Un peu par hasard,
je tombe sur ce CD, esseulé sur la table d’arrivage, du rayon Musique de la librairie Mollat :
Silentium, Motets pour taille (En Phases ENP001), par Jean-François Novelli, taille ; et l’Ensemble Sébastien de Brossard, que dirige Fabien Armengaud.
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Au verso du CD,
son programme :
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oh ! chic !, rien que de la musique française de la fin du règne de Louis XIV _ me semble-t-il, du moins, tout d’abord _, à lire très rapidement, sinon la liste des œuvres (des Motets), mais celle de leurs compositeurs :
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Sébastien de Brossard (1665 – 1730), justement ! _ l’introducteur de la musique italienne en France !!! _ ;
Pierre Bouteiller (c. 1655 – c. 1717) _ et pour deux œuvres, pas rien qu’une seule ; un nom de compositeur qui me dit vaguement quelque chose, mais il serait assez étonnant que je possède un seul CD à ses seules œuvres consacrées ! mais qui sait ? Peut-être est-il sorti de ma mémoire : probablement que oui, il me semble bien, à mieux y réfléchir… _ ;
puis André Campra (1660 – 1744) _ bien répertorié, lui, et assez bien servi au disque ; et pour deux œuvres lui aussi _ ;
je poursuis : Henry Dumont (1610 – 1684) _ bien plus précoc, lui, dans le XVIIéme siècle, et auteur célèbre de très beaux Motets ; et pour deux œuvres, lui encore _ ;
Marc-Antoine Charpentier (1643 – 1704) _ dont il me semble pouvoir instantanément reconnaître la patte (ou la pâte ?), le style ; je l’ai bien dans l’oreille, lui, depuis le CD dont j’ai participé (avec le chef, et flûtiste, et même hautboïste, Hugo Reyne) à la composition du programme, en 1995-96 : le CD Un Portrait musical de Jean de La Fontaine, de la Simphonie du Marais, le CD EMI-Virgin ; et pour trois œuvres, encore, lui _ ;
puis Louis Couperin (c. 1626 – 1661) _ le sublime, et si tôt décédé dans le siècle, l’ami de Froberger : une Simphonie _ ;
et enfin, pour clore le programme, une œuvre d’un nommé Suffret _ sans même de prénom : un total inconnu de moi, par conséquent !
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C’est donc le ténor, ou plutôt ici la taille !!!,
qui chante en soliste ces Motets,
d’une voix infiniment douce,
dont il a pris soin de préciser dans le livret, la relative discrétion par rapport aux voix plus sonores de haute-contre et de basse.
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Et de fait, c’est une sublime douceur _ ô combien française ! _ qui nous berce avec tendresse dans ce très, très beau disque
_ qui demeurera probablement, trois fois hélas !!!, fade à la plupart des oreilles trop habituées ne serait-ce qu’aux prouesses vocalisantes de la vocalité italienne ; laquelle commençait, de fait, à envahir le doux pays de France au tournant du siècle, à Paris du moins, sinon, mais pas encore, à la cour de Versailles ;
et dont Sébastien de Brossard, qui, avant de venir résider à Meaux, me semble-t-il, avait vécu près des Terres d’Empire, à Strasbourg ; et s’était familiarisé avec leur style..,
s’était fait un des introducteurs, proche qu’il était, depuis, de l’abbé Mathieu, qui résidait, lui, rue Saint-André des Arts, à Paris...
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Jean-François Novelli n’est pas un novice ; il est, avec Arnaud Marzoratti, le fondateur de l’ensemble Les Lunaisiens).
Il a beaucoup de goût.
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Ce jeudi 22 mars, Titus Curiosus – Francis Lippa
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