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Suite de l’essai de synthèse du recensement des membres de la famille Etchepare apparentés à Marie Delouart et son fils Maurice Ravel ; avec les domiciliations de chacun d’eux à Ciboure…

26nov

J’en viens maintenant à mon essai de repérage historique des domiciliations, à Ciboure, des divers membres de cette famille Etchepare, apparentés à divers membres de la famille Delouart,

par les mariages, le 21 décembre 1853, de Guilhen Etchepare avec Marie Delouart,

et, le 13 novembre 1861, de Dominique Etchepare (sœur de Guilhen) avec Jean Delouart (frère de Marie).

Guilhen Etchepare (Ciboure, Pocalette, maison n° 135, 8 juillet 1826 – Ciboure, Pocalette, maison n° 50, 22 mai 1872) et Dominique Etchepare (Ciboure, Pocalette, maison n° 133, 12 décembre 1828 – Ciboure, Pocalette, maison n° 133, 16 avril 1897),

étant deux des enfants du couple formé par Martin Etchepare (Ciboure, quartier du Nord, maison Larrestebaita n° 13, 7 janvier 1797 – Ciboure, Pocalette, maison n° 48, 11 novembre 1867) et son épouse Étiennette Dignargue (Ciboure, 1796 – Ciboure, Pocalette, maison Dargaignaratzbaita, 27 septembre 1879) ;

et Marie Delouart (Ciboure, Pocalette, maison n° 133, 30 juin 1827 – Ciboure, 17 mars 1917) et Jean Delouart (Ciboure, 1833 – Ciboure, Pocalette, maison Etchepare, 25 novembre 1898),

étant deux des enfants Delouart du couple formé, par leur mariage, à Ciboure, le 30 avril 1823, par Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, Pocalette maison n° 39, 24 septembre 1872) et son épouse Marguerite Larrea (Ciboure, 18 décembre 1798 – Ciboure, 30 septembre 1844).

Et ce Jean Delouart-là (1788 – 1872) étant le frère cadet de cette Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, quartier de la Place, maison Lamacenia n° 137, 23 août 1855), qui se trouve être la grand-mère de Marie Delouart (née à Ciboure, Pocalette, maison Bourbouillonbaita n° 118, 24 mars 1840), et l’arrière grand-mère de Maurice Ravel (né à Ciboure, rue du quai, maison San Estebania n° 12, le 7 mars 1875).

 

Ce vendredi 26 novembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et puis un aperçu sur quelques domiciliations, à Ciboure, de membres de la vaste famille des Larrea, apparentés à des Delouart et à des Goyenague…

16nov

En forme de transition vers une amorce d’inventaire de domiciles, à Ciboure, de certains membres de la famille Etchepare apparentés à des Delouart _ de la famille cibourienne de Marie Delouart (1840 – 1917) et Maurice Ravel (1875 – 1937)… _,

je commencerai par un premier regard un peu rapide sur quelques domiciliations, à Ciboure, de certains membres de la vaste famille cibourienne des Larrea, qui sont apparentés, par mariage, à certains des Delouart et certains des Goyenague…

Deux membres importants de cette vaste famille cibourienne des Larrea, et qui sont épouses

la première, le 30 avril 1823, d’un Delouart,

en l’occurrence Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 24 septembre 1872), fils de Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) et son épouse Sabine Laxague (Ciboure, 24 novembre 1752 – Ciboure, 27 février 1845),

et l’autre, le 23 avril 1856, d’un Goyenague,

en l’occurrence Jacques Goyenague (Ciboure, 16 octobre 1823 – Ciboure, 22 novembre 1886), fils de Michel Goyenague (Ciboure, 11 janvier 1790 – 20 novembre 1849) et son épouse Marie Delouart (Ciboure, 17 août 1786 – Ciboure, 15 décembre 1872),

sont,

d’abord, Marguerite Larrea (Ciboure, 18 décembre 1798 – Ciboure, 30 septembre 1844),

fille de Jean Larrea (Ciboure, 6 octobre 1772 – Ciboure, ? ) et son épouse Marie Mignagoren (Ciboure, 30 octobre 1767 – Ciboure, 22 février 1837) _ ils se sont mariés à Ciboure le 19 février 1797 ; et ont eu 6 enfants Larrea :

