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Qu’était la firma de Pedro et Antonio Lanusse, les amis de Jean-Baptiste Bioy, le grand-père paternel d’Adolfo Bioy Casares ?..

09août

« Qu’était la firma de Pedro et Antonio Lanusse, les amis de Jean-Baptiste Bioy, le grand-père paternel d’Adolfo Bioy Casares ?..« 

est la question que m’a soumis un de mes correspondants, en réponse à l’expédition-reprise d’un courriel d’explicitation en date du 6 septembre 2018 ;

que voici :

A propos des résidences des Bioy à Oloron rue Sablière au cours de la décennie 1830-1840,

je vous soumets ces divers faits : 
Antoine Bioy et Marie Anne Casamayou se sont mariés à Préchacq-Navarrenx le 23-9-1834.
Très peu de temps après, Antoine Bioy a fait le voyage d’Argentine, et a commencé à bâtir à Pardo ce qui deviendra « El Viejo Rincon », puis retourne en France.
Le 8-7-1835, naît à Oloron, maison Herrou rue de la Sablière leur premier enfant, Claire Elisabeth Bioy, qui décède 10 jours plus tard ; sa conception remonte à la fin septembre 1834, au moment de leur mariage.
Une ambiguïté existe pour savoir si Antoine Bioy est ensuite revenu ou pas en Argentine à Pardo ; les témoignages de son fils Adolfo et de son petit-fils Adolfito divergent sur ce point.
De même, je me suis efforcé de trouver de quoi dater la venue de Juan Bautista Bioy en Argentine : en 1854 ?
Il a fait la traversée en compagnie de Pierre Lanusse Larroudé, son grand ami (né à Préchacq Navarrenx le 2 mars 1839, et qui décédera à Buenos Aires le 6 novembre 1897) et d’un autre Lanusse (peut-être Antonio Calixto Lanusse Fernandez, né à Buenos Aires le 14-10-1846, et qui décédera à Buenos Aires le 1er août 1917 : Pedro y Antonio fonderont à Buenos Aires en 1872 la firme « Pedro y Antonio Lanusse » appelée à un bel avenir…).
Le 3-6-1836, naît à Oloron, maison Poey rue Sablière, le second enfant d’Antoine Bioy et Marie Anne Casamayou : Clotilde Marie Bioy, future épouse Lezla ; sa conception remonte à la fin août 1835 : Antoine Bioy est donc de retour à ce moment à Oloron.
Le séjour en Argentine d’Antoine Bioy s’est déroulé entre l’automne 1834 et l’été 1835.
Or, un des frères aînés d’Antoine Bioy, Jean Baptiste Bioy, né à Oloron le 10 octobre 1808 (et qui décèdera à Oloron, maison Piarrou, rue de l’Hospice, le 6 juin 1846) épouse à Oloron le 26 mars 1840 Marie Lamicq (née à Oloron le 14 février 1812, et qui décèdera à Oloron le 6 mars 1879 ; ils n’auront pas d’enfant).
Le 5 juin 1852, Marie Lamicq, veuve Bioy, se remarie avec Pierre Mirande (dit David ; né à Cardesse le le 19 mai 1811). Ils auront un fils Jules Mirande (Oloron, 29 novembre 1853 – Oloron, 6 avril 1919, qui aura une descendance : Douat, Faure). Je n’en ai pas découvert davantage sur la parenté et les filiations de ce Pierre Mirande, dit David.
Ce Pierre Mirande a-t-il des liens avec les Mirande de Castetnau-Camblong
qui font partie des ascendants de Louise Domecq (née à Jasses le 15 avril 1844), future épouse de Juan Beautista Bioy Casamayou (dit parfois Poey dans certaines biographies argentines, et né lui, à Oloron le 6 août 1838) ? Je l’ignore…
Idem pour les liens entre certains Casamayou et certains Poey (de Gurs)…
Parmi les ascendants de Marie Lamicq (1812-1879),
on trouve côté paternel, Lamicq,
des Domecq : Anne Domecq (1761-1826), Jean Domecq (1733-1888),
et des Casemayou : l’épouse de ce Jean Domecq est Marie Casamayou, fille de Vincent Casamayou ;
alors que côté maternel, Bellocq,
on trouve des Herrou : Marie Herrou (Aren, 1750 – Oloron, 8 mars 1823), Jean Herrou (Aren, 1729 – Aren, 1789)
et des Mirande : l’épouse de ce Jean Herrou est Marie Bordelongue (Aren, 1726 – Aren, 1790), fille de Marie Mirande.
Voilà où j’en suis ce matin, 6 septembre 2018
Francis  

