Archives du mois de octobre 2019

Les bons souvenirs de Philadelphie de Daniil Trifonov

26oct

En suite _ et confirmation _ de mon article  du 23 octobre dernier,

cet article-ci Bons souvenirs de Philadelphie

de Jean-Charles Hoffelé

à la même date

sur son site Discophilia d’Artamag : 

BONS SOUVENIRS DE PHILADELPHIE


Le timbre d’argent qui ouvre le premier volet du chef-d’œuvre choral de Rachmaninov, Les Cloches, résonne dans l’aigu du clavier avant que tout le meuble n’y fasse résonner l’orchestre : le ténor prononce son « Entendez ! » magique : deux notes, puis une liesse de sons, mais quel génie ! dans cette transcription que la gourmandise de Daniil Trifonov pour tout ce que Rachmaninov n’aura pas écrit pour le piano lui aura commandé de placer en tête du second volume de son intégrale des Concertos.


J’avais un peu négligé le premier album, encore froissé par son épuisante et si métallique (la prise de son ?) intégrale des Etudes d’exécution transcendante de Liszt, j’avais tort, déjà dans les abymes maîtrisés du Deuxième Concerto, dans l’électricité fulgurante du Quatrième, il avait abandonné les façons, les manières, les singularités qui chez Chopin surtout lui faisaient trop dire « moi je », la direction classique et fusante de Yannick Nézet-Séguin, la présence pour ainsi dire philologique de l’Orchestre de Philadelphie, formation Rachmaninov par excellence depuis Stokowski et Ormandy, l’inspirant. Trifonov ajoutait la Suite que Rachmaninov avait tirée de la Partita pour violon BWV 1006.


Allez, le second volume est tout aussi éblouissant et peut-être même plus encore. Preste, drastique, d’une énergie assez folle dans le Finale, leur Premier Concerto est un modèle de style, ils y osent cette tension si particulière, un rien névrotique, qui rend la musique de Rachmaninov si addictive. Comme un postlude au Concerto, Trifonovajoute dans des teintes très sombres la transcription de Vocalise, façon de rappeler que l’échec rencontré par l’Opus 1 entraîna la dépression que l’on sait.


Le Troisième Concerto est une splendeur, une symphonie avec piano où Yannick Nézet-Séguin dore les paysages dépeints par les philadelphiens, lecture d’une cohérence, d’une ampleur, d’une simplicité surtout qui convoque le souvenir de la gravure du compositeur.


Le pianisme solaire de Trifonov y est aujourd’hui probablement unique : écoutez seulement le passage ornementé de l’Intermezzo, merveille pas entendue ainsi depuis le disque assez peu connu de Jorge Bolet et Ivan Fischer. Maintenant, il faut que je réécoute leur Rhapsodie sur un thème de Paganini. Irais-je cette fois encore à Canossa ?


LE DISQUE DU JOUR


Sergei Rachmaninov
(1873-1943)



Concerto pour piano et orchestre No. 2 en ut mineur, Op. 18
Concerto pour piano et orchestre No. 4 en sol mineur, Op. 40
Suite d’après la « Partita pour violon seul No. 3 en mi majeur, BWV 1006 » de J. S. Bach

Daniil Trifonov, piano
The Philadephia Orchestra
Yannick Nézet-Séguin, direction
Un album du label Deutsche Grammophon 4835335


Sergei Rachmaninov
(1873-1943)



Concerto pour piano et orchestre No. 1 en fa dièse mineur, Op. 1
Concerto pour piano et orchestre No. 3 en ré mineur, Op. 30
Les Cloches – extrait : I. Allegro ma non tanto (arr. Trifonov)
Vocalise, Op. 34 No. 14 (arr. Trifonov)


Daniil Trifonov, piano
The Philadephia Orchestra
Yannick Nézet-Séguin, direction
Un album du label Deutsche Grammophon 4836617


Photo à la une : le pianiste russe Daniil Trifonov – Photo : © DR

Ce samedi 26 octobre 2017, Titus Curiosus – Francis Lippa

Brillantissime Daniil Trifonov dans son flamboyant russo-américain voyage Rachmaninov

23oct

Après un premier très brillant CD Rachmaninov,

Variations (Deutsche Grammophon 00289  479 4970),

Daniil Trifonov

nous livre un Destination Rachmaninov

en deux volets-étapes :

Departure (DG 00289 483 5335) ;

et maintenant Arrival (DG OO289 483 6617) ;

comportant principalement les 4 Concertos pour piano

_ op. 1, op. 18, op. 30 et op. 40 _

du compositeur (1873 – 1943) ;

tous avec The Philadelphia Orchestra,

et sous la direction _ souple et extrêmement vivante, elle aussi _ de Yannick Nézet-Séguin.

Le pianiste, comme l’orchestre, sont prodigieux de vie !

Quel merveilleux voyage !

