Archives du mois de octobre 2022

Le passionnant Hors-Série « Plossu expérimental ? ! » de la revue Mettray : une poiesis du photographier à la fois singulier en même temps que très normal (voire universel) de Bernard Plossu ; ou son art d’accueillir ce qui se présente dans l’acte même du photographier, d’abord ; mais aussi dans l’opération de reprise et sélection des images, face aux planches-contact, chez lui, à La Ciotat…

21oct

Ce mois de septembre 2002,

en plus de son numéro annuel pour l’année 2022,

la très riche et originale revue Mettray de Didier Morin

publie un passionnant Hors-Série de 55 pages, intitulé « Plossu expérimental ? !« ,

de 40 photos de Bernard Plossu,

avec un judicieux texte de présentation, éclairant, de 5 pages, de Patrick de Haas,

avec les chapitres aux titres déjà un peu parlants suivants :

« Expérimentation, Expérience« , « Observer, Expérimenter« , « Photo ratée-réussie« , « Hasard », « Enfance« , « Sandwich« , « Supports, outils » et « Expérimentation, Expérience (bis)« ,

qui éclairent donc un peu une proposition de parcours, parmi d’autres, à mener par nous les regardeurs de ce riche, dense, et jouissivement toujours un peu surprenant _ pour qui, du moins, n’est pas encore familier de l’œuvre multiforme et tellement formidablement ouverte de Bernard Plossu _ fascicule…

Un opus de papier souple indispensable _ rien moins ! _ à qui s’intéresse si peu que ce soit à ce qui sous-tend et innerve consubstantiellement la pratique assez singulière en même temps que très normale et même quasi universelle du photographier si impactant de Bernard Plossu

_ cf par exemple aussi, en cette veine, « L’Abstraction invisible » le podcast de (50′) de notre entretien sur et à partir de ce livre le 31 janvier 2014, dans les salons Albert Mollat de la Librairie Mollat ; ainsi que mon article du 16 février 2014 « « … _ ;

avec la largesse infinie de son art d’accueillir, y compris a posteriori aussi de son geste de photographier, tout ce qui vient se présenter à lui,

y compris donc au moment _ « expérimental » si l’on veut ; toujours second, et jamais forcé... _ à la fois encore inquiet mais surtout rasséréné et jouissif, chez lui, de passer en revue et contempler à la volée, maintenant, avec son regard incisif, rapidissime mais auquel rien n’échappe, les planches-contact des photos qu’il a su saisir, auparavant, en ses « campagnes » photographiques plus ou moins organisées, et parfois pas du tout _ Bernard Plossu ayant en permanence avec lui, à portée de sa main, au moins un appareil photographique, en une sorte de « campagne » ouverte de photographier permanente, face à ce qui va survenir… _  dans l’instantanéité toujours surprenante de son geste intensément ouvert et hyper-accueillant de photographier…

Oui, tout un art d’accueillir :

 

d’abord, bien sûr, sur le champ même de l’acte ultra-rapide et surprenant de photographier ce qui advient et se présente à son regard et à son objectif ;

mais, aussi, en un second, voire un troisième temps, aux moments un plus sereins, cette fois, chez lui, à La Ciotat, du passage en revue des séries réunies de planches-contacts en vue

ou bien d’un recueil en livre (et de son ultra- décisive mise en pages !),

ou bien d’un montage (tout aussi ultra-décisif !) à commencer à concevoir pour réaliser, une fois sur place, nécessairement, la composition la plus intelligente et plastique possible des panneaux sur cimaises d’une exposition à monter de ces images advenues et puis choisies à garder et montrer, partager… 

Toute une poiesis, donc, du « trouvé-créé« ,

selon la superbe expression d’Alain Bergala, pour Mettray, en 2020, à propos des photos de Françoise Nuñez, citée par Patrick de Haas, à la page 4.

Un grand merci !