1) Martin, le 9 juillet 1797, rue de Pocalette, maison Pilarbaita ; 2) Marguerite, née le 18 décembre 1798, Pocalette, maison n°  31 ; 3) Martin, le 19 août 1800, et qui décèdera à l’âge de 15 mois le 1er novembre 1801,  ; 4) Pierre, le 11 décembre 1802 ; 5) Martin, le 23 septembre 1806, quartier Pocalette section B, maison n° 163, et qui décèdera en mer, sur le paquebot Bordelais n° 4, le 23 septembre 1827, à l’âge de 21 ans ; et 6) Jean Larrea, le 14 janvier 1808, quartier de Pocalette, section B, maison n° 163  _,

épouse de Jean Delouart ;

puis, Catherine Larrea (Ciboure, 9 octobre 1832 – Ciboure, 9 septembre 1895), épouse de Jacques Goyenague.

Penchons-nous d’un peu près sur ce que nous pourrons constater des diverses domiciliations, au cours de l’existence de chacune d’elles _ 18 décembre 1798 – 30 septembre 1844 ; et 9 octobre 1832 – 3à septembre 1895 _,

de ces deux membres de la vaste famille Larrea de Ciboure, mariées la première à un Delouart, et la seconde à un Goyenague.

D’abord,

Marguerite Larrea, est née à Ciboure le 18 décembre 1798, rue de Pocalette, maison n° 31.

Elle a épousé Jean Delouart le 30 avril 1823.

Le couple de Jean Delouart et son épouse Marguerite Larrea a eu 7 enfants :

1) Jacques Delouart, à Ciboure le 12 novembre 1823, rue Pocalette, maison n° 163 _ j’ignore la date et le lieu du décès de ce Jacques Delouart, non répertoriés dans les actes d’état-civil accessibles de Ciboure… 

2) Sabine Delouart, née à Ciboure le 24 juin 1825, rue de Pocalette, maison n° 133 _ Sabine Delouart épousera à Ciboure le 12 août 1852 Bernard Cerciat (Ciboure, 18 octobre 1824 – en mer, 9 mars 1868) ; le couple aura 3 enfants Cerciat, qui ont une nombreuse descendance… ; j’ignore la date et le lieu du décès de cette Sabine Delouart, épouse et veuve Cerciat…

3) Marie Delouart, née à Ciboure le 30 juin 1827, quartier de Pocalette, maison n° 133 _ Marie Delouart épousera à Ciboure le 21 décembre 1853 Guilhen Etchepare (Ciboure, 18 juillet 1826 – Ciboure, 22 mai 1872) ; il semble que ce couple n’a pas eu d’enfant…

4) Pierre Delouart, à Ciboure le 26 décembre 1830, rue de Pocalette, maison n° 139. Le petit Pierre Delouart décèdera, à l’âge de 18 jours, le 11 janvier 1831, rue Pocalette, maison n° 147.

5) et 6) Jean et Jean-Savin Delouart, jumeaux, nés, Jean, puis Jean-Savin, à une demi-heure d’écart, à Ciboure le 3 juin 1833, rue Pocalette, maison n° 139. Le petit Jean-Savin décèdera, à l’âge de 47 jours, le 22 juillet 1833, rue Pocalette, maison n° 139 _ quant au jumeau Jean Delouart, il épousera à Ciboure le 13 novembre 1861, la sœur cadette de son beau-frère Guilhen Etchepare :  Dominique Etchepare (Ciboure, 13 décembre 1828 – Ciboure, 16 avril 1897) ; leur couple aura 2 filles, Etiennette Delouart (Ciboure, 4 mai 1866, quartier de Pocalette, maison n° 161 – Ciboure, 18 novembre 1870, rue Pocalette, maison n° 48) et Sabine Delouart (née à Ciboure le 24 juin 1870, quartier Pocalette, maison n°48)…

et enfin 7) Marianne Delouart, née à Ciboure le 20 février 1838, quartier de Pocalette, maison n° 159 _ j’ignore la date et le lieu de son décès.

