Posts Tagged ‘Bioy

Une interview de Bioy chez lui, dans sa bibliothèque, en 1998

06déc

Mon cousin toulousain

m’adresse une interview d’Adolfo Bioy Casares

_ cousin au second degré de son père Edouard Bioy et de ma mère Marie-France Bioy ;

dont les pères respectifs, les frères Antoine et Paul Bioy Daguzan, étaient cousins germains d’Adolfo Bioy Domecq ;

Antoine Bioy Daguzan est né le 9 juin 1872 à Oloron ; Paul Bioy Daguzan, le 25 avril 1878 à Oloron ; et Adolfo Bioy Domecq, le 27 juillet 1882 à Pardo, province de Buenos Aires ;

Antoine et Paul étaient fils de Marcelin Bioy Cazamayou, né à Oloron le 14 avril 1840 ; et Adolfo, fils de Jean-Baptiste Bioy Cazamayou, né à Oloron, le 6 août 1838 ;

le père des frères Jean-Baptiste et Marcelin Bioy Cazamayou, Antoine Bioy Croharé (l’ancêtre commun aux Bioy d’Argentine et de France !), était né, lui, à Oloron le 7 décembre 1809 _

que j’ignorais,

filmée en son domicile, Calle Posadas à Buenos Aires, en 1998

_ l’année qui précéda sa mort le 8 mars 1999 _,

dans sa _ fameuse _ bibliothèque.

La vidéo de l’interview _ on ne sait hélas pas qui est l’interviewer _ de Bazar TV

comporte trois volets,

respectivement de 6’28 _ « sobre la pasión, la muerte, sus novelas y el cine«  _,

7’49 _ « sobre Borges, Silvina Ocampo y sus amores de juventud«  _,

et 5’25 _ « sobre Jorge Luis Borges« 

Même affaibli par la maladie

qui n’allait pas tarder à l’abattre,

Bioy

est toujours élégant, humble, avec beaucoup d’humour,

et lucidissime.

Et avec le bleu transparent de son regard 

malicieux

et stoïque.

Ce vendredi 6 décembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Personne et personnage de Bioy dans le portrait enchanteur qu’en trace René de Ceccatty en notre entretien du 10 octobre dernier à la Bibliothèque de Bordeaux

18oct

Pour poursuivre

en accédant à son immensément riche détail

la _ merveilleuse ! _ conversation bioyesque du 10 octobre dernier

avec René de Ceccatty

en l’Auditorium de la Bibliothèque de Bordeaux-Mériadeck

_ cf mon article du 11 octobre :   _,

voici, en vidéo,

ce portrait enchanteur que trace René de Ceccatty

de Bioy,

sur fond du cercle des très proches de Bioy,

mais aussi du meilleur de la littérature argentine

dont Bioy constitue un des très précieux éléments ;

cette vidéo est une vraie merveille

de justesse d’un portrait.

Quelques précisions a posteriori de René de Ceccatty,

au visionnage de cette vidéo :

« J’ai commis, entre autres probablement, deux erreurs factuelles.

Cinelandia date de 2012, et non 2008 ou 2010, comme je dis en hésitant.

Et ce n’est pas avec Facundo Bo que j’ai traduit le Fausto Criollo d’Estanislao Del Campo. Je l’ai traduit seul, en demandant de temps à autre des explications et des contrôles à Alfredo Arias.

En revanche, avec Facundo, j’ai traduit Cachafaz de Copi. Mauvais souvenir, parce que Facundo, malade, a dû abandonner les répétitions et être remplacé, alors que c’était une pièce qui lui tenait tellement à cœur et qu’il l’avait traduite avec moi.

Ce genre de bégaiements de la vérité est inévitable hélas dans les entretiens oraux. Mais j’ai sans doute dit d’autres bêtises, hélas…« 


Ce vendredi 18 octobre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

L’héritage littéraire de Bioy, par Eduardo Berti et Edgardo Scott, une superbe conclusion-ouverture de la brillante semaine Bioy à Bordeaux

12oct

L’entretien _ l’héritage littéraire de Bioy _ d’hier vendredi 11 octobre, à 17 h 30,

à l’Auditorium de la Bibliothèque de Bordeaux-Mériadeck,

a merveilleusement tenu toutes ses promesses.