Il me rappelle le flamboyant _ fantastique _ voyage _ et séjour _ russo-américain

de Vladimir Nabokov,

dans son étourdissant Ada, ou l’ardeur… 

Ce mercredi 23 octobre, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le Swing épatant des Passions de l’âme, de Meret Lüthi, au violon baroque

22oct

Cela fait plusieurs années que je m’enchante,

tranquillement dans mon coin,

des CDs parfaitement swinguant

de l’Ensemble Les Passions de l’âme

_ Orchester für Alte Musik Bern _

que dirige de son violon étincelant Meret Lüthi

_ les CDs Spicy (Deutsche Harmonia Mundi 88883793105),

Schabernack (DHM 88985415492),

et maintenant Variety _ The Art of Variation (DHM 1975919572) _

et en arpentant le même délicieux répertoire baroque

habsbourgeois

qui m’enthousiasme

 

celui de

Johann Heinrich Schmelzer (c. 1623 – 1680),

Heinrich Ignaz Franz von Biber (1644 – 1704),

Johann Joseph Fux (1660 – 1741)

_ et j’attends que s’y ajoute aussi le délectable Georg Muffat (1653 – 1704)…

Interprétation et musique idéalement jubilatoires !!!

Ce mardi 22 octobre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Johanna Bonger, la belle-soeur de Vincent Van Gogh, et bonne fée du salut de son oeuvre

21oct

A l’instant, je découvre dans El Mundo de ce jour,

un passionnant article sur la belle-sœur de Vincent Van Gogh (Zundert, 30-3-1853 – Auvers-sur-Oise, 29-7-1890),

Johanna Bonger (Amsterdam, 4-10-1862 – Laren, 2-9-1925),

veuve dès 1891 du frère aîné de Vincent, Theo Van Gogh (Zundert, 1-5-1857 – Utrecht, 25-1-1891)

_ et mère de Vincent Willem Van Gogh (Paris, 31-1-1890 – Laren, 28-1-1978).


 Voici ce bel article,

sous la plume de Matias Rebolledo

et à partir du travail de Hans Luijten :

La cuñada de Van Gogh le salvó del olvido: logró vender 192 cuadros y dedicó su vida a difundir su obra


Lunes, 21 octubre 2019 – 01:27

La mujer que redimió al genio.

Hans Luijten, comisario del museo Van Gogh de Ámsterdam, publica una extensa biografía fruto de su investigación sobre Jo Van Gogh-Bonger, cuñada del artista y viuda de su hermano Theo



Johanna van Gogh-Bonger posa con su hijo en una imagen de archivo.EL MUNDO



En el diván de la vergüenza histórica, ése que ha olvidado sistemáticamente a las mujeres y que hoy en día sólo podemos entender como un doloroso agravio comparativo, hay un importante hueco para Johanna van Gogh-Bonger (Ámsterdam, 1862). Relegada tradicionalmente al papel secundario de «cuñada de» o «esposa de», la figura de Jo es quizás la más importante para entender la resonancia del apellido Van Gogh en la Historia universal del arte.


Así al menos lo entiende Hans Luijten, comisario permanente del Museo Van Gogh de la capital holandesa y autor de Todo para Vincent, una extensa biografía fruto de cinco años de investigación sobre la mujer que puso en el mercado al autor de Calavera con un cigarrillo. «Trabajó estratégicamente para poder colocar los cuadros de Van Gogh, buscando a los mejores intermediarios por todos los Países Bajos y parte de Francia. De la misma manera, se puso en contacto con todos los escritores y críticos de arte con influencia para que se hablara de Vincent en los periódicos y revistas de la época», explica este profesor de literatura renacentista que lleva un cuarto de siglo investigando sobre el gran misterio del pintor brabante. Su trabajo, que se basa en el análisis pormenorizado de tres décadas de diarios de la esposa de Theo van Gogh y que ya ha visto la luz en holandés, será traducido al inglés antes de fin de año.


Según Luijten, la importancia de Jo con el legado Van Gogh se explica a través de dos grandes hitos. En primer lugar, la exposición que organizó junto al Museo Stedelijk de Ámsterdam en 1905, 15 años después de la muerte de Vincent y 14 de la muerte de su marido. En ella, además de exponer el trabajo más vivo del pintor de los meses de Arlés, se encargó de establecer contacto con los más acaudalados e importantes marchantes de arte de la época. Este paso, clave para que los cuadros se hicieran célebres por todo el Viejo Continente, quizá sea más importante pero menos conocido que su gran contribución a la mística torturada de Van Gogh: la publicación, en 1914, del primer tomo de la correspondencia que el artista mantenía con su hermano.


