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La perpétuation du prénom « Jenny » dans la généalogie des Revillon d’Apreval à partir du couple d’Auguste-Alphonse-Virgile-Henri Revillon d’Apreval (Nîmes, 1828 – Orléansville, 1893) et Jenny-Caroline Morisset (Paris, 1835 – Paris, 1905) : la branche issue de Georges-Auguste Revillon d’Apreval (Saint-Prix, 1856 – Alger, 1946) et sa première épouse Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye (Orléansville, 1867 – Orléansville, 1895)…

12mar

Dans la continuité de mes articles à propos de la descendance du couple Marguerite Bonopéra (Miliana, 22 janvier 1849 – Orléansville, ?) -Auguste-Frédéric-Marie Morand de la Genevraye (Varsovie, 11 septembre 1844 – Orléansville, 25 mai 1904),

du 3 mars 2024 « « ,

du 4 mars 2024 « « ,

et du 6 mars 2024 « « ,

et afin de détailler, pour commencer, la descendance des deux épouses successives, Augustine-Marguerite (Orléansville ?, 1867 – Orléansville, 8 février 1895) ) et Angèle (Orléansville, 1870 – ?, après octobre 1935) Morand de la Genevraye _ soient les deux premières nées, en 1867 et 1870, des 7 enfants de Marguerite Bonopéra et Auguste-Frédéric-Marie Morand de la Genevraye _, de Georges-Auguste Revillon d’Apreval (Saint-Prix, 27 décembre 1856 – Alger, 1946),

je vais partir, ce mardi 12 mars, de la considération de la perpétuation du prénom de « Jenny » parmi la descendance féminine de cette famille Revillon d’Apreval…

Et cela, à partir du couple formé par les deux parents de Georges-Auguste Revillon d’Apreval (1856 – 1946), je veux dire son père Auguste-Alphonse-Virgile-Henri Revillon d’Apreval (Nîmes, 30 janvier 1825 – Orléansville, 13 janvier 1893) et sa mère Jenny-Caroline Morisset (Paris, 29 septembre 1835 – Paris, 9 novembre 1905)…

De la première épouse Augustine-Marie Morand dela Genevraye de Georges-Auguste Revillon d’Apreval, sont nés, Orléansville, en 1887 et 1888, deux enfants :

d’abord un garçon, Auguste-Georges d’Apreval (Orléansville, 15 septembre 1887 – ? – après octobre 1946), qui épousera une demoiselle Vincente-Hermence Rodrigues, dont il aura deux enfants : le petit Georges Lucien d’Apreval (Bône 28 septembre 1909 – Bône, 16 juin 1925), puis un second garçon, André d’Apreval (Alger, 13 mars 1921 – Marseille, 8 décembre 2011) ; lequel semble avoir eu une fille prénommée Estelle qui vit à Marseille…

Puis une fille, Jenny-Marguerite d’Apreval (Orléansville, 15 août 1888 – Tlemcen, 11 juillet 1912), qui épousera, à Blida le 19 avril 1911, Hugo-Alphonse Maréchal (Sidi-Bel-Abbés, 13 mars 1881 – Alger, 30 septembre 1956 ; dont naîtra, à Tlemcen le 25 juin 1912, une fille : Jenny-Odette-Paule Maréchal (Tlemcen, 25 juin 1912 – Toulouse, 31 mars 2005) ; laquelle épousera à Alger, le 9 avril 1949, Charles-Albert-Louis Petronio (Tizi-Ouzou, 7 mars 1904 – Revel, 7 septembre 1987) ; dont naîtra _ j’ignore pour le moment où, ainsi qu’à quelle date _ Jean-Charles Petronio, qui vit à Revel, en Haute-Garonne _ lequel Jean-Charles Pétronio s’est attaché à établir sa généalogie familiale, au moins à partir des quatre grands-parents de sa grand-mère Jenny-Marguerite d’Apreval (Orléansville, 15 août 1888 – Tlemcen, 11 juillet 1912) : Auguste-Alphonse Revillon d’Apreval (Nîmes, 30 janvier 1828 – Orléansville, 13 janvier 1898) et son épouse Jenny-Caroline Morisset (Paris, 29 septembre 1835 – Paris, 9 novembre 1905), d’une part, ainsi que Auguste Morand de la Genevray (Varsovie, 11 septembre 1844 – Orléansville, 25 mai 1904) et son épouse Marguerite Bonopéra (Miliana, 22 janvier 1849 – Orléansville, après février 1888), d’autre part.

Mais en commettant hélas une erreur sur la descendance de Georges-Auguste Revillon d’Apreval (Saint-Prix, 27 décembre 1856 – Alger, 1946) et son épouse Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye (1866 – ? : en fait 1867 – Orléansville, 8 février 1895) ; et cela du fait que Jean-Charles Pétronio ignore la date du décès d’Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye : à Orléansville le 8 février 1895…

Si Jean-Charles Pétronio n’ignore pas le remariage de Georges-Auguste Revillon d’Apreval, une fois devenu veuf, avec la sœur cadette de sa défunte épouse : Angèle Morand de la Genevraye (1870 – après 1935), il se trouve toutefois que la généalogie établie par Jean-Charles Pétronio semble ignorer de quelle mère, ou bien Augustine-Marguerite, ou bien sa sœur Angèle, sont nés à partir de 1896 les enfants de Georges-Auguste Revillon d’Apreval (1856 – 1946) qui vont suivre (à Orléansville le 9 octobre 1896 : René-Paul d’Apreval ; à Alger, le 8 novembre 1898 : Marcel-Ale d’Apreval ; et à Alger le 28 novembre 1899 : Lucien-Georges-Omar Revillon d’Apreval) les naissances des premiers nés de Georges-Auguste Revillon d’Apreval, qui sont Auguste-Georges d’Apreval (né à Orléansville le 15 septembre 1887) et Jenny-Marguerite d’Apreval (née à Orléansville le 15 août 1888)… ;

et Jean-Charles Pétronio fait donc erreur en attribuant sur son arbre généalogique à Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye (décédée à Orléansville le 8 février 1895) la maternité de René d’Apreval (né à Orléansville le 9 octobre 1896) et la maternité de Lucien-Georges-Omar Revillon d’Apreval (né à Alger le 28 novembre 1899), alors qu’ils sont nés d’Angèle Morand de la Genevraye… ;

il est vrai que dans les mentions diverses accessibles dans la presse consultable aujourd’hui, du couple formé par Georges-Auguste Revillon d’Apreval (1856 – 1946) et sa seconde épouse Angèle Morand de la Genevraye (1870 – après 1935), la plupart du temps l’épouse de Georges-Auguste d’Apreval n’est pas mentionnée avec son prénom (Angèle), mais seulement comme « Madame Morand  de la Genevraye«  ;

et donc, si Jean-Charles Petronio n’ignore pas le remariage de son arrière grand-père Georges-Auguste Revillon d’Apreval (1856 – 1946) avec celle, Angèle, qui était la sœur cadette de sa défunte première épouse Augustine-Marguerite (dont, j’y insiste, Jean-Charles Pétronio ignore la date du décès, à Orléansville, le 8 février 1895 ; un décès qui, il est vrai, apparaît seulement, du moins à ma connaissance jusqu’ici, dans l’acte de mariage de la fille d’Augustine-Marguerite et son époux Georges-Auguste Revillon d’Apreval, Jenny-Marguerite d’Apreval (1888 – ?), c’est-à-dire le mariage qui a eu lieu à Blida, le 19 avril 1911, de Jenny-Marguerite d’Apreval avec Hugo-Alphonse Maréchal (1881 – 1956) : consulter ici l’acte d’état-civil de ce mariage dans lequel est clairement mentionné la date de décès, le 8 février 1895, à Orléansville, de « feue Morand de la Genevraye, Augustine » , la mère de la mariée Jenny-Marguerite d’Apreval),

Jean-Charles Pétronio ignore cependant que les trois enfants (René-Paul, Marcel-Ale et Lucien-Georges-Omar) de Georges-Auguste Revillon d’Apreval, nés après 1895 (le 9 octobre 1896 à Orléansville, le 8 novembre 1898 à Alger,et le 28 novembre 1899 à Alger), ne sont pas nés d’Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye (1867 – 1895), mais bien de la sœur de celle-ci, Angèle (1870 – après 1935).

