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Et en creusant un pas plus loin la visite d’Adolfo Bioy Domecq à ses cousins béarnais, en avril 1905, la découverte de deux Henry (ou Henri) Sempé…

29juil

Et en creusant un pas plus loin mon article d’hier ,

j’ai retrouvé un article antérieur, daté du 1er mai 2019, intitulé …,

dans lequel j’approfondissais les identités de deux Sempé _ l’un prénommé Henry (Navarrenx, 20 août 1868 – Artix, 23 septembre 1926), et l’autre Henri (Oloron, 21 novembre 1887 – ?, ?)ayant divers liens avec les Bioy d’Oloron.

Voici cet donc article  :

La Censure en Béarn sous Vichy : une passionnante thèse d’histoire soutenue par Bernard Bocquenet à Pau en décembre 2017

— Ecrit le mercredi 1 mai 2019 dans la rubrique Histoire

En reprenant-poursuivant-continuant mes recherches sur la période _ juin 1940 – août 1944 _ du régime de Vichy en Béarn,

voici que je viens de tomber sur une passionnante thèse,

récemment soutenue à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour :

LA CENSURE EN BEARN SOUS VICHY (1940-1944)

présentée et soutenue publiquement le 8 décembre 2017 par Bernard BOCQUENET

sous la direction de Laurent JALABERT,

Professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (ITEM – EA 3002).

C’est en effet en recherchant ce qui pouvait concerner un cousin d’Adolfo Bioy Domecq (Pardo, 27 juillet 1882 – Buenos Aires, 26 août 1962),

le notaire (à Artix) Henry Sempé (Navarrenx, 20 août 1868 – Artix, 23 septembre 1926),

que le cousin Adolfo Bioy Domecq argentin _ père de l’écrivain Adolfo Bioy Casares (1914 – 1999) _ rencontra au mois d’avril 1905 lors d’un voyage en France

_ le récit de leur rencontre prend place aux pages 108 à 115 des Años de Mocedad, d’Adolfo Bioy Domecq,

publié aux Ediciones Guias de Estudio, en 1998 pour la seconde édition de ce second tome de ses riches Mémoires  _

afin de rencontrer quelques uns de ses parents béarnais, surtout à Oloron,

que je suis tombé sur l’existence d’un presque homonyme, Henri Sempé,

né le 21 novembre 1887, à Oloron, maison Brun 37 rue Labarraque

_ j’ignore à ce jour la date et le lieu de son décès _ ;

et figure notable de la Collaboration à Pau, en tant qu’éditorialiste du journal _ démocrate chrétien _ palois Le Patriote.

Mais quelle n’a pas été ma surprise

de découvrir que la sœur de cet Henri Sempé, Marie-Laure-Mathilde Sempé,

épouse _ le 19 avril 1938, à Paris _ du censeur régional de Pau sous Vichy, Henri Peyre (Paris 29 juillet 1880 – Artiguelouve, 28 novembre 1969) _ il s’agissait pour celui-ci d’un troisième mariage ; et il avait assassiné sa première épouse le 1er mai 1913, à Paris : elle l’avait trompé ! _,

était née à Oloron le 15 novembre 1880,

en la maison Bioy rue Sablière !!! _ l’actuelle rue Louis-Barthou.

J’ai découvert aussi,

à la page 490 de cette passionnante thèse de Bernard Bocquenet,

que cet Henri Sempé de naissance, donc, oloronaise

_ sa mère, épouse de Pascal Octave Sempé (natif, lui, de Pau : le 18 avril 1840),

était Marie-Elisabeth-Amélie Brun, native elle aussi d’Oloron, le 22 mars 1850 ; la maison Brun se trouvant 37 rue Labarraque à Oloron _

avait pour « ami d’enfance« 

le chanoine Auguste Daguzan (Oloron, 28 août 1884 – Pau, 13 décembre 1956) ;

cousin de mon arrière-grand-mère maternelle Isabelle Daguzan (Oloron, 15 août 1847 – Oloron, 28 février 1900),

épouse de mon arrière grand-père Marcellin Bioy (Oloron, 14 avril 1840 – Oloron, 1917).

