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Et maintenant, le lien familial, en Algérie, des Wachter et des Ferrand aux Confex…

31jan

Et voici que, dans la foulée de la découverte de ce nom jusqu’ici non mentionné de Confex dans les divers faire-part de décès des familles plus ou moins directement affiliées et apparentées à la branche « algéroise-algérienne » des Ducos du Hauron,

je découvre aussi les liens de la famille d’origine marseillaise des Confex à plusieurs membres de ces familles Ferrand et Wachter, en Algérie, effectivement apparentées à ces Ducos du Hauron, Rey, Gentet, Schwartz, de la famille du couple formé par Amédée Ducos du Hauron et Marie-Louise Rey…

Il me faut donc ici cerner ces apparentements des Confex d’Algérie à ces Ferrand et Wachter eux-mêmes plus ou moins directement apparentés au couple d’Amédée Ducos du Hauron et Marie-Louise Rey (et leurs descendants), ainsi qu’au couple de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel et Aimée-Laurence Rey (et leurs descendants)…

La présence de membres de la famille marseillaise des Confex est issue de la venue en Algérie, en 1837, de Jean-Baptiste-Pierre Confex (né à Marseille le 28 décembre 1811 et décédé à Mustapha le 28 mai 1887) _ dont les parents étaient Louis Confex (né à Marseille en 1773 et décédé à Marseille le 29 juillet 1835) et son épouse Magdeleine Grimaud (née à Vitrolles le 22 novembre 1774 et décédée à Marseille le 5 janvier 1848) _, et Marie-Claire-Joseph Vidal (née à Marseille le 22 septembre 1815 et décédée à Mustapha le 6 juillet 1869 : leur mariage avait eu lieu à Alger le 22 août 1837.

Leur fille aînée, Élisabeth-Joséphine-Baptistine, née à Marseille le 28 décembre 1836, donc avant leur mariage, fut reconnue par son père au moment de leur mariage à Alger au mois d’août suivant, le 22 août 1837. Et celle-ci aura une longue vie (elle décèdera à Alger le 30 mars 1925), marquée notamment par son mariage, à Mustapha, le 26 mai 1857 : elle épouse un alsacien, originaire de Rougemont (aujourd’hui  dans le Territoire-de-Belfort) : Jean-Baptiste-Antoine Wachter (né à Rougemont le 5 février 1827 _ j’ignore la date de son décès en Algérie… _), issu d’une famille nombreuse.

L’article paru sous la rubrique « Nécrologie » à l’occasion du décès d’Élisabeth Confex, veuve Wachter, dans Le Progrès d’Orléansville du 2 avril 1925, est déjà bien significatif :

« Nous avons appris avec peine le décès survenu à Alger, à l’âge de 89 ans, de Madame Veuve Wachter, née Confex, mère de notre ami M. Émile Wachter d’Orléansville, et sœur de Madame Veuve Bonopéra.

Très aimée à Orléansville où elle avait demeuré de très nombreuses années, la défunte ne laisse que de bons souvenirs à tous ceux qui l’ont connue.

En cette pénible circonstance, nous adressons aux familles atteintes par ce deuil cruel nos bien sincères condoléances« …

En plus d’Élisabeth Confex (Marseille, 28 décembre 1836 – Alger, 30 mars 1925), épouse, puis veuve Wachter,

au moins cinq autres enfants Confex naîtront au couple formé par Jean-Baptiste-Pierre Confex et son épouse Marie-Claire-Joseph Vidal, entre 1839 et 1852 _ et qui sont donc les frères et sœurs d’Elisabeth Confex, veuve Wachter _ :

_ Aimée-Justine-Marie Confex (née à Alger le 7 février 1839 _ j’ignore la date et le lieu de son décès _), qui épousera, à Alger, le 18 juin 1868, Philippe Ferrand (né à Fleurey-lès-Lavencourt, Haute-Saône, le 7 août 1828 _ et qui décèdera à Alger le 2 décembre 1889 _), employé de commerce ;

_ Marius-Ernest-Jules Confex (né à Alger le 19 février 1841 _ j’ignore la date et le lieu de son décès _), architecte, qui épousera, à Saint-Eugène, le 26 août 1876, Marie-Augustine Crémonini (née à Alger, le 12 janvier 1851, et qui décèdera à Saint-Eugène le 8 janvier 1894) ;

_ Marius-Étienne Confex (né à Alger le 29 novembre 1843 _ et qui décèdera à Relizane, le 30 décembre 1894 _), plâtrier, qui épousera à Oran, le 5 mai 1870, Félicité-Adélaïde Tauriac (née à Alger, le 31 juillet 1848 _ et qui décèdera à Mostaganem le 23 novembre 1888 _) ;

_ Marie-Léontine Confex (née à Alger le 28 mars 1846 _ et dont j’ignore tout du reste : s’est-elle mariée ? a-t-elle eu des enfants ? de qui fut-elle peut-être la veuve ?.. _) ;

_ et Zoé-Marie-Thérèse Confex (née à Alger le 19 août 1852 _ j’ignore la date et le lieu de son décès _), qui épousera à Mustapha, le 13 mai 1876, Henry-Anastas Clément (né à Vallesrest, le 15 juin 1850 _ j’ignore la date de son décès _).