Et si, du premier lit de Georges-Auguste Revillon d’Apreval, sont en effet bien nés Auguste-Georges d’Apreval (Orléansville, 15 septembre 1887 – après le 19 octobre 1946) et Jenny-Marguerite d’Apreval (Orléansville, 15 août 188 – Tlemcen, 11 juillet 1912),

ce n’est donc pas le cas de René-Paul d’Apreval (Orléansville, 9 octobre 1896 – ?, après 1962), de Marcel-Ale d’Apreval (Alger, 8 novembre 1898 – ?, 21 avril 1902), ni de Lucien-Georges-Omar Revillon d’Apreval (Alger, 28 novembre 1899 – ?, ?), qui sont tous trois les enfants, non pas de la première épouse de Georges-Auguste d’Apreval (1856 – 1946), Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye (1867 – 1895), mais bien de la seconde épouse de celui-ci, Angèle Morand de la Genevraye (1870 – après 1935) ..

C’est donc bien ce fait du décès à Orléansville le 2 février 1895 d’Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye, dont n’a pas pris connaissance jusqu’ici Jean-Charles Pétronio, qui le fait ignorer que les enfants René-Paul, Marcel-Ale et Lucien-Georges-Omar, nés après 1895 (en 1896, 1898 et 1899) de Georges-Auguste Revillon d’Apreval, après donc les naissances de ses deux premiers nés qui sont Auguste-Georges d’Apreval (né à Orléansville le 15 septembre 1887) et Jenny-Marguerite d’Apreval (née à Orléansville le 15 août 1888), ne sont pas les enfants d’Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye (1867 – 1895), mais bien de la sœur cadette de celle-ci : Angèle Morand de la Genevraye (1870 – après 1935).  

De Jean-Charles Pétroniofils donc _ j’ignore jusqu’ici et la date et le lieu de sa naissance, en Algérie (à plusieurs reprises, ici et ici, il est qualifié d‘ »Algérois« , par son ami Georges Viéville, en 2014, qui indique que Hugo-Alphonse Maréchal (1881 -1956), le grand-père maternel de Jean-Charles Pétronio, avait été « chargé du bureau des affaires indigènes d’Oran« ) _ de Charles-Albert-Louis Petronio (Tizi-Ouzou, 7 mars 1904 – Revel, 7 septembre 1987) et son épouse _ le mariage a eu lieu à Alger le 9 avril 1949, d’après larbre généalogique réalisé par leur fils Jean-Charles Pétronio _ Jenny-Odette-Paule Maréchal (Tlemcen, 25 juin 1912 – Toulouse, 31 mars 2005),

et son épouse _ j’ignore et le lieu et la date de leur mariage _ Martine Monique Rose Bonnet,

est né, au mois d’octobre 1958, Jean-Marc Pétronio, époux de Karine Rodrigues,  qui sont à leur tour les parents de deux filles, Nadège et Laura Petronio, tous résidant à Revel en Haute-Garonne mais j’ignore si parmi les prénoms de celles-ci, Nadège et Laura Pétronio, figure ou pas le prénom de « Jenny« 

Enfin il faut noter que le revélois Jean-Charles Pétronio est un très actif et dynamique membre de la Société d’Histoire de Revel – Saint-Ferréol… 

Demain, je m’intéresserai à la descendance du couple formé par ce même Georges-Auguste Revillon d’Apreval (Saint-Prix, 27 décembre 1856 – Alger, 1946), et sa seconde épouse _ en 1895 ou 1896, à Orléansville… _ Angèle Morand de la Genevraye (Orléansville, 1870 – ?, après octobre 1935)…

Ce mardi 12 mars 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Quelques précisions à propos du Motet « Salus populi ego sum » de l’auscitain Pierre Cadéac…

05sept

D’abord,

se mettre (ou remettre) à l’oreille ce splendide Motet « Salus populi ego sum » de l’auscitain Pierre Cadéac (ca. 1505 – ca. 1565),

tel que superbement interprété par l’ensemble Siglo de Oro sous la direction de son chef Patrick Allies, à la plage 1 CD Delphian  DCD34284 « The mysterious Book of Motets 1539« ,

à écouter ici en une durée de 5′ 09.

Ce Motet a connu 4 publications successives, en 1535, 1539, 1539 et 1555, telles qu’elles ont été relevées par le musicologue Daniel Trocmé-Latter,

d’après les travaux duquel,

à partir du recueil « Cantiones quinque uocum selectissimae » édité à Strasbourg au mois d’août 1539 par Peter Schöffer-le Jeune, d’après l’envoi des 28 Motets de divers compositeurs _ plus au moins directement liés au cercle très mélomande de la cour des Este, à Ferrare ; cf mes articles successifs « « ,

«  »

et « « , en date des 8 août, 11 août et 21 août derniers… _ assemblés en recueil par le maître de chapelle de la cathédrale de Milan Matthias Werrecore,

a été réalisé ce magnifique CD Delphian DCD34284 « The mysterious Book of Motets 1539«  »…  :

Music files

  • NewScore.gif (Posted 2023-08-28)  CPDL #75060:  Network.png
Editor: Daniel Trocmé-Latter (submitted 2023-08-28).   Score information: Unknown   Copyright: Personal
Edition notes: Transposed down a major second. With keyboard reduction. A preview is available, but name and email are required to download complete free licensed copies.
  • NewScore.gif (Posted 2023-08-28)  CPDL #75059:  Network.png
Editor: Daniel Trocmé-Latter (submitted 2023-08-28).   Score information: Unknown   Copyright: Personal
Edition notes: Transposed down a major second. A preview is available, but name and email are required to download complete free licensed copies.
  • (Posted 2022-12-20)  CPDL #71963:  Network.png
Editor: Daniel Trocmé-Latter (submitted 2022-12-20).   Score information: A4   Copyright: Personal
Edition notes: With keyboard reduction. A preview is available, but name and email are required to download complete free licensed copies.
  • (Posted 2022-12-20)  CPDL #71962:  Network.png
Editor: Daniel Trocmé-Latter (submitted 2022-12-20).   Score information: A4   Copyright: Personal
Edition notes: A preview is available, but name and email are required to download complete free licensed copies.