Le père d’Isabelle Daguzan, Pierre Daguzan (Oloron, 24 janvier 1813 – Oloron, 10 juin 1894),

avait en effet pour frère Jean Daguzan (Oloron, 21 février 1816 – Oloron, 26 avril 1854),

lui-même père de Firmin Daguzan (né à Oloron le 22 septembre 1847) ;

ainsi que grand-père de Marie-Emile-Auguste Daguzan, le futur vicaire général du diocèse de Bayonne,

et « ami d’enfance« , donc, de cet Henri Sempé…

Mes recherches sur la généalogie familiale des Bioy d’Oloron

se trouvent ainsi relancées…

De même que mes recherches sur le parcours de mon père, le Dr Benedykt Lippa

entre juin 1942 et septembre 1944,

en Béarn et en pays toulousain…

Cf mes articles _ des 31 juillet 2014, 27 septembre 2014, 22 avril 2015, 18 avril 2017 et 12 décembre 2018:

 
 



Ce mercredi 1er mai 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa



Bien des fils des généalogies qu’on retrace finissent par se croiser et même se recouper !!!

Ce jeudi 29 juillet 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

« Une recherche injuste  » : un échange de courriels en réponse à l’envoi de mon article « A propos de notre cousin argentin Adolfo Bioy Casares (1914 – 1999) et de sa descendance : « Bioy Casares, l’homme qui aimait les femmes »… »

25juil

Voici une réponse qui n’a pas manqué de me surprendre, suite à l’envoi à quelques parents et amis s’intéressant d’un peu près à Adolfo Bioy Casares, de mon article du 21 juillet dernier : .

Il s’agit là de la réponse d’une amie universitaire émérite, et éminente connaisseuse de l’œuvre de Bioy,

à ce courriel mien de présentation de mon article, que, pour commencer, voici :

« La question que m’a adressée hier soir mon cousin toulousain Bioy à propos de l’identité de la mère de Marta Bioy, m’a fait revenir au dossier de la naissance de celle-ci, le 8 juillet 1954.


Où Marta Bioy est-elle née ? À New-York ? En Suisse ? À Pau ? À Paris ?.. Là-dessus, les pistes sont bien brouillées…
Et les témoignages des fils du Dr Edouard Bioy, palois, n’arrangent rien à cette élucidation…
Adolfito était, il est vrai, un expert en mirages…
Voici donc l’article que je viens d’en tirer :
À suivre…« 

Et voici maintenant la réponse un peu surprenante :

« Je pense que les cousins français n’ont aucune information sur cette naissance et que leur vision de Bioy, comme tous les souvenirs personnels, n’est pas disons « historique » . Bioy lui-même avait refusé de répondre et à _ son fils adultérin _ Fabiàn _ né à Buenos Aires le 15 août 1963 _ et à ma chère amie Noemi ULLA _ Santa Fé, 1940 – Buenos Aires, 22 mai 2016. Silvina _ Ocampo, l’épouse de Bioy : leur mariage a eu lieu à Las Flores le 15 janvier 1940 _ avait élevé cette fille _ Marta Bioy _ née d’une liaison d’Adolfo ou d’une naissance « impure » comme on disait autrefois dans la famille Ocampo.
 Personnellement j’admets parfaitement cette recherche, mais je la trouve disons injuste, car toute famille a droit à ses secrets.
Fabiàn m’a dit n’avoir jamais compris que Bioy était son père, et que cela le rasait profondément d’avoir à répondre aux questions de cet ami de la famille qui tous les vendredis téléphonait pour lui demander ce qu’il avait étudié, si le latin marchait, etc ; et c’est un copain qui lui a dit : « Mais tu ne comprends pas que Bioy est ton père« …
Dans une de mes familles amies, un beau jour l’ami de la famille, petit industriel aux belles Jaguar, s’est révélé l’amant de la mère depuis de longues années, et a « enlevé » cette dernière à son mari et à ses enfants parce qu’il était veuf sans enfants depuis huit jours.
Alors par pitié, vous saurez tout aux Enfers antiques ou dantesques, mais ne nous jouez pas les Pandore.
La vérité, quelle farce ! » 

À méditer…

Un écrivain qui laisse un énorme Journal posthume, ou des Mémoires,

et pas seulement des récits de fiction,

est un auteur qui se livre peu ou prou au public.