Ensuite,

pour ce qui concerne les diverses domiciliations de Catherine Larrea, née à Ciboure le 9 octobre 1832, rue Bordagain, maison n°17ainsi que de son époux, Jacques Goyenague _ ils se sont mariés à Ciboure le 23 avril 1856 _, et de leurs enfants Goyenague,

c’est demain mercredi 17 novembre que je poursuivrai cet aperçu des domiciliations à Ciboure de membres de la vaste famille des Larrea de Ciboure apparentés aux Delouart, Goyenague, et Passicot, de la famille de Marie Delouart et son fils Maurice Ravel, … 

À suivre, donc…

Ce mardi 16 novembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Recension de domiciles à Ciboure de membres de la famille Delouart, dont est issue Marie Delouart (1840 – 1917), la mère de Maurice Ravel : du 21 août 1798 (décès de Gratien Delouart) au 25 novembre 1888 (décès de Jean Delouart, cousin-germain de Sabine Delouart (1809 – 1874), la grand-mère maternelle de Maurice Ravel…

14nov

Avant de recenser les domiciles de ces propriétaires cibouriens que furent les cousins Goyenague, Etchepare et Cerciat, de Maurice Ravel,

dont les noms figurent comme tels dans la revue des maisons de la rue du Quai (et son arrière rue Pocalette) à Ciboure,

telle que l’effectuent méthodiquement Paul Badiola et Guy Lalanne dans leur superbe numéro 94 intitulé « Ciboure – Ziburu Rue du Quai » de la rcvue Jakintza,

je commence par repérer déjà les domiciles cibouriens des membres de la famille Delouart, cette famille dont est issue Marie Delouart, la mère de Maurice Ravel,

tels que, du moins, ces domiciles apparaissent dans les actes d’état civil (naissances, mariages, décès) concernant ces Delouart :

entre la date du décès, le 21 août 1798, à Ciboure _ Maison Churruenea, dans le quartier du Nord _, de l’ancêtre Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798), de Maurice Ravel _ Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), la mère de Maurice, étant l’arrière-petite-fille de ce Gratien Delouart, marin… _ ;

et la date du décès, le 25 novembre 1888, à Ciboure _ dans la maison Etchepare de la rue Pocalette : l’épouse de ce Jean Delouart-là étant Dominique Etchepare (Ciboure, 13 décembre 1828 – Ciboure, 16 avril 1897) _ de Jean Delouart (Ciboure, 1833 – Ciboure, 25 novembre 1888), cousin germain de Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809 – Ciboure, 22 décembre 1874),

la mère de Marie Delouart et la grand-mère maternelle de Maurice Ravel.

En préambule,

il me faut indiquer que concernant ce quartier de la rue Pocalette de Ciboure,

le dimanche 14 avril 2019 j’ai consacré un article intitulé  ,

dans lequel je plaçais un très précieux (et bien utile) lien à ce document,

qui, maison par maison de ce quartier, recensait les moindres habitants de chacune de ces maisons, selon des orthographes, tant pour les noms des personnes, que pour les noms mêmes de ces maisons (!), qui procédaient de la prononciation perçue par les oreilles des enquêteurs, et retranscrites ainsi…

Et je dois ajouter que ma propre lecture des documents d’archives auxquels j’accède, que ce ce soit in vivo, à Ciboure, ou sur les photographies des archives accessibles sur le net,

se heurte à mes difficultés à bien lire ce qui a été rédigé par les graphies des scripteurs de cette époque déjà lointaine, et en fonction, aussi, de la qualité parfois problématique du cliché photographique réalisé pour mettre en ligne ce document…