Laquelle de ces trois dames Confex _ ou bien encore une quatrième non encore repérée de moi jusqu’ici… _, sœurs d’ d’Élisabeth Confex

apparaîtra, au mois de mars 1927, sous l’identité de « Mme Vve Bonopéra » dans le faire-part du neveu Ferrand par alliance avec une Wachter ? :

_  Aimée-Justine-Marie,

née le 7 février 1839, et devenue veuve de Philippe Ferrand le 2 décembre 1889 ?

_ Marie-Léontine,

née le 28 mars 1846 ?

_ Zoé-Marie-Thérèse,

née le 19 août 1852, et devenue épouse de Henry-Anastas Clément le 13 mai 1876 ?

Cf aussi ce faire-part de décès en date du mois de décembre 1927 :

« Madame Vve Albert Ferrand, née Wachter et ses enfants : Yvonne et Simone ; M. Henri Ferrand et Mme ; Mme Vve Bonopéra ; Mme Vve Louis Gentet, née Wachter ; Mme et M. Emile Wachter et leurs enfants ; Mme Vve Louis Wachter et sa fille ; Mme et M. Jules Malinconi et leurs enfants ; M. A. Gastaud ; les familles Ferrand d’Avancourt, Gadel, Ducos du Hauron, Gentet, Gastaud ; M. Albert Billiet ; MM. Tiné, le personnel de la Maison Tiné et Cie,

ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu’ils viennent d’éprouver en la personne de Monsieur Albert FERRAND, Caissier aux Deux Magots, leur époux regretté, père chéri, neveu, beau-frère, cousin et allié, décédé à Alger le 18 décembre 1927, dans sa 59e année. Ses obsèques auront lieu aujourd’hui à quatre heures. Réunion au domivile mortuaire, 9 rue Rovigo. Regret éternel« .

À la génération suivante,

le couple formé par Jean-Baptiste Wachter et son épouse Élisabeth-Joséphine-Baptistine Confex, aura _ au moins… _ quatre enfants Wachter  :

_ Élisabeth-Marie-Louise Wachter (née à Medea le 9 mars 1858 _ et dont j’ignore tout du reste : s’est-elle mariée ? a-t-elle eu des enfants ? de qui fut-elle peut-être la veuve ?.. _).

_ Aimée-Marie Wachter (née à Mustapha le 2 septembre 1859 _ et dont j’ignore tout du reste : s’est-elle mariée ? a-t-elle eu des enfants ? de qui fut-elle peut-être la veuve ?.. _).

Au passage, je me demande fortement si l’une de ces deux Demoiselles Wachter _ ou encore une troisième non encore repérée de moi _ ne pourrait pas être la « Madame Vve Albert Ferrand, née Wachter » du faire-part de décès; en date du mois de décembre 1927, de « Monsieur Albert Ferrand, Caissier aux Deux Magots« , qui nous intrigue tant dans notre recherche de mieux apprendre qui est qui, parmi la constellation familiale des Ducos du Hauron et apparentés d’Algérie…

_ Louis-Jules Wachter (né à Orléansville le 29 juillet 1866 _ et dont j’ignore la date et le lieu du décès _, et qui a épousé à Bône, le 14 janvier 1905 Thérèse-Grazia Gallo (née à Bône le 26 octobre 1883 _ j’ignore la date et le lieu de son décès _), et qui sera la « Mme Vve Louis Wachter » du faire-part de décès de « Monsieur Albert Ferrand, Caissier aux Deux Magots« , paru dans L’Écho d’Alger du 20 décembre 1927 ; cf mon article du 30 janvier dernier : .

_ Et peut-être enfin _ s’il est bien le dernier des enfants de ce couple Wachter-Confex _ Émile  Wachter (né à Mustapha le 15 mai 1869 _ j’ignore encore à ce jour et la date et le lieu de son décès _), qui mit en œuvre une entreprise de transports hippomobiles entre Orléansville et Ténès, qui fit faillite (en 1911), et se reconvertit en agent d’assurances.

Émile Wachter épousa, à Orléansville, le 21 octobre 1897, Mademoiselle Hélène-Etiennette-Sophie Janet ;

et le couple eut plusieurs enfants Wachter, auxquels j’ai l’intention de consacrer prochainement un article un peu développé.