Et qui doit forcément s’attendre à ce qu’existent bientôt des recherches posthumes sur ce qu’il a raconté et publié de lui…

La famille d’un tel écrivain n’est pas tout à fait dans la situation de la plupart des familles…

Surtout vingt ans après le décès de l’écrivain _ lui-même fils unique _,

25 ans après le décès de sa fille Marta,

et 15 ans après le décès de son fils Fabiàn _ décédé sans descendance…

Quant aux trois enfants de sa fille _ Florencio Basavilbaso Bioy, Victoria Basavilbaso Bioy et Lucila Frank Bioy _,

ils demeuraient en liens suivis avec la mère naturelle de leur mère : il n’y avait donc pas là de secret pour eux…

Ce dimanche 25 juillet 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Sur la vie quotidienne la plus intime d’Adolfo Bioy Casares, les limites de ce qu’apporte la lecture même très méthodique de ce qu’ont été les publications sélectives du Journal de Bioy…

24juil

Quand a paru _ posthume, et en espagnol seulement… _ le Journal d’Adolfito Bioy Casares (1914 – 1999),

j’ai espéré découvrir quelques détails un peu précis _ dates et lieux, d’abord _ concernant, pour commencer, ses divers voyages en France _ avec ou sans son épouse Silvina…

De même que j’étais parti à la recherche de semblables détails concernant des voyages en France _ et tout spécialement, déjà, en Béarn : afin de rencontrer divers cousins béarnais… _ dans les deux volumes publiés _ le troisième et dernier est hélas demeuré inédit… _ des Mémoires _ non traduits en français, eux non plus, mais vraiment passionnants !.. _ de son père, Adolfo Bioy Domecq (1882 – 1962)…

A chaque génération, les Bioy d’Argentine _ béarnais originaires d’Oloron _ ne manquaient pas, en effet, de refaire le voyage de retour aux origines _ à la façon des saumons remontant vaillamment le gave d’Oloron…

Bien sûr, j’escomptais découvrir là quelques mentions des rencontres advenues,

ainsi que maints détails apparemment anecdotiques, mais pouvant constituer d’inespérés indices pour des recherches élargissant la biographie _ surtout intime, et pas littéraire… _ de Bioy…

Mais j’ai buté sur le fait que la sélection des extraits choisis par l’éditeur reposait sur le principe absolument princeps que ces textes choisis pour cette publication comportent, sous quelque forme que ce soit, une référence de Bioy à son ami _ et complice en littérature _ Borges

_ ce qui, par ailleurs, ne manqua pas d’agacer fortement Maria Kodama, la veuve de Borges, détentrice des droits de l’œuvre de Borges ; et peu proche de Bioy…

Bref, mes découvertes, lors de cette lecture de ce Borges de Bioy, centrée sur les voyages d’Adolfito en France, et tout spécialement en Béarn, sont demeurées alors un peu trop limitées…

Et il me faudrait commencer par procéder à une relecture systématique de mes notes prises à cette occasion,

complétées par quelques échanges notés _ de courriels, voire téléphoniques… _ avec divers témoins de ces venues de Bioy en France,

tels mes chers cousins Bioy de Pau…

À suivre…

Ce samedi 24 juillet 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ce qui m’intéresse le plus en Adolfo Bioy Casares : les détails (et petits secrets) de la vie quotidienne d’humain d’Adolfito…

23juil

Ma curiosité envers Adolfo Bioy Casares _ sa personne, essentiellement _,

ne vient pas seulement de raisons familiales :

mon grand-père Paul Bioy (Oloron, 26 avril 1878 – Bordeaux, 6 décembre 1954) était en effet un des cousins germains béarnais (d’Oloron) d’Adolfo Bioy Domecq (Pardo, 27 juillet 1882 – Buenos Aires, 26 août 1962), le père d’Adolfito (Buenos Aires, 15 septembre 1914 – Buenos Aires, 8 mars 1999).

