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A propos de la famille Zanot, de Toulouse et Bram, à Rébeval et Dellys ; puis Auterive…

21mar

Je viens de passer pas mal de temps à tâcher de repérer les ascendants, installés à Rébeval, du Dr Charles Zanot,

l’époux, à Orléansville, de Paulette-Charlotte Bonopéra,

la fille de Julien Bonopéra et son épouse Lucie Besse.

Cette famille Zanot

est issue du mariage, à Bram (Aude), le 16 juin 1851,

du toulousain Jean-Marie-Hypolite Zanot (né à Toulouse le 6 mars 1827),

et de la bramoise Marie-Rose Malacam (née à Bram le 8 avril 1834).

De leurs quatre fils,

Jean-Germain, Victor-Firmin, Paul-Etienne et Charles-Hyppolite Zanot,

les deux premiers sont nés à Bram :

Jean-Germain, le 28 janvier 1854 _ il décèdera à Alger le 30 janvier 1915 ; et aura épousé, à Rébeval, le 10 mai 1884, Marie-Lambertine Lambert (née à Rébeval le 17 septembre 1864 ; j’ignore le lieu et la date de son décès) _ ;

et Victor-Firmin, le 10 octobre 1856 _ il décèdera à Rébeval au mois de mars 1939 ; et aura épousé, à Rébeval, le 27 octobre 1880, Bénédite Florens (née à Rébeval le 13 mars 1863 ; j’ignore le lieu et la date de son décès).

et les deux autres, en Algérie :

Charles-Hyppolite, à Mustapha le 14 juillet 1861 _ j’ignore le lieu et la date de son décès ; il aura épousé à Rébeval le 23 mai 1885, Jeanne-Léontine Ousset (née à Chein-Dessus, en Haute-Garonne, le 31 décembre 1862 ; j’ignore le lieu et la date de son décès_ ;

et Paul-Etienne, à Alger, le 12 septembre 1865 _ j’ignore le lieu et la date de son décès ; il aura épousé à Rébeval le 18 mai 1889, Antoinette-Joséphine Ferrer (née à Rébeval, le 10 mai 1872).

De ces quatre frères Zanot,

j’ignore lequel est le père (ou même le grand-père) du docteur Charlez Zanot, né à Rébeval le 15 avril 1912 ; et qui décèdera à Auterive (Haute-Garonne) le 11 janvier 1991.

Charles Zanot, l’époux, à Alger, en février 1938, de l’orléanvilloise Paulette-Charlotte Bonopéra, la fille de Julien Bonopéra et de son épouse Lucie Besse ;

Paulette-Charlotte Bonopéra, née à Orléansville le 7 juillet 1914, et qui décèdera à Auterive, elle aussi, le 29 mars 2007.

Charles Zanot et son épouse Paulette-Charlotte Bonopéra, ont eu au moins deux fils, tous deux nés à Orléansville :

Christian Zanot, né à Orléansville le 21 juin 1939 ; et qui décèdera à Saint-Paul-de-Fenouillet (Pyrénées-Orientales) le 1er janvier 2005 .

et Charles Zanot, né lui aussi à Orléansville, le 4 juillet 1943 ; et qui vît aujourd’hui à Nîmes…

Plusieurs cousins Zanot ont continué de vivre à Bram, dans l’Aude ;

et d’autres à Toulouse…

En particulier sous l’Occupation… Mais c’est là une tout autre histoire…

Sous-lieutenant-médecin, le Dr Charles Zanot a fait partie des Prisonniers originaires d’Afrique du Nord, en 1940, retenus au camp d’Antony (Seine), nous apprend L’Écho d’Alger du 2 août 1940.

Mais L’Echo d’Alger du 28 novembre 1940 informera la population d’El Affroun, la ville où le Dr Zanot avait ouvert son cabinet de médecine générale (et de maladies des enfants), le 1er août 1939, que « de retour de captivité, le Dr Charles Zanot reprend ses consultations« …

Bien sûr, il n’existe pas le moindre rapport entre le parcours militaire du Dr Charles Zanot en 1939-1940,  et les conflits entre les Résistants et la Milice qui se dérouleront plus tard, à Toulouse, en Haute-Garonne, et en Ariège, en 1944 _ à une époque où notre famille Zanot vivait, elle, en Algérie…

Ce dimanche 21 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

La question des dates et lieux de naissance de l’ensemble des petits-enfants de Paul Bonopéra (et sa première épouse Joséphine Girot) : un point sur la question

12mar

Dans mon essai de reconstitution de la généalogie _ surtout en aval _ de la famille de Paul Bonopéra (Miliana, 1er octobre 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916),

demeurent encore pas mal de « taches aveugles » ;

ne serait-ce même _ et pour commencer _, que l’assurance d’avoir correctement repéré _ sans en avoir « oublié » un ! _ l’ensemble exhaustif _ jusqu’ici j’en compte 13 (6 + 2 + 4 + 1)… _ des petits-enfants de Paul Bonopéra et sa première épouse Joséphine Girot (Ténès, 1856 – Orléansville, 11 juillet 1892).