Ce vendredi 21 octobre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

La surprise de découvrir une photo de « petit frère » (avec son « petit Ambroise ») en route pour la cérémonie des « Victoires de la musique » à Aix-en-Provence, le 9 mars 2022…

20oct

En me revenant me pencher sur mes recherches des mois de mai et juin 2021,

je découvre ce matin une belle photo, en date du 9 mars dernier, légendée « Petit frère en route vers les Victoires de la musique classique (avec petit Ambroise) » par Camille Sartre ;

qui, surtout, m’apprend la naissance d’un « petit Ambroise » au foyer de « petit frère » Théotime et son épouse Mathilde…

Ce 9 mars 2022,

l’excellentissime Théotime prenait en effet le train _ son violon harnaché sur le dos, poussant d’une main sa valise roulante surmontée d’un grand sac… _, en poussant la poussette-canne où reposait tranquille son bébé, pour Aix-en-Provence et la soirée des « Victoires de la musique classique » _ pour lesquelles, dans la catégorie « musique instrumentale« , Théotime faisait partie, et pour la seconde fois (la première, c’était en 2020), des 3 nommés…

Le discret dans la vie Théotime est un musicien vraiment hors-pair.

Ce jeudi 20 octobre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Vernissage d’une nouvelle Expo Plossu, à Hyères, samedi 22 octobre prochain : « Hyères/Plossu : Jardins et Îles »…

19oct

Samedi prochain 22 octobre,

à La Banque, Musée des Cultures et du Paysage, à Hyères,

aura lieu, à 17 h, le vernissage de l’Exposition « Hyères/Plossu : Jardins et Îles« ,

en présence de l’artiste ;

une exposition de sublimes photographies très attendue,

et qui sera visible du 22 octobre 2022 au 22 janvier 2023.

Ce mercredi 19 octobre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Deux petits pas en avant dans mes recherches généalogiques concernant la descendance de Robert Langlois (1900 – 1944)

18oct

Un courriel reçu d’un lecteur de mon blog qui m’a été transmis le 10 octobre dernier, m’a amené à revenir me pencher sur quelques points aveugles sur lesquels butait jusqu’alors en vain ma recherche concernant une famille _ Langlois _ dont la descendance actuelle m’intéressait.

Et plus particulièrement face à un couple dont les identités _ ainsi que les lieux et dates de naissance, de mariage et de décès _ apparaissaient _ pour de bonnes et légitimes raisons, je suppose _ masquées,

à la différence des identités de leurs parents respectifs,

et d’au moins un de leurs 4 enfants, l’aîné _ dont je connaissais seulement jusqu’ici l’année de naissance : 1946 ; et qui pouvait être l’auteur (?) de cet arbre généalogique familial (depuis mes recherches de 2019, certaines des données ont cependant été floutées…) ; maintenant, j’ai pu découvrir, en cherchant bien, non pas encore le lieu de naissance de celui-ci, mais sa date précise de naissance : le 28 janvier 1946.

Revenu me pencher sur ce double point-aveugle,

et ayant connaissance des identités des deux parents de l’époux _ respectivement nés, lui, à Sèvres, le 16 février 1900, et, elle, à Rambouillet, le 20 mai 1904 ; et décédés, lui, à Montreuil-aux-Lions, au mois d’août 1944, et elle, à Château-Thierry, au mois de septembre suivant (1944) _, et de l’épouse _ du père de celle-ci, je connaissais seulement jusqu’ici le nom ; alors que de sa mère, je connaissais aussi les lieux et dates de naissance, à Eschlkam le 6 novembre 1890, ainsi que les lieux et dates de décès, à Bamberg, le 14 avril 1973 _, la tâche que je me fixais était donc de découvrir à la fois les identités de chacun des deux membres de ce couple (c’est-à-dire leurs prénoms, puisque je connaissais déjà leurs deux noms de famille), ainsi que, si possible, leurs dates et lieux de naissance ainsi que de décès…

C’est par le lieu de décès, Bamberg, de la mère de l’épouse dont je connaissais aussi le nom de jeune fille, que, à partir du nom de jeune fille de l’épouse (celui hérité de son père, par conséquent), que j’ai pu rechercher le prénom de celle-ci _ Johanna _ le lieu et la date de son décès _ au Chesnay-Rocquencourt, le 17 mai 2012, à l’âge de 88 ans _ ;

et à partir de là, aussi, immédiatement, le lieu et la date de sa naissance _ à Bamberg, le 26 novembre 1923.


De là, j’ai recherché les dates de décès au Chesnay de personnes portant le même nom de famille que celui de l’époux ; et ai fini par découvrir le prénom de celui-ci _ Gilbert, décédé lui aussi au Chesnay, à la date du 19 janvier 2013, à l’âge lui aussi de 88 ans _ ;

ainsi que, liés à ces données concernant son décès, aussitôt, pour lui aussi, les lieux et dates de naissance de celui-ci _ à Paris 14e, le 7 février 1924.