Et c’est dans la perspective de mieux comprendre tout le détail du faire-part du décès de « Monsieur Albert Ferrand, Caissier aux Deux Magots« , paru dans L’Écho d’Alger du 20 décembre 1927, que je me penche sur l’identité des personnes mentionnées en ce faire-part important, dans ma quête de pénétrer l’intelligence de la constellation familiale de la branche « algéroise-algérienne » des Ducos du Hauron ;

tout spécialement dans le paysage d’Orléansville où résidèrent les membres de la génération des premiers colons d’Algérie, dès la décennie des années 30 du XIX e siècle… 

À suivre…

Ce dimanche 31 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et puis la découverte du lien des Ferrand, via les Wachter, aux Gentet d’Orléansville : le faire-part du décès de « Monsieur Albert Ferrand, Caissier aux Deux Magots », à Alger, en 1927…

30jan

Dans ma recherche des filiations et apparentements de la branche « algéroise- algérienne » des Ducos du Hauron, je suis encore loin de la fin des surprises et de mes découvertes.

Car à force de rechercher les apparentements des Ducros et des Charavel, et la réalité complexe des Ferrand d’Algérie _ bien des pièces et articulations me manquent encore... _,

voici que je viens de tomber sur un faire-part de décès qui m’avais échappé jusqu’ici :

celui de « Monsieur Albert Ferrand, Caissier aux Deux Magots » : un Ferrand décédé à Alger, en sa 59éme année, le 18 décembre 1927,

paru dans L’Écho d’Alger du 20 décembre 1927 ;

et cela, alors que je traquais surtout la moindre information concernant l’Ingénieur des Travaux Publics de l’État Marius-Alexandre-Jacques Ferrand,

qui passa plus de quinze ans à Orléansville, de 1906 à 1921, en charge de la construction de la ligne nouvelle de chemin de fer de Ténès à Orléansville, d’après un article de L’Écho d’Alger du 13 décembre 1921, qui annonçait sa promotion d' »Ingénieur TPE adjoint à M. le Directeur des Travaux Publics de l’Etat au Gouvernement général de l’Algérie« …

Ce M. Marius Ferrand qui épousa le 10 avril 1912, à Orléansville, « Melle Jeanne Clément, fille de notre ami Clément Lui, Maire d’Orléansville« , comme en informait Le Progrès d’Orléansville en date du 4 avril 1912…

Et même si je ne parvenais pas à découvrir encore de quels parents ce brillant Marius Ferrand était le fils ;

et donc quels pouvaient être ses précis liens de parenté avec les Ducos du Hauron, les Rey, les Gentet, etc….

Il me faut donc très précisément détailler ce passionnant _ et décisif ! _ faire-part du décès de « Monsieur Albert Ferrand, Caissier aux Deux Magots« , à Alger, qui m’ouvre bien des perspectives sur l’apparentement des Ferrand aux Ducos du Hauron, aux Gentet, aux Gadel,  via les Wachter d’Orléansville ; auxquels il faut joindre aussi les Bonopéra, ainsi que les Gastaud et les Malinconi… _ certaines boucles finissent parfois par se boucler…

« Madame Vve Albert Ferrand, née Wachter et ses enfants : Yvonne et Simone ; M. Henri Ferrand et Mme ; Mme Vve Bonopéra ; Mme Vve Louis Gentet, née Wachter ; Mme et M. Emile Wachter et leurs enfants ; Mme Vve Louis Wachter et sa fille ; Mme et M. Jules Malinconi et leurs enfants ; M. A. Gastaud ; les familles Ferrand d’Avancourt, Gadel, Ducos du Hauron, Gentet, Gastaud ; M. Albert Billiet ; MM. Tiné, le personnel de la Maison Tiné et Cie,

ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu’ils viennent d’éprouver en la personne de Monsieur Albert FERRAND, Caissier aux Deux Magots, leur époux regretté, père chéri, neveu, beau-frère, cousin et allié, décédé à Alger le 18 décembre 1927, dans sa 59e année. Ses obsèques auront lieu aujourd’hui à quatre heures. Réunion au domivile mortuaire, 9 rue Rovigo. Regret éternel« .