Tel est ce jour le premier objectif que je me fixe,

en espérant que le tableau _ le plus exhaustif possible en l’état présent de mes connaissances, forcément… _ des lieux et dates de naissance des petits-enfants de Paul Bonopéra,

m’aidera un peu dans le repérage de son propre parcours, à lui, de Rabelais _ où Paul Bonopéra était déjà « propriétaire«  _, à Orléansville _ où, également « propriétaire », il siègera constamment au conseil municipal (parmi les membres de la liste républicaine : celle de Paul Robert, Louis Clément et Joseph Robert), élu la première fois, à l’occasion d’une « élection municipale complémentaire » (pour 6 sièges vacants) le 17 juillet 1907.

Et après, j’espère y voir un peu plus clair…

De  la descendance du fils aîné de Paul Bonopéra et sa première épouse, Joséphine Girot,

c’est-à-dire la descendance de Jean Bonopéra (Pontéba, 18 juin 1877 – j’ignore ses date et lieu de décès) et de son épouse Louise-Marie Hulné (Relizane, 5 mai 1881 – Affreville, 1963) _ cf mon article du 15 février dernier :  ; ainsi que la mention, inscrite sur son livret militaire, spécifiant que Jean Bonopéra a pu bénéficier de l’article 48 de la loi du 21 mars 1905, le libérant du service actif en tant que père de famille nombreuse : dans son cas, père de « 6 enfants«  _,

et faute de contact, jusqu’ici, avec aucun de leurs descendants _ et il en existe… _,

je dois dire que la connaissance dont je dispose à ce jour de ces au moins 6 enfants _ d’après l’inscription du livret militaire de Jean, donc, qui en indiquait « 6 de vivants«  à la date du 13 mars 1917 : c’est là une information assurément bien précieuse… _ de Jean Bonopéra et son épouse Louise-Marie Hulné,

demeure hélas incomplète.

De ces 6 enfants-là de Jean Bonopéra, j’ignore, déjà, et pour commencer, le prénom de l’un d’entre eux ! ainsi que _ forcément _ tout le reste de lui !!!

Cela fait déjà beaucoup !

Ensuite, j’ignore quasiment tout de celui (ou celle ; je pense qu’il s’agit d’un garçon) qui se prénomme Claude, Claude Bonopéra,

à commencer par sa place dans la fratrie _ est-il (ou elle), ou non, l’aîné(e) ?.. Je l’ignore aussi.

Cela fait décidément beaucoup d’ignorances…

Pour les quatre autres enfants _ qui étaient vivants à cette date du 13 mars 1917, et dont l’existence a permis à Jean Bonopéra de quitter le service militaire d’active, et de regagner ses foyers : d’abord à Orléansville, rue de Rome (et peut-être, provisoirement, alors, en un domicile de M. Morand de la Genevraye…), est-il noté ;

mais à peine un mois plus tard, à la date du 12 avril 1917, le livret militaire relève que c’est maintenant à Oued Fodda que se trouve alors domicilié Jean Bonopéra… _,

et qui sont Joséphine, Georges-Paul, Aimée, et enfin Jeanne,

voici l’état présent de mes connaissances.

De Joséphine Bonopéra, j’ignore le lieu et la date de naissance _ je sais seulement qu’elle épousera, à Duperré, le 30 janvier 1923 (quel âge pouvait-elle donc avoir ce jour-là ?) Kléber Défillon ; probablement, et vue la date de ce mariage en 1923, Joséphine est-elle née un peu avant Georges-Paul (né, lui, en 1902, et qui se marie, à l’âge de presque 23 ans, en 1925) et Aimée (née, elle, en 1905, et qui se marie, à l’âge d’environ 20 ans, en 1925, elle aussi) ; j’ignore aussi les date et lieux de décès de Joséphine Bonopéra, épouse Défillon… ;

