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Sur un trés réussi panorama sur cinq siècles de musique à Florence (entre 1250 et 1750), un bienvenu judicieux aperçu de Frédéric Muñoz sur ResMusica…

22avr

Comme à la rescousse du plaisir que j’exprimais le 3 avril dernier en mon article «  » à propos du double CD « « , l’album Ramée 1206,

voici que l’excellent Frédéric Muñoz développe un très intéressant aperçu sur ce superbe et passionnant double album Ramée 1206 en son article « Splendeurs musicales à Florence du Moyen-Âge au Baroque, par La Morra et Theatro dei Cervelli » de ResMusica en date d’avant-hier samedi 20 avril :

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Accompagnant un livre du même titre d’Anthony M. Cummings consacré à l’âge d’or de la musique à Florence, ce double CD est le reflet sonore idéal pour appréhender cette riche période qui a duré cinq siècles.

Deux ensembles spécialisés dans ces répertoires, La Morra et Theatro dei Cervelli, en compagnie du claviériste Francesco Corti, proposent grâce à cette anthologie lumineuse et variée, un passionnant voyage dans le temps.

L’album réhabilite quelque peu l’importance qu’a pu avoir Florence dans l’Histoire, en particulier celle de la musique. En effet ce centre culturel est d’avantage célèbre pour les humanistes ou les savants tels Machiavel ou Galilée _ ou pour la peinture… Pour autant, l’art musical occupe lui aussi _ en effet _ une place d’importance puisque cette ville est aussi le berceau du madrigal de la Renaissance _ ou du moins l’un d’entre eux _, de l’opéra _ idem _ et du piano _ du moins son invention. Cinq siècles de musique sont ainsi suggérés et représentés en une grande évocation _ voilà _, permettant en même temps de suivre l’évolution du style musical _ très divers ! _ au cours de ce demi-millénaire.

Le premier CD nous plonge dans l’ambiance vocale de la dernière période du Moyen-Age correspondant au XIIIᵉ siècle. C’est une musique dédiée à l’église avec divers chants issus de la tradition grégorienne et d’autres plus spécifiques de l’art florentin. La plupart sont anonymes, mais certains compositeurs émergent dont Francesco Landino ou Andrea da Firenze. Le début de la Renaissance apporte de nouvelles manières de disposer la musique, notamment la polyphonie qui s’installe _ voilà ! _ à la fois pour des œuvres instrumentales ou vocales. Les anonymes sont toujours représentés aux côtés de musiciens tels Alexander Agricola ou Henricus Isaac. La suite de cette période se situant en plein XVIᵉ siècle apporte un cadeau de grande valeur que fit Florence _ mais pas seulement elle… _ au monde musical : le madrigal. Le disque nous en offre plusieurs et on remarque au passage les noms de compositeurs qui ont fait la gloire de cette période, le plus célèbre étant Alessandro Striggio.

La fin du premier CD voit le début de l’ère baroque qui occupe également le second CD. L’auditeur retrouve là un style plus familier sous divers aspects de situations (Église, Théâtre, Palais). On entend de grands maitres comme Girolamo Frescobaldi _ le ferrarais _, Antonio Brunelli ou Francesco Feroci. Aux côtés des musiques vocales et instrumentales, la musique pour clavier prend une place importante grâce à la présence d’instruments prestigieux : les orgues à l’église et divers clavecins dans les lieux plus profanes. Quelques anonymes sont encore représentés. Le programme s’achève avec diverses pièces pour orgue de Domenico Zipoli, célèbre compositeur jésuite qui partit au Paraguay _ oui ! Et il y mourut _ évangéliser « en musique ».