Elle vient surtout des mystères dont Adolfito Bioy n’a cessé de développer, toute sa vie durant, sur les liens qui ont pu l’unir à diverses femmes, dans l’ombre…

Et c’est cela qui m’a poussé à aller jeter un œil _ curieux _ sur les extraits _ seulement, hélas ; même s’ils sont très copieux… _ de son passionnant extraordinaire Journal,

dont la parution a été posthume ;

et surtout centrée _ par l’éditeur _ sur les entrées qui comportaient, toutes, le nom de son ami Borges :

de cet extraordinaire et merveilleux journal intime,

sont, d’ailleurs parues _ et seulement en espagnol _ deux versions, l’une plus généreuse que l’autre ;

la seconde ayant été un peu réduite, pour des raisons le plus probablement commerciales _ le lectorat est réputé se lasser assez vite…


J’avais même fait le voyage de Saint-Sébastien – Donostia, rien que pour m’en procurer la plus longue version ;

et je n’avais réussi à mettre la main que sur la seconde, la moins complète...

Ce que j’y recherchais

ne concernait pas les échanges _ presque exclusivement littéraires _ que Bioy avait pu avoir _ et scrupuleusement notés _ avec Borgès _ pour l’œuvre cérébrale duquel je dois avouer mon défaut d’appétence… _,

mais les plus petits détails _ et les petits secrets habilement cachés : Adolfito avait la politesse délicate (et somptueuse) du plus raffiné des gentlemen… _ de la vie quotidienne d’Adolfito lui-même,

par exemple lors de ses divers voyages en Europe _ en France, et en Béarn, tout spécialement _ ;

 

ainsi ses visites, à Pau, au fils d’Antoine Bioy (Oloron, 9 juin 1872 – Buenos Aires, 31 août 1950) _ Antoine Bioy était le frère aîné de mon grand-père Paul Bioy (Oloron, 26 avril 1878 – Bordeaux, 6 décembre 1954) _,

le Dr Edouard Bioy (Buenos Aires, 18 mai 1908 – Pau, 23 novembre 1999) _ qui continuait d’avoir aussi des attaches à Buenos Aires et sa province.

À suivre…

Ce vendredi 23 juillet 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

A propos de notre cousin argentin Adolfo Bioy Casares (1914 – 1999) et de sa descendance : « Bioy Casares, l’homme qui aimait les femmes »

21juil

Suite à une question, hier soir, de mon cousin Bioy de Toulouse,

à propos de la question de l’identité problématique de la mère de Marta Bioy Ocampo (New-York, 8 juillet 1954 – Buenos Aires, 4 janvier 1994),

et en complément de mon courriel du 8 septembre 2021 :

« J’en apprends pas mal en lisant la biographie de Silvina Ocampo par Mariana Enriquez La Hermana menor :

ainsi, page 86,
c’est à Pau _ la ville où est domicilié le cousin le Dr Edouard Bioy (Buenos Aires, 18 mai 1908 – Pau, 23 novembre 1999) _, en septembre 1954, qu’Adolfito et Silvina prirent en charge _ sic _ la petite Marta,
née le 8 juillet précédent, à New-York, semble-t-il, du moins officiellement ; mais très vite les choses se passent à Paris, cet été-là 1954.
 
La mère biologique de Marta, Maria Teresa von der Lahr _ peut-être vit-elle encore, à Bogota… _,
qui épousera ensuite le colombien Alfonso de Narvaez (décédé à Bogota le 4 juillet 2010 ; sa veuve lui survit ; j’ignore sa date de naissance…),
allaite l’enfant.
 