General Information

Title: Salus populi ego sum
Composer: Pierre Cadéac
Lyricist:
Number of voices: 5vv   Voicing: SATTB
Genre: SacredMotet

Language: Latin
Instruments: A cappella

First published: 1535 in Motettorum, Book 13 (Attaingnant), no. 17
2nd published: 1539 (February) in Moteti de la simia (Buglhat, de Campis, and Hucher), no. 4
3rd published: 1539 (August) in Cantiones quinque vocum selectissimae (Peter Schöffer), no. 8
4th published: 1555 in Moteta quatuor quinque et sex vocum liber primus, no. 14

Original text and translations

Latin.png Latin text

Salus populi ego sum, dicit Dominus,
de quacunque tribulatione, exclamaverint ad me,
exaudiam eos,
et ero illorum Dominus in perpetuum.
Attendite popule meus legem meam,
et inclinate aurem vestram in verba oris mei.

English.png English translation

I am the salvation of the people, says the Lord;
in whatever pain they shall cry unto me,
I will hear them,
and I will be their Lord forever.
O my people, hear my laws,
and incline your ear to the words of my mouth.

Ensuite,

ce très prometteur échange de courriels avec l’auscitain Jacques Lapert _ domicilié à Auch Impasse Pierre Cadéac ! _, en date des 1er et 3 septembre derniers :

_ mon envoi du 1er septembre, à 9 h 08 :

Cher Monsieur,

 

la découverte du motet « Salus populi ego sum » de Pierre Cadéac, qui ouvre en beauté (!) le CD « The mysterious Book of Motets 1539 » du label britannique Delphian (DCD32484), a ouvert ma curiosité sur ce superbe compositeur jusqu’ici inconnu de moi…
 
Merci, déjà, de vos deux courriels des 14 et 17 août derniers,
et des informations sur Pierre Cadéac qu’apportent les 2 articles de 2022 (de Rolf Norsen) et de 1996 (de vous-même)
publiés par la Société archéologique et historique du Gers…
 
Et les travaux du musicologue Daniel Trocmé-Latter sur le recueil « Cantiones quinque uocum selectissimae » publié à Strasbourg au mois d’août 1539 par l’éditeur Peter Schöffer-le-Jeune,
en provenance d’un envoi du maître de chapelle à la cathédrale de Milan Matthias Werrecore, qui constituent la source de ce remarquable CD « The mysterious book of Motets 1539 » par l’Ensemble Siglo de Oro dirigé par Patrick Allies, paru en 2022,
viennent d’élargir le répertoire connu aujourd’hui de Pierre Cadéac, avec ce superbe motet « Salus populi ego sum ».
Daniel Trocmé-Latter, que je suis parvenu à joindre, à Londres, m’a confié sa préférence, à lui aussi, pour ce motet de Pierre Cadéac au sein des 28 Motets du recueil de Strasbourg de 1539,
ainsi qu’au sein des 12 Motets accessibles sur le CD Delphian de 2022…
 
Or, non seulement en votre article de 1996, vous disiez que des partitions de Pierre Cadéac (venant de musicologues anglo-saxons) étaient consultables à Auch,
mais dans votre courriel du 17 août dernier vous m’avez indiqué que les chœurs auxquels vous avez participé, à Toulouse et Auch, dans les années 1980-2000,
« avaient souvent Cadéac à leur répertoire »…
Avez-vous gardé trace (ou mention circonstanciée) des œuvres de Pierre Cadéac (Messes et Motets, surtout ; les Chansons, elles, sont plus largement connues…) que vous-même avez alors chantées ?..
 
Il me paraît donc intéressant de faire un bilan le plus précis possible des partitions recensées à ce jour de Pierre Cadéac (et de leurs sources, imprimées ou manuscrites) ;
et en particulier à Auch et à Toulouse…
D’autre part, je trouve assez extraordinaire que vous-même résidiez à Auch « Impasse Pierre Cadéac » …
Seriez-vous pour un peu quelque chose dans le choix du nom de cette voie ?..
Au plaisir d’échanger plus avant avec vous, cher Monsieur, autour de Pierre Cadéac…
 
Francis Lippa, à Bordeaux
vice-président de la Société de Philosophie de Bordeaux

_ avec la réponse de Jacques Lapart, en date du surlendemain, le 3 septembre, à 17 h 10 :

Bonjour Monsieur,

Votre intérêt pour Pierre Cadéac m’enchante.  Dans les années 1990-2000, l’ensemble vocal Campanella d’Auch (dont je faisais partie) dirigé par le Dr Patrick de Chirée a donné plusieurs fois des œuvres de Cadéac lors de plusieurs concerts  dans les cathédrales d’Auch, de Lectoure, etc. Il faudrait que je retrouve les partitions. Au début des années 2 000, on avait eu la surprise de découvrir l’excellent ensemble Antiphona de Toulouse  qui a donné qques concerts pendant 3/4 ans avec des œuvres de Cadéac. Je n’ai jamais su où ni comment ils avaient trouvé les partitions.

Il y a beaucoup de partitions à Paris.

Plus récemment, j’ai été contacté par une étudiante M-Noelle Billecocq qui a fait à l’université de Metz, un travail universitaire « Le premier livre de motets à 4, 5 et 6 voix de P.Cadéac » (oct.2005, 3 vol., 459 p.). Un résumé a été publié dans le bulletin de la Soci. Arch. et Historique du Gers, 1er trim 2007, p.43-56.
(Il existe un autre mémoire de maîtrise  par Olga Bluteau sur les chansons de P.Cadéac à Paris IV en 1985, que je ne connais pas.)

A notre installation à Auch en 1988, j’ai acheté une maison dans une petite impasse. La mairie nous a contactés vers 1994 pour lui donner un nom. Redoutant un nom genre impasse des Coquelicots ou des Chardonnerets, j’ai proposé Pierre Cadéac en fournissant une fiche biographique. Pour l’instant, le quartier devenu en partie « zone verte », n’a pas été transformé et l’impasse n’a pas été prolongée en rue. C’est triste pour Cadéac mais agréable pour nous.

cordialement
J.Lapart

À suivre :

redécouvrir l’œuvre d’un compositeur tel que Pierre Cadéac est absolument passionnant !

Ce mardi 5 septembre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le passionnant travail tant d’analyse que de synthèse de Patrick Rotman sur les « Résistances en France (1940 – 1945) », en 4 fois 55′ hier soir 25 avril sur Arte…

26avr

Hier soir, et presque par hasard, j’ai regardé avec passion sur la chaîne Arte les 4 fois 55′ de film du « Les Résistances en France (1940 – 1945)« 

très brillamment et très lucidement construit par le réalisateur-chercheur Patrick Rotman,

en 4 très riches et remarquablement clairs _ et surtout justissimes ! _ épisodes détaillés successifs :

_ « Le bricolage héroïque été 1940 – juin 1941« 

_ « Tournants  juin 1941 – novembre 1942« 

_ « Unification novembre 1942 – juin 1943« 

_ « Libération juin 1943 – automne 1944« 

Un document tant d’analyse pointue que de synthèse lumineuse sur le déroulé très complexe et si tragique d’un peu plus de quatre années de ces Résistances en France, des « bricolages » tâtonnants de l’été 40 à la participation à la libération de la France à l’automne 1944…

Ces 4 fois 55′ de films que j’ai ici mis en ligne ne seront accessibles ici que provisoirement pour le moment…

Mais qu’on saisisse bien l’opportunité de cette splendide occasion de les découvrir et regarder, et puis les re-regarder et scruter bien en détails…

Ainsi, en un exemple parmi bien d’autres,

le défilé des recrutés du SOL de Darnand, à la minute 50′ 38″ » du premier épisode

En une forme de complément à mes propres recherches passées sur ces Résistances de France, au moment de ce qui avait été pour moi la recherche de la connaissance de ce qu’avait été le parcours de mon père ces années-là, en zone sud, du côté d’Oloron de juillet 1942 à décembre 1943, puis de Toulouse de décembre 1942 à juin 1944, puis de nouveau Oloron de juin 1944 à septembre 1944, avant _ les Allemands partis _ son retour à Bordeaux…

Avec, notamment cet ajout-ci d’un très détaillé courriel en date du 5 juin 2014,

cité déjà en mon article du 20 août 2019 « « , un article important dans lequel je me réfère à d’autres articles eux aussi trés détaillés de ma recherche personnelle :

22 avril 2015 : 

18 avril 2017 : 

et encore, auparavant :

_ 31 août 2013 : 

_ 31 juillet 2014 : 

_ 27 septembre 2014 :  

(utilement révisé celui-ci le 7 octobre 2022 en mon article ).

