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A la recherche de la descendance de Sophie Wachter (Rougemont, 1824 – Courbet, 1897) et son époux François-Martin-Molbert (Chaux, 1825 – Mustapha, 1884)

27mar

Dans ma recherche de descendants des familles apparentées à la branche « algéroise-algérienne » des Ducos du Hauron

_ je veux dire la branche issue de l’union entre Amédée Ducos du Hauron (Agen, 1866 – Alger, 1935) et son épouse Marie-Louise Rey (Orléansville, 1879 – Agen, 1933 _,

 

et dans la perspective d’identifier quelque éventuel actuel descendant qui serait susceptible, par sa connaissance singulière de l’histoire de sa famille, de compléter les données généalogiques que j’ai plus ou moins réussi à réunir par mes « pêches » sur Internet à propos des Wachter, originaires de Rougemont-le-Château, en Alsace, installés en Algérie _ surtout à Mustapha _ à partir de 1844, 1848 _ pour Jean-Baptiste-Claude Molbert (Chaux, 10 mars 1830 – Kouba, 24 novembre 1904, le fondateur de la manufacture de poterie de Kouba, en 1848, semble-t-il…

ou plutôt, pour les membres de cette branche, installés en Algérie, à la suite de Jean-Baptiste-Claude Molbert _ installé, lui, à Kouba _, entre le mois d’août 1854 _ soit la naissance à Rougemont de Sophie Wachter (Rougemont, 18 août 1853 – Courbet, 1er février 1938), fille de Sophie Wachter et de François-Martin Molbert, qui ne reconnaîtra officiellement sa fille que je jour de son mariage, à Birmandreis avec la mère de l’enfant, le 4 avril 1857 _ et le mois d’avril 1857 _ où eut lieu à Birmandreis le mariage des parents de la petite Sophie Wachter, qui devient donc ce jour Mademoiselle Sophie Molbert…

il me faut me pencher sur la branche des Wachter-Molbert issue de l’union entre Sophie Wachter (Rougemont, 29 janvier 1824 – Courbet, 9 mai 1897) et son époux François-Martin Molbert (Chaux, 9 décembre 1825 – Mustapha, 22 juin 1884) ;

en me demandant lesquels des 6 enfants de ce couple Wachter-Molbert

soient

Sophie Wachter-Molbert (Rougemont, 18 août 1853 – Courbet, 1er février 1938),

Louise Molbert (Birmandreis, 12 juillet 1858 – ?,?),

Pierre-François Molbert (Mustapha, 17 juin 1860 – ?,?),

Claude-Jacques Molbert (Mustapha, 17 janvier 1862 – Mustapha, 5 mars 1862),

Charles Molbert (Mustapha, 5 janvier 1863 – Alger, 28 octobre 1819)

et Marie-Florine Molbert (?, 1865 – Mustapha, 21 juillet 1880),

respectivement nés en 1853, 1858, 1860, 1862, 1863 et 1865,

a eu une descendance…


Trois d’entre eux ont été mariés :

_ Louise, avec Antoine-Marius Iscariot _ mineur _ ;

_ Pierre-François _ négociant _, avec Joséphine Xuereb ;

_ Charles _ instituteur _, avec Antoinette Nin.

Ni de Louise Molbert, épouse Iscariot,

ni de Pierre-François Molbert, époux de Joséphine Xuereb,

je n’ai trouvé mention de descendance…

En revanche,

Charles Molbert (Mustapha, 5 janvier 1863 – Alger, 28 octobre 1919) et son épouse Antoinette Nin (Hussein Dey, 20 septembre 1864 – Orléansville, 29 janvier 1941), qui se sont mariés à Hussein Dey le 14 février 1885, ont eu un parcours de vie intéressant :

ainsi une école d’Alger porte-t-elle le nom de ce Charles Molbert, à la personnalité marquante d’enseignant…

Mais surtout le couple de Charles Molbert etAntoinetteNin a eu un fils, le docteur Jean (ou Jean-François) Molbert, né à Hussein Dey le 3 décembre 1885 _ j’ignore hélas le lieu (peut-être Orléansville…) et la date de son décès _, brillant médecin diplômé des Hôpitaux de Paris, et qui a longtemps exercé sa profession de médecin (et « médecin des épidémies« ) à Orléansville.