De même qu’elle va s’en occuper assez longtemps, quand ils seront _ Adolfito, Silvina et la petite Marta _ de retour, tous, à Buenos Aires,
ainsi qu’en témoigne Jovita Iglesias, pages 86-87 de _ l’indispensable _ Los Bioy.
 
Tout cela est passionnant !« ,

je viens de découvrir, ce mati,  cet article assez récent (de l’argentin real politik du 3 mai 2020) : Bioy Casares, el hombre que amaba a las mujeres

3 DE MAYO DE 2020 | CULTURA

Perfil de un escritor

Bioy Casares, el hombre que amaba a las mujeres

Hará una treintena de años, escuché o leí una anécdota, probablemente falsa, relacionada a Adolfo Bioy Casares, y que resume mejor que ninguna otra el donjuanismo inolvidable y el espíritu de sutileza _ les deux ! _ del autor de “Guirnaldas con amores”.

por:
Juan Basterra

La anécdota en cuestión -una anécdota al uso de Casanova-, era la siguiente : Bioy había decidido concluir tres relaciones amorosas paralelas _ voilà ! _ con mujeres de la alta sociedad porteña, amigas entre sí. El escritor era un hombre casado -esto era conocido de todos- y las mujeres pertenecían al mismo grupo de relaciones que la mujer de Bioy, la escritora y pintora  Silvina Ocampo.

Silvina estaba informada perfectamente de la triple aventura de su marido, y Bioy se sentía mortificado. El asunto merecía un examen : las tardes compartidas en la vastedad del gran salón con  ventana a la plaza San Martín de Tours  no eran sencillas, y Bioy, que era un hombre compasivo a su manera, sentía vergüenza de esa suerte de promiscuidad elegante y del destino ingrato al que condenaba a sus amigas. Las tres mujeres fueron invitadas entonces, telefónicamente, a una conversación importante en el café “La biela”, a pocos metros del departamento de dos pisos que Bioy y Silvina compartían en la calle Posadas. El escritor no acudiría nunca a la cita, pero las mujeres, que coincidirían a la entrada del café a las 17.00 en punto –dando muestras de la   puntualidad proverbial que su encantador amigo les había enseñado- coincidirían también en algo mucho más importante  y que delataría la presencia del amante ausente : todas ellas pedirían té sin limón, una costumbre que Bioy había adquirido en sus mocedades europeas. Las tres amigas no pudieron evitar mentar el origen de esa delicada costumbre, y así, cada una de ellas, supo de la existencia de Bioy en la vida de las otras.

Algunos años después de esta aventura, Bioy, que había sido también amante durante mucho tiempo de una de las sobrinas de Silvina Ocampo, Silvia Angélica García Victorica, fue padre de Marta Bioy, una niña nacida el 8 de julio de 1954, en Pau, Francia _ et pas New-York ? En tout cas, mes cousins palois n’ont jamais rien su de cette prétendue naissance paloise de Marta Bioy… : cf ce mot de l’un d’eux, par retour de courriel à mon mail du 8 septembre 2018 : « je suis étonné par cette affirmation de « prise en charge à Pau », son cousin Edouard  a toujours évoqué le sujet en disant, c’est vrai, qu’à la suite de leur voyage en Europe, ils sont revenus en Argentine avec Marta ( créant le doute car ils ne parlèrent pas d’adoption à l’époque) et l’enfant aurait été ramenée de Suisse. Voilà la version paloise!« …  _, y cuya madre biológica era la argentina María Teresa von der Lahr. Bioy y Silvina adoptaron a la niña unos meses después _ où et quand précisément ? Cela est forcément très vague… _ y volvieron con ella a Buenos Aires. Silvina nunca reprochó a Bioy el enorme desliz del que fuera responsable, y amó a esa hija adoptiva como a la más amada de las hijas que la vida no pudo darle. Para la época del nacimiento de Marta Bioy, su padre tenía casi cuarenta años, y Silvina, apreciablemente mayor, cincuenta.