Voici donc le détail de ce courriel, si riche pour l’avancée de la recherche, du 5 juin 2014,

non retouché, lui, depuis cette date, alors que bien de nouvelles connaissances sont venues, depuis, préciser ou corriger certaines des données dont je disposais à la date de ce 5 juin 2014 : la recherche heureusement progresse.

Mais tel qu’il était et demeure donc, ce courriel d’alors, à des amis oloronais _ certains décédés hélas depuis 2014 _ qui m’aidaient dans ma recherche _ laquelle est aussi, ainsi, un défi envers cette montre qui ne cesse de tourner ; et les vies de passer… _, constitue un tout à fait notable et précieux document…

Chers amis,
à cette date du 5 juin 2014,
voici un point sur l’enquête que je mène depuis une année environ
sur le parcours de mon père le Dr Benoît (ou Benedykt) Lippa (Stanislawow, 11 mars 1914 – Bordeaux, 11 janvier 2006)
en zone non-occupée
entre le 5 juin 1942 _ cela fait aujourd’hui 72 ans ! _ ,
date de son départ précipité (sur le conseil pressant de son maître en ORL _ et fort bien informé ! _ le Professeur Georges Portmann) de Bordeaux vers Oloron
_ Oloron, où résidaient deux des frères (Pierre Bioy, pharmacien à Oloron, et Xavier Bioy, maire d’Herrère) du père de sa fiancée (et depuis, ma mère : Marie-France Bioy, née le 18 février 1918, et toujours en vie, et avec une très bonne mémoire ! _ décédée le 27 octobre 2018 à Bordeaux, en sa 101e année) _, Paul Bioy (mon grand-père maternel),
et son retour définitif à Bordeaux le 1er octobre 1944, au domicile de mes grands-parents maternels Bioy, 117 rue Judaïque.
Entre ces deux dates du 5 juin 1942, son départ de Bordeaux, et du dimanche 1er octobre 1944, son retour à Bordeaux,
mon père a été interné au camp de Gurs
_ mais à ce jour j’ignore encore à partir de quand ; et donc combien de temps !..
Et s’il y faisait déjà partie (ou pas) d’un GTE à l’intérieur du camp de Gurs
_ comme me le suggère Claude Laharie, étant donné que mon père était l’assistant en ORL du Professeur Georges Portmann,
et qu’il parlait, outre le français et le polonais, l’allemand, le russe et l’espagnol : il y exerçait la médecine, et faisait office de traducteur et secrétaire.
A ce sujet, j’indique que je détiens un livre offert à Gurs et dédicacé à mon père par son auteur le Pasteur Charles Cadier ;
ce livre est recouvert d’une feuille
dont le verso n’est autre qu’un formulaire (vierge) de demande d’engagement d’un travailleur étranger à un GTE !
Je dispose pour le moment seulement du « contrat agricole » qui a ex-filtré mon père de Gurs,
contrat passé le jeudi 26 août 1943 au siège du 526e GTE à Oloron (pour un mois, mais il a été renouvelé les mois d’octobre, novembre et décembre 1943) :
ce contrat a été passé entre le commandant du 526e GTE
_ probablement Philippe Grandclément à cette date, venant de succéder à Marcel Brenot à la tête du 526e GTE d’Oloron _,
et à l’initiative _ c’est important à noter ! _ du commandant de ce 526e GTE,
et Pierre Klingebiel, professeur de philosophie à Oloron, et ami de Jean Bonnemason, un des chefs du réseau de résistance de l’Armée secrète de la région d’Oloron
_ Pierre Klingebiel avait permis à plusieurs républicains espagnols d’être exfiltrés de Gurs grâce à de tels « contrats agricoles ».
Mon père a fait partie de cette organisation de Résistance (« Région oloronaise _ Capitaine Bonnemason« ) dès le mois de juillet 1942,
indique son Etat des services (18e Région militaire _ Direction du Service de Santé)
en date du 29 mai 1945 (comme Médecin-Lieutenant).
Si mon père est demeuré interné au camp de Gurs du mois de juin 1942 au jeudi 26 août 1943,
je recherche des documents
ou des témoignages
à même de le confirmer :
ainsi, par exemple, ai-je rencontré à Pau (le 15 novembre 2013) l’infirmière Eva Laügt (née en 1914),
mais ni le nom, ni les photos de mon père, n’ont parlé à sa mémoire _ et pour cause : Eva Laügt a quitté le camp de Gurs un peu avant l’arrivée de mon père….
Puis mon père a fait partie (sous le matricule 2091 _ contrat n° 452, en 1943)
du 526e GTE départemental des Basses-Pyrénées et Landes non occupées :
_ une première fois, de septembre à décembre 1943 (Philippe Grandclément dirigeant alors ce GTE) :
le jeudi 9 décembre, mon père est en effet transféré en région toulousaine, au 561e GTE de Beaupuy,
où il est incorporé le vendredi 10 décembre 1943 (cf le Registre des Contrôles nominatifs du 561e GTE).
_ puis, une seconde fois, du vendredi 21 juillet 1944 à la fin septembre 1944 (cette fois sous le matricule 3693 _ contrat n° 601) :
le jeudi 20 juillet 1944, mon père a en effet quitté Toulouse et la gare Matabiau
(et la veille, le mercredi 19 juillet, le cantonnement du 561e GTE de Beaupuy ;
à moins que ce ne soit le 562 GTE de Toulouse, rue de Belfort (mon père y avait été muté le vendredi 16 juin 1944 ;
mais cette mutation a été ensuite notée sur le Registre des Contrôles nominatifs de ce 562e GTE comme « nulle et non avenue » (!) ;
avec l’inscription « RdC le 21-7-44 a. c. du 19-7-44«
_ sur les Registes des Contrôles nominatifs de ces deux GTE 561 et 562, mon père est immatriculé déjà sous le numéro 3693) ;
le vendredi 21 juillet mon père se rend au siège du 526e GTE à la Villa Montréal (28 Avenue Henri IV) à Jurançon
et il revient à Oloron le samedi 22 juillet 1944…
J’ignore à ce jour si c’est encore Philippe Grandclément qui dirige ce 526e GTE départemental des Basses-Pyrénées à la date du 21 juillet 1944
_ c’est en effet l’adjoint Gourmençon (?) qui signe le document accompagnant le nouveau « contrat agricole » de mon père, adressé ce 21 juillet à Pierre Klingebiel _,
mais sur un nouveau document daté cette fois du vendredi 4 août 1944,
le nouveau chef du 526e GTE départemental est alors E. Delluc (qui dirigeait précédemment le 525e GTE départemental des Hautes-Pyrénées).
Le siège de ce 526e GTE départemental des Basses-Pyrénées était encore situé à Oloron à la date du jeudi 26 août 1943 ;
mais ce siège fut transféré à Pau-Jurançon,Villa Montréal, 28 Avenue Henri IV, dès les premiers jours de septembre 1943