Deux ensembles nourrissent ce programme par des sonorités vocales et orchestrales des plus raffinées _ oui. La captation sonore dans deux acoustiques distinctes apporte une variété dans les ambiances, ce qui rend l’écoute apaisante. L’ensemble Theatro dei Cervelli est enregistré en Italie à l’église Sainte-Marie de Cortona, là même où se trouve un magnifique orgue historique du XVIIᵉ siècle que Francesco Corti fait sonner avec beaucoup d’élégance _ et de perfection du jeu. Ces œuvres au clavier font apparaitre des thèmes récurrents dont ceux de La Monica ou du Ballo del Granduca. L’ensemble la Morra lui, a été enregistré en Suisse à l’église St-Leodegar de Möhlin. Ces deux ensembles, complètement informés des divers styles successifs qui ont rythmé ces nombreux siècles offrent au mélomane une anthologie de référence _ voilà ! _ dans la connaissance de l’univers musical florentin. Les directions inspirées et éblouissantes de Corina Marti, Michal Gondko et Andrés Locatelli _ ainsi que le jeu du magnifique Francesco Corti ! _ font de cette album une grande réussite _ tout à fait.

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Musiques de l’âge d’or à Florence (1250-1750) : Compositeurs de la fin du Moyen-Age, de la Renaissance et de l’ère baroque.

Ensemble La Morra, direction : Corina Marti et Michael Gondko ; Ensemble Theatro dei Cervelli, direction : Andrés Locatelli ; Francesco Corti, clavecin Tony Chinnery (2005) et orgue Cesare Romani (1613) de l’église Sainte-Marie de Cortona (Italie).

2 CD Ramée.

Enregistrés en octobre 2022 et en janvier 2023.

Notice de présentation en français, anglais et allemand. Durée totale : 2:41:57

Un double album Ramée passionnant.

Ce lundi 22 avril 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Au clavecin comme à l’orgue, à Cortone, en 2022, le magicien Francesco Corti en un double CD « Music in Golden-Age Florence 1250-1750) », avec La Morra et Teatro dei Cervelli, en un superbe double CD Ramée…

03avr

Au clavecin comme à l’orgue, enregistré à Cortone en 2022,

une nouvelle fois le magicien Francesco Corti illumine de son jeu transcendant (!!!) un superbe double CD « Music in Golden-Age Florence 1250-1750« , avec les ensembles La Morra et Teatro dei Cervelli, Ramée 2206, consacré à un très réussi panorama de cinq siècles de musique à Florence…

Et à la page 94 du n°732 du magazine Diapason de ce mois d’avril 2024,  le critique Frédéric Degroote commente très justement ce passionnant double CD Ramée, assurément marquant ;

et bien sûr, pas seulement _ et loin de là, même ! _ par les plages de clavecin et d’orgue que joue Francesco Corti sur ce double CD :

quel très grand plaisir de retrouver en effet ainsi ici des compositeurs marquants tels que

Luca Marenzio (1553/54 – 1599), dans « Se nelle voci nostre » (2′ 35),

Philippe Verdelot (c. 1480/85 – 1530/32), dans « Si bona suscepimus » (5′ 29,

Emilio de’ Cavaleri (c.1550 – 1602), dans « Godi turba mortal » (1′ 55),

Marco da Gagliano (1582 – 1643), dans « Sull’affricane arene » (2′ 40),

ou encore Domenico Zipoli (1688 – 1726), dans, par exemple, « Canzona » (3′ 49),

tous ayant bien sûr quelque lien à la musique à (et pour) Florence entre 1250 et 1750,

tels qu’ils sont étudiés dans le livre important d’Anthony M. Cummings « Music in Golden-Age Florence 1250-1750 – From the Priorate of the Guilda to the End of the Medici Grand Duchy« , publié à the University of Chicago Press, Chicago & London, en 2023…

Ècoutez-ici l’Aria di Fiorenza, de Girolamo Frescobaldi (d’une durée de 2’57),

ou encore l’Aria di Fiorenza de Giovanni-Battista Ferrini (de 4′ 02), au clavecin ;

ou bien plutôt le Ricercar del Primo Tuono del Zazzerino, de Jacopo Peri (de 4′ 01), à l’orgue de Cortone,

par ce prodigieux musicien-magicien qu’est Francesco Corti…

….