Nueve años después del nacimiento de su hija Marta, Bioy fue padre _ en 1963 _ de un niño, Fabián, concebido en una relación clandestina con una mujer casada, Sara Josefina Demaría Madero. Bioy reconocería a su hijo muchos años después y viajaría frecuentemente con él a Europa. A la muerte de Bioy, el hijo actuaría como albacea testamentario y organizaría el enorme material bibliográfico relacionado a su padre. Los dos hijos habidos de relaciones extramatrimoniales fueron acaso  el símbolo perfecto de ese amante prolífico que alguna vez declararía: “Las mujeres fueron esenciales en mi vida. Es cierto, caramba, no me porté del todo bien con todas, pero siempre he querido pensar que a mi lado han sido felices”.

Pero Bioy no fue solamente un seductor empedernido ; fue, también, hay que decirlo, un amante desdichado. En el verano del año 1950 conoció a Elena Garro, esposa de Octavio Paz, en una gala efectuada en el fastuoso hotel “George V” de París. Bioy tenía treinta y cuatro años y Garro treinta y dos. El flechazo fue inmediato, porque Bioy, en esa época, era una suerte de Adonis criollo _ oui _, además de inteligente y muy rico, y Elena, una joven hermosa, liberal y sumamente original en sus elecciones vestimentarias. Bioy se enamoró de Elena, y la relación estuvo sujeta a los vaivenes de las vidas matrimoniales de los dos. El epistolario publicado pocos meses antes de la muerte de Bioy es un testimonio desgarrador de las inconstancias y los desencuentros en los asuntos de Cupido, y nos permite advertir claramente la particular falta de sincronía entre los deseos y las realizaciones concretas en la vida de casi todos  los seres. Poco tiempo después de su segundo encuentro, en la primavera parisina de 1951, Bioy escribe: “Mi querida, aquí estoy recorriendo desorientado las tristes galerías del barco… Sin embargo, te quiero más que a nadie. Desconsolado, visito de vez en vez tu fotografía. Has poblado tanto mi vida en estos tiempos que si cierro los ojos y no pienso en nada aparecen tu imagen y tu voz… Debo resignarme a conjugar el verbo amar, a repetir por milésima vez que nunca quise a nadie como te quiero a ti, que te admiro, que te respeto, que me gustas, que me diviertes, que me emocionas, que te adoro….”. Un poco después, en una carta fechada el 5 de noviembre, declara: “…A mi vuelta me encontré con tus cartas del 26 y 27 de octubre: las más cariñosas que me has mandado desde hace tiempo. Tal vez te di lástima con mi tristeza…”.

El cazador había sido cazado : Bioy mismo lo reconocería ante sus amigos y su amada.

Elena Garro moriría en la más profunda pobreza el 22 de agosto de 1998. Diez años antes, en un viaje a México, Bioy estuvo tentado de verla, pero no lo hizo. Acaso haya pensado lo mismo que uno de los personajes de sus cuentos: “Vernos tal vez nos probaría que el pasado pasó y que nos hemos convertido en otros”.

Bioy Casares murió el 8 de marzo de 1999, seis años después que Silvina Ocampo y siete meses después que Elena Garro. Sobrevivirlas mucho tiempo más, le hubiese parecido la mayor de las descortesías.

(www.REALPOLITIK.com.ar)

A cela, j’ajoute ici le fait qu’au décès de son mari colombien Alfonso de Narvaez, décédé à Bogota le 4 juillet 2010,

au faire-part de la veuve de celui-ci, Maria Teresa von der Lahr, en date du 6 juillet 2010,

s’ajoutait, ce même 6 juillet 2010) le faire-part commun des trois enfants de Marta Bioy (et petit-enfants de Maria Teresa von der Lahr), Florencio Basavilbaso Bioy, Victoria Basavilbaso Bioy et Lucila Frank Bioy…

Un témoignage bien précieux du lien qui demeurait bien effectif entre ces trois petits-enfants et la mère naturelle de leur mère Marta Bioy, Maria Teresa von der Lahr…

 

Ce mercredi 21 juillet 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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