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Les parents cibouro-luziens de Marie Delouart-Ravel contemporains de la naissance de Maurice Ravel, le 7 mars 1875, à Ciboure : un provisoire panorama sur une très méconnue généalogie familiale…

04oct

Je désire faire ici un panorama récapitulatif le plus complet possible, en dépit de ce qu’il me reste encore à trouver en allant examiner méthodiquement, sur place, les précieux livres d’archives de la mairie de Ciboure, des parents collatéraux effectifs (c’est-à-dire vivants à la date du 7 mars 1875) de la mère de Maurice Ravel, Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), à la naissance de Maurice Ravel, le 7 mars 1875et suite au décès de sa mère, Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809 – Ciboure, 22 décembre 1874), à Ciboure, le 22 décembre 1874.

La plus proche parente alors en vie de Marie Delouart (1840-1917), à cette date du 7 mars 1875, est sa tante Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902), la demi-sœur de sa mère Sabine Delouart (1809-1874) qui vient de décéder le 22 décembre 1874 ; et que Marie Delouart (1840-1917), bien que pas spécialement croyante, choisit pour être la marraine du bébé prénommé Joseph-Maurice, à l’église Saint-Vincent de Ciboure, le 13 mars 1875.
Gachucha Billac (1824-1902) a bien eu un fils, Romain Billac, né à Ciboure le 4 août 1844, mais celui-ci est prématurément décédé à Ciboure le 2 décembre 1862, et sans descendance.
Et celui qui tient lieu de parrain, en l’absence à Ciboure du parrain du bébé sur les fonts baptismaux, ce 13 mars 1875, est Simon Goyenague (Ciboure, 29 novembre 1821 – Ciboure, 18 avril 1890), cousin germain de la défunte Sabine Delouart (1809-1874) :
la mère de Simon Goyenague, Marie Delouart 3 (Ciboure, 17 août 1788 – Ciboure, 15 décembre 1872 ; épouse à Ciboure le 28 février 1821 de Michel Goyenague (1790-1849)), étant la seconde sœur de son aînée Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855), laquelle, elle, est la mère de Sabine Delouart (1809-1874), ainsi que de Gachucha Billac (1824-1902) ; ainsi que la grand-mère de Marie Delouart (1840-1917), la mère de Maurice Ravel le 7 mars 1875.
La mère de Maurice Ravel, Marie Delouart (1840-1917), avait bien eu un frère aîné, Pierre Casabon, né à Ciboure en 1838 ; mais jusqu’ici j’ignore quasiment tout de son existence ; et d’une éventuelle descendance sienne…
Á nul moment le nom de celui-ci n’apparaît, non plus, dans la Correspondance de Maurice Ravel rassemblée par Manuel Cornejo.
Seconde fille (Saint-Jean-de-Luz, 20 novembre 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 30 novembre 1900) de la sœur suivante de la Marie-Baptiste Delouart n°1 (1782-1855), et portant le même nom de Marie-Baptiste Delouart _ d’où ont procédé pas mal de confusions… _, Marie-Baptiste Delouart n°2 (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842), et du mari de celle-ci (le mariage eut lieu à Saint-Jean-de-Luz le 17 août 2014), Jean Curutchet, dit Jean Etcheverry (Ciboure, 15 septembre 1777 – disparu en mer, au large d’Hendaye, nuit du 14 au 15 novembre 1841), est toujours vivante à la date de ce 7 mars 1875 la cousine germaine luzienne de Sabine Delouart (1809-1874), Marie Etcheverry (n°2), veuve Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz, 20 novembre 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 30 novembre 1900).
La sœur aînée de celle-ci, Marie Etcheverry n°1 (Saint-Jean-de-Luz, 21 juin 1817 – Saint-Jean-de-Luz, 27 décembre 1850 ; et épouse, à Saint-Jean-de-Luz le 10 novembre 1846, de Jean-Baptiste Hiriart (1816-1859)), étant alors décédée :