(sans doute par la volonté de son nouveau chef, Philippe Grandclément, qui succédait alors au commandant Marcel Brenot) ;
et quand mon père revient dans les Basses-Pyrénées, le vendredi 21 juillet 1944,
le siège du 526e GTE départemental des Basses-Pyrénées se trouve toujours à la Villa Montréal à Jurançon.
_ à la Villa Montréal, j’ai rencontré Georges et Gérard Bacqué, ses actuels propriétaires,
et fils de Cyprien Bacqué, lui-même résistant, ami de Gabriel Delaunay et d’Honoré Baradat…
C’est en 1945 que Cyprien Bacqué est devenu locataire de la Villa Montréal ; et quelques années plus tard, son propriétaire…
Entre ces deux dates du vendredi 10 décembre 1943 (arrivée de mon père à Beaupuy) et du vendredi 21 juillet 1944 (son passage à Jurançon),
mon père est immatriculé (sous le numéro 3693) au 561e GTE de Beaupuy (à 8 kms au nord-est de Toulouse),
de la mi-décembre 1943 au 16 juin 1944.
Le vendredi 16 juin 1944, mon père est muté au 562e GTE de Toulouse – rue de Belfort (Services Généraux).
Mais peut-être est-il demeuré cantonné au 561e GTE de Beaupuy jusqu’au jeudi 20 juillet 1944, date de son départ effectif de Toulouse,
la mutation du 561e GTE au 562e GTE ayant été déclarée « annulée« ,
d’après ce qui est inscrit sur le Registre des Contrôles Nominatifs du 562e GTE de Toulouse,
pour des raisons qui m’échappent pour le moment…
Une lettre (n°699 / CI du 19-7-44 _ un lundi _) est censée justifier cette « annulation-radiation » ; mais cette lettre manque hélas ! dans le Registre du 562e GTE !
En effet, je viens de découvrir aux Archives départementales de la Haute-Garonne, grâce à Madame Chantal Pagès,
que le registre des Contrôles nominatifs du 562e GTE de Toulouse, rue de Belfort,
indique que mon père a bien été muté du 561e GTE de Beaupuy au 562e GTE de Toulouse (Services Généraux) le vendredi 16 juin 1944 ;
mais que cette mutation a été ensuite considérée comme « nulle et non avenue » (sic) ;
et que mon père a été rayé de ce registre le vendredi 21 juillet 1944, à compter du vendredi 16 juin !..
Pataquès qu’il serait bien intéressant de démêler…
A moins que la mutation évoquée par la lettre n° 699 / CI du 19-7-44 concerne
non plus le 562e GTE de Toulouse (rue de Belfort, Services Généraux),
mais cette fois le 526e GTE de Pau-Jurançon !
et permettant le retour de mon père à Oloron,
grâce à  un nouveau « contrat agricole » (n° 601) passé par le chef du 526e GTE, à nouveau avec Pierre Klingebiel…
Tout cela renforçant d’abord ma conviction qu’il y a une enquête à mener sur les chefs des divers GTE :
certains (par exemple François Malinvaud au 647e GTE départemental de Chancelade, en Dordogne) sont engagés dans la Résistance ;
d’autres (par exemple Alexandre de Moroge au 618e GTE de Buzy, dans les Basses-Pyrénées), dans la Milice ;
d’autres demeurent attentistes, en attendant de voir comment le vent  et la force des armes, vont tourner… Surtout à partir du Débarquement de Normandie le 6 juin !
Et tout cela posant aussi, et plus précisément, la question des liens
et de mon père
et des chefs des divers GTE auxquels il a eu à faire
_ d’abord, peut-être à l’intérieur même du camp de Gurs (si je suis l’intuition de Claude Laharie :
mais je n’ai jusqu’ici découvert aucun document administratif concernant la présence de mon père dans un GTE à Gurs,
exceptés les archives et témoignages _ écrits ou oraux _ de Pierre et André Klingebiel…),
puis Marcel Brenot (?), Philippe Grandclément, E. Delluc, au 526e GTE des Basses-Pyrénées ;
Georges Ledoux, au 561e GTE de Beaupuy ;
M. Brouguière, si c’est encore lui qui dirige le 562e GTE de Toulouse rue de Belfort en juin-juillet 1944 _
avec les réseaux de résistance,
et d’abord celui de l’Arme secrète _ Jean Bonnemason, Pierre Klingebiel, etc., à Oloron…
A ce sujet, je suis en contact avec plusieurs descendants des résistants de ce réseau de l’Armée secrète à Oloron,
afin de réunir méthodiquement ce qui demeure d’archives privées concernant ce réseau !
Voici un rapide résumé de quelques avancées à ce jour de ma recherche :
_ 5 juin 1942 : afin de rejoindre Oloron (et les oncles de sa fiancée Marie-France Bioy : Pierre Bioy, pharmacien à Oloron, et Xavier Bioy, maire d’Hérère :
deux des frères de mon grand-père Paul Bioy),
et sur les conseils de son maître (ORL) le Pr Georges Portmann qui (très bien informé !) l’avertit de l’imminence de prochaines rafles à Bordeaux,
le Dr Benedykt (ou Benoît) Lippa quitte son domicile (chez les parents de sa fiancée, Marie-France Bioy) à Bordeaux (177 rue Judaïque)
et franchit la ligne de démarcation à Hagetmau, à l’heure du repas de midi _ ma mère et ma tante l’avaient accompagné jusque là.
Mon père était ami du Dr Hoffmann-Martinot : j’en ai parlé à son fils…
_ date ? Benedykt Lippa, interpellé par la gendarmerie _ vers la fin du mois de juin : il est interné un moment à Grenade-sur-l’Adour _
est interné au camp de Gurs (quand ? _ au début du mois de juillet _ et avec quel statut, et combien de temps il y demeure, je l’ignore à ce jour _ je l’apprendrai plus tard… :
je note que page 134 de la thèse de Peter Gaida « Camps de travail sous Vichy« , on lit ceci :
« En août 1941, une circulaire informe les préfets que chaque ex-militaire polonais franchissant la ligne de démarcation
_ ce qui est le cas de mon père, engagé volontaire le 20 septembre 1939 _,
est à incorporer dans un GTE » ; en principe, donc…).
Parmi les archives de Pierre Klingebiel, je remarque qu’un document d’avril 1945 indique que
la pénalité-amende infligée à mon père pour franchissement illégal (clandestin) de la ligne de démarcation,
avait été « levée« !
Dans quelles circonstances, et comment, et par qui, je l’ignore à ce jour aussi…
_ juillet 1942 _ au camp de Gurs… _ : mon père s’est « engagé dans la résistance, Région oloronaise, Capitaine Bonnemason« 
selon son « Etat des Services » (18e RI _ Direction du Service de Santé) du 29 mai 1945, à Bordeaux :
est-ce alors même qu’il se trouve interné au camp de Gurs ? je l’ignore _ formellement, mais c’est très probable…