à propos de cette famille Défillon, j’ai apprécié de pouvoir lire un intéressant avis de décès (de M. Fidèle Défillon, en date du 24 juin 1934), qui situe la place de Mme Kléber Défillon (née Joséphine Bonopéra), son époux, Kléber, ainsi que leurs enfants, au sein de cette famille Défillon… ; famille à laquelle appartient aussi (et c’est important de le découvrir !) le directeur du Progrès d’Orléansville, M. Camille Gajac, fils de Marie Défillon et son époux Michel Gajac… J’y reviendrai quand je me focaliserai sur l’histoire politique, un peu agitée, des maires successifs d’Orléansville : ainsi le maire Paul Robert (progressiste) sera-t-il tué en duel à Alger- Hussein Dey par un adversaire politique, André Houbé (réactionnaire), le 7 avril 1910… _ ;

Georges-Paul Bonopéra est né à Rabelais le 25 juin 1902 _ il épousera, le 25 mai 1925, à La Ferme, Clémentine-Eugénie-Hélène Petit ; et il décèdera, à Toulon, le 9 janvier 1977, à l’âge de 74 ans _ ;

Aimée Bonopéra est née à Rabelais le 13 novembre 1905 _ en 1925, elle épousera Dominique Villanova ; puis, le 2 septembre 1950, à Orléansville, André-Kléber Riquier ; Aimée Bonopéra décèdera à Fréjus le 22 novembre 1993, à l’âge de 88 ans _ ;

et enfin Jeanne Bonopéra _ apparemment la benjamine de Jean Bonopéra (qui, à sa naissance, le 10 mars 1913, avait 35 ans) et de son épouse Louise-Marie Hulné (qui, à sa naissance, avait 31 ans) _ est née à Orléansville le 10 mars 1913 _ elle épousera à Oued Fodda le 22 septembre 1934 Marcel-Auguste Louyot ; et elle décèdera à Kindsbach (en Allemagne) le 25 mai 1949, à l’âge de 36 ans _ ;

Ensuite,

de la descendance de Paul Bonopéra _ le second des fils de Paul Bonopéra et son épouse Joséphine Girot _ (Pontéba, 19 septembre 1878 – Orléansville, 3 novembre 1930) et de son épouse Marie Cathébras (Saint-Sauveur-de-Ginestoux, département de la Lozère, 12-1-1881 – j’ignore son lieu et sa date de décès),

leurs deux enfants sont bien connus :

Pauline Bonopéra (Rabelais, 5 juin 1901 – Nice, 8 février 1974), demeurée célibataire ;

et Marcel Bonopéra (Renault, 10 janvier 1907 – Nice, 1er décembre 1992) _ le 6 juillet 1932, à Orléansville, Marcel Bonopéra épouse Odette Sanchez, née à Orléansville le 23 novembre 1911, fille de M. Antoine Sanchez, et son épouse née Marie-Françoise (dite Jeanne) Gays.

Marcel Bonopéra et son épouse Odette auront deux fils, tous deux nés à Orléansville : Paul-Jean-Antoine Bonopéra, né le 5 mai 1933 ; et Jean-Pierre, né le 2 novembre 1934.

Après,

de la descendance d’Auguste Bonopéra (Orléansville, 3 avril 1883 – j’ignore le lieu et la date de son décès), et de son épouse Isabelle Vivès (je n’en sais pas davantage sur elle ; ni sur la date de leur mariage…),

le livret militaire d’Auguste Bonopéra indique que « père de 4 enfants vivants » à la date du 19 février 1915, et en vertu de l’article 48 de la loi du 21 mars 1905, Auguste Bonopéra a pu quitter l’armée d’active pour les services de réserve de l’armée territoriale, et regagner Orléansville, et son domicile de la rue d’Isly _ cf mon article du mardi 16 février :  … 

Ces « 4 enfants vivants » _ en février 1915 _ d’Auguste Bonopéra et son épouse Isabelle Vivès,

sont, et probablement nés dans cet ordre :

Hélène-Isabelle (née à La Ferme le 20 mai 1905),

Auguste-fils, dit Yoyo (??),

Yvonne (née à Orléansville le 9 avril 1912)

 

et le petit Georges (tout juste né, à Orléansville, au tout début du mois de février 1915).  

Enfin,

Julien Bonopéra (Charon, 9 juillet 1887 – après 1943) et son épouse Lucie Besse (??) _ leur mariage a eu lieu à Alger le 29 juillet 1913 ; cf mon article du jeudi 18 février :  … _,

ont eu un seul enfant :

Paulette-Charlotte Bonopéra (7 juillet 1914 – Auterive, 29 mars 2007) _ dont je ne sais pas grand chose, à vrai dire, jusqu’ici… 

À suivre…

Ce vendredi 12 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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