cette Marie Etcheverry n°2 (1824 –1900) avait épousé à Saint-Jean-de-Luz le 27 août 1851 Louis-Bernard Dargaignaratz (1815-1862).
Et de ce couple Bernard Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz, 18 juin 1815 -Le Hâvre, 29 novembre 1862) – Marie Etcheverry n°2 (1824-1900), à cette date du 7 mars 1875, vivent deux filles Dargaignaratz :
Gracieuse Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz, 23 octobre 1854 – Urrugne, 15 avril 1879)
et Marie-Clotilde Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz, 6 mars 1860 – Urrugne, 26 février 1943), qui épousera à Urrugne le 22 novembre 1905 Martin Zozaya (Urrugne, 1er août 1858 – Urrugne, 5 avril 1932).
Issus de la luzienne Marie Etcheverry n°1 (1817-1850) et de son mari luzien Jean-Baptiste Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 10 avril 1816 – Saint-Jean-de-Luz, 24 septembre 1859), à cette date du 7 mars 1875 vivent deux fils Hiriart, luziens :
Dominique Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 28 janvier 1849 – Saint-Jean-de-Luz, 20 décembre 1926, qui épouse à Saint-Jean-de-Luz le 3 juin 1874 Marie Dimatz (Saint-Jean-de-Luz, 28 octobre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 9 juillet 1932)) et Jean-Charles Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 20 décembre 1850 – en Uruguay, ?), qui épousera bientôt à Saint-Jean-de-Luz le 30 mai 1877 Marie Arramendy (Saint-Jean-de-Luz, 18 décembre 1858 – en Uruguay ?) : leur descendance vit toujours en Uruguay…  
 …
Issus de la troisième sœur Delouart, la cibourienne Marie Delouart n°3 (Ciboure, 17 août 1886 – Ciboure 15 décembre 1872) et de son mari le cibourien Michel Goyenague (Ciboure, 11 janvier 1790 – Ciboure, 20 novembre 1849), à cette date du 7 mars 1875 vivent, outre le fils aîné, et tenant lieu de parrain à Maurice Ravel le 13 mars 1875, le cibourien Simon Goyenague (1821-1890), époux, à Ciboure, le 15 novembre 1853, de Josèphe Joachine Albistur (Fontarabie, 4 février 1828 – ?), et son fils Pierre Paul Goyenague (Ciboure, 19 août 1854 – Ciboure, 6 mars 1929), qui épousera, à Ciboure, le 20 août 1890, sa cousine germaine Nicolasse Goyenague (1864-1945),
plusieurs autres enfants encore de ce couple Goyenague-Albistur :
Jacques Goyenague (Ciboure, 16-10-1823 – Ciboure, 22-11-1886 ; qui épouse à Ciboure le 23 avril 1856 la cibourienne Catherine Larrea (1832-1895) ; Jacques Goyenague (1823-1886) et son épouse Catherine Larrea (1832-1895) auront au moins cinq enfants :
Simon Goyenague (Ciboure, 18 juin 1856 – Ciboure, 14 janvier 1874) ; Nicolasse Goyenague (Ciboure, 11 juillet 1864 – Ciboure, 1er juin 1945) ; qui épousera, à Ciboure, le 20 août 1890, son cousin germain Pierre-Paul Goyenague (1854- 1929) ; Gracieuse Goyenague (Ciboure, 15 juillet 1866 – Ciboure, 16 août 1950) ; Josèphe Goyenague (Ciboure, 12 juin 1868 – ? ) ; Alexandrine Goyenague (Ciboure,  mai 1872 – Ciboure, 19 juillet 1872).
Marie Goyenague (Ciboure, 28 juillet 1827 – à Buenos Aires, après 1898), qui épouse à Ciboure le 17 juillet 1850 l’urrugnard Martin Passicot (Urrugne, 24 octobre 1824 – Buenos Aires, 22 octobre 1888) ; ils auront au moins 11 enfants Passicot…
et Bertrand Goyenague (Ciboure, 6 mars 1832 – ?).
De Marie Goyenague (1827-après 1898) et Martin Passicot (1824-1888), seul l’aîné de leurs 11 enfants, Jean-Martin Passicot (Ciboure 17 mai 1851 – Buenos Aires, après 1895) est né en France, à Ciboure.
