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Un bel oratorio de Johann-Christoph-Friedrich Bach : « La Résurrection de Lazare », en 1773

10jan

Un très réussi CD _ Genuin GEN 22802 _ qui vient de paraître,

consacré à l’Oratorio de Johann-Christoph-Friedrich Bach (Leipzig, 21 juin 1732 – Bückeburg, 26 janvier 1795,  « Die Auferweckung des Lazarus« , donné à la cour de Bückeburg le 24 mars 1773, et sur un livret sous la direction de Johann-Gottfried Herder,

interprété ici par l’Ensemble Gellert dirigé par Andreas Mitschke,

nous donne une excellente occasion d’un peu mieux découvrir ou approfondir l’œuvre et le talent du plus méconnu des quatre fils compositeurs de Johann-Sebastian Bach…

Ce mardi 10 janvier 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Jouir de la merveilleuse finesse de détail de la « Betulia liberata » telle que vient nous l’offrir, au CD, Christophe Rousset…

10oct

En écoutant avec toute l’attention requise le double CD Aparté A235 de la Betulia liberata de Mozart

que vient nous proposer ce mois d’octobre Christophe Rousset

_ cf mon article d’hier  _,

on ne sait ce qu’il faut admirer le plus,

de ce chef d’œuvre trop méconnu encore d’un Mozart de 15 ans ;

ou de l’interprétation magnifique qu’en donnent Christophe Rousset, à la tête de son orchestre Les Talens Lyriques,

le chœur Accentus,

et les chanteurs solistes de cette Betulia liberata,

que sont Sandrine Piau (Aminta), Amanda Forsythe (Cabri & Carmi) _ sopranos _, Teresa Iervolino (Giuditta) _ mezzo-soprano _, Pablo Bemsch (Ozia) et Nahuel Di Pierro (Achior) _ ténors.

Le genre de l’oratorio

créé, à Rome, par Giacomo Carissimi (Marino, 18 avril 1605 – Rome, 12 janvier 1674),

s’est déployé superbement, en particulier dans l’Italie des XVIIe et XVIIIe siècles

_ l’oratorio (dépourvu de mise en scène) permettait, aussi, aux amateurs passionnés d’opéra de suppléer à celui-ci, interdit de représentation durant la période du carême….

Et il est tout naturel que le jeune Mozart se soit vu proposer, le 13 mars 1771 _ et cela pour la toute première fois de sa jeune carrière de compositeur _, à Padoue,

de s’adonner à la composition d’un oratorio…

Ce qui est assez stupéfiant, est le degré de perfection auquel a d’emblée atteint le jeune homme Mozart

dès ce coup d’essai ;

et qui vient nous enchanter aujourd’hui dans ce merveilleux double CD dans la réalisation de Christophe Rousset…

L’article Conversion de Jean-Charles Hoffelé, auquel je renvoyais hier,

soulignait parfaitement la parfaite tension dramatique que le génie dramaturgique _ bien reconnu _ de Mozart _ en toute sa musique _ a donné à son oratorio ;

et que Christophe Rousset a su parfaitement insuffler à son interprétation _ et ses interprètes _

telle que captée ici au disque.

Et les incarnations des chanteurs sont, en effet, elles aussi, très intenses :

on admire tout particulièrement l’art et le timbre de voix de cette somptueuse mezzo qu’est Teresa Iervolino,

en la radieuse Giuditta ;

mais aussi les deux magnifiques ténors que sont

Pablo Bemsch, en Ozia _ un rôle-clé et quasiment omniprésent : une superbe performance !.. _

et Nahuel Di Pierro, en Achior, à la très remarquable présence impérieuse… 

Voilà donc un apport de grand choix à la discographie mozartienne.

Ce samedi 10 octobre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le très brillant versant oratorio de Haendel, par exemple l’éblouissant « Samson », en 1743, à Londres

29sept

George Frideric Handel

(Halle-sur-Saale, 23 février 1685 – Westminster, 14 avril 1759)

a connu une très féconde _ et longue _ carrière,

tout particulièrement à partir de son arrivée sur le sol britannique, en septembre 1711.