Mais c’est, et j’y insiste, tout ce double CD « Music in Golden-Age Florence 1250-1750 » de 162′ qui est absolument passionnant…

Ce mercredi 3 avril 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

2022, Année Pasolini : une exposition « Pasolini pittore » aura lieu à la Galerie d’Art Moderne, à Rome, du 14 octobre 2022 au 16 avril 2023

15jan

Le 5 mars 1922, est né, à Bologne, Pier-Paolo Pasolini.

Ainsi 2022 sera-elle une « Année Pasolini » : à Rome, en Italie, et dans le monde entier…
Et ce matin,
le quotidien romain La Repubblica a publié l’article suivant :
Oltre duecento opere che testimoniano la passione per l’arte dell’intellettuale friulano.
Alla Galleria d’Arte moderna di Roma

La passione di Pier Paolo Pasolini per la pittura sarà al centro di una grande mostra che sarà ospitata dalla Galleria d’Arte Moderna di Roma dal 14 ottobre 2022 al 16 aprile 2023 _ voilà _ in occasione del centenario della nascita dello scrittore e regista, avvenuta il 5 marzo 1922 _ à Bologne. Il progetto « Pasolini pittore« , curato da Graziella Chiarcossi, Silvana Cirillo, Claudio Crescentini e Federica Pirani, intende riportare l’attenzione su un aspetto artistico rilevante, spesso trascurato dalla critica, nel contesto creativo complessivo di Pasolini.

Duecento opere circa, provenienti per la maggior parte dal Gabinetto Scientifico Letterario G.P. Vieusseux di Firenze, depositario della più importante raccolta di Pasolini, partendo dagli inizi pittorici di Pier Paolo che vanno di pari passo con le prime prove poetiche in friulano. Dipinti e disegni che ne ricostruiscono l’iter artistico, anche grazie alla presenza di un fondamentale nucleo di opere dei primi anni Quaranta, realizzato a Casarsa della Delizia (Pordenone), da dove arriveranno in mostra grazie alla collaborazione con il locale Centro Studi Pier Paolo Pasolini. Ritratti, nature morte e paesaggi dal sapore fortemente intimista e familiare fino alla serie di giovani ragazzi ritratti seduti, sdraiati o con fiori che, da altro punto di vista, documentano l’eccezionale sperimentazione artistica del giovane Pasolini.

Un focus speciale è dedicato all’ambiente creativo bolognese de « Il Setaccio« , mensile della Gil, Gioventù Italiana del Littorio, di Bologna (novembre 1942 e il maggio 1943), in particolare sui disegni di Pasolini e Fabio Mauri, realizzati per questa rivista. A riprova della determinazione di un’amicizia, che è anche scambio continuo di idee, e della crescente passione di Pasolini per la storia dell’arte.
Un forte interesse, nato sempre a Bologna intorno alla figura cardine di Roberto Longhi, al quale lo scrittore chiede la tesi di laurea incentrata sulla pittura italiana del Novecento, da Carlo Carrà a Giorgio Morandi e Filippo de Pisis, artisti da lui stesso molto amati.

Dagli anni Cinquanta l’arrivo a Roma, la scrittura e il cinema diventano per Pasolini i tempi di un sempre più fervido crogiolo di esperienze artistiche e creative che in parte, ma solo in parte, lo allontaneranno dalla pittura come pratica ma non come progress concettuale e interesse tecnico. Così come risulta da molti suoi scritti poco conosciuti dedicati proprio alla pratica pittorica. L’interesse per la materia, il confronto con il contemporaneo e la specifica del ritratto diventano in questi anni per Pasolini i tratti identificativi della sua realtà pittorica in continuo progress e molto spesso dedicata ai suoi ‘amici del cuore’. Dai ritratti di Ninetto Davoli,Maria Callas,Laura Betti, Andrea Zanzotto, alla serie di disegni dedicati a Longhi. Tutte opere, dei decenni Cinquanta-Settanta, che bene sottolineano il valore semantico della riproduzione del corpo umano da parte di Pasolini, portata avanti sempre con grande coerenza stilistica e ancora di estrazione longhiana.