Les 10 autres enfants Passicot sont nés en Argentine ; les 7 suivants (Juan Tomas Gabriel, le 30 mars 1855 ; Marcelina, le 5 juin 1856 ; Pascuala, le 27 juin 1858 ; Pedro, le 21 avril 1860 ; Catalina, le 9 juillet 1861 ; Pedro, le 19 novembre 1863 et Bernarda Mariana le 20 novembre 1865) à Buenos Aires ; et enfin les 3 derniers (Maria-Luisa, le 26 juin 1867 ; Juan Maria, le 26 novembre 1869 et Francisco, le 15 juin 1873) à Las Lomas de Zamora.
Marie Goyenague, son époux Martin Passicot et leur fils aîné Jean-Martin, avaient embarqués pour l’Argentine au port de Pasajes en 1851.
Enfin, du frère cadet des 3 Marie (ou Marie-Baptiste) Delouart (n°1 : 1782-1855 ; n°2 : 1784-1842 ; n° 3 : 1786-1872), Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 23 septembr 1872 ; époux à Ciboure le 30 avril 1823 de la cibourienne Marguerite Larrea (1798-1844)), à cette date qui nous intéresse du 7 mars 1875, vivent au moins 3 enfants Delouart issus de ce couple :
l’aînée, Sabine Delouart (Ciboure, 24 juin 1825 – ?), épouse, à Ciboure le 12 août 1852 Bernard Cerciat (Ciboure, 18 octobre 1824 – en mer, 9 mars 1868) ; ils auront au moins 3 enfants Cerciat :
Jean-Baptiste Cerciat (Ciboure, 20 septembre 1854 – Ciboure, 26 novembre 1914 ; qui épousera à Guéthary le 4 juillet 1877 Marie Doyhenart (1853 – après 1923) ; et ce couple aura au moins 4 enfants Cerciat, dont :
Marianne Cerciat (Ciboure, 3 mars 1890 – Ciboure, 13 avril 1950) ; Jean-Vincent Cerciat (Ciboure, 15 décembre 1894 – Ciboure, 28 avril 1961) ; qui épousera à Ciboure le 6 avril 1921 Marianne Ochoteco (Saint-Pée-sur-Nivelle, 28 septembre 1899 – Ciboure, après 1961) ; et qui auront pour fille Mercedes Cerciat (Ciboure, 18 septembre 1921 – Ciboure, 9 mars 2012) ; et Marie-Louise Cerciat (Ciboure, 12 avril 1900 – Saint-Jean-de-Luz, 15 avril 1975) ; qui épouse à Ciboure le 27 février 1923 Adolphe Philippe Sagarzazu (Fontarabie, 5 mai 1900 – Ciboure, 1er janvier 1961  ; et qui auront 3 enfants : Marie-Jeanne Sagarzazu, elle-même mère de Marcel René Sagarzazu ; Jean-Baptiste Sagarzazu et Anita Sagarzazu)) ;
Jean Cerciat (Ciboure, 19 avril 1859 – Nouméa, ?) ; qui épousera à Nouméa le 24 juillet 1893, Marie-Eudoxie Allard (12 septembre 1872 – ?) ; le couple aura au moins 3 enfants Cerciat :
Elise Cerciat (Nouméa, 30 juillet 1894 – ?) ; Raymond Cerciat (Nouméa, 27 janvier 1897 – ?) ; André Cerciat (Nouméa, 3 avril 1899 – ?) ;
et Jeanne Cerciat (Ciboure, 20 février 1864 – Saint-Jean-de-Luz, 23 septembre 1947).
La seconde des trois enfants de Jean Delouart et son épouse Marguerite Larrea, est Marie Delouart (Ciboure, 30 juin 1827 – Ciboure, 17 mars 1917 ; qui épouse à Ciboure le 21 décembre 1853 Guilhen Etchepare (Ciboure, 8 juillet 1826 – Ciboure, 22 mai 1872) ; j’ignore s’ils ont eu ou pas des enfants ;
et enfin le troisièmesième est Jean Delouart (Ciboure, 1833 – Ciboure, 26 décembre 1888 ; qui épouse à Ciboure le 13 novembre 1861 Dominique Etchepare (1831 – Ciboure, 16 mars 1897) ; le couple aura au moins 2 enfants Delouart :
Etiennette Delouart (Ciboure, 5 mai 1866 – Ciboure, 8 novembre 1870) ;
et Sabine Delouart (26 avril 1868 – Ciboure, 25 février 1952).
Il faut ajouter aussi les descendants luziens de la Marie Etcheverry n°1 (1817-1850) et son époux Jean-Baptiste Hiriart (1816-1859),  soient les deux frères Hiriart :
Dominique Hiriart (1849-1926 ; époux de Marie Dimatz (1844-1932)) ;
et Jean-Charles Hiriart (1850- ? ; époux de Marie Arramendy 1858- ?)).
Ce dernier couple a quitté la France pour l’Uruguay suite à de mauvaises affaires de Jean-Charles Hiriart, maître bottier.
Mais Dominique Hiriart et son épouse Marie Dimatz eurent, en 1875 et 1877, deux filles Hiriart :