Voici donc ma réponse d’aujourd’hui à la demande de ce correspondant à propos de le firme « Pedro & Antonio Lanusse« …

L’entreprise « Pedro & Antonio Lanusse S. A. » a été fondée en 1872, à Buenos Aires.

A départ, en 1872, il s’agit d’un commerce de vente et exportation de produits comestibles.
Puis l’entreprise s’est considérablement diversifiée…
 
Pedro Lanusse Larroudé (Préchacq-Navarrenx, 2-3-1839 – Buenos-Aires, 6-11-1897)
et Antonio Lanusse Fernandez (Buenos-Aires, 10-10-1846 – Buenos Aires, 1-8-1917) sont cousins germains,
fils de 2 frères Lanusse Mouras :
Pierre Lanusse Mouras (Préchacq-Navarrenx, 26-2-1808 – Préchacq-Navarrenx, 16-3-1883)
et Jean-Philippe Lanusse Mouras (Préchacq-Navarrenx, 15-10-1811 – Buenos-Aires, 10-9-1870).
 
C’est en 1854 que Jean-Baptiste Bioy (Oloron, 6-10-1838 – 1919) _ il est âgé de 16 ans _ s’embarque pour l’Argentine avec Pierre Lanusse Larroudé _ âgé de 15 ans _ et un frère («  un hermano » _ à moins qu’il ne s’agisse plutôt là de son cousin argentin Antonio Lanusse Fernandez, né le 10-10-1846, à Buenos Aires, et qui serait venu rendre visite à ses grands-parents paternels béarnais Lanusse, à Préchacq-Navarrenx… _ de ce dernier, prénommé Antoine, indique Adolfo Bioy Casares en un entretien publié en 2012 par Maria Saenz Quesada, dans un livre intitulé « Los Estancieros ».
Quant au père d’Adolfito Bioy Casares, Adolfo Bioy Domecq (Pardo, 27-7-1882 – Buenos Aires, 26-8-1962)), il indique _ mais pas assez clairement ! _ à la page 185 du chapitre XXIII de ses Mémoires « Antes del 900 » le lien de parenté qui liait son père Jean-Baptiste Bioy et Pierre Lanusse : « la abuela o bisabuela de mi padre era una Lanusse »…
Et à propos de l’arrivée en Argentine de son grand-père paternel Jean-Baptiste Bioy,
Adolfito Bioy Casares dit que son « abuelo trabajo un tiempo en la casa de comercio de Udaondo » (des Lanusse, dans la banlieue de Buenos Aires)…
Ajoutant aussitôt : « Y antes de 1860, compro el terreno (de Pardo) que habia arrendado (en 1832) su padre (Antoine Bioy). Y se caso con una Domecq » (Louise, née à Jasses, le 15-1-1844)…
 
Voilà quelques pistes à creuser…

Le plaisir de la recherche est fait de ses quasi incessants rebondissements : il reste tant à découvrir…

Et les questions des autres relancent la recherche…

Ce lundi 9 août 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

En tournant autour des ascendances béarnaises d’Adolfo Bioy Casares : un premier compendium d’articles…

30juil

Ce vendredi soir 30 juillet 2021,

je rassemble ici la très récente série des articles que je viens de consacrer aux ascendances béarnaises d’Adolfo Bioy Casares (Buenos Aires, 15 septembre 1914 – Buenos Aires, 8 mars 1999),

dont le grand-père paternel, Jean-Baptiste Bioy Casamayou (Oloron, 6 août 1838 – Buenos Aires, 1919), était natif d’Oloron…