A través de más de 800 misivas, Johanna acondicionó, tradujo al inglés e hizo públicas las conversaciones fraternas en un período de tiempo que abarca desde agosto de 1872 hasta julio de 1890, unos meses antes de la muerte del pintor. La importancia de los documentos, que Theo legó a su mujer, no sólo ayuda a entender el complicado proceso creativo de Vincent, sino que también se convirtió de inmediato en la principal guía de estudio y bitácora de los estudiosos del creador de La noche estrellada.





Jo Van Gogh-Bonger vendió ‘Los girasoles‘ por 15.000 florines (unos seis millones de euros).



Si bien en los albores de la I Guerra Mundial el arte de Van Gogh ya era algo en boga, «las cartas hicieron el resto, porque el escritor y el pintor van de la mano», afirma Luijten, que descarta el móvil monetario en las motivaciones de Johanna. «Es habitual asociar su situación de viudedad con la desesperación económica, pero la determinación de Jo por dar a conocer el arte de Vincent van Gogh tiene más que ver con las ideas de modernidad y trascendencia que le transmitía su marido», afirma el experto, mientras recuerda las infames críticas que recibieron sus primeras exposiciones: «Le achacaban que le asignara a Vincent la condición de Dios del arte».

Más allá de los números, que hablan de una mujer capaz de vender 192 cuadros y algunos, como Los girasoles, por 15.000 florines holandeses de la época (unos seis millones de euros ajustados a inflación), la biografía de Luijten descubre a una Jo inconformista para la que no era suficiente el papel de viuda sufrida y que, ni siquiera durante sus años de casada, dejó de implicarse socialmente. Ello se explica, en gran medida, por su temprana formación musical al nacer en el seno de una familia dedicada al piano y también a su extraordinaria habilidad para los idiomas, que la llevó a vivir en Londres durante su juventud.

En la capital del Imperio Británico tuvo su primer contacto con el arte, ya que visitó en numerosas ocasiones la National Gallery y el British Museum, donde trabajó varios meses como traductora puntual del alemán, el francés y el holandés. Allí conoció a muchos de los galeristas que luego la ayudarían a levantar el legado de Vincent, pero también a un grupo de mujeres de su edad que la involucraron en los incipientes movimientos sufragistas de la época.

Por obvio contagio, la joven Jo que había cruzado el Canal de la Mancha hizo suyos los preceptos de la izquierda internacionalista y los importó a su propio país. Además de reivindicar a pie de calle el derecho al voto de las mujeres, que pudo ver materializado en los Países Bajos tan pronto como acabó la Gran Guerra, la viuda de Theo se afilió al entonces recién nacido Partido Socialdemócrata de los Trabajadores (germen del actual Laborista) y luchó por un brazo político moderado del movimiento obrero. De hecho, y según cuenta su biógrafo, Jo llegó a acudir a un encuentro con León Trotski y ofrecía seminarios en su propia casa «sobre los derechos de la mujeres y cómo aspirar a una vida mejor», con el rango de fundadora de la sección femenina de propaganda.

Sobre su estancia en Londres, Luijten añade que «fue clave en el desarrollo de su conciencia social», porque su mayor empeño, como dejó escrito, siempre fue «conseguir vivir de manera noble». En Inglaterra, Jo también entró en contacto con las artes escénicas y la poesía, e indagó así en la figura del poeta Percy Bysshe Shelley, sobre el que escribió una disertación analizando su famoso Ozymandias.


Después de volver a Ámsterdam, casarse con Theo y enviudar, la vida no se detuvo para Jo. En 1901, diez años después de enterrar al mayor de los hermanos Van Gogh, se casó con el también artista Johan Cohen Gosschalk. Por desgracia, éste falleció unos años más tarde y, después de trasladar la tumba de Theo desde Utrecht a Auvers-sur-Oise para que reposara junto a Vincent, se marchó a Nueva York.


En 1925, a la edad de 62 años, rodeada por su hijo y sus cuatro nietos, Johanna van Gogh-Bonger fallecía con la gran meta de su vida cumplida, la de ver reconocido en todo el mundo el trabajo de Vincent van Gogh y sin desprenderse del cuadro que consideraba más valioso: Almendro en flor, el óleo sobre lienzo que el artista pintó para celebrar el nacimiento de su sobrino.

Un chapitre méconnu du destin des Van Gogh.

Ce lundi 21 octobre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Antonio Vivaldi dans ses mouvements lents

20oct

Antonio Vivaldi  (1678 – 1741)

est célèbre pour le sublime de ses mouvements vifs ;

ainsi que _ peut-être d’abord _ ses concertos pour violon(s).

Il est tout aussi sublime

dans l’intensité poignante de ses mouvements lents ;

ainsi que ses œuvres pour violoncelle.

À preuve

l’admirable CD Naïve OP 374 de la Vivaldi Edition :

les Concerti per violoncello III

de l’ensemble L’Onda Armonica,

sous la direction du violoncelle de Christophe Coin.

Par exemple, le concerto RV 400, qui ouvre le CD.

Ce dimanche 20 octobre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

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