Orléansville où décèdera sa mère, Madame Veuve Charles Molbert, née Antoinette Nin, le 29 janvier 1941.

C’est le 8 août 1912, qu’a eu lieu, à Alger, le mariage du docteur Jean Molbert _ domicilié alors à Mouzaïaville _ avec Melle Nathalie Croze, de Blida.

Mais de 1912 à 1941, les diverses mentions de domiciliation de Jean-François Molbert seront toutes à Orléansville.

Cependant, je n’ai découvert jusqu’ici aucune mention de naissance d’un enfant de Jean-François Molbert et son épouse Nathalie Croze.

J’en déduis, au moins provisoirement, que s’arrête avec le docteur orléansvillois Jean-François Molbert la descendance de Sophie Wachter et François-Martin Molbert.

Ce sont les frères de François-Martin Molbert,

Jean-Baptiste-Claude Molbert (Chaux, 10 mars 1830 – Kouba, 24 novembre 1904) _ et son épouse Hélène Placette (Tarnos, 10 avril 1837 – 10 avril 1919) _

et Pierre-Richard Molbert (Chaux, 28 avril 1834 – Mustapha, 29 janvier 1878) _ et son épouse Jeanne-Florentine Tristant (Lyon, 5 avril 1846 – ?,?) _,

qui ont assuré une descendance à ces Molbert de Chaux,

sinon aux Wachter de Rougemont

_ apparentés aux Wachter et Gentet d’Orléansville, un peu plus tard…

Ce samedi 27 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

La légende de Sainte-Hélène, et les souvenirs et rêveries de Sophie Wachter-Molbert, à Courbet…

26mar

Le document signalé hier, tel que publié par L’Écho d’Alger du 7 février 1938,

et donné in extenso en mon article du 25 mars : 

peut-il être vraiment pris à la lettre ?

Le grand-père de Mademoiselle Sophie Wachter-Molbert (Rougemont, 18 août 1853 – Courbet, 1er février 1938), François-Antoine-Humbert Wachter (né à Rougemont le 29 août 1794),

a-t-il rééellement fait partie des « grognards » qui sont allés accompagner Napoléon en son exil de Sainte-Hélène ?

C’est extrêmement peu probable, étant donné,

d’abord, le très petit nombre _ à peine une vingtaine _ de personnes ayant été autorisées par les Anglais à accompagner l’Empereur déchu en son exil à Sainte-Hélène (du 15 octobre 1815, à son décès, le 21 mai 1821) ;

et ensuite la puissance de la légende napoléonienne au XIXe siècle, et tout particulièrement, bien sûr, dans la période du Second Empire…

Ainsi, par exemple, 42 ans après la fin du Premier Empire, Napoléon III institua-t-il  une « médaille de Sainte-Hélène » par un décret du 12 août 1857.

Cette décoration était accompagnée d’un diplôme et se présentait dans une boîte en carton portant l’inscription « Aux compagnons de gloire de Napoléon« . La médaille elle-même était en bronze (50 mm de haut et 31 mm de large), cerclée d’une épaisse couronne de lauriers surmontée d’une couronne impériale et suspendue à un ruban vert à cinq raies rouges. Elle portait à l’avers le profil de l’empereur entouré de l’inscription « NAPOLÉON Ier EMPEREUR« , et au revers, une inscription circulaire « CAMPAGNES DE 1792 A 1815« , et, sur neuf lignes: « À SES COMPAGNONS DE GLOIRE. SA DERNIÈRE PENSÉE. STE HÉLÈNE. 5 MAI 1821« . Les médailles étaient remises dans une boîte en carton recouvert de papier glacé blanc, sur le couvercle de laquelle apparaissent une aigle couronnée et l’inscription: « AUX COMPAGNONS DE GLOIRE DE NAPOLEON I – DÉCRET IMPÉRIAL DU 12 AOÛT 1857« . La médaille était accompagnée d’un diplôme (29 cm x 19 cm) au centre duquel se trouve le dessin de la médaille. Le diplôme indique le nom et le grade du titulaire, ainsi que l’unité dans laquelle il a servi durant les guerres de 1792 à 1815… Enfin, il porte le timbre sec de la Grande Chancellerie de l’Ordre Impérial de la Légion d’Honneur et la signature du Grand Chancelier.