Les deux magnifiques écrivains argentins que sont

Eduardo Berti (né en 1964, à Buenos Aires)

_ dont est sortie la veille, au Castor Astral, L’Ivresse sans fin des portes tournantes _

et Edgardo Scott (né en 1978, à Lanus)

_ dont est sorti au mois de mars dernier, aux Ediciones Godot, à Buenos Aires, un passionnant Caminantes _,

tous deux promis au plus brillant avenir,

nous ont offert un richissime _ lucidissime _ entretien

sur la _ présente _ postérité littéraire et artistique

_ et complètement incherchée par Bioy lui-même, est-il nécessaire de le préciser ?

Seule l’éternité du présent (de la vie, de l’écriture, voire de la lecture…) le passionnait ! _

d’Adolfo Bioy Casares (Buenos Aires, 15 septembre 1914 – Buenos Aires, 8 mai 1999)

en Argentine

et dans tout le monde hispanophone

_ en France, l’œuvre de Bioy, demeurée un peu trop à l’ombre de l’œuvre de Borges,

est encore mal diffusée ;

y compris son chef d’oeuvre

(et c’est aussi l’opinion d’Edgardo Scott et d’Eduardo Berti !),

la partie de son Journal (intitulée Borges) consacrée à ses entretiens quasi quotidiens tout au long de leurs vies avec Borges, non traduite ! pas même l’édition déjà réduite, dite minor

_

en notre XXIéme siècle,

ces vingt ans qui ont suivi son décès.


De même que l’entretien de la veille

_ en ce même superbe Auditorium de la Bibliothèque de Bordeaux-Mériadeck _,

avec René de Ceccatty,

cet entretien-ci a été enregistré,

et sera donc consultable

par tous les chercheurs, les curieux et les amoureux

de l’œuvre multiple, diverse, toujours renouvelée

_ fondamentalement libre en ses propres exigences (de perfection de l’aventure toujours ouverte de sa vive écriture) _

de Bioy _ invétéré humble charmeur…



Ce samedi 12 octobre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un passionnant article d’Ariane Bruneton sur l’émigration béarnaise, dans l' »Abécédaire passionné du Béarn »

18déc

Lisant l’Abécédaire passionné du Béarn (aux Editions Gascogne),

que j’avais commandé il y a 10 jours chez Mollat,


je découvre que l’ethnologue paloise Ariane Bruneton _ nous nous connaissons _,
auteur d’un excellent article É comme… Émigration (pages 56 à 63),
a fondé l’Association pour la Mémoire de l’Èmigration, à Pau,
dont s’occupe Lili Casassus, à Ogeu et Oloron…
 
Ariane Bruneton est un auteur de fond, pas une journaliste de surface.
 
Dans cet article,
sont cités les noms de célébrités telles que Supervielle et Bioy Casares (page 59),
mais, écrit-elle, « immigrés de seconde _ voire troisième ! _ génération,
que l’on invoque surtout comme confirmation que cette histoire _ de l’émigration béarnaise _ a bel et bien eu lieu,
eux-mêmes n’en ayant _ en effet ! _ pas été particulièrement moteurs ».
 
L’histoire sugnificative intéressante de l’émigration béarnaise en Argentine qui nous concerne personnellement
étant celle des trois générations de Bioy précédant Adolfito l’écrivain, époux de Silvina Ocampo :
Antoine Bioy Croharé et son épouse Marie Anne Casamayou,
Jean-Baptiste Bioy Casamayou (ou Poey) et son épouse Louise Domecq Mirande,
Adolfo Bioy Domecq et son épouse Marta Casares Lynch… 
 
Les analyses et les pistes de recherche qu’ouvre Ariane Bruneton sont passionnantes et très riches.
 
J’eassaierai de la contacter.
Et d’établir quels liens existent ou pas entre elle et Lili Casassus…
 
Ce mardi 18 décembre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa
Chercher sur mollat

parmi plus de 300 000 titres.

Actualité
Podcasts
Rendez-vous
Coup de cœur