En espérant susciter un peu de curiosité chez les éventuels lecteurs de ces articles autour des Bioy d’Argentine et de leurs cousins béarnais d’Oloron et environs…

Ce vendredi 30 juillet 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et en creusant un pas plus loin la visite d’Adolfo Bioy Domecq à ses cousins béarnais, en avril 1905, la découverte de deux Henry (ou Henri) Sempé…

29juil

Et en creusant un pas plus loin mon article d’hier ,

j’ai retrouvé un article antérieur, daté du 1er mai 2019, intitulé …,

dans lequel j’approfondissais les identités de deux Sempé _ l’un prénommé Henry (Navarrenx, 20 août 1868 – Artix, 23 septembre 1926), et l’autre Henri (Oloron, 21 novembre 1887 – ?, ?)ayant divers liens avec les Bioy d’Oloron.

Voici cet donc article  :

La Censure en Béarn sous Vichy : une passionnante thèse d’histoire soutenue par Bernard Bocquenet à Pau en décembre 2017

— Ecrit le mercredi 1 mai 2019 dans la rubrique Histoire

En reprenant-poursuivant-continuant mes recherches sur la période _ juin 1940 – août 1944 _ du régime de Vichy en Béarn,

voici que je viens de tomber sur une passionnante thèse,

récemment soutenue à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour :

LA CENSURE EN BEARN SOUS VICHY (1940-1944)

présentée et soutenue publiquement le 8 décembre 2017 par Bernard BOCQUENET

sous la direction de Laurent JALABERT,

Professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (ITEM – EA 3002).

C’est en effet en recherchant ce qui pouvait concerner un cousin d’Adolfo Bioy Domecq (Pardo, 27 juillet 1882 – Buenos Aires, 26 août 1962),

le notaire (à Artix) Henry Sempé (Navarrenx, 20 août 1868 – Artix, 23 septembre 1926),

que le cousin Adolfo Bioy Domecq argentin _ père de l’écrivain Adolfo Bioy Casares (1914 – 1999) _ rencontra au mois d’avril 1905 lors d’un voyage en France

_ le récit de leur rencontre prend place aux pages 108 à 115 des Años de Mocedad, d’Adolfo Bioy Domecq,

publié aux Ediciones Guias de Estudio, en 1998 pour la seconde édition de ce second tome de ses riches Mémoires  _

afin de rencontrer quelques uns de ses parents béarnais, surtout à Oloron,

que je suis tombé sur l’existence d’un presque homonyme, Henri Sempé,

né le 21 novembre 1887, à Oloron, maison Brun 37 rue Labarraque

_ j’ignore à ce jour la date et le lieu de son décès _ ;

et figure notable de la Collaboration à Pau, en tant qu’éditorialiste du journal _ démocrate chrétien _ palois Le Patriote.

Mais quelle n’a pas été ma surprise

de découvrir que la sœur de cet Henri Sempé, Marie-Laure-Mathilde Sempé,

épouse _ le 19 avril 1938, à Paris _ du censeur régional de Pau sous Vichy, Henri Peyre (Paris 29 juillet 1880 – Artiguelouve, 28 novembre 1969) _ il s’agissait pour celui-ci d’un troisième mariage ; et il avait assassiné sa première épouse le 1er mai 1913, à Paris : elle l’avait trompé ! _,

était née à Oloron le 15 novembre 1880,

en la maison Bioy rue Sablière !!! _ l’actuelle rue Louis-Barthou.

J’ai découvert aussi,

à la page 490 de cette passionnante thèse de Bernard Bocquenet,

que cet Henri Sempé de naissance, donc, oloronaise

_ sa mère, épouse de Pascal Octave Sempé (natif, lui, de Pau : le 18 avril 1840),

était Marie-Elisabeth-Amélie Brun, native elle aussi d’Oloron, le 22 mars 1850 ; la maison Brun se trouvant 37 rue Labarraque à Oloron _

avait pour « ami d’enfance« 

le chanoine Auguste Daguzan (Oloron, 28 août 1884 – Pau, 13 décembre 1956) ;

cousin de mon arrière-grand-mère maternelle Isabelle Daguzan (Oloron, 15 août 1847 – Oloron, 28 février 1900),

épouse de mon arrière grand-père Marcellin Bioy (Oloron, 14 avril 1840 – Oloron, 1917).