La première distribution eut lieu le 16 août 1857.

C’est de cette médaille et de ce diplôme qui l’accompagnait que parlait volontiers à son entourage, à Courbet, au XXe siècle, Mademoiselle Sophie Wachter-Molbert

_ qui avait un peu connu son grand-père paternel en leur séjour à Mustapha, dans les années 50 du XIXe siècle : à la naissance de la petite Sophie, à Rougemont, le 18 août 1853, son grand-père (au domicile duquel sa mère, célibataire, avait accouché, à Rougemont, donc) avait 59 ans ; et celui-ci a assisté ensuite aux mariages, à Birmandreis le 4 avril 1857, de sa fille Sophie Wachter (Rougemont, 29 janvier 1824 – Courbet, 9 mai 1897) avec le père de la petite Sophie, François-Martin Molbert (Chaux, 9 décembre 1825 – Mustapha, 22 juin 1884) ; puis à Mustapha le 26 mai 1857, de son fils Jean-Baptiste-Antoine Wachter (Rougemont, 5 février 1827 – ?,?) avec Elisabeth-Joséphine-Baptistine Confex (Marseille, 28 décembre 1836 – Alger, 30 mars 1925) ; j’ignore le lieu et la date du décès de ce grand-père qui avait probablement participé à une partie des guerres napoléoniennes ; un décès qui advint avant le décès de « sa veuve« , née Marie-Françoise Chevillot, le 8 septembre 1870, à Mustapha…

Je remarque aussi que le père de Melle Sophie Wachter-Molbert, François-Martin Molbert, est décédé lui aussi à Mustapha : le 22 juin 1884… Et c’est ensuite que la veuve et la fille de celui-ci s’installèrent à Courbet, où Sophie la mère décéda le 9 mai 1897, et Sophie la fille, le 1er février 1938 : où cette dernière « habitait depuis plus de cinquante ans« …  _,

s’imaginant que ces objets récompensaient un compagnon de Sainte-Hélène de l’empereur déchu…

Les grands-parents maternels de Sophie Molbert, François-Antoine-Humbert Wachter et Marie-Françoise Chevillot, s’étaient mariés à Rougemont le 27 octobre 1814 :

le marié avait tout juste 20 ans ; et la mariée, 22 ans.

Il est assez peu probable que le diplôme de 1857 ait pu récompenser le grand-père de Sophie Molbert, qui non seulement n’a pas été un compagnon de Napoléon à Sainte-Hélène,

mais probablement pas non plus un soldat des guerres napoléoniennes….

Cependant, sur un site intitulé « Les Médaillés de Sainte-Hélène du canton de Masevaux«  _ canton dans lequel se situe la commune de Rougemont-le-Château _,

pour la commune de Rougemont-le Château, est mentionné cependant ceci :

« WACHTER Ferdinand : né le 11 février 1793 ; voltigeur au 39e régiment de ligne puis au 133e régiment de ligne du 31 octobre 1813 au 30 août 1815« …

Il faudrait donc creuser un peu plus avant cette recherche ;

et examiner ce qu’il en est de la fin de la Campagne d’Allemagne de 1813 , et de La Campagne de France, de 1814…

