon, il entama son activité musicale dans sa ville natale : il la quitta à seize ans pour Rome, en espérant peut-être pouvoir perfectionner sa formation sous la direction prestigieuse de Corelli. Nous ne savons pas si cela a pu réellement avoir lieu car le Maestro, déjà souffrant en 1712, s’éteignit tout au début de l’année suivante. Il est bien plus probable que Locatelli ait suivi des leçons avec Giuseppe Valentini, autre virtuose fort apprécié et de grande renommée. L’activité musicale romaine, frénétique et liée au faste des nombreuses chapelles et académies particulières, servit de tremplin pour le jeune musicien, désormais mûr et prêt à affronter un public plus important. À partir de 1723, Locatelli commença ses «années de pèlerinage», marquées par des séjours auprès des cours et dans les centres musicaux les plus importants d’Europe (Mantoue, Venise, Munich, Dresde, Berlin, etc.), où il sut toujours susciter un vif intérêt. Mais son tempérament farouche et sa nature fière et orgueilleuse l’éloignèrent des milieux de cour serviles et bornés : il s’installa donc à Amsterdam dès 1729, et y demeura jusqu’à sa mort _ le 30 mars 1764. Il était entouré des représentants les plus munificents du riche patriciat de la capitale _ batave _, et il fut alléché non seulement par la vie culturelle débordante, mais encore, et plus spécialement _ et sans doute au premier chef _, par le prestige des maisons d’éditions musicales de la ville _ voilà. C’est pourquoi le musicien se consacra à la composition, mais surtout aussi à la publication et à la révision continuelle de ses œuvres ; cette activité nous pose d’ailleurs des problèmes et rend parfois impossible une reconstruction de l’évolution du style de l’artiste« …

C’est en réponse à un courriel d’une amie m’ayant fait parvenir ceci,

sur le site du Théâtre de La Fenice, à Venise :

que j’ai entrepris ce petit article de commémoration d’anniversaire de Pietro Antonio Locatelli…

Ce vendredi 3 septembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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