J’apprends ici la parenté Wachter de diverses personnes :

d’abord, la parenté directe de Mme Vve Albert Ferrand, née Wachter ;

de Mme Vve Louis Gentet, née Wachter ;

de M. Emile Wachter ;

et du déjà défunt Louis Wachter ;

mais aussi, peut-être la parenté indirecte _ nous découvrirons bientôt par quel biais, et un biais d’importance : même si le nom qui manque ici n’est jusqu’ici apparu dans nulle filiation, ni nul apparentement, des Ducos du Hauron, des Gentet, des Gadel, etc. _ Wachter, de Mme Jules Malinconi…

Le premier apport d’importance de la lecture attentive de ce faire-part,

est de m’apprendre, sinon l’identité complète, puisque manque encore le prénom de cette veuve, du moins le fait que Louis Gentet, le frère d’Adélaïde, et le protecteur, à Orléansville, depuis les décès de leurs deux parents, Adélaïde Gentet et son époux Anatole Rey, à Oran, en 1886, puis en 1890, des deux enfants devenues orphelines de ce couple : Marie-Louise Rey, qui deviendra l’épouse d’Amédée Ducos du Hauron, et Aimée-Laurence Rey, qui deviendra l’épouse de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel ; le fait, donc, que Louis Gentet (Orléansville, 1855 – Orléansville, 9 août 1906) avait bien une épouse _ mais probablement pas d’enfant : la mention de sa veuve n’est, en effet, pas suivie, en ce faire-part de décès de « Monsieur Albert Ferrand, Caissier aux Deux Magots« , d’une mention d’enfants issus de ce couple Gentet… _ ; et, mieux encore, que celle-ci, « Mme Vve Louis Gentet« , était « née Wachter« .

Et encore aussi, au passage, que celle-ci, veuve depuis le 9 août 1906, vivait encore à la date du 20 décembre 1927 : soit 21 ans plus tard…

 Ensuite, je découvre aussi que cette famille Wachter, bien présente en effet à Orléansville, comportait divers membres ; et notamment diverses veuves _ réunies sur ce faire-part par leur appartenance à la famille Wachter, originaire de Rougemont aux confins de l’Alsace et de la Franche-Comté _ :

_ d’abord, bien sûr, la veuve, « née Wachter« , de ce M. Albert Ferrand qui venait de décéder à Alger le 18 décembre 1927 _ et j’apprends, par l’acte de naissance de sa filla aînée, Yvonne-Aimée-Marie Ferrand, que la mère de l’enfant (et épouse de M. Albert-Philippe-Joseph Ferrand) se nommait Marie-Emilie Wachter, âgée de 27 ans à la naissance de la petite Yvonne : elle est donc née en 1875… _ ;

_ puis la veuve d’un « Monsieur Bonopéra«  _ très probablement la veuve de Paul Bonopéra-le-père, décédé, à l’âge de 60 ans, à Orléansville le 18 janvier 1916 (ce qui fait remonter la naissance de celui-ci à l’année 1856 ; Paul Bonopéra-le-fils décèdera, lui, le 3 novembre 1930, à l’âge de 52 ans … _, même si j’ignore le nom de jeune fille de celle-ci, que le faire-part présente comme étant la tante, soit du défunt lui-même, Albert Ferrand, soit de sa veuve « née Wachter« … : cette « Mme Vve Bonopéra » est-elle née, elle aussi, Wachter ? Non : cela aurait été bien sûr mentionné ; ou bien plutôt Ferrand ? Car cette veuve Bonopéra peut être ou bien la tante du défunt Albert Ferrand ou bien la tante de sa veuve « née Wachter« … ; de quel côté, donc ? est-ce du côté Ferrand, du défunt ? ou bien du côté Wachter, de sa veuve ?… _ jusqu’ici, rien ne me l’a indiqué (notamment au moment des publications des divers avis de décès de Paul Bonopéra, au mois de janvier 1916 ; et il me faut donc, ici, continuer de le chercher… Mais j’apprendrai bientôt, par un faire-part de décès paru dans Le Progrés d’Orléansville le 2 avril 1925, que cette « Mme Vve Bonopéra«  est en réalité une tante (née Confex) de la veuve (née Confex) d’Albert Ferrand, et non pas du défunt lui-même… _ ;

_ la veuve, donc, de Louis Gentet, décédé à Orléansville le 9 août 1906, et elle aussi « née Wachter » _ ainsi belle-sœur Wachter du défunt ; mais j’ignore toujours le prénom de cette veuve « née Wachter«  de Louis Gentet… _ ;

_ et la veuve de Louis Wachter _ belle sœur, par le fait, de la veuve « née Wachter » du présent défunt Albert Ferrand…

Mais aussi Emile Wachter, beau-frère du défunt Albert Ferrand,

mais surtout et d’abord frère de sa veuve « Mme Vve Albert Ferrand née Wachter« ,

ainsi que frère de Louis Wachter,

et frère aussi de « Mme Vve Louis Gentet, née Wachter » :

lesquels, ces trois derniers-là, sont tous tous des Wachter. 

À suivre…


Ce samedi 30 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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