Mais surtout, François-Antoine-Humbert Wachter et Marie-Françoise Chevillot ont eu 8 enfants, nés entre le 2 août 1812, pour l’aîné, François Wachter (2 août 1812) et le 1er février 1830, pour le huitième, nommé lui aussi François-Antoine-Humbert Wachter :

en 1812 (François), 1815 (Marie-Françoise), 1817 (Julie), 1819 (Marie-Catherine), 1821 (Jean-Claude), 1824 (Sophie), 1827 (Jean-Baptiste-Antoine) et 1830 (François-Antoine-Humbert)…

François-Antoine-Humbert Wachter a-t-il participé, en personne, à la Campagne de France ?

Les troupes des Coalisés ayant franchi le Rhin à Bâle, le 31 décembre 1813, les troupes françaises commandées par Victor, défendent les Vosges ;

mais cèdent bientôt Belfort, Vesoul, etc., devant Blücher…

Et Rougemont-le-Château se trouve sur ce passage…

Ce vendredi 26 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et une découverte : la présence auprès de Napoléon à Sainte-Hélène du grand-père de Sophie Molbert-Wachter, et père de Jean-Baptiste-Antoine Wachter

25mar

Et voici qu’à force de rechercher le moindre document concernant les Wachter et leurs parents Molbert,

voici que je découvre ce jour un étonnant document,

affirmant la présence auprès de Napoléon, en son exil à Sainte-Hélène, du grand-père de Sophie née Wachter le 18 août 1853 à Rougemont (Haut-Rhin), et reconnue quatre ans plus tard comme sa fille _ et donc comme Sophie Molbert ! _ par celui qui est son père, François-Martin Molbert (Chaux, Haut-Rhin, 9 décembre 1825 – Mustapha, 22 juin 1884), le jour où, à Birmandreis, le 4 avril 1857, celui-ci a épousé la mère de l’enfant, Sophie Wachter (Rougemont, Haut-Rhin, 29 janvier 1824 – Courbet, 9 mai 1897), fille de Humbert Wachter (Rougemont, 29 août 1894 – ?,?) et son épouse Marie-Françoise Chevillot (Le Val, Haut-Rhin, 12 février 1792 – Mustapha, 8 septembre 1870).

Voici donc ce document :

l’avis du décès de Mademoiselle Sophie Molbert,

publié par L’Écho d’Alger du 7 février 1938 :

« Courbet. Décès.

Le 2 février courant, ont eu lieu, au milieu d’une grande affluence, les obsèques de Melle Sophie Molbert, décédée à Courbet, qu’elle habitait depuis plus de cinquante ans.

La défunte était la petite-fille d’un ancien grognard qui a suivi Napoléon à Sainte-Hélène, et à ce titre fut décoré d’une médaille commémorative délivrée par le grand chambellan de l’ordre impérial de la Légion d’honneur.

Le diplôme a été retrouvé : il porte la date de « Sainte-Hélène, 5 mai 1821« au nom de Wachter Lambert _ ou Humbert ? Le prénom, probablement trop peu courant, a parfois aussi, et à tort, été écrit « Hubert« … _, fourrier au 10 e léger« 

Jusqu’ici, je n’avais trouvé nulle mention de ce fait biographique, pourtant marquant, dans la lignée des Wachter de Rougemont…

Ce jeudi 25 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

De la prise de conscience de la proximité géographique de Menoncourt et Rougemont, à la découverte du mariage d’un François Wachter et d’une Marguerite Girot, les parents de Jean-Pierre Wachter, le cousin de Jean-Baptiste-Antoine Wachter, et témoin au mariage de celui-ci avec Elisabeth Confex, le 26 mai 1857, à Mustapha