Ainsi, par exemple, pour le nom de la mère de Jacques Billac (l’époux le 14 septembre 1814 à Ciboure, de Marie-Baptiste Delouart), j’avais lu le nom _ bien peu basque, et j’en avais conscience… _ de Sabine Malac, là où j’aurais dû déchiffrer Sabine Recalde… Et c’est le musicien Philippe Hattat qui m’a très gentiment permis de rectifier cette lecture déficiente de ma part… Cf mon article du 30 septembre 2019 :

Voici donc,

pour commencer,

la liste de ces domiciliations de divers membres de la famille Delouart à Ciboure,

dont les noms de personnes apparaissent grâce _ et eu égard  _ à certains actes d’état-civil (naissances, mariages, décès) précisément datés,

qui fournissent ces informations à qui les recherche… :

_ 21 juillet 1798 : décès  à Ciboure, quartier du Nord, maison Churruenea, de Gratien Delouart, 50 ans ; sa veuve est Sabine Laxague, qui décèdera à l’âge de 100 ans _ selon l’acte d’état-civil ! _ le 27 février 1845, à Ciboure, quartier de la Place, maison Lamarsenia… ;

_ 6 février 1808 : décès à Ciboure, quartier de Bordagain, maison Fitterenbaita, de Marie Delouart, 85 ans, veuve de Marsans Desparmet ;

_ 11 mars 1809 : naissance à Ciboure, quartier de Bordagain, maison n° 17, de Sabine Delouart, fille naturelle de Marie-Baptiste Delouart, l’aînée des enfants de Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague, et future mère _ le 24 mars 1840, à Ciboure, rue Pocalette, maison Bourbouillonbaita _ de Marie Delouart, et  grand-mère, à Ciboure _ le 7 mars 1875, dans la belle maison San Estebania, sur le Quai _ de Maurice Ravel…

_ 14 septembre 1814 : mariage à Ciboure de Marie-Baptiste Delouart _ la Marie-Baptiste Delouart n° 1 de mes articles (cf par exemple l’article du 12 avril 2019 : …) _ (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 23 août 1855), 32 ans, avec Jacques Billac (Ciboure, 5 septembre 1772 – Ciboure, maison Bourbouillonbaita, 11 mars 1839), futurs-parents de Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1902), la grand-tante et marraine de Maurice Ravel…

_ 28 février 1821 : mariage à Ciboure de Marie Delouart _ la Marie Delouart n° 3 de mes articles… _ (Ciboure, 17 août 1775 – Ciboure, 15 décembre 1872), avec Michel Goyenague (Ciboure, 11 janvier 1790 – 20 novembre 1849) : elle a 34 ans et lui, 31 ans.

_ 30 avril 1823 : mariage à Ciboure de Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 24 septembre 1872) _ fils de Gratien Delouart (1748 – 1798) et son épouse Sabine Latxague (1745 (ou 1752 – 27 février 1845) ; et frère des trois Marie Delouart… _, 34 ans, avec Marguerite Larrea (Ciboure, 18 décembre 1798 – Ciboure, 30 septembre 1844) _ fille de Jean Larrea (Ciboure, 6 octobre 1772 – Ciboure, 2 septembre 1807) et son épouse Marie Mignagorren (Ciboure, 30 octobre 1767 – Ciboure, 29 août 1810) _, 24 ans ;

_ 12 novembre 1823 : naissance à Ciboure, quartier de Pocalette, maison n° 163, de Jacques Delouart, fils aîné de Jean Delouart et son épouse Marguerite Larrea ; 