Magdeleine Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 19 juin 1968) ; qui épousa à Saint-Jean-de-Luz le 28 septembre 1901 Charles Gaudin (Saint-Jean-de Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo, 13-9-1910) le fils aîné d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920) et Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz 28 avril 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 21 décembre 1936) ;
Magdeleine Hiriart et Charles Gaudin, dont le fils Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988) véhiculait, dans son automobile personnelle, Maurice Ravel par tout le pays basque, en Espagne comme en France, lors des séjours (ou moments) de villégiature du compositeur sur la côte basque, à la fin des années 20 et début des années 30 ;
et Marie Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 27 juillet 1877 – Saint-Jean-de-Luz, 19 octobre 1945), demeurée célibataire.
La Correspondance de Maurice Ravel connue à ce jour _ manque hélas la correspondance de toute la période d’enfance et adolescence, avant 1900 ! Dans quels tiroirs privés se cache-t-elle donc ? _ n’atteste de séjours à Saint-Jean-de-Luz ou Ciboure de Maurice Ravel qu’à partir de 1901.
Cependant divers témoignages oraux de plusieurs membres de la famille Gaudin, tels ceux de Marie Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 3 mars 1879 – Saint-Jean-de-Luz, 8 décembre 1976), Jane Gaudin, veuve Courteault (Saint-Jean-de-Luz, 16 octobre 1880 – Saint-Jean-deLuz, 28 mars 1979), ou le fils de Jane, et son époux Henri Courteault (Pau, 26 août 1869 – Saint-Jean-de-Luz, 2 novembre 1937), Pierre Courteault (Paris, 21 avril 1910 – Ascain, 15-décembre 2006), affirment, avec de très significatives et souvent pittoresques anecdotes à l’appui, la venue de l’enfant Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz, rue Gambetta, chez les Gaudin, et y jouant du piano, et en particulier auprès de celle qui faisait fonction de gouvernante auprès des 6 enfants Gaudin (Charles, né le 19 novembre 1875 ; Pierre, né le 7 février 1878 ; Marie, née le 3 mars 1879 ; Jeanne (née le 16 octobre 1880) ; Pascal, né le 31 janvier 1883 ; et Louis, né le 23 février 1886) : sa marraine et grand-tante _ la demi-sœur (1824-1902) de sa grand-mère Sabine Delouart (1809-1874) : toutes deux filles de Marie-Baptiste Delouart n°1 (1782-1855) _, sa « chère tante Gachucha »
En 1900, pour prendre une date concernant davantage Maurice Ravel lui-même _ et ce que rapportent les premières lettres conservées (et connues à ce jour) à propos de ses séjours à Saint-Jean-de-Luz et Ciboure _, plutôt que sa mère Marie Delouart accouchant à Ciboure en 1875, étaient donc bien présents à Ciboure et Saint-Jean-de Luz pas mal de parents collatéraux et cousins de Maurice Raveldont surtout ceux-ci, parmi ceux que j’ai pu repérer jusqu’ici :
Gachucha Billac (1824-1902),
Dominique Hiriart (1849-1926) et son épouse Marie Dimatz (1844-1932),
Magdeleine Hiriart (1875-1968) et son époux Charles Gaudin (1875-1910),
Marie Hiriart (1877-1945),
Marie Etcheverry veuve Dargaignaratz (1824-1900) et sa fille Marie-Clotilde Dargaignaratz (1860-1943),
Pierre-Paul Goyenague (1854-1929) et son épouse Nicolasse Goyenague (1864-1945),
Gracieuse Goyenague (1866-1950),
Marie Delouart veuve Etchepare (1827-1917),
Jean-Baptiste Cerciat (1854-1914), et son épouse Marie Doyhenard (1853-après 1923),
Marianne Cerciat (1890-1950), Jean-Vincent Cerciat (1894-1961), Marie-Louise Cerciat (1900-1975),
Jeanne Cerciat (1864-1947),
Sabine Delouart (1868-1952)
Marie Gaudin (1879 – 1976)…
Ce dimanche 4 octobre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