Le père d’Isabelle Daguzan, Pierre Daguzan (Oloron, 24 janvier 1813 – Oloron, 10 juin 1894),

avait en effet pour frère Jean Daguzan (Oloron, 21 février 1816 – Oloron, 26 avril 1854),

lui-même père de Firmin Daguzan (né à Oloron le 22 septembre 1847) ;

ainsi que grand-père de Marie-Emile-Auguste Daguzan, le futur vicaire général du diocèse de Bayonne,

et « ami d’enfance« , donc, de cet Henri Sempé…

Mes recherches sur la généalogie familiale des Bioy d’Oloron

se trouvent ainsi relancées…

De même que mes recherches sur le parcours de mon père, le Dr Benedykt Lippa

entre juin 1942 et septembre 1944,

en Béarn et en pays toulousain…

Cf mes articles _ des 31 juillet 2014, 27 septembre 2014, 22 avril 2015, 18 avril 2017 et 12 décembre 2018:

 
 



Ce mercredi 1er mai 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa



Bien des fils des généalogies qu’on retrace finissent par se croiser et même se recouper !!!

Ce jeudi 29 juillet 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et à propos de voyages en Béarn d’Adolfo Bioy Domecq, le père d’Adolfito : quelques données historico-géographiques familiales, du côté des béarnais Domecq-Sempé et Bioy…

28juil

Et maintenant,

ce très intéressant article _ au moins pour l’histoire familiale des Bioy _, en date du 12 décembre 2018 :

Ce que nous apprennent les Mémoires d’Adolfo Bioy Domecq (1882 – 1962)

— Ecrit le mercredi 12 décembre 2018 dans la rubrique

Adolfo Bioy Domecq (Pardo, 27-7-1882 – Buenos Aires (26-8-1062)

était cousin germain de mon grand-père béarnais

Paul Bioy (Oloron, 25-4-1878 – Bordeaux, 6-12-1954),

et le père d’Adolfo Bioy Casares (Buenos Aires, 15-9-1914 – Buenos Aires, 8-3-1999),

le grand écrivain argentin,

mari de Silvina Ocampo (Buenos Aires, 21-7-1903 – Buenos Aires, 14-12-1993),

et ami de toute une vie de Jorge Luis Borges (Buenos-Aires, 24-8-1899 – Genève, 14-6-1986).

M’intéressant aux itinéraires béarno-argentins de mes ancêtres Bioy,

depuis le début du XIXe siècle

_ la casa del Viejo Rincon à Pardo, fut élevée en 1835 par Antoine Bioy Croharé (Oloron, 7-12-1809 – Oloron, 5-8-1883) _,

je viens d’explorer le second volume des Mémoires d’Adolfo Bioy Domecq :

après Antes del 900 _ sur les installations des Bioy, Antoine Bioy Croharé en 1835, puis vingt ans plus tard son fils Jean-Baptiste Bioy Casamayou (dit Poey, dans certaines généalogies argentines) dans la Pampa au sud de Buenos Aires : à Pardo, d’abord, puis ailleurs aussi… _,

Anos de Mocedad,

qui porte sur les années d’études _ de Droit _ d’Adolfo Bioy Domecq,

à Buenos Aires ;

puis en Europe, principalement en Allemagne (Leipzig, Berlin, Munich…)

_ avec beaucoup de voyages de tourisme en Europe : Vienne, Venise, jusqu’à Istanbul et Smyrne _

 

puis

_ « Finies les vacances« , lui déclare son père Jean-Baptiste à son retour en Argentine en 1910 !

« Veintiocho anos de vacaciones ! Ya es tiempo que empieces a trabajar« , lit-on page 260… _

ses débuts de carrière politique, au gouvernement de son pays,

en 1910-1911.