_ 12 juin 1825 : décès à Ciboure, quartier d’Agorette, maison n° 195, de Marie Delouart, 80 ans (Ciboure, 1745 – Ciboure, 12 juin 1825), veuve de Bernard Mignagoren (Ciboure, 1744 – Ciboure, 21 novembre 1791, rue d’Agorette, maison Martinonbaita)  ; et sœur aînée de Gratien Delouart ;

_ 24 juin 1825 : naissance à Ciboure, quartier de Pocalette, maison n° 133, de Sabine Delouart, fille de Jean Delouart et son épouse Marguerite Larrea ;  

_ 30 juin 1827 : naissance à Ciboure, quartier de Pocalette, maison n° 133 , de Marie Delouart, fille de Jean Delouart et son épouse Marguerite Larrea ; 

_ 26 décembre 1830 : naissance à Ciboure, quartier de Pocalette, maison n° 139, de Pierre Delouart, fils de Jean Delouart et son épouse Marguerite Larrea ; 

_ 11 janvier 1831 : décès à Ciboure, quartier de Pocalette, maison n° 147, du petit Pierre Delouart, à l’âge de 18 jours ;

_ 3 juin 1833 : naissance à Ciboure, quartier de Pocalette, maison n° 139, des jumeaux Jean et Jean-Savin Delouart, fils de Jean Delouart et son épouse Marguerite Larrea ; 

_ 22 juillet 1833 : décès à Ciboure, à l’âge de 43 jours, du petit Jean-Savin Delouart, au n° 139 de Pocalette

_ 20 février 1838 : naissance à Ciboure de Marianne Delouart, Pocalette n° 159, fille de Jean Delouart et son épouse Marguerite Larrea ; 

_ 24 mars 1840 : naissance à Ciboure, dans la maison Bourbouillonbaita, Pocalette n° 118, de Marie Delouart  _ future mère, le 7 mars 1875, de Maurice Ravel _, fille naturelle de Sabine Delouart, elle-même fille naturelle de Marie-Baptiste Delouart… ;

_ 12 août 1852 : mariage à Ciboure de Sabine Delouart, 27 ans _ domiciliée maison Pilarbaita, n° 175, rue de Pocalette _, fille de Jean Delouart et son épouse Marguerite Larrea, avec Bernard Cerciat, 28 ans ;

_ 21 décembre 1853 : mariage à Ciboure de Marie Delouart, 26 ans _ domiciliée maison Pilarbaita, n° 175, rue de Pocalette _, fille de Jean Delouart et son épouse Marguerite Larrea, avec Guilhen Etchepare, 27 ans ;

_ 23 août 1855 : décès à Ciboure, dans la maison Lamacenia, au quartier de la Place, de Marie-Baptiste Delouart _ ma Marie Delouart n° 1, la mère de Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809 – Ciboure, 22 décembre 1874) et de Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902) ; grand-mère de Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917) ; et future arrière-grand-mère de Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) … _, à l’âge de 74 ans, et veuve de Jacques Billac (Ciboure, 5 septembre 1772 – Ciboure, maison Bourbouillonbaita, 11 mars 1839)…

_ 13 novembre 1861 : mariage à Ciboure de Jean Delouart, 28 ans, fils de Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 24 septembre 1872) et son épouse Marguerite Larrea (Ciboure, 18 décembre 1798 – Ciboure, 30 septembre 1844), avec Dominique Etchepare, 32 ans ; 

_ 4 mai 1866 : naissance à Ciboure, quartier de Pocalette, maison n° 161, d’Étiennette Delouart, fille de Jean Delouart et son épouse Dominique Etchepare ;

_ 24 juin 1868 : naissance à Ciboure, rue Pocalette, maison n°48, de Sabine Delouart, fille de Jean Delouart et son épouse Dominique Etchepare ;

_ 18 novembre 1870 : décès à Ciboure, rue Pocalette, maison n°48, d’Étiennette Delouart, à l’âge de 4 ans et demi, fille de Jean Delouart et son épouse Dominique Etchepare ;