06mar

Alors que, hier, vendredi,

en la continuation de la poursuite de ma recherche de cette famille Girot dont pouvait être originaire Joséphine Girot (ou Giraud) _ née probablement en 1856 (la même année que son futur mari Paul Bonopéra), en Algérie ; et cela, d’après les âges de « 36 ans«  notés pour chacun des deux parents, « Bonopéra Paul«  et « Giraud Joséphine« , du petit Georges Bonopéra, né à Rabelais le 21 février 1892, sur le registre des naissances de la « commune de Rabelais, mixte de Ténès«  _l’épouse de Paul Bonopéra (Miliana, 1er octobre 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916), et mère de leurs six fils (Jean, né à Pontéba le 18 juin 1877 ; Paul, né à Pontéba le 19 septembre 1878 ; Alphonse, né à Charon le 1er janvier 1881 ; Auguste, né à Orléansville le 3 avril 1883 ; Julien, né à Charon le 9 janvier 1887 ; et Georges, né à Rabelais le 21 février 1992),

je m’intéressais aux cousinages des Girot de Menoncourt avec les Girot de Roppe, et à leurs arrivées respectives en Algérie _ cf la série de mes articles des mercredi 3 mars, jeudi 4 mars et vendredi 5 mars :  ;   et _,

voilà que vient me surprendre _ Euréka ! _ la double idée

d’une part, du fait patent de la proximité géographique de ces deux villages de Menoncourt et de Roppe,

situés dans le département du Haut-Rhin, et qui deviennent parties du nouveau département du Territoire de Belfort, suite à la défaite de la France face à la Prusse en 1870, et à la perte de la plus grande partie de l’Alsace, à l’exception, justement, de ce bout de territoire alsacien-là, devenu le nouveau département du Territoire de Belfort ;

avec, aussi, le fait que ce sort qui vient affecter alors ces villages de Menoncourt _ d’ou venait la famille de Jean-Claude Girot, son épouse Marie-Catherine Herbelin, et leurs enfants Catherine Girot, Jean-Pierre Girot et Auguste Girot _ et de Roppe _ d’où venait la famille de Joseph Girot et son épouse Marie-Rose Blanc, et leurs enfants _, concerne tout autant le village lui aussi voisin _ devenant alors carrément frontalier, lui, de l’Allemagne _, de Rougemont-le-Château  _ le village (alsacien) d’origine de cette famille Wachter que j’ai rencontrée dans mes recherches antérieures sur le parcours algérien d’Amédéee Ducos du Hauron, notamment à Orléansville… _ ;

et, d’autre part, l’intuition qui m’est venue de la possibilité _ une hypothèse à mettre bien sûr à l’épreuve ! tel serait donc le nouveau défi à affronter… _  d’une éventuelle parenté de ces Girot, tant ceux de Roppe que ceux de Menoncourt _ dont l’idée m’était venue, tout d’abord ,que pourrait en être issue cette Joséphine Girot (née en 1856) dont l’identité continue de m’intriguer… _,

avec ces Wachter, en particulier, bien évidemment, ceux d’Orléansville _ par exemple la famille d’Emile Wachter, ou celle de sa sœur Marie-Emélie, épouse (puis veuve, le 18 décembre 1927) d’Albert Ferrand, à Alger… _,

apparentés par le mariage _ j’en ignore la date _ d’une Wachter orléansvilloise _ j’ignore encore son identité et sa place exacte au sein de la constellation familiale des Wachter _ avec Louis Gentet (Orléansville, 1853 – Orléansville, 9 août 1906) _ dont elle va devenir la veuve (« Mme Vve Louis Gentet« ) au décès de celui-ci, ce 9 août 1906, à Orléansville… _, le tuteur, à Orléansville même _ à partir des décès successifs le 5 juillet 1886, puis le 28 janvier 1890 (à Oran) de leurs deux parents Rey et Gentet _ des sœurs Marie-Louise et Aimée-Laurence Rey, les deux filles d’Adélaïde Gentet (Orléansville, 1855, Oran, 5 juillet 1886) et Anatole Rey (Le Grand Serre, 11 janvier 1845  – Oran, 28 janvier 1890) :

