Archives du mois de mars 2023

La joie Telemann (Suite) : le CD « Suites & Concerto » de l’Altberg Ensemble, dirigé par Peter Van Heyghen…

31mar

La personnalité magnifiquement généreuse de Georg-Philipp Telemann (Magdebourg, 14 mars 1681 – Hambourg, 25 juin 1767) irradie à foison sa superbe musique…

Aujourd’hui le CD _ polonais, Dux _ « Suites & Concerto » _ le CD DUX 1761 _ de l’Ensemble Altberg placé sous la direction de l’excellent Peter Van Eyghen _ cf cet article mien du 10 mars dernier « « , consacré à son très réussi, lui aussi, CD Telemann, avec cette fois l’Ensemble Il Gardellino placé sous sa fine et très alerte direction, le CD Passacaille PAS 1132 « Die Befreiung Israels«  _, en fait à nouveau foi ;

avec  un programme de trois superbes très festives Suites _ en ré majeur TWV 55: D18, en la mineur TWV 55: a4, et en ré majeur TWV 55: D23 _ et un Concerto _ « Polonois« , en sol majeur TWV 43 G7… _ dans lequel abondent, en effet, les airs polonais,

que Telemann a découverts et beaucoup appréciés lors de ses séjours _ en sa jeunesse, en 1705-1706 : il avait 24 et 25 ans, et voyageait déjà pas mal… _ à Sorau (Zary), Cracovie et Pless (Pszczyna), en Pologne…

Sur les 600 et quelques Suites pour orchestre que Telemann a écrites,

134 nous sont parvenues :

nous avons donc, encore, l’embarras du choix, et le plaisir vraiment renouvelé, surtout, de la surprise, tant Telemann s’enchante à constamment découvrir et se renouveler, voilà, dans la joie la plus communicative _ alliée à la finesse et l’élégance (françaises de ce genre bien français qu’est la Suite…), aussi… _ et la fête des sens et de l’esprit…

Et Peter Van Eyghen sait magnifiquement conduire sa troupe polonaise ici, l’Altberg Ensemble, sur ce très festif chemin qui est celui des merveilleusement dynamiques Suites de Telemann…

Ce vendredi 31 avril 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Sublimissime Gesualdo des Cantiones Sacrae (livre I , 1600) par Giuseppe Maletto dirigeant le Il Pomo d’Oro Choir : un éblouissement spirituel…

30mar

Dans Gesualdo,

déjà, pour commencer, rien que les Italiens !!!

Une nouvelle preuve :

la sublime réussite de Giuseppe Maletto _ présent dans les CDs si extraordinaires de La Compagnia del Madrigale _ dirigeant le Il Pomo d’Oro Choir _ quel ensemble ! _ dans le Livre I (de 1600) des sublimissimes « Sacrae Cantiones » du sublime Carlo Gesualdo (Venosa, 8 mars 1566 – Gesualdo, 8 septembre 1613), dans le tout simplement admirable CD Aparté AP 312, qui vient tout juste de paraître _ enregistré en mai 2021 à la Confraternité des saints Roch et Sébastien, à Cumiana, avec une prise de son elle-même limpidissime…

Déjà, il n’est que de comparer ce présent CD

avec celui, sur exactement le même programme, d’Odhecaton dirigé par Paolo Da Col, enregistré en octobre 2013 à l’Abbaye de la Très Sainte Trinité à Venosa,

soit le CD Ricercar RIC 343 :

alors que dans le CD d’Odhecaton,

on entend seulement _ et c’est cruellement rédhibitoire… _ un chœur qui chante,

ici, cette fois, et dès la première note,

c’est la musique même de Carlo Gesualdo qui toute entière simplement parle et retentit en nous…

Un intense éblouissement spirituel.

Une merveille rare.

Et l’œuvre, et son interprétation.

Ce jeudi 30 mars 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Découvrir un compositeur jusqu’ici ignoré de presque tous ceux qu’intéresse et passionne la musique : Joseph Marchand (1673 -1747)…

29mar

« Discovering Joseph Marchand« 

est précisément l’intitulé de la présentation _ par Evangelia Kopsalidou, qui se réfère aussi au bien connu et essentiel « Dictionnaire de la musique en France aux XVIIe et XVIIIe siècles«  de Marcelle Benoît (aux Éditions Fayard, en 1992)… _, aux pages 8 à 10 du livret du triple CD de « Suites de Pièces mêlée de Sonates pour le violon et la basse » _ de 1707 _, par le oh! trio, de Martyna Pastuszka, violon, Krzysztof Firlus, viole de gamme et Anna Firlus, clavecin et orgue positif,

ainsi que Jan Cizmar, luth baroque, pour deux gavottes de la Troisième Suite et un Air vite de la Cinquième Suite :

soit le triple CD Aparté AP 301,

enregistré en mai 2020 et 2021 à Mikolow, en Pologne.

Le premier et très grand étonnement est la si longue ignorance _ depuis 1707 _ pour cette si importante approche, en France, du violon, instrument italien…

Et que ce soit en cette occurrrence trois jeune musiciens polonais, de culture non française, par conséquent, qui soient les premiers défricheurs de ce passionnant répertoire dormant jusqu’ici…

Et avec pareille magistrale réussite d’incarnation…

Un événement musical, donc !!!