L’immense plaisir de la lecture de l’Intégrale de la Correspondance de Maurice Ravel ; et l’entretien de la curiosité…

17mar

Achevant à l’instant, page 1352, l’Intégrale de la Correspondance (1895-1937), écrits et entretiens

de Maurice Ravel,

je tiens à souligner le plaisir que je prends

à pénétrer un peu, 

par un Journal, une Autobiographie, ou une Correspondance

_ aussi partiels et tronqués fussent-ils : bien des lettres manquent… _,

l’intimité  _ les arcanes _ du vécu

_ même celui qui semble le plus transparent et anodin ; mais c’est dans le détail que le diable est caché. Qui cherche un peu risque d’en apprendre beaucoup. C’est là, dans le cheminement secret et ouvert de l’enquête, la vertu et la fécondité de la sérendipité… _

ainsi que de l’œuvrer

d’un auteur, un écrivain, un artiste…

Quelques remarques, et questions, au passage :

Je m’interroge en effet sur les parentés de Ravel à Ciboure – Saint-Jean-de-Luz
_ les notes, pourtant copieuses, de Manuel Cornejo manquant, parfois, même si c’est très rarement, de précision.
Et Maurice Ravel demeurant lui-même fort discret sur tout cela.
A Saint-Jean-de-Luz
_ où Ravel éprouvait un très fort désir de venir se ressourcer : au moins dix-sept fois entre août 1901 et l’été 1935 _,
Ravel avait pour amies les plus proches les sœurs Marie Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 3 mars 1879 – Saint-Jean-de-Luz, 8 décembre 1976)
et Jane Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 16 octobre 1880 – Saint-Jean-de-Luz, 28 mars 1979) _ cette dernière épouse de Henri Courteault (Pau, 26 août 1869 – Saint-Jean-de-Luz, 2 novembre 1937) ;
Jane et Henri étant les parents de Pierre Courteault (Paris 17e, 21 avril 1910 – Ascain, 15 décembre 2006) et d’Annie Courteault (Paris 17e, 26 septembre 1913 – Saint-Jean-de Luz, 21 août 1994 ; elle épousera à Neuilly-sur-Seine le 2 mai 1947 Edouard Vidal).
Ainsi que leur belle sœur, Magdeleine Gaudin-Hiriart (Saint-Jean-de Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 15 juin 1968), veuve de leur frère aîné Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo (Congo français _ aujourd’hui République Centrafricaine : Bimbo est une ville voisine de Bangui _ ), 12 septembre 1910). 
La maison des Bibal-Gaudin _ elle appartenait à Victoire Dupous, épouse Bibal, la mère d’Annette Bibal, épouse Gaudin _ se situait au 41 de la rue Gambetta ; puis, en 1923, après le décès d’Edmond Gaudin _ survenu chez lui, 41 rue Gambetta, le 28 décembre 1920 _, sa veuve Annette Gaudin-Bibal et sa fille Marie Gaudin déménagèrent non loin de là à la maison « Mirentxu », située 14 rue du Midi _ aujourd’hui rue du 17 Pluviôse ou Place Ramiro Arrue.
Les parents de Marie et Jane Gaudin, (St Martin) Edmond Gaudin (né à Saint-Jean-de-Luz le 17 novembre 1844, et décédé à Saint-Jean-de-Luz le 28 décembre 1920)
et Annette Bibal (née à Saint-Jean-de-Luz le 28 avril 1845 et décédée à Saint-Jean-de-Luz au mois de novembre 1936 _ le 21 novembre 1936 _), 
se sont mariés à Saint-Jean-de-Luz le 27 janvier 1875 ;
et ont eu 7 enfants, dont Charles, l’aîné (né à Saint-Jean-de-Luz le 19 novembre 1875, et décédé le 12 septembre 1910 _ disparu noyé dans le fleuve Oubangui, à Bimbo, au Congo français… _),
et Marie (née à Saint-Jean-de-Luz le 3 mars 1879) et Jane (née à Saint-Jean-de-Luz le 16 octobre 1880), parvenues presque centenaires toutes deux.
On peut remarquer que Maurice Ravel appelle « ma chère cousine » Magdeleine Gaudin-Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz 15 juin 1968), épouse _ à Saint-Jean-de-Luz le 28 septembre 1901 _ de Charles Gaudin,
et mère d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988) ; de même que celle-ci, après s’être adressé à « Mon cher Maurice », signe sa lettre « votre cousine » :
j’ignore _ à ce jour : je vais chercher ! et trouver !!! _ selon quels précis liens de parenté _ côté Delouart, forcément, et probablement avec les Hiriart, plus qu’avec les Gaudin ; et cela se confirmera !..
