Posts Tagged ‘Festival Spannungen

Inquiétudes pour la santé du magnifique Lars Vogt

19juil

Ce mardi 19 juillet 2022, ResMusica m’apprend ceci :

Lars Vogt doit annuler _ deux concerts, les 22 et 23 juillet prochains _ au festival de La-Roque-d’Anthéron

Pour des raisons de santé, le directeur artistique et chef de l’Orchestre de chambre de Paris, Lars Vogt, n’assurera pas ses deux concerts prévus les 22 et 23 juillet prochains au Festival de La Roque d’Anthéron. « Je suis très triste de ne pas pouvoir être à La Roque d’Anthéron, un de mes endroits pour la musique préférés », déclare le chef sur les réseaux sociaux.

Le chef d’orchestre Philipp von Steinaecker le remplacera à la direction de l’orchestre. Les programmes des deux concerts demeurent inchangés et c’est la pianiste Danae Dörken qui interprètera le Concerto n° 2 de Mendelssohn lors du concert du 23 juillet.

Peut-être _ voire probablement... _ pour cause de récidive de son cancer ;

cf mon article du 11 mars dernier : «  « ,

dans lequel j’évoquais très brièvement le cancer dont il se remettait alors, et que lui-même évoquait dans la notice de présentation de ce très beau CD Mendelssohn ;

ainsi que celui du lendemain, le 12 : « « ,

dans lequel je revenais avec enthousiasme aussi sur toutes mes merveilleuses rencontres discographiques avec Lars Vogt, depuis 2009, et ma découverte de son extraordinaire Festival Spannungen, à Heimbach, notamment…

Un grand monsieur !

Ce mardi 19 juillet 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le génial talent de Lars Vogt pianiste : son précédent magique CD Janacek…

12mar

Bien sûr, le nom de Lars Vogt m’est très _ extrêmement ! _ positivement familier depuis que j’ai découvert les fabuleux concerts de musique de chambre enregistrés au Festival Spannungen, à Heimbach _ festival qu’il a fondé au mois de juin 1998 et dirige ;

cf mon article enchanté du 17 octobre 2009 : « «   ; et puis, dans la foulée, celui du 14 novembre 2009 sur le fabuleux coffret (de 14 CDs) paru le 18 mai 2007 : « «  ;

ainsi que ceux des 13 janvier 2018 : « «  ; 2 novembre 2018 : « «  ; 3 novembre 2018 : « «  ; et 31 octobre 2019 : « « , rien que pour ces électrisants CDs avec le magicien Lars Vogt au piano, au Festival Spannungen de Heimbach…

Mais il me faut convenir que, même si je possède une bonne quantité de CDs _ notamment ceux au sein de la quasi totalité des magiques albums enregistrés à son cher Festival Spannungen de Heimbach, présentement au nombre de 14 (+ les 14 de l’extraordinaire coffret de 2007) ; cf ici l’inventaire complet du site Avi-music _ dans lesquels on peut apprécier toute l’incisive et fine vérité de son jeu en la riche diversité de la palette de ses interprétations au piano,

c’est bien, cependant, le tout récent enthousiasmant CD de ses Concertos pour piano de Felix Mendelssohn, qui m’a fait redoubler de précision d’écoute de ce jeu de Lars Vogt au piano.

Et c’est ainsi que je me suis empressé de me procurer toutes affaires cessantes son précédent CD de pianiste soliste :

soit son CD Janacek, paru pour le label Ondine, le 5 février 2021 ;

que bêtement, par stupide préjugé (et incuriosité),  j’avais alors laissé passer ! _ me disant qu’interpréter Janacek, le morave, aussi bien que les tchèques, un Firkusny, un Kvapil, un Moravec, ne pouvait relever que d’un impossible exploit : celui de saisir au plus juste l’incomparable idiosyncrasie poignante du piano du génialissime Leos Janacek…

Eh bien ! j’avais gravement tort…

Il n’est que d’écouterpar exemple, la lumineuse plage 3 de ce CD Janacek de Lars Vogt, soit l’Andante merveilleux qui ouvre « In the mists » (3′ 08)…

Ou encore cette video (de 13′ 03) live au Festival Spannungen de Heimbach, prise le 23 juin 2019, de la « Sonate 1.X.1905« .

 

Ce samedi 12 mars 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

La merveille des Octuors de Mendelssohn et Enesco : une bonne piqûre de rappel !

29juil

Ce jour, mercredi 29 juillet 2020,

un très bon article de Jean-Charles Hoffelé, sur son site Discophilia,

intitulé Jeunesses,

vient rappeler à notre bon souvenir

l’excellence de deux Octuors que nous chérissons tout particulièrement :

deux chefs d’œuvre merveilleux, l’un et l’autre ;

l’Octuor en mi bémol Majeur, op. 20 (composé en 1825), de Felix Mendelssohn (Hambourg, 3 février 1809 – Leipzig, 4 novembre 1847) ;

et l’Octuor en ré Majeur, op. 7 (composé en 1900), Georges Enesco (Liveni, 19 août 1881 – Paris, 4 mai 1955).

voici l’article que Jean-Charles Hoffelé consacre au CD Bis 2447,

dans l’interprétation, ici, de la réunion du Gringolt Quartet et le l’Ensemble Meta4 :

JEUNESSES

Couplage logique mais audacieux, huit cordes, en fait deux quatuors _ réunis _, pour capturer les ardeurs de deux génies _ oui ! absolument ! _ dans leurs primes jeunesses _ Mendelssohn avait 14 ans (!), et Enesco, 18. Mais les mettre en regard peut être dangereux : les fusées claires, le giocoso doré, les inventions d’après Bach ou Mozart que Felix Mendelssohn tissent dans ce qui pourrait être une grande sérénade de plein air, demandent des archets souples et vifs, comme à revers de ceux, plus ménétriers, plus dans les cordes, qu’Enesco exige : il note attaca à chaque début de mouvement, ses archets mordent, là où ceux de Mendelssohn s’envolent _ jolie formulation.