Marie-Louise, l’épouse, et Aimée-Laurence, la belle-sœur _ future veuve Gadel : c’est à Alger qu’est décédé, le 30 mars 1930, Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, né au Grand Serre le 8 juillet 1872 ; lui dont la mère, née Marie-Eugénie-Hortense Rey (née au Grand Serre le 21 mars 1848), était la sœur de Jean-Anatole-Firmin Rey, né au Grand Serre le 11-juin 1845) : Aimée-Laurence Rey, fille d’Anatole, et Victor Gadel, fils d’Hortense Rey, étaient donc cousins germains… _ de cet Amédée Ducos du Hauron (Agen, 1866 – Alger, 1935), l’aîné de ces trois neveux _ Amédée et Gaston Ducos du Hauron, et Raymond de Bercegol _, de Louis Ducos du Hauron (Langon, 1837 – Agen, 31 août 1921), qui m’intéressent…   

Rougemont-le-Château est en effet le village _ autrefois situé dans le département du Haut-Rhin, et depuis 1870, dans le département du Territoire de Belfort _ d’où venaient plusieurs membres de ces familles Wachter venues en Algérie :

d’abord, Jean-Baptiste-Antoine Wachter (né à Rougemont-le Château, le 5 février 1827 _ et dont j’ignore, hélas, le lieu et la date du décès, en Algérie _), accompagné de ses deux parents, son père François-Antoine-Humbert Wachter (Rougemont, 29 août 1794 – probablement Mustapha, entre 1857 et 1870 : entre la date du mariage de son fils et la date du décès de sa veuve) et sa mère, née Marie-Françoise Chevillot (Le Val, 12 février 1792 – Mustapha, 8 septembre 1870) ;

et qui épousera, à Mustapha, le 26 mai 1857, Elisabeth-Joséphine-Baptistine Confex (Marseille, 28 décembre 1836 – Alger, 30 mars 1925),

avec laquelle il aura au moins 5 _ et peut-être 6 _ enfants Wachter :

_ Elisabeth-Marie-Louise Wachter, née à Médéa, le 9 mars 1858 ;

_ Aimée-Marie Wachter, née à Mustapha, le 2 septembre 1859 ;

_ Louis-Jules Wachter, né à Orléansville, le 29 juillet 1866

_ qui épousera, à Bône, le 14 janvier 1905, Thérèse Grazia Gallo _ ;

_ Emile Wachter, né à Mustapha, le 15 mai 1869

_ qui épousera à Orléansville, le 21 octobre 1897, Hélène-Etiennette-Sophie Janet _ ;

_ Marie-Emélie Wachter, née en 1874 ou 75 _ je ne dispose ni du lieu, ni de la date précise de cette naissance _, peut-être à Orléansville

_ qui épousera (j’ignore à quelle date et en quel lieu) son cousin germain Albert-Philippe-Joseph Ferrand (1869 – Alger, 18 décembre 1927), qui était le fils de sa tante, une des sœurs d’Elisabeth Confex, Aimée-Justine-Marie Confex (née à Alger le 7 février 1839) ; laquelle, Aimée Confex, était l’épouse, à Alger, le 18 juin 1868, de Philippe Ferrand (Fleurey-lès-Lavencourt, Haute-Saône, 1 août 1828 – Alger, 2 décembre 1889) _ ;

_ et probablement encore une autre fille Wachter _ dont j’ignore pour le moment, et l’identité précise, et la place au sein de la constellation familiale des Wachter _ :

épouse, puis veuve, le 9 août 1906, de Louis Gentet, l’oncle et tuteur des sœurs Marie-Louise et Aimée-Laurence Rey, les deux filles d’Adélaïde Gentet, sa sœur, décédée à Oran le 5 juillet 1886