Un tel cousinage entre Maurice Ravel et Magdeleine Gaudin-Hiriart est ainsi indirectement évoqué deux fois dans la correspondance à ce jour publiée _ par Manuel Cornejo _ de Maurice Ravel : dans la lettre de condoléance du 8 octobre 1910 de Maurice Ravel à sa « chère cousine » Madeleine Gaudin-Hiriart, pour la disparition tragique de son mari Charles Gaudin (1875 – 1910) _ disparu noyé (et non retrouvé) dans le fleuve Oubangui, au Congo français _, donnée à la page 246 ; ainsi que dans la lettre de Madeleine Gaudin-Hiriart du 24 novembre 1914 informant son « cher Maurice » Ravel de l’état de ses beaux-parents Gaudin _ « Nous sommes bien affligés ; et surtout ces pauvres parents aterrés ! à 70 ans une douleur pareille ! comment vont-ils pouvoir la supporter ? » _, après le double décès, au front, et ensemble, de ses deux beaux-frères Gaudin _ « les pauvres Pierre et Pascal ont été tués, l’un à côté de l’autre pendant leur repos _ ou repas _ dans les tranchées, par une automobile canon qui passait à 100 mètres d’eux » _, le 12 novembre 1914, de leurs deux derniers fils, Pierre (né à Saint-Jean-de-Luz le 7 février 1878) et Pascal Gaudin (né à Saint-Jean-de-Luz le 31 mars 1883) _ les deux beaux-frères, donc, de Magdeleine, veuve depuis le 12 septembre 1910 de leur frère aîné Paul (1875-1910) _, donnée à la page 403 : Magdeleine signant « votre cousine » ;
à noter aussi l’absence de toute nouvelle correspondance, du moins publiée à ce jour, entre Maurice Ravel et Magdeleine Gaudin-Hiriart. Cette dernière semble _ mais il faudrait pouvoir le confirmer ! _ n’avoir pas fait partie de la maisonnée Gaudin-Bibal, ni au 41 de la rue Gambetta, ni à la maison « Mirentxu« , rue du Midi, à partir de 1923 _ elle habitait au 34 de la rue Gambetta une maison qui appartenait aux Hiriart (et qui appartient toujours à un membre de leur famille). J’aimerais, bien sûr, en apprendre davantage sur elle.
Mais on doit bien remarquer aussi qu’à nul moment Maurice Ravel ne qualifie Marie et Jane Gaudin de ses « cousines »…
Ses liens avec la famille Gaudin passant semble-t-il surtout _ du moins au départ de ces liens ; mais pas seulement : nous l’apprendrons un peu plus tard, avec le mariage, peut-être en 1902 _ non, le 28 septembre 1901 _, de Magdelaine Hiriart avec Charles Gaudin : leur fils, Edmond Gaudin, naîtra  le 30 mai 1903 _ par la médiation de sa « chère » grand-tante Gachucha Billac _ sa marraine, et presque grand-mère, puisque demi-sœur cadette (de quinze ans : 15 mai 1824 / 11 mars 1809) de Sabine Delouart, sa grand-mère _, qui faisait office de gouvernante _ indispensable et adorée _ de toute la maisonnée Gaudin-Bibal, 41 rue Gambetta _ de même que, après le 24 décembre 1874, Gachucha Billac fit en quelque office, dirais-je, de mère de remplacement pour sa nièce Marie Ravel-Delouart après le décès, ce 24 décembre-là, de la mère de Marie Delouart-Ravel et la propre demi-sœur de Gachucha, Sabine Delouart… D’où le très vif et bien vivace attachement de Maurice à sa grand-tante luzio-cibourienne, attachement transféré en quelque sorte ensuite à Jane et Marie Gaudin, de la maisonnée du 41 de la rue Gambetta à Saint-Jean-de-Luz ; puisque ce fut désormais là que se trouva le domicile de résidence de sa vieille grand-tante Gachucha _ elle décèdera à l’âge de 78 ans, le 17 décembre 1902, je l’apprendrai plus tard…
Demeure cependant l’absence de connaissance, pour le moment, des rapports effectifs ayant pu lier Maurice Ravel à sa « chère cousine«  Magdeleine Hiriart-Gaudin.
De même que, en l’absence de correspondance connue entre Maurice Ravel et le fils de cette cousine : Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988), avec lequel Maurice Ravel entretient une véritable amitié, ainsi que nous le révèle Etienne Rousseau Plotto, aux pages 73, 202, 205 et 241 de son Maurice Ravel _ Portraits basques, demeurent aussi largement méconnus les liens ayant existé entre Maurice Ravel et le jeune Edmond Gaudin ; nous savons cependant que ce dernier possédait une voiture qui permettait à Maurice Ravel de faire de nombreux petits voyages dans tout le pays basque (Labourd, Guipuzcoa, Navarre) lors de ses séjours à Saint-Jean-de-Luz à la fin des années vingt et au tout début des années trente. 
Car Maurice Ravel qualifie Gachucha Billac, qui vivra à demeure chez les Gaudin à Saint-Jean-de Luz (41 rue Gambetta) _ elle aida à élever leurs sept enfants, nés entre le 19 novembre 1875 (l’aîné Charles) et le 23 février 1886 (le petit dernier Louis, décédé le 2 novembre 1899 à l’âge de treize ans)… _
de sa « grand-tante maternelle » ;