Henri Duchemin (Oloron, 22-3-1918 – Roquiague, 14-8-1944), frère des futurs amis protestants de mon père, Laurent et Anna Duchemin
(et amis des Klingebiel), à Oloron,
est gardien au camp de Gurs, ainsi que résistant :
blessé lors de combats (de membres du Corps-Franc Pommiès) le 10 août à Mauléon-Licharre,
Henri Duchemin est achevé à coups de baïonnette par les Allemands le 14 août dans une ferme, à Roquiague…
Ou bien mon père n’a-t-il été interpellé et interné à Gurs qu’un peu plus tard? A ce jour, je l’ignore…
Je suis assez intrigué par le fait que ma mère, qui a pu _ tant bien que mal… _  correspondre tout le temps de la guerre avec mon père,
ne garde pas de souvenir que mon père a été interné (et peut-être plus d’un an : possiblement de fin juin 1942 à fin août 1943) à Gurs,
quand il se trouvait en Béarn…
_ octobre 1942 : date présente sur une carte de visite du Professeur Georges Portmann
recommandant son assistant, le Dr Lippa, au Dr Rigaud (chargé de cours d’ORL à la Faculté de médecine de Toulouse)…
Qui est ce Dr Rigaud ? Mon père l’a-t-il rencontré à Toulouse ?
Jacques Lartigue se souvient des gros livres de médecine que mon père avait sur sa table
au domicile de son oncle et sa tante Joseph et Léonie Castille, 40 rue des Oustalots, à Oloron _ où mon père résidait alors _,
quand mon père l’a soigné : il avait 9 ans…
Ces livres de médecine, mon père les a probablement ramenés de Toulouse…
_ le 26 août 1943, un contrat « agricole » (d’un mois : il sera renouvelé mensuellement, jusqu’au mois de décembre 1943 compris)
est passé entre le commandant du 526e GTE d’Oloron
(Marcel  Brenot ? Philippe Grandclément, plus probablement _ oui ; on peut lire la signature de son adjoint, Joseph de Goussencourt _,
le nom de Philippe Grandclément remplaçant celui de Marcel Brenot dès le 26 août 1943 sur les papiers officiels :
le nom de Marcel Brenot est toutefois encore présent _ et c’est bien sûr à relever ! _ sur un document imprimé faisant partie du dossier de ce contrat)
et Pierre Klingebiel, professeur de philosophie au collège d’Oloron et protestant actif
(et très lié aux activités du cercle de résistants de l’Armée secrète d’Oloron, que dirigeait Jean Bonnemason ;
Pierre Klingebiel est ami de Jean Bonnemason ; et il reçoit (= cache et nourrit) de nombreux candidats à l’évasion par l’Espagne…) ;
et cela sur l’initiative du chef du 526e GTE d’Oloron :
_ d’une part, afin que le 526e GTE dispose « à demeure » des services de ce médecin ;
_ et, d’autre part, que Benedykt Lippa dispose, ainsi exfiltré du camp de Gurs, de davantage de liberté de mouvement
(j’ignore à partir de quelle date mon père a été interné au camp de Gurs _ probablement fin juin ou début juillet 1942 _) ;
_ d’autre part encore, un brouillon de courrier de Pierre Klingebiel, en date d’avril 1945, indique que
la pénalité-amende pour franchissement illégal de la ligne de démarcation infligée à mon père, a été annulée :
par qui ? et dans quelles circonstances ?..
Ma mère se souvient bien de ce lien de mon père à « Grandclément » !
mais il s’agit de Philippe Grandclément (25 juillet 1904 – 26 avril 1974),
le frère aîné d’André (18 juillet 1909 – 27 juillet 1944),
le célèbre chef de la Résistance en région bordelaise, assassiné au Muret le 27 juillet 1944…
Je cherche à joindre les descendants de Philippe Grandclément (mort à Saint-Laurent-La-Prée, près de Rochefort, en 1974),
via Jérôme Allard, petit-fils (belge) d’André.
En vain jusqu’ici, malgré un premier contact téléphonique positif avec Jérôme Allard ; ensuite, il ne m’a plus répondu…
_ le Dr Lippa quitte ainsi le camp de Gurs en devenant TE du 526e GTE d’Oloron
(ou Izeste-Louvie-Juzon : mon père a coupé du bois pour l’entreprise Morello-Lombardi, à Arudy-Louvie-Juzon :
cela, il le racontait…) ;
ainsi qu’en témoignent les archives de Pierre Klingebiel
(archives méthodiquement exposées en un copieux et très précieux ! fascicule par son fils André Klingebiel),
ainsi que les souvenirs personnels de son fils, André Klingebiel
(né en 1930, professeur de Géologie à la Faculté des Sciences de Bordeaux, et ayant une excellente mémoire) ;
et ceux, aussi de Jacques Lartigue (né en 1934), à Oloron :
mon père a résidé à Oloron, 40 rue des Oustalots, chez l’oncle et la tante, Joseph et Léonie Castille, de ce dernier
_ membre d’une famille d’industriels toujours très actifs à Oloron…
_ vers le 8 décembre 1943 _ probablement le jeudi 9 _ : mon père a quitté Oloron ;
et doit installer l’infirmerie du 561e GTE de Haute-Garonne,
qui (déménagé de Clairfont ; la chose est avérée au moins le 3 mars 1944 : sur un document préfectoral de Haute-Garonne)
est installé au château de La Gaillarde, à Beaupuy,
où mon père réside déjà depuis le vendredi 10 décembre
(sans eau courante ni électricité pour le moment : le château, inoccupé depuis plusieurs années, est délabré…)
_ cf la lettre de mon père à Pierre Klingebiel, le lundi 20 décembre 1943.
_ 31 décembre 1943 : résiliation officielle du « contrat agricole » de Benedykt Lippa auprès de Pierre Klingebiel et du 526e GTE d’Oloron
_ archives de Pierre Klingebiel…
Mais le Registre des Contrôles nominatifs du 561e GTE inscrit le nom de mon père en date du 1er décembre ;
et indique que son installation au château de La Gaillarde a eu lieu à la date du 10 décembre 1943
(ce qui est confirmé par une lettre de mon père (datée du 20 décembre) à ses amis Klingebiel à Oloron…
_ samedi 29 janvier 1944 : visite, à Muret (Haute-Garonne) du Dr Lippa au Pasteur Arias Castro
(qui dispose, lui, d’un « contrat industriel » à l’usine d’aiguilles pour seringues médicales de M. Thiébaud),
au domicile du Pasteur Arias Castro, à Muret, 8 Chaussée de Louge.
Mon père aide alors le Pasteur Arias Castro à éviter de partir en Allemagne, ou d’être expédié à l’Organisation Todt
_ ma mère se souvient bien de cela…
Un courrier d’Arias Castro à Pierre Klingebiel (daté du dimanche 6 février 1944) indique la date de cette visite de mon père à Muret.