_ et il faut relever aussi que c’était ce même Louis Gentet, accompagné de son frère aîné Frédéric, qui était allé déclarer à la mairie d’Oran le décès de leur beau-frère Anatole Rey, décédé à Oran le 28 janvier 1890 _ :

ce couple Wachter-Gentet par lequel s’effectue _ et c’est bien là un nœud décisif de notre enquête ! _ l’apparentement des Rey-Gentet, Ducos du Hauron et Gadel, avec les Wachter-Gentet, Confex, et Bonopéra ;

dans la mesure où « Mme Vve Bonopéra« , l’épouse _ en quelque sorte finale… _ de Paul Bonopéra, est une sœur de « Mme Vve Wachter, née Confex » (Elisabeth de son prénom, et veuve du rougemontais Jean-Baptiste-Antoine Wachter) : une sororité révélée par l’avis du décès d’Elisabeth Confex, veuve Wachter, paru dans Le Progrès d’Orléanville du 2 avril 1925 _ un décès survenu à Alger le 30 mars 1925 _ :

« Nécrologie. Nous avons appris avec peine le décès à Alger à l’âge de 89 ans, de Mme Wachter née Confex, mère de notre ami M. Emile Wachter, d’Orléansville, et sœur de Mme Vve Bonopéra. Très estimée à Orléansville où elle avait demeuré de très nombreuses années, la défunte ne laisse que de très bons souvenirs à tous ceux qui l’on connue« « 

En revanche, j’ignore encore la date et le lieu précis _ à Mustapha, entre 1857 et 1870 _ du décès du père de Jean-Baptiste-Antoine Wachter, et époux de sa mère Marie-Françoise Chevillot : François-Antoine-Humbert (ou Hubert) Wachter ;

même si je sais que celui-ci a fait, avec son épouse et son fils, le voyage d’Algérie ; et qu’il y est effectivement décédé ;

ce François-Antoine-Humbert Wachter était cultivateur de profession, à Rougemont ;

il était né à Rougemont le 29 août 1794 ;

il avait épousé, à Rougemont, le 29 octobre 1814, Marie-Françoise Chevillot (née au Val _ autre village proche… _ le 12 février 1792 ; laquelle, devenue veuve, décèdera à Mustapha le 8 septembre 1870) ;

et leur couple aura eu 8 enfants, tous nés à Rougemont :

_ François Wachter, né le 2 août 1812 ;

_ Marie-Françoise Wachter, née en 1815 ;

_ Julie Wachter, née en 1817 ;

_ Marie-Catherine Wachter, née le 31 janvier 1819 ;

_ Jean-Claude Wachter, né le 20 mai 1821 ;

_ Sophie Wachter, née le 29 janvier 1824 (qui épousera à Birmandreis, en Algérie, le 4 avril 1857, François-Martin Molbert (né à Chaux, Haut-Rhin, le 9 décembre 1825, et qui décèdera à Mustapha le 22 juin 1884) ; Sophie Wachter décèdera à Courbet, en Algérie, le 9 mai 1897. Et ce couple aura eu trois enfants Molbert, Louise (née en 1858 à Birmandreis), Pierre (né vers 1860) et Charles, né en 1863, à Mustapha _ auxquels il faut ajouter un tout premier enfant, une fille aînée, née (à Rougemont, en Alsace, le 18 août 1853) avant mariage de ses parents, et reconnue seulement le jour du mariage de ceux-ci, à Birmandreis, en Algérie, le 4 avril 1857 : Sophie Wachter, et qui devient alors Sophie Molbert (Rougemont, 18 août 1853 – Courbet, 1er février 1938).