Ce mercredi 29 mars 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Quelques précisions-ajouts concernant la descendance de l’oloronais Mathieu-César (dit Jules) Noblet (1839 – 1910) : poursuite d’exploration des cousinages oloronais des Bioy…

28mar

Ce mardi 28 mars 2023,

je désire apporter de notables précisions-ajouts à mon article du 7 novembre 2022 « « .

Que revoici, ainsi complété ici de ces présents ajouts :

Confirmation d’identité : le nom officiel de naissance de l’oloronais Jules Noblet, domicilié à Oloron 9 Place Saint-Pierre, est bien Mathieu-César Noblet !

— Ecrit le lundi 7 novembre 2022 dans la rubriqueHistoire”.

En poursuivant mes recherches sur les noms de Jules Noblet et Mathieu-César Noblet _ et l’intuition de leur totale identification ! (cf mon article du 3 novembre dernier « « ) _,

voici, ce lundi 22 novembre 2022, qu’un registre d’actes notariés passés à Oloron en 1891 en l’étude de Maître Darré, mentionnant un acte conclu par l’oloronais Mathieu-César Noblet avec un nommé Pierre Dastugue,

vient confirmer noir sur blanc on ne peut plus explicitement mon intuition initiale qu’il s’agit bien ici de celui que ses concitoyens oloronais ont la coutume de nommer « Jules Noblet » :

« Noblet Mathieu César dit Jules » ;

et qui est domicilié à Oloron 9 Place Saint-Pierre…

Cf ainsi la mention faite du « sentencieux Jules Noblet (…) qui avait hérité d’une propension à tous les arts« , en un article de Pierre Dyssord intitulé « La Place Saint-Pierre à Oloron« , dans le numéro du 8 mai 1926 du journal « Pau-Pyrénées«  :

« On rencontrait aussi, le lundi, dans l’aimable peit salon de la Place Saint-Pierre, où un panneau représentait la Samaritaine au puits de Janob, le sentencieux Jules Noblet qui avait hérité de Michel Morin une égale propension à tous les arts. Il maniait également la lancette, les ciseaux et la plume du comptable » _ lui qui, après avoir été coiffeur (ou maître-perruquier), était devenu caissier à la Caisse d’Epargne d’Oloron ; un poste dont, à l’âge de 65 ans passés, il démissionna au mois d’octobre 1904, ainsi que nous l’apprend en 5 lignes, à l’occasion de la nomination de son remplaçant, M. M. Joanicot, L’Indépendant des Pyrénées du 20 octobre 1904

Pour rappel

_ et en me référant aussi à la bien précieuse généalogie familiale réalisée par le cousin Bruno Lucbéreilh _,

le Mathieu-César Noblet (Oloron, 11 mars 1839 – Oloron, après le 20 octobre 1904) que les chroniques oloronaises appellent Jules Noblet, et qui est l’époux de Marie Casenave (Oloron, 12 septembre 1837 – Oloron, 28 septembre 1887),

 

est donc bien fils de François Noblet (Oloron, 28 juillet 1785 – Oloron, 5 janvier 1864) et sa seconde épouse Marie Lasclottes (Eysus, 18 avril 1794 – ?, ?),

neveu de Pierre-Joseph Noblet (Oloron, 25 novembre 1873 – Oloron, 10 février 1837),

 

et petit-fils de Jacques-Guillaume Noblet (Saint-Geniez-d’Olt, 28 janvier 1742 – Oloron, 3 mai 1786) et son épouse Geneviève Bioy (Bidos, 3 janvier 1746 – Oloron, 9 mai 1838) _Geneviève Bioy est la fille de Jean Bioi (Bidos, 22 avril 1699 – ?20 septembre 1771) et son épouse, en 1730, Marie Casenave (?, 1699 –?, 8 février 1766) ;

Jean Bioi et Marie Casenave étant les ancêtres communs des Noblet (et Bourdeu) et des Bioy de notre commun arbre généalogique… _ ;

ainsi que cousin germain de Félix Noblet (Oloron, 29 juillet 1805 – Oloron, 24 juillet 1884), l’époux de Marie-Anne-Damasie Etcheveste (Chéraute, 1826 – ?, ?) ;

et père de :

Victor-Clément Noblet (Oloron, 16 novembre 1865 – ?, 3 septembre 1908),

Ernest-François Noblet (Oloron, 2 septembre 1868 – Oloron18 juillet 1933), époux d’Anne-Marie-Claire « Anna » Bioy (Oloron, 11 août 1877 – Biscarrosse, 11 avril 1962),

Charles-François Noblet (Oloron, 4 novembre 1872 – Buenos-Aires, 10 mars 1932),

et Justine Noblet (Oloron, 6 mars 1876 – Oloron, 20 septembre 1963), épouse _ à Oloron le 1er août 1895 _ d’Étienne-Gabriel Bourdeu (Paris, 21 juin 1868 – Oloron, 17 juillet 1951)…