_ 3 mars 1944 : recensement préfectoral attestant du transfert du 561e GTE de Clairfont à Beaupuy, au Domaine de La Gaillarde
(cf l’article de Lilian Pouységur, in Les Camps de travail du Sud-Ouest de la France, page 31).
_ mercredi 29 – jeudi 30 mars 1944 : Marie-France Bioy, sa fiancée, vient en train de Bordeaux à Toulouse
_ un attentat vient d’être commis dans le quartier de la gare Matabiau, qui est en émoi ! _ ma mère passe la nuit en un des hôtels en face de la gare, infesté de soldats allemands _ ;
et rend visite à mon père au cantonnement du château de La Gaillarde, à Beaupuy
mercredi 17 mai et mercredi 14 juin 1944 : deux rapports de police citent le nom de Benedict Lippa au Domaine de La Gaillarde à Beaupuy
(561e GTE, dirigé par M. Ledoux) _ Archives départementales de Haute-Garonne (5795 W 1381).
Le 17 mai, l’Inspecteur de police Pierre Boyreau adresse son rapport d’enquête
au chef de la 2e section de la 8e Brigade de Police de Sûreté,
suite à une « dénonciation anonyme (du mardi 11 avril 1944)
sur les agissements de certains T.E. du groupe n°561, cantonné au château de La Gaillarde à Beaupuy » :
le cuisinier Mariano Rincon Garcia, le garde-magasinier Jose Ubeda Navarro et le conducteur de charrette Jose Rodriguez Agudo
    _ les deux derniers fréquentant le café du limonadier Bourgeois à Beaupuy ;
et le fils Bourgeois venant aussi leur rendre visite au cantonnement du château de La Gaillarde.
Le vendredi 20 mai, l’inspecteur Boyreau est invité par son supérieur hiérarchique à donner davantage de détails sur son enquête
  (de détournement de nourriture ! « graisse et pâtes alimentaires » !), qui n’avait retenu aucun motif avéré d’incrimination…
D’autre part, mon père _ accusé de pratiquer la médecine en dehors du cantonnement (et des T. E. dispersés) _
a reçu des « avertissements » du chef du 526e GTE, Georges Ledoux, pour « exercer (la médecine) en violation de la loi ».
Il s’agissait pour lui, crevant de faim, d’améliorer son ordinaire en se procurant (contre ses services médicaux), des œufs _ qu’il gobait ! _ ;
comme il l’indiquait dans une lettre à ses amis Klingebiel, le mercredi 22 février 1944…
Avant de diriger le 561e GTE de Beaupuy, le commandant Georges Ledoux avait dirigé le 862e GTE de Montestruc (Gers),
un GTE constitué de Polonais anciens engagés volontaires (pour la France) dans la guerre.
Et le mercredi 14 juin, le Commissaire de Police de Sûreté Paul Mollard-Chaumette, chef de la 3e section de la 8e Brigade de Police de Sûreté,
rédige à son tour un rapport (de vérification !) sur l’enquête de l’Inspecteur Boyreau :
aucun élément délictueux n’est retenu par lui ni contre les T. E. _ dont mon père _ du 561e GTE de Beaupuy, ni contre l’Inspecteur Boyreau…
 vendredi 16 juin 1944 : Benédict Lippa est muté du 561e GTE de Beaupuy au 562e GTE de Toulouse (rue de Belfort), Services Généraux ;
 mais cette mutation est notée « nulle et non avenue » (sic) sur le Registre des Contrôles nominatifs de ce 562e GTE,
qui ajoute « RdC le 21-7-44 a.c. du 16-6-44 (lettre n°699 / CI du 19-7-44)«  : des éléments à décrypter…
jeudi 20 juillet 1944 : Benedict Lippa quitte Toulouse _ probablement de son initiative : la situation militaire se détériore gravement déjà pour les Allemands _ pour Oloron, par le train,
via une journée (le vendredi 21 juillet) passée à Pau-Jurançon (à la Villa Montréal, siège du 526e GTE), pour formalités administratives :
un nouveau « contrat agricole » (de complaisance) est rédigé là entre le chef de ce 526e GTE
_ est encore Philippe Grandclément ? Est-ce déjà E. Delluc, qui lui succède,
et signera un autre document adressé à Pierre Klingebiel le vendredi 4 août suivant… _
et, à nouveau, Pierre Klingebiel, à Oloron…
J’en déduis que mon père bénéficie d’appuis au siège de ce 526e GTE de Jurançon…
En avait-il aussi à Toulouse ? Probablement…
jeudi 11 août 1944 : à Oloron : échange de courrier de mon père (domicilié 40 rue des Oustalots à Oloron : chez Joseph et Léonie Castille)
avec sa fiancée demeurant à Bordeaux,
lui demandant de ne pas craindre de prendre le train pour venir de Bordeaux lui rendre visite à Oloron.
Léonie Castille (née Brun) est la sœur de Marthe (née Brun) la mère de Jacques Lartigue,
que mon père a soigné alors pour des crises d’asthme.
Jacques Lartigue se souvient très bien de mon père, et de ses gros livres de médecine (probablement ramenés de Toulouse) !
De plus, l’épouse _ déjà décédée _ de Jean Bonnemason, est née Alexandrine Brun.
Léonie, Marthe (sœurs) et Alexandrine (cousine) sont toutes trois des membres de la famille Brun, d’Oloron…
_ date ? Marie-France Bioy, ma mère, vient voir son fiancé, mon père, à Oloron ;
elle déjeune chez Joseph et Léonie Castille, d’une part ;
et elle dort chez Laurent et Anna Duchemin (amis des Klingebiel) et protestants actifs, de l’autre.
samedi 23 septembre 1944 : lettre de mon père, depuis Oloron, à sa fiancée à Bordeaux,
lui annonçant son retour prochain d’Oloron à Bordeaux, le samedi 30 septembre ;
et où il s’inquiète très concrètement de son avenir professionnel à court terme en région bordelaise…
dimanche 1er – dimanche 15 octobre 1944 : de retour en région bordelaise, le Dr Lippa est homologué provisoirement
au grade de Médecin-lieutenant au groupe FFI « Dick » à Pessac…
Voilà où j’en suis à ce jour de mon enquête,
qui avance donc pas à pas.
Je pense que les divers chefs des GTE :
Marcel Brenot peut-être ; Philippe Grandclément à coup sûr ; E. Delluc dont le nom apparaît le 4 août 1944, pour le 526e GTE siégeant à Oloron, puis à Pau-Jurançon, pour les Basses-Pyrénées ;
et à Toulouse, MM. Lemay (chef du Groupement n°2), Georges Ledoux (chef du 561e GTE de Beaupuy) et Brouguière (chef du 562e GTE de Toulouse, rue de Belfort)
ont probablement aidé mon père à éviter de faire partie de ceux qui ont été envoyés à Noé et expédiés à l’Organisation Todt ;
et cela en liaison avec les mouvements de Résistance _ probablement l’Armée secrète, comme dans les Basses-Pyrénées, avec Jean Bonnemason à Oloron…
Bien à vous,
Francis Lippa