_ Jean-Baptiste-Antoine Wachter, né le 5 février 1827 ; et c’est lui qui, le 26 mai 1857, a épousé, à Mustapha, Elisabeth Confex _ l’aînée des 7 enfants Confex (dont la future « Mme Vve Paul Bonopéra« , « née Confex » !) de Jean-Baptiste-Pierre Confex (Marseille, 28 décembre 1811 – Mustapha, 28 mai 1887) et son épouse Marie-Claire-Joseph Vidal (Marseille, 22 septembre 1815 – Mustapha, 6 juillet 1869 ; les cinq autres enfants Confex de ce couple sont : Aimée-Justine-Marie (née à Alger le 7 février 1839 et future épouse de Philippe Ferrand, né à Fleurey-lès-Lavoncourt le 7 août 1828, et qui décèdera à Alger le 2 décembre 1889), et qui aura pour fils Albert-Philippe Ferrand (1869 – Alger, 18 décembre 1827) futur époux de sa cousine Marie-Emélie Wachter… ; Marius-Ernest-Jules (né à Alger le 19 février 1841) ; Marius-Etienne (né à Alger le 29 novembre 1843 ; et qui décèdera à Relizane-Renault le 30 décembre 1894) ; Marie-Léontine (née à Alger le 28 mars 1846) et Zoé-Marie-Thérèse (née à Alger le 19 août 1852) _ ;

et enfin _ François-Antoine-Humbert Wachter, né le 1er février 1830.

Mais il me reste le principal à révéler,

car de Rougemont-le Château, venait aussi un autre Wachter, et « cousin » de ce Jean-Baptiste-Antoine Wachter qui a épousé à Mustapha Elisabeth-Joséphine-Augustine Confex :

Jean Pierre Wachter (Rougemont, 24 mars 1801 – El Biar, 20 janvier 1871).

Par lui, j’allais en effet découvrir la parenté, dès les années du XVIIIème siècle, à Rougemont, des Wachter et des Girot :

via le mariage _ j’en ignore la date et le lieu : probablement ailleurs qu’à Rougemont ; peut-être au Val… _ de François Wachter (né à Rougemont le 11 mars 1754, fils de Marc Wachter et Marie-Anne Blaisy ; et qui décèdera à Rougemont le 5 mai 1807 ; il était teinturier de profession), avec Marguerite Girot (née au Val, le 20 août 1767 ; et qui décèdera à Rougemont le 19 décembre 1840) ;

François-Antoine Wachter et Marguerite Girot _ fille de Germain Girol, du Val (et qui signe Girot) et son épouse Anne-Marie Sonet, qui s’étaient mariés à Angeot le 17 février 1756… _ sont, eux, les parents, notamment _ comme cela est inscrit dans l’acte de décès de celui-ci, en date du 20 janvier 1871, à El Biar _ de ce Jean-Pierre Girot (Rougemont, 24 mars 1801 – El Biar, 20 janvier 1871 ; chevalier de la Légion d’honneur ; « garde comptable d’artillerie« ), qui se déclarera « cousin » du marié, Jean-Baptiste-Antoine Wachter ; et sera un des quatre témoins assistant les mariés Jean-Baptiste-Antoine Wachter et Elisabeth-Joséphine-Baptistine Confex, lors de leur mariage, à la mairie de Mustapha, le 26 mai 1857.

Il faut donc bien reconnaître que des Wachter, déjà apparentés à des Girot, sont présents en Algérie à ce moment _ 1856 _ de la naissance, à Ténès, de Joséphine Girot.

Et il est tout à fait dans l’ordre du possible qu’à Orléansville Joséphine Girot _ qui a accouché, là, de son quatrième fils, Auguste Bonopéra, le 3 avril 1883 _, ait fréquenté certains des membres de la famille Wachter qui y résidaient ; en plus de membres des familles Girot de Menoncourt et de Roppe, qui résidaient eux aussi dans la région, par exemple à Ténès ;

Ténès où s’est marié, le 1er août 1854 _ avec une demoiselle Hermite _, Jean-Pierre Girot : l’assez probable père de notre Joséphine… 

C’est que l’installation en Algérie des nouveaux arrivants ne concernait pas seulement des individus isolés, mais aussi des familles,

et élargies assez souvent à des cousins…

La solidarité _ en l’occurrence familiale _ pouvant avoir une importance vitale.

À suivre...

Ce samedi 6 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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