celle-ci était née à Ciboure, probablement en 1819 _ non, le 15 mai 1824 : ses parents, Jacques Billac, 40 ans (ou plutôt 50 : il est né, semble-t-il, en 1774, à Ciboure _ en fait le 5 septembre 1772 _), et Marie-Baptiste Delouart, 32 ans (elle est née le 29 juin 1782, à Ciboure) ont-ils déclaré lors de leur mariage, à Ciboure le 14 septembre 1814. De fait, Marie-Baptiste Delouart (épouse de Jacques Billac à partir du 14 septembre 1814) est bien née le 29 juin 1782, comme en témoigne son acte de naissance à la mairie de Ciboure ; de Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) et Sabine Laxague (peut-être 1758 – après 1823 _ elle est née à Ciboure le 24 novembre 1752, et serait décédée, à Ciboure, le 27 féfrier 1745 _ )…
… 
Et c’est _ fait éminemment notable ! _ Gracieuse Billac qui alla déclarer la naissance de son petit-neveu Maurice Ravel à la mairie de Ciboure le lundi 8 mars 1875 _ Joseph Ravel, le père de l’enfant, se trouvant alors chez lui à Paris.
Ici encore quels sont les liens précis de parenté exacts entre Marie Ravel-Delouart et Gracieuse Billac ?.. Nous allons le découvrir.
Mais au passage, je m’interroge :
comment cette « tante Bibi » (dite ainsi en une lettre du 20 octobre 1921, page 764 de la Correspondance de Maurice Ravel publiée par Manuel Cornejo _ si c’est bien là de Gracieuse Billac qu’il s’agit ! Et nous verrons, plus tard, que non« Tante Bibi«  est en fait Bernardine Bibal (22 août 1855 – 28 février 1943), la benjamine des 9 enfants de Pierre Bibal et Victoire Dupous _), que Maurice Ravel ne manque pas d’inclure _ encore… _ en ses vœux de bonne année à la maisonnée Gaudin de la maison « Mirentxu », du 14 de la rue du Midi, à Saint-Jean-de-Luz, le 3 janvier 1933,
pourrait-elle être celle-là même qui, née en 1824, alla déclarer la naissance du petit Joseph-Maurice Ravel à la mairie de Ciboure le 8 mars 1875 ?.. Non ! nous le découvrirons bientôt…
En 1875, Gachucha avait _ et cela si l’on en croit sa déclaration orale à la mairie de Ciboure _ déjà 50 ans _ et c’est juste : elle est bien née, à Ciboure, le 15 mai 1824.
Et en 1921, cette Gachoucha-là aurait eu 97 ans ; et en 1933, 109 ans !
Peut-il s’agir de la même personne ?.. Bien évidemment non !!! _ et nous en aurons bientôt confirmation…
Et les biographes récents de Ravel _ ceux du moins ayant connaissance de ces diverses correspondances _ auraient dû y faire mieux attention.
Je relève aussi _ et cela me paraît l’indice décisif ! _,
dans une lettre de Maurice Ravel du 18 septembre 1916, écrite à Châlons-Sur-Marne _ à Marie Gaudin _,
et à propos d’une sienne indigestion _ en sa situation au front _ de melon,
l’utilisation du passé
pour évoquer sa « chère tante Gachuch » (je reprends ici l’expression de Maurice Ravel en la lettre du 16 octobre 1902 à Jane Gaudin, page 82) :
« Plus de 2 semaines de dysenterie (…) J’ai voulu réaliser le vœu de ma pauvre _ voilà ! _ tante Gachucha qui souhaitait (sic : à l’imparfait, et pas au présent !) mourir d’une indigestion de melon ».
La « tante Bibi » bien vivante en 1921 et encore 1933
ne serait-elle pas plutôt _ hypothèse à laquelle je ne tarderai pas à renoncer un peu plus tard : nous le verrons bientôt... _ quelque fille de la Gachoucha Billac née en 1825 ?.. _ je changerai plus tard, et à plusieurs reprises, d’hypothèses là-dessus : cette « Tante Bibi« -là n’est, en fait, pas une Billac, mais une Bibal : nous le découvrirons bientôt…
Une difficulté demeure donc… Qu’il va falloir résoudre.
Je note aussi
que la mère de Maurice Ravel, née Marie Delouart (à Ciboure, le 24 mars 1840),
avait été déclarée à la mairie de Ciboure « née de père inconnu » ;
elle dont la mère, Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809 – Ciboure, 22 décembre 1874), avait été, elle aussi, déclarée « née de père inconnu » ;
Sabine Delouart dont la mère se nommait elle aussi Marie Delouart _ ou plutôt Marie-Baptiste Delouart, et qui deviendra épouse Billac le 14 septembre 1814 _ :
Marie Delouart, fille de Sabine Delouart, petite-fille de Marie Delouart…
Voilà les raisons pour lesquelles je désire vivement en apprendre un peu plus sur ces relations de parenté cibouro-luziennes de Maurice Ravel…
il est en effet indiqué
qu’Étienne Rousseau-Plotto a recueilli les témoignages directs de la famille Gaudin _ notamment de Charles-Paul Gaudin, le fils (sic) d’Edmond et Annette.
Le fils d’Edmond et Annette ?.. Non. Mais Charles-Paul Gaudin est le fils d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988) et son épouse Angela, née Rossi (Trivia, Ligurie, 12 septembre 1905 – Saint-Jean-de-Luz, 18 décembre 1999) ; et petit-fils de Charles Gaudin et Magdeleine, née Hiriart (et cousine de Maurice Ravel : via le père de celle-ci, Dominique Hiriart (né à Saint-Jean-de-Luz le 28 janvier 1849) ; via sa grand-mère paternelle, née Marie Etcheverry (Saint-Jean-de-Luz, 21 juin 1817 – Saint-Jean-de-Luz, 27 décembre 1850) ; elle même fille de Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842), la seconde sœur de Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855) , l’aïeule directe de Maurice : nous le découvrirons un peu plus tard…