Et ici je me permets de remarquer la durable proximité de relation suivie des deux belles-sœurs Justine Noblet-Bourdeu (Oloron, 1876 – Oloron, 1963) et Anna Bioy-Noblet (Oloron, 1877 – Biscarrosse, 1962),

qui ont été, chacune, marraine d’un neveu ou une nièce Noblet-Bioy ou Bourdeu-Noblet, liant ansi plus encore leurs deux familles…

Anna Bioy (Anne-Marie-Claire, Oloron, 11 août 1877 – Biscarrosse, 11 avril 1962)

_ fille de Xavier-Pierre-François Bioy (Oloron, 3 décembre 1842 – ?, 1931) et son épouse Marie-Antoinette-Engrâce Mondine (Bedous, 29 avril 1848 – Oloron, 17 janvier 1921) _

étant la sœur des frères Célestin-Antoine Bioy (Oloron, 30 juillet 1875 – Hasparren, 2 novembre 1946) et Jean-Baptiste-Paul Bioy (Oloron, 12 août 183, devant Arras, 16 juin 1915), dont sont issus les Bioy d’Hasparren…

Ce lundi 7 novembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et il me faut ajouter maintenant que

Justine Noblet (1876 – 1963) et son époux Étienne-Gabriel Bourdeu (1868 – 1938)

ont eu deux enfants :

_ Amélie-Louise-Elisabeth Bourdeu (Oloron, 30 mai 1896 – Oloron, 25 novembre 1998), épouse de Louis Malric (?, 1889 – ?, 1971) ;

le couple n’aura pas d’enfant.

_ Jules-Etienne Bourdeu (Oloron, 31 octobre 1898 – Oloron, 17 juillet 1951), époux de Marie Bergerot (Asasp, 1er Juillet 1909 – Oloron, 29 novembre 2003) ;

ils auront 5 enfants :

_ Marie-Françoise Bourdeu (née à Oloron le 19 mai 1942)

_ Maurice-Jean Bourdeu (Oloron, 16 juin 1944 – Breuillet, 7 novembre 1983)

_ Geneviève-Louise-Etiennette Bourdeu (née à Oloron le 26 décembre 1946)

_ Pierre-Louis Bourdeu (Oloron, 25 août 1949 – Oloron, 12 décembre 1969)

_ Michel-Xavier Bourdeu (né à Oloron le 9 janvier 1951)

Voilà pour le moment…

Ce mardi 28 mars 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

L’oeuvre d’un des plus grands écrivains italiens contemporains, Alberto Moravia, accessible en trois riches ouvrages chez Bouquins, en des traductions et/ou éditions par René de Ceccatty…

27mar

Sur le coup de midi, coup de sonnette :

c’est la factrice qui apporte un gros colis, probablement de livres…

Et en effet, le colis comporte trois livres _ conséquents ! _ de l’éditeur Bouquins,

à paraître en librairie le 6 avril prochain ;

et tous _ un choix de 4 romans parmi les plus importants de l’auteur ; un très riche choix de nouvelles et brefs récits ; les lettres à Elsa Morante, l’épouse (de leur mariage religieux, le 14 avril 1941 au décès d’Elsa, le 25 novembre 1983) _ d’Alberto Moravia (Rome, 28 novembre 1907 – Rome, 26 septembre 1990),

tous édités, présentés et beaucoup d’entre eux traduits par René de Ceccatty

_ qui me les fait adresser par l’éditeur Bouquins _ :

_ « Le Conformiste La Romaine La Désobéissance La Ciociara » 

_ « L’Immortel »

_  « Quand tu viendras je serai presque heureux : Lettres à Elsa Morante » (1947 – 1983)

 

Voici le mot de réception à l’ami René de Ceccatty, à la réception du colis de ces trois livres :

Quelle réception !

 
Je vais commencer par lire tes diverses présentations, préfaces et postfaces…
 
Et en faisant du rangement, j’ai retrouvé _ sur une bibliothèque, à un bras de ma tête de lit, en une pile de livres !.. _ ta « Biographie d’Alberto Moravia »  – 1907-1990 – parue en 2010 chez Flammarion)…
 
De même que le Mille&UnePages « Romans » de Flammarion de 2010, avec 7 romans (dont « Le Mépris » et « L’Ennui »), de Moravia, aussi :
les 4 d’aujourd’hui  – et pas des moindres ! : « La Romaine », « La Désobéissance », « Le Conformiste » et « La Ciociara » –
complétant superbement la série de ces romans
_ en un courriel de réponse (à 19 h 08) à mon courriel de Remerciements (à 13 h 35), René a écrit : « Oui, l’idée était en effet de ne pas faire double emploi avec le Mille & Une pages de Flammarion, mais de le compléter« 
 
À suivre,
 
Francis

Et de fait, j’ai immédiatement entrepris de lire _ par le menu des très riches détails donnés des circonstances (contextes, moments et lieux) d’écriture de Moravia… _ les divers textes de présentation, toujours aussi parfaits tant d’analyse que de synthèse, et passionnants d’éclairage, lucidissime, de René…

À suivre, donc, bien sûr ! Et de près…

Ce lundi 27 mars 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

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