Eh bien les deux quatuors réunis par BIS et placés sous le magister d’Ilya Gringolts, réussissent l’un comme l’autre : Mendelssohn danse sur les pointes, pénétré d’un constant esprit de scherzo, alors que leurs archets abrasent les quatre poèmes ardents où Enesco semble défier avec avidité Beethoven lui-même : écoutez la fougue âpre du Scherzo, écoutez surtout cette valse folle aux lacis harmoniques délétères.

Enesco pensait l’œuvre comme une symphonie de chambre (et Schönberg n’est parfois pas si loin), arrachant au chef qui mit au point la création : « C’est horriblement beau ». Tout le génie d’Enesco, parfait jusque dans la folie, y rayonne, transfiguré dans cette lecture âpre, radicale, enivrante….

LE DISQUE DU JOUR

Felix Mendelssohn-Bartholdy (1809-1847)


Octet en mi bémol majeur,
Op. 20, MWV R 20


Georges Enesco (1881-1955)


Octet à cordes en ut majeur, Op. 7

Gringolts Quartet
Meta4

Un album du label BIS Records 2447


Photo à la une : les membres du Gringolts Quartet et de Meta4 – Photo : © DR

Je possède plusieurs versions de ces deux Octuors, que j’adore

et porte au pinacle,

l’un comme l’autre ;

œuvres de deux génies de la musique,

oui, j’adhère parfaitement à ce qualificatif de Jean-Charles Hoffelé.

Cf, par exemple, mon article du 17 octobre 2009, à propos de l’interprétation éclatante et enchanteresse de ces deux mêmes Octuors de Mendelssohn et Enesco, au (merveilleux !) Festival Spannungen, de Heimbach (in le somptueux (et indispensable !) coffret de 20 CDs C AVI 8553163) :

Et en post-scriptum à cet article du 17 octobre 2009, j’ajoutais :

« Est parue aussi, cette année 2009, une très belle version de l’ »Octuor » de Georges Enesco, pour orchestre, réalisée par le chef Lawrence Foster, et interprétée tout aussi brillamment par l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, dirigé par Lawrence Foster » (en un très beau CD Virgin Classics « Enescu String Octet – Violin Sonata N° 3 » : n° 50999 519312 2 3)…

Des enthousiasmes à partager

sans mesure !

Vous grimperez aux rideaux…

 Ce mercredi 29 juillet 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

De superbes Quatuors à cordes n° 2 de Tchaikovsky et Borodine au Spannungen Festival 2018

31oct

Cela fait bien des années que j’attends avec impatience

la livraison annuelle en CDs

de quelques uns des concerts enregistrés en live

au Festival Spannungen

_ que dirige Lars Vogt, à Heimbach.

S’y entend la vie même.

Et ce jour,

voici de superbes String Quartets n° 2 de Tchaikovsky (1840 – 1893) et Borodine (1833 – 1887) :

le CD Avi-music 8553101 ;

par Antje Weithaas & Byol Kang, violons, Timothy Ridout, alto et Tanja Tetzlaff, violoncelle, pour le Tchaikovsky,

et Byol Kang & Anna Reszniak, violons, Barbara Buntrock, alto et Julian Steckel, violoncelle, pour le Borodine.


Ce jeudi 31 octobre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Superbe Julian Steckel dans un éblouissant CD de trois chefs d’oeuvre de Zoltan Kodaly

03sept

Décidément, la génération présente des violoncellistes

est riche _ tout spécialement en Allemagne _ de très grands latents…

Dans les chefs d’œuvre du répertoire de violoncelle,

et tout particulièrement celui du XXe siècle,

voici un éblouissant CD Kodaly _ le CD Avi-Music 8553272 _

par Julian Steckel, au violoncelle,

Paul Rivinius, au piano,

et Antje Weithaas, au violon,

dans trois œuvres majeures de ce répertoire ;

et de ce compositeur :

la Sonatine pour Violoncelle et Piano, Op. 4,

la _ grande ! _  Sonate pour Violoncelle seul, Op. 8,

et le Duo pour Violoncelle et Violon, Op 7

de Zoltan Kodaly (1882 – 1967).

Ces musiciens

sont aussi des familiers de l’excellent Spannungen Festival _ que dirige Lars Vogt _,

dont les enregistrements discographiques _ live ! _,

chaque année _ depuis ma découverte d’eux en 2010 _,

nous comblent.

Cf mes articles

du 14 novembre 2010 :  

du 13 janvier 2018 :  

du 2 novembre 2018 :  

ou du  3 novembre 2018 :  

Julian Steckel est lui aussi un très grand !!!


Ce mardi 3 septembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

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