A la dernière page de ce second volume de ses Mémoires, page 287,

le docteur Bioy _ Adolfo Bioy Domecq _ se contente d’annoncer deux très importants faits à venir,

« uno de gran felicidad para mi,

otro de tremendo dolor,

que modificaron mi vida » ;

et on peut deviner qu’il s’agit

1) de son futur mariage avec Marta Ignacia Casares Lynch, le 10 ocobre 1913,

et

2) du suicide de son frère le plus proche _ de 32 mois plus âgé que lui _, Enrique Bioy Domecq, le 26 décembre 1917.

Page 115,

on apprend qu’Adolfo Bioy Domecq,

lors de son voyage en Béarn en avril 1905,

rencontra à Artix

son cousin

_ du côté de leurs mères, des sœurs Domecq-Mirande, de Jasses : Marcelline et Louise _

le notaire Henry Sempé (Navarrenx, 30-8-1968 – Artix, 23-9-1926) ;

et à Oloron

son oncle

d’Oloron, et frère de son père : Jean-Baptiste Bioy (Oloron, 6-8-1838 – Buenos Aires, 1919)  _

Xavier Bioy Casamayou (né à Oloron le 3-12-1842)

ainsi que son cousin _ fils du précédent _

Célestin Bioy Mondine (Oloron, 30-7-1875 – Hasparren, 2-11-1946).


A suivre :

je poursuis mes enquêtes…

Ce mercredi 12 décembre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

 

Je poursuivrai avec plaisir mes virées à propos des Bioy dans mes anciens articles

dans de nouveaux articles à suivre…

Ce mercredi 28 juillet 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Sur la vie quotidienne la plus intime d’Adolfo Bioy Casares, les limites de ce qu’apporte la lecture même très méthodique de ce qu’ont été les publications sélectives du Journal de Bioy…

24juil

Quand a paru _ posthume, et en espagnol seulement… _ le Journal d’Adolfito Bioy Casares (1914 – 1999),

j’ai espéré découvrir quelques détails un peu précis _ dates et lieux, d’abord _ concernant, pour commencer, ses divers voyages en France _ avec ou sans son épouse Silvina…

De même que j’étais parti à la recherche de semblables détails concernant des voyages en France _ et tout spécialement, déjà, en Béarn : afin de rencontrer divers cousins béarnais… _ dans les deux volumes publiés _ le troisième et dernier est hélas demeuré inédit… _ des Mémoires _ non traduits en français, eux non plus, mais vraiment passionnants !.. _ de son père, Adolfo Bioy Domecq (1882 – 1962)…

A chaque génération, les Bioy d’Argentine _ béarnais originaires d’Oloron _ ne manquaient pas, en effet, de refaire le voyage de retour aux origines _ à la façon des saumons remontant vaillamment le gave d’Oloron…

Bien sûr, j’escomptais découvrir là quelques mentions des rencontres advenues,

ainsi que maints détails apparemment anecdotiques, mais pouvant constituer d’inespérés indices pour des recherches élargissant la biographie _ surtout intime, et pas littéraire… _ de Bioy…

Mais j’ai buté sur le fait que la sélection des extraits choisis par l’éditeur reposait sur le principe absolument princeps que ces textes choisis pour cette publication comportent, sous quelque forme que ce soit, une référence de Bioy à son ami _ et complice en littérature _ Borges

_ ce qui, par ailleurs, ne manqua pas d’agacer fortement Maria Kodama, la veuve de Borges, détentrice des droits de l’œuvre de Borges ; et peu proche de Bioy…

Bref, mes découvertes, lors de cette lecture de ce Borges de Bioy, centrée sur les voyages d’Adolfito en France, et tout spécialement en Béarn, sont demeurées alors un peu trop limitées…

Et il me faudrait commencer par procéder à une relecture systématique de mes notes prises à cette occasion,

complétées par quelques échanges notés _ de courriels, voire téléphoniques… _ avec divers témoins de ces venues de Bioy en France,

tels mes chers cousins Bioy de Pau…

À suivre…

Ce samedi 24 juillet 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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