Opere che rivelano anche la continuità della pratica pittorica di Pasolini e la caparbietà tecnica con cui si confronta da protagonista con questa produzione. All’artista del resto interessa sempre più la ½composizione » – coi suoi contorni – che la materia», in linea quindi con quella fase pittorica dell’arte italiana che proprio fra gli anni Sessanta e Settanta si va sempre più definendo anche per l’impegno civile di cui veniva saturata.

A corollario della mostra sarà organizzata una serie di incontri culturali, readings e proiezioni di compendio alle tematiche affrontate nella mostra, che si svolgeranno in varie sedi fra la Galleria d’Arte Moderna, l’Università « La Sapienza » di Roma e altre da definire. In tale contesto l’Ateneo organizzerà anche un grande convegno sul rapporto fra scrittura, pittura e cinema.

Avis aux amateurs…

Ce samedi 15 janvier 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

2021 : pour le 700e anniversaire de la mort de Dante en 1321, publication de la traduction française du « Dante » d’Alessandro Barbero

28sept

Dans l’article « Dante en son temps »,
à la page 13 du _ décidément bien intéressant _ numéro de juillet-août 2021 des Lettres françaises,
je découvre,
sous la plume de Baptiste Eychart,
une excellente présentation d’un remarquablement intéressant _ et singulier _ aperçu sur Dante (Florence, 1265 – Ravenne, 1321),
d’Alessandro Barbero, d’abord historien, en son « Dante »,
qui paraît en traduction française aux Éditions Flammarion.
Dante

« Je ne cherche pas à expliquer pourquoi, sept cents ans après la mort de Dante, il vaut encore la peine de lire La Divine Comédie : je raconte la vie _ voilà, en son détail le plus précis possible à l’historien-chercheur d’aujourd’hui… _ d’un homme du Moyen Âge, qui eut des parents, des oncles, des tantes et des grands-parents, qui alla à l’école, tomba amoureux, se maria et eut des enfants, s’engagea dans la politique et fit la guerre, connut des succès et des malheurs, la richesse et la pauvreté. Sauf que cet homme est _ aussi _ l’un des plus grands poètes qui aient jamais foulé la terre. »


C’est ainsi que l’auteur _ Alessandro Barbero, historien, né à Turin le 30 avril 1959 _ de cette biographie trépidante _ voilà qui met l’eau à la bouche ! _ nous plonge au cœur de la société violente et multiforme du XIIIe siècle, retraçant ici une bataille au côté d’un Dante chevalier, dévoilant là les mystères entourant son mariage alors qu’il était encore enfant. Dante fut un citoyen aisé de Florence, la plus riche ville italienne, c’est-à-dire, à l’époque, la plus riche d’Europe. Une ville guelfe, protégée par le pape, amie du roi de France, où l’on trouvait en abondance argent, immigrants, commerces, chantiers… Dante, lui, ne s’intéressait pas aux affaires, il vivait de rentes et pouvait s’adonner à ses passions, l’étude et l’écriture.
Vers l’âge de trente ans, il se découvrit une autre passion, la politique, et s’y jeta à corps perdu – ce qui lui valut le bannissement de la ville.
En associant la rigueur historiographique à la clarté de l’écriture, comblant les lacunes des précédentes biographies, Alessandro Barbero brosse le portrait vivant d’un homme de son temps, éloigné de la sacralisation du Poète à laquelle nous sommes habitués.
 
Voilà une approche magnifique par le très riche tissu des lieux, des temps et des personnes,
qui personnellement me plait bien
Et qui a plu à René de Ceccatty,
ayant lu en italien ce très remarquable travail historiographique d’Alessandro Barbero,
René de Ceccatty a aidé ce livre à obtenir l’aide du CNL afin qu’en soit réalisée une traduction en français ;
par l’excellent _ et bon connaisseur de Florence, lui-même… _ Thierry Laget
La démarche d’Alessandro Barbero me fait penser au magnifique travail pionnier de l’extraordinaire historien italien,
le turinois _ lui aussi _ Carlo Ginzburg
Ce mardi 28 septembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

L’agudezza du temps juste : art rare et ô combien précieux !