Ainsi les deux membres de ce coupleayant eu 4 enfants (3 garçons et une fille), l’aîné d’entre eux étant né le 28 janvier 1946 ; 8 petits-enfants ; et au moins 5 arrière-petits-enfants, du moins à la date du 23 juillet 2019, quand a été publié cet arbre généalogique qui sert de reférence et de base à ces recherches de ma part _ sont-ils décédés tous deux dans la même commune _ Le Chesnay-Rocquencourt, limitrophe de Versailles _ et à 8 mois et 2 jours de différence _ elle, le 17 mai 2012 ; lui, le 19 janvier 2013 _ ; et tous deux à l’âge de 88 ans.

La question que je me pose maintenant est celle des raisons _ possiblement familiales ? _ de leur choix de venir résider au Chesnay : par exemple auprès d’un de leurs quatre enfants ?..

Ce soir, j’en suis rendu là de ma recherche…

Le Chesnay,

cette ville résidentielle cossue _ qui jouxte le Hameau de Trianon de Marie-Antoinette, et le Parc du Château de Versailles _, où il se trouve que ma fille aînée et son mari ont résidé un moment…

Quant à Bamberg,

c’est probablement là que se sont rencontrés et ont fait connaissance, entre 1941 et 1945, les deux partenaires _ nés donc en novembre 1923 et février 1924 _ de ce couple _ leur premier né a vu le jour le 28 janvier 1946, mais j’ignore où… _ qui fait le maillon indispensable entre leurs ascendants de Normandie et de Franconie, et leur descendance présente…


Ce mardi 18 octobre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et un aperçu sur l’irradiante présence au disque du violon magnifique de Théotime Langlois de Swarte…

17oct

En quelque sorte en pendant à mon aperçu d’hier

sur les réalisations discographiques de Sylvain Sartre dirigeant son Ensemble « Les Ombres« ,

voici, ce jour, un aperçu de la très brillante présence au disque de son frère, violoniste, Théotime Langlois de Swarte , qui, plus jeune de 16 ans que Sylvain, a créé à son tour, en 2015, avec le claviériste Justin Taylor, un Ensemble de musique baroque sien : « Le Consort » ;

mais qui participe aussi, en soliste recherché, à divers autres excellents Ensembles de musique baroque _ dont, justement, et entre divers autres (tel l’Ensemble « Jupiter«  de Thomas Dunford, par exemple dans le superbe CD Erato 0190295065843 « Amazone«  avec Léa Désandré, paru en 2021), l’Ensemble « Les Ombres«  ; mais pas seulement pour de la musique baroque, non plus, d’ailleurs… _, avec un très grand succès chaque fois…

Ainsi de la discographie de Théotime Langlois de Swarte telle qu’elle est accessible sur son site personnel, et qui présente à ce jour 11 albums _ sur les 13 que je recense à ce jour du 17 octobre _,

ainsi que des albums figurant dans ma discothèque personnelle _qui en dispose de 11 ; mais pas le tout dernier paru, le 30 septembre dernier (le CD Mirare MIR 584 « Bach-Abel Society«  de l’Ensemble « Les Ombres« ), parce qu’il n’est pas encore parvenu (et cela en dépit de leur commande !), je l’ai constaté à regret ce matin, chez mon disquaire préféré, à la librairie Mollat ; le seul l’album qui me manque de ceux déjà parus est donc le CD Mirare Boccherini « Une Nuit à Madrid« , paru en 2020… _,

voici la liste exhaustive :

1) _ le CD B-Records LBM 014, paru en 2018, « Sept particules« , avec des œuvres de Vivaldi, Haendel, Telemann et David Chalmin,

interprétées par David Chalmin et le Consort : Justin Taylor, Théotime Langlois de Swarte, Sophie de Bardonnèche et Louise Pierrard ;

2) _ le CD Alpha 439, paru en 2018, « Venez, chère ombre« , avec, surtout, des airs de Louis-Antoine Lefebvre, Michel Pignolet de Montéclair, Philippe Courbois et Louis-Nicolas Clérambault,

interprétés par Eva Zaïcik et Le Consort : Théotime Langlois de Swarte, Sophie de Bardonnèche, Louise Pierrard, Justin Taylor, ainsi qu’Anna Besson, Lucile Boulanger et Thibaut Roussel ;