Voilà pour ce soir…

Avec beaucoup de gratitude pour ce si remarquable magnifique travail, diffusé hier soir sur Arte, de Patrick Rotman…

Ce mercredi 26 avril 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

De menues nouvelles précisions concernant le cousin Bertrand de Swarte et sa famille…

28juin

Ce jour,

à force de chercher un peu tous azimuts,

j’ai réussi à glaner quelques menues précisions concernant le cousin germain de Thibault et Bertille de Swarte, Bertrand de Swarte _ né à Neuilly-sur-Seine le 21 mars 1956, et marié, à Trélissac, le 6 mars 1988, avec la namuroise Marie-Amélie Mathy, née en 1959 _, le père de Gaël, de Jérémie, de Juliette et de Madeleine de Swarte ;

et beau-père de Camille Sartre, la troisième des enfants _ après Sylvain (né le 28 août 1979) et Alexis Sartre _ de Bertille de Swarte et de son premier époux, Pierre Sartre.

Gaël de Swarte, le père des second (Louise de Swarte) et troisième (Marin de Swarte) enfants de son épouse _ et cousine _ Camille Sartre,

a pour statut professionnel d’être « sorcier chez OTEC« , l’entreprise fondée par son père Bertrand de Swarte à Trélissac, en Dordogne, en 1983 Bertrand de Swarte avait alors 27 ans…

Gaël de Swarte a été étudiant _ en psychologie technique _ à l’université de Toulouse-Le-Mirail de 2001 à 2007 ; et, de 2005 à 2007, aux universités de Montréal et de Concordia, pour un Master de Psychologie technique…

Et j’ignore jusqu’ici les lieux et dates de naissance des deux enfants que Gaël a avec son épouse Camille Sartre : Louise et Marin de Swarte ;

Camille ayant eu un premier enfant, Romane Fizet, de son premier époux, le bordelais Guillaume Fizet (né, lui, le 3 novembre 1975)…

Camille Sartre, quant à elle, a fait des études de biologie à l’université Paul Sabatier – Toulouse III ; puis, à Montréal, de Sciences biologiques en biologie ; avant de travailler à la Croix-Rouge française, à Perpignan, de 2013 à 2015…

Plusieurs des membres de la famille de Sartre ont donc vécu à Montréal

_ par exemple, la seconde fille de Thibault de Swarte, Alice de Swarte (née à Bruges, en Gironde, le 23 février 1987), ainsi que celui qui deviendra son époux (à Nogent-Sur-Seine, dans l’Aube, le 11 mai 2019), Nicolas Prieur… Et Clotilde de Swarte, la troisième des enfants de Thibault de Swarte (née à Rennes, le 8 décembre 1989) a rendu visite à sa sœur à Montréal, peut-être en septembre 2011… 

Si j’ignore le lieu _ peut-être à Trélissac… _ et la date de naissance de Jérémie de Swarte, le second des enfants de Bertrand de Swarte et son épouse Marie-Amélie Mathy,

j’ai découvert que Jérémie de Swarte a épousé, à Trélissac, Jennifer Simon, le 12 août 2017.

Et que Jennifer Simon, son épouse _ bordelaise ? girondine ? _, travaille chez OTEC, l’entreprise de son futur beau-père Bertrand de Swarte, depuis 2012.

Jennifer Simon est passée par les lycées Philadelphe de Gerde, à Pessac, en Gironde _ en 2000 _, puis Gustave Eiffel, à Bordeaux _ de 2000 à 2002. 

La troisième des enfants de Bertrand de Swarte et son épouse Marie-Amélie Mathy, est Juliette de Swarte,

qui a fait des études d’anthropologie-ethnologie à l’université de Toulouse-Le-Mirail, de 2006 à 2010. Puis, elle est passée par l’Ecole Supérieure de Tourisme…

Et, chef de produits à Terres d’Aventure, peut-être est-elle domiciliée auprès de son père, à Trélissac…

Enfin, Madeleine de Swarte, la benjamine des 4 enfants de Bertrand de Swarte et Marie-Amélie Mathy, vit en Nouvelle Aquitaine…

 

À suivre…

Ce lundi 28 juin 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

A propos de la famille Zanot, de Toulouse et Bram, à Rébeval et Dellys ; puis Auterive…

21mar

Je viens de passer pas mal de temps à tâcher de repérer les ascendants, installés à Rébeval, du Dr Charles Zanot,

l’époux, à Orléansville, de Paulette-Charlotte Bonopéra,

la fille de Julien Bonopéra et son épouse Lucie Besse.

Cette famille Zanot

est issue du mariage, à Bram (Aude), le 16 juin 1851,

du toulousain Jean-Marie-Hypolite Zanot (né à Toulouse le 6 mars 1827),

et de la bramoise Marie-Rose Malacam (née à Bram le 8 avril 1834).

De leurs quatre fils,

Jean-Germain, Victor-Firmin, Paul-Etienne et Charles-Hyppolite Zanot,

les deux premiers sont nés à Bram :

Jean-Germain, le 28 janvier 1854 _ il décèdera à Alger le 30 janvier 1915 ; et aura épousé, à Rébeval, le 10 mai 1884, Marie-Lambertine Lambert (née à Rébeval le 17 septembre 1864 ; j’ignore le lieu et la date de son décès) _ ;

et Victor-Firmin, le 10 octobre 1856 _ il décèdera à Rébeval au mois de mars 1939 ; et aura épousé, à Rébeval, le 27 octobre 1880, Bénédite Florens (née à Rébeval le 13 mars 1863 ; j’ignore le lieu et la date de son décès).

et les deux autres, en Algérie :

Charles-Hyppolite, à Mustapha le 14 juillet 1861 _ j’ignore le lieu et la date de son décès ; il aura épousé à Rébeval le 23 mai 1885, Jeanne-Léontine Ousset (née à Chein-Dessus, en Haute-Garonne, le 31 décembre 1862 ; j’ignore le lieu et la date de son décès_ ;

et Paul-Etienne, à Alger, le 12 septembre 1865 _ j’ignore le lieu et la date de son décès ; il aura épousé à Rébeval le 18 mai 1889, Antoinette-Joséphine Ferrer (née à Rébeval, le 10 mai 1872).

De ces quatre frères Zanot,

j’ignore lequel est le père (ou même le grand-père) du docteur Charlez Zanot, né à Rébeval le 15 avril 1912 ; et qui décèdera à Auterive (Haute-Garonne) le 11 janvier 1991.

Charles Zanot, l’époux, à Alger, en février 1938, de l’orléanvilloise Paulette-Charlotte Bonopéra, la fille de Julien Bonopéra et de son épouse Lucie Besse ;

Paulette-Charlotte Bonopéra, née à Orléansville le 7 juillet 1914, et qui décèdera à Auterive, elle aussi, le 29 mars 2007.

Charles Zanot et son épouse Paulette-Charlotte Bonopéra, ont eu au moins deux fils, tous deux nés à Orléansville :

Christian Zanot, né à Orléansville le 21 juin 1939 ; et qui décèdera à Saint-Paul-de-Fenouillet (Pyrénées-Orientales) le 1er janvier 2005 .

et Charles Zanot, né lui aussi à Orléansville, le 4 juillet 1943 ; et qui vît aujourd’hui à Nîmes…

Plusieurs cousins Zanot ont continué de vivre à Bram, dans l’Aude ;

et d’autres à Toulouse…

En particulier sous l’Occupation… Mais c’est là une tout autre histoire…

Sous-lieutenant-médecin, le Dr Charles Zanot a fait partie des Prisonniers originaires d’Afrique du Nord, en 1940, retenus au camp d’Antony (Seine), nous apprend L’Écho d’Alger du 2 août 1940.

Mais L’Echo d’Alger du 28 novembre 1940 informera la population d’El Affroun, la ville où le Dr Zanot avait ouvert son cabinet de médecine générale (et de maladies des enfants), le 1er août 1939, que « de retour de captivité, le Dr Charles Zanot reprend ses consultations« …

Bien sûr, il n’existe pas le moindre rapport entre le parcours militaire du Dr Charles Zanot en 1939-1940,  et les conflits entre les Résistants et la Milice qui se dérouleront plus tard, à Toulouse, en Haute-Garonne, et en Ariège, en 1944 _ à une époque où notre famille Zanot vivait, elle, en Algérie…

Ce dimanche 21 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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