Après de très grands succès avec une série de très brillants opéras _ sur le modèle italien _,

à partir de 1738, Handel se reconvertit à l’oratorio, sur des paroles anglaises.

Sur le site de Res Musica, le critique Matthieu Roc fait l’éloge d’un « éblouissant Samson de Haendel par Alarcon« ,

un double CD qui paraît sur le label Ricercar .

Samson, un oratorio créé  à Londres le 29 octobre 1743.

Voici l’article :


Éblouissant Samson de Haendel par Alarcón

 

Ce mardi 29 septembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

A Spoleto, création de l’oratorio « Arianna, Fedra, Didone », de Silvia Colasanti, sur un livret de René de Ceccatty, d’après les Héroïdes d’Ovide

27août

Voici,

sur le site de La Repubblica (en date du 23 août dernier),

une courte vidéo d’extraits de l’Oratorio Arianna, Fedra, Didone,

de la compositrice Silvia Colasanti,

sur un livret de René de Ceccatty

(d’après Les Héroïdes d’Ovide _ dont René a traduit en italien les extraits que lui-même a choisis ;

de même qu’il a suggéré à Silvia Colasanti de conserver en latin ce que chante le chœur _),

qui vient d’être créé le 22 août dernier, au Festival de Spoleto, en Ombrie,

pour la 63éme édition de ce Festival des 2 Mondes,

créé par Gian-Carlo Menotti (1911 – 2007).

Précédemment,

la compositrice Silvia Colasanti, pour la musique,

et René de Ceccatty et Giorgio Ferrara, pour le livret,

d’après un texte de Friedrich Dürrenmatt,

ont créé, au Festival de Spoleto, pour la 61ème édition de ce Festival des 2 Mondes,

Minotauro, le 2 juillet 2018 _ dont voici la vidéo intégrale du spectacle : c’est merveilleux !.

Et, pour la 62éme édition de ce Festival des 2 Mondes de Spoleto,

voici,

de Silvia Colasanti,

et d’après un texte de Mary Shelley, adapté par René de Ceccatty,

Proserpine,

créée le 20 juin 2019 _ en une vidéo intégrale du spectacle ; et  les deux fois en une mise en scène de Giorgio Ferrara.

Cette année-ci _ covid obligeant… _,

pas de mise en spectacle

pour un oratorio

avec une unique soliste – récitante sur la scène, avec un chœur,

qui donne à écouter les suppliques _ poignantes _

de trois _ célèbres : au point d’en être devenues quasi archétypales… _ héroïnes abandonnées : Arianne, Phèdre et Didon,

par la voix d’Isabella Ferrari.

La récitante clame le texte d’Ovide traduit en italien par René de Ceccatty ;

et le chœur _ sur la suggestion du librettiste validée par la compositrice _ chante, lui, le texte d’Ovide en latin.

De bien belles musiques !!!

Ce jeudi 27 août 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : la puissance envoûtante de l’oratorio San Giovanni Battista, d’Alessandro Stradella (1643 – 1682)

21mai

L’histoire-tragédie de la décollation de Jean-Baptiste
ne constitue certes pas, a priori, un récit très propice à la joie.
Cependant la grande force musicale d’Alessandro Stradella
(Bologne, 3 mars 1643 – Gênes, 25 février 1682)
soulève l’enthousiasme
et emporte l’adhésion jubilatoire de l’auditeur,
tout spécialement en ce puissamment envoûtant oratorio,
San Giovanni Battista,
représenté à Rome en 1675.
..
Ici, j’ai choisi le CD Hyperion CDA 67617 ;
soit l’interprétation on ne peut plus idoine de l’Academia Montis Regalis,
dirigée par Alessandro De Marchi,
enregistré à Mondovi en mars 2007.
Ce jeudi 14 mai 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa
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