3) _ le CD Alpha 542, paru en 2019, « Dandrieu Corelli« , avec des Sonates extraites des Opus 1 et 2 de Jean-François Dandrieu et Arcangelo Corelli,

interprétées par Le Consort : Théotime Langlois de Swarte, Sophie de Bardonnèche, Louise Pierrard, Hanna Salzenstein et Justin Taylor ;

4) _ le CD Mirare, paru en 2020 « Une Nuit à Madrid« , avec des œuvres de Luigi Boccherini _ je ne possède pas ce CD  ; alors que je porte au pinacle la musique de Luigi Boccherini… _ ;

5) _ le CD Harmonia Mundi HMM 902305, paru en 2020, « The Mad Lover« , avec diverses Sonates, Suites, Grounds, Fantaisies et diverses bizarrie, du XVIIe siècle anglais (des frères Purcell, Matteis père et fils, frères Eccles),

interprétées par Théotime Langlois de Swarte et Thomas Dunford ; 

6) _ le CD Alpha 662, paru en 2020 « Royal Handel« , avec divers airs de Haendel (ainsi que d’Ariosti et Bononcini),

interprétés par Eva Zaïcik et Le Consort : Théotime Langlois de Swarte, Sophie de Bardonnèche, Louise Ayrton, Clément Batrel-Genin, Hannah Salzenstein, Hugo Abraham,  Louise Pierrard, Gabriel Pidoux, Evolène Kiener, Damien Pouvreau et Justin Taylor ;

 

7) _ le CD Alpha 771, paru en 2021, « Specchio Veneziano« , avec diverses Sinfonie de Giovanni Battista Reali et Sonate d’Antonio Vivaldi,

interprétées par Le Consort : Théotime Langlois de Swarte, Sophie de Bardonnèche, Hanna Salzenstein et Justin Taylor, avec la participation de Victor Julien-Laferrière ;

8) _ le CD Harmonia Mundi HMM 902508, paru en 2021, « Proust, le Concert Retrouvé« , avec des œuvres de Gabriel Fauré, Reynaldo Hahn, Richard Wagner (et aussi Robert Schumann, Frédéric Chopin et François Couperin),

interprétées par Théotime Langlois de Swarte et Tanguy de Williencourt ;

9) _ le CD Harmonia Mundi HAF 8905292, paru en 2021, « Générations _ Senaillé, Leclair« , avec des Sonates pour violon et clavecin de Jean-Baptiste Senaillé et Jean-Marie Leclair,

 interprétées par Théotime Langlois de Swarte et William Christie ;

10) _ le CD Harmonia Mundi HMM 902649, paru en 2022, « Violin Concertos« , avec des œuvres d’Antonio Vivaldi, Jean-Marie Leclair et Pietro Locatelli,

interprétées par Théotime Langlois de Swarte et l’Orchestre Les Ombres, de Margaux Blanchard et Sylvain Sartre ;  

 

11) _ le double CD Château de Versailles Spectacles CVS 073, paru au mois de septembre 2022, « Grands Motets pour Louis XV Charles-Hubert Gervais« ,

interprétés par « Les Ombres » sous la direction de Sylvain Sartre, avec Théotime Langlois de Swarte premier violon ;

12) _  le CD Alpha 895, paru en octobre 2022, « Les Frères Francœur« , avec des œuvres diverses de François Francœur, Louis Francœur, Louis-Joseph Francoeur, et François-Rebel et François Francœur (et aussi Jean-Jacques-Baptiste Anet et Jean Durocher),

interprétées par Théotime Langlois de Swarte et Justin Taylor ;

13) _ le CD Mirare MIR 584 « Bach-Abel Society » _ qui devait paraître le 30 septembre dernier… _, avec des œuvres de Johann-Christian Bach, Carl-Friedrich Abel, Franz-Joseph Haydn et Johann-Samuel Schröter,

interprétées par Les Ombres : Margaux Blanchard, Sylvain Sartre, Fionna McGown, Théotime Langlois de Swarte, Justin Taylor et Hanna Salzenstein.

Le talent d’interprète de Théotime Langlois de Swarte est assez prodigieux ;

et marque forcément très positivement _ illumine ! _ les œuvres qu’il sert avec autant de brio et _ mieux encore ! _ de justesse de goût…

Quelle lumineuse force de vie a ainsi ce violon…

Ce lundi 17 octobre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

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