Ce Charles-Paul Gaudin-ci, qu’a donc rencontré Etienne Rousseau-Plotto, n’est pas, en effet, bien sûr, le Charles Gaudin fils d’Edmond et Annette Gaudin-Bibal, né à Saint-Jean-de-Luz le 19 novembre 1875 et décédé le 12 septembre 1910 _ disparu noyé lors d’une expédition sur le fleuve Oubangui, au Congo français…
… 
S’il est bien le fils d’un Edmond Gaudin
(né qu’il est, lui, à Saint-Jean-de-Luz le 30 mai 1903, et décédé à Saint-Jean-de-Luz le 28 décembre 1988),
ce Charles-Paul Gaudin avait une mère qui ne se prénommait pas Annette, mais Angela _ née Angela Rossi _ :
Et son père, Edmond, était le fils unique de Magdeleine Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 15 juin 1968),
et de Charles Gaudin,
le fils aîné (né à Saint-Jean-de-Luz, le 19 novembre 1875 et décédé, au Congo, le 12 septembre 1910) d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 septembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920) et son épouse Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 28 avril 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 21 novembre 1936).
Et cette Magdeleine Hiriart avait, non loin d’elle _ à Saint-Jean-de-Luz ? _, une sœur _ je n’ai pas encore identifié son prénom ; maintenant, si : Marie ! Marie Hiriart, demeurée célibataire (Saint-Jean-de-Luz, 27 juillet 1877 – Saint-Jean-de-Luz, 19 octobre 1945). En témoigne le faire-part de décès (le 9 juillet 1932) de Marianne Imatz (dite aussi, parfois, Marie Dimatz), la veuve de Dominique Hiriart ; faire-part sur lequel figure cette Marie Hiriart, fille cadette de la défunte _, ainsi que ses deux parents (Hiriart) quand elle est tombée veuve de Charles, début octobre 1910 _ cf la lettre de condoléance, en date du 8 octobre 1910, de Maurice Ravel évoquant la sœur et les parents Hiriart de Magdeleine, page 246. Pour ces parents Hiriart, il s’agit, j’allais le découvrir plus tard, de Dominique Hiriart (né à Saint-Jean-de-Luz le 28 janvier 1849) et son épouse Marie (ou Marianne) Dimatz, ou Imatz (née à Saint-Jean-de-Luz le 28 octobre 1845) ; et donc toujours bien vivants, tous deux, au mois d’octobre 1910 ; Marianne Imatz décèdera à Saint-Jean-de-Luz le 9 juillet 1932 ; et son mari, Dominique, le 20 décembre 1926…
Et cet Edmond Gaudin-là, né, lui, le 30 mai 1903, a épousé _ en 1935 _ Angela Rossi, née le 12 septembre 1905 ;
dont les enfants sont Maylen Gaudin, épouse Lenoir,
et Charles-Paul Gaudin _ nés en 1942 et 1938. 
… 
Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988) a, en effet, eu pour épouse Angela Rossi (Triona (Italie), 12 septembre 1905 – Saint-Jean-de-Luz, 18 décembre 1999) ; tous deux reposent désormais au cimetière d’Aïce Errota, à Saint-Jean-de-Luz ;
et ils ont eu 2 enfants :
Maylen Gaudin (épouse de Michel Lenoir : né en 1935 et décédé en 2012) _ ils ont eu quatre enfants _
et Charles-Paul Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 15 janvier 1938 – Saint-Jean-de-Luz, 25 mai 2006.),
lui-même père de Jean-Bernard Gaudin, qui vit à Madrid ;
et qui est lui-même père d’un petit Baptiste.
… 
Et je relève que
le 4 mai 2016, aux obsèques de Maritxu Rossi, née Larregain (âgée de 90 ans, et donc née en 1926),
étaient notamment présentes ses parentes :
sa sœur Hélène Larquier, née Larregain (1922 – mai 2018), veuve d’Auguste Larquier (né en 1925 et décédé en avril 2015),
sa belle-sœur Maïté Larregain, née Ducasse (1925 – décembre 2017), veuve de son frère Jean Larregain (né en 1921 et décédé en juin 2013)
sa nièce Maylen Lenoir (fille d’Edmond Gaudin et Angela Rossi, et veuve de Michel Lenoir, né en 1935 et décédé en 2012 ; et mère de 4 enfants)
et Francine Gaudin, l’épouse de Charles-Paul Gaudin.
Voilà qui peuvent être les parents Gaudin
qu’Étienne Rousseau-Plotto a pu rencontrer, à Saint-Jean-de-Luz, en sa quête de témoignages à propos des séjours de Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz et Ciboure, pour son Ravel, Portraits basques
Bien des mystères entretiennent donc encore notre curiosité… 
Ce dimanche 17 mars 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa
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