30sept

Sur un très joli petit livre  : « Léonard et Machiavel« , de Patrick Boucheron, aux Éditions Verdier, en juillet 2008,
au style particulièrement enlevé,
précis dans la richesse (on ne peut mieux documentée) de ses détails
érudits et parfaitement judicieux :
sur l’art _ et le terme est grossier _ du temps juste, tempo giusto ;

et tout à fait élégant d’écriture
_ un beau plaisir de lecture,
associé à la parfaite justesse de la précision de la connaissance
de ces deux grands esprits, on ne peut mieux originaux,

et « géniaux » ,

en leurs déjà divers et multiples genres,
chacun d’eux, Nicolas (Machiavel) et Léonard (de Vinci) _ ,

sur la rencontre
_ en plusieurs occurrences de temps
(entre juin 1502 et mai 1506)
et de lieux (Urbino et Florence surtout,
mais aussi, et entre autres, Imola, Cesena, le siège de Pise)  _
de deux génies d’une parfaite finesse _ agudezza _ (de vue)
Nicolas Machiavel, l’auteur du premier grand traité politique moderne _ « Le Prince«  écrit par lui en 1516 _,
et Léonard de Vinci, génie polyforme, mais sans doute d’abord du trait de dessin du pris au vif…

un livre sur l’art des détails justes _ en politique
(ou art de la prise, dans la guerre de mouvement, de « surprise » foudroyante de l’adversaire, trop lent, lui, trop engoncé en ses habitudes)
comme en « ingénierie »
: efficaces quant à leur prise (et saisie, donc) sur le « réel »…

Une affaire, toujours, de « rythme »…

Je cite, page 64 :
« Vont-ils se parler ? Léonard de Vinci a rejoint César Borgia à Imola depuis la fin de l’été _ 1502 _, et Machiavel ne quittera le Valentinois que le 23 janvier 1503.
Les voici enfin
_ pour l’enquêteur qu’est Patrick Boucheron _ réunis,
et pour de longs mois.
Mais pourquoi dire enfin ?
Qui s’en impatientait, sinon peut-être
  _ dit finement l’auteur _ le lecteur de cette histoire ? Machiavel et Léonard de Vinci se sont certainement rencontrés, longtemps,
ils se sont très certainement parlé, souvent
_ nous allons, nous aussi, le découvrir, en cette enquête minutieuse, qu’est ce petit livre de 153 pages…

Les échos de ces conversations se retrouveront, plus tard, dans des projets communs

_ une entreprise (titanesque ?) de dérivation de l’Arno en amont de Pise (qu’il faudrait prendre, ou « noyer »…) ;

la décoration (célébrissime : représentant « la Bataille d’Anghiari« , commandée par le gonfalonnier de justice _ à vie _ Piero Soderini) de la salle du Grand Conseil du palais de la Seigneurie, à Florence _

qui ne seraient guère compréhensibles sans cette connaissance préalable qu’ils firent l’un de l’autre«  _ c’est là la base du très joli travail de Patrick Boucheron ici.

« Il y sera aussi question de fleuve et de fortune,
de guerre et de pouvoir,

de la façon de voir le monde tel qu’il est

_ et combien c’est là un exploit rare, car si difficile  !.. _
et d’en saisir le rythme« 

_ voilà bien le point décisif (vital, ou mortel, comme on voudra dire) !


Soit un livre sur « la nouvelle qualité des temps«  _ en ce tournant (juin 1502 – mai 1506) entre Quattrocento et Renaissance : cette belle expression de Patrick Boucheron
se trouve _ et détaillée _ page 50.

« Nul fragment du monde n’est négligeable pourvu qu’on le regarde intensément« ,

peut-on lire page 25 :

une parfaite citation
pour illustrer ce que j’appelle
, quant à moi, en mon petit « atelier » (de ce blog),
ma méthode « attentive intensive » ;

méthode (d’attention) dont je trouve, aussi, le modèle (intensif) chez un Montaigne…

Un livre _ sur la curiosité et la recherche _ à lire avec beaucoup de plaisir,

et même de joie (pure),

Titus Curiosus, ce 30 septembre 2008

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