_ 24 septembre 1872 : décès à Ciboure, rue Pocalette, maison n° 49, de Jean Delouart, 84 ans (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 24 septembre 1872) ; fils de Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) et son épouse Sabine Latxague (Ciboure, 24 novembre 1758 – Ciboure, 27 février 1845), ; veuf de son épouse Marguerite Larrea (Ciboure, 18 décembre 1798 – Ciboure, 30 septembre 1844) ; et père de 7 enfants Delouart (Jacques, en 1823 ; Sabine, en 1825 _ épouse de Bernard Cerciat en 1852 _ ; Marie, en 1827 _ épouse de Guilhen Etchepare, en 1853 _ ; Pierre, en 1830 ; les jumeaux Jean et Jean-Savin, en 1833 _ Jean, époux de Dominique Etchepare en 1861; et Marianne, en 1838) ;

_ 15 décembre 1872 : décès à Ciboure, rue Pocalette, maison  n°6, de Marie Delouart _ ma Marie Delouart n° 3 _, à l’âge de 86 ans ; veuve de Michel Goyenague (Ciboure, 11 janvier 1790 – Ciboure, 20 novembre 1849) ; mère des frères Simon Goyenague (Ciboure, 22 novembre 1821 – Ciboure, 18 avril 1890) et Jacques Goyenague (Ciboure, 16 octobre 1823 – Ciboure, 22 novembre 1886) ; et grand-mère des époux Paul Goyenague (Ciboure, 19 août 1854 – Ciboure, 6 mars 1929 ; fils de Simon) et Nicolasse Goyenague (Ciboure, 11 juillet 1864 – Ciboure, 1er juin 1945), les propriétaires de la maison « Kustorrenea« 6 rue du Quai…  Cf l’importante lettre de Maurice Ravel _ recherchant pour lui-même et sa mère cibourienne une résidence commode pour passer l’été (« à partir du 15 juillet, et resterions trois mois« ) à Ciboure : « Nous préfèrerions que ce soit chez des parents«  ; parmi lesquels « les Goyenague » , leurs cousins de la rue du Quai… _ à son amie luzienne Marie Gaudin, du 22 juin 1911, à la page 266 de l’édition par Manuel Cornejo de l’Intégrale de la Correspondance _ connue jusqu’ici _ de Maurice Ravel…

_ 22 décembre 1874 : décès à Ciboure, 12 rue du Quai, maison San Estebania, de Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809 – Ciboure, 22 décembre 1874), à l’âge de 60 ans ; la mère _ célibataire _ de Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917) ; et grand-mère maternelle de Maurice Ravel (Ciboure, maison San Estebania, 12 rue du Quai, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937). 

_ 25 novembre 1888 : décès à Ciboure, rue Pocalette, maison Etchepare, de Jean Delouart (Ciboure, 1833 – Ciboure, 25 novembre 1888), à l’âge de 55 ans ; le fils de Jean Delouart (Ciboure, 22 août 1788 – Ciboure, 24 septembre 1872) et le petit-fils de Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) ;

ces Delouart d’où tire son patronyme de Delouart Marie Delouart, la mère de Maurice Ravel,

dont la mère Sabine et la grand-mère Marie-Baptiste (n°1) ont eu leurs filles de pères les deux fois inconnus…

Bien sûr, le numérotage _ parfois un peu étrange : ai-je su correctement lire ?.. Ou bien seraient-ce les scripteurs qui auraient été négligents ?_ des maisons de Ciboure ne laisse pas de maintenir ouvertes certaines questions : les personnes ont-elles parfois changé de demeures au sein, par exemple, de la même rue Pocalette ? En partie probablement oui. Ou bien le numérotage même des maisons a-t-il aussi connu quelques changements ? Probablement oui, encore ici aussi…

Il est un peu dommage pour la précision de la recherche, que dans les divers actes d’état-civil, n’aient pas été systématiquement associés le nom de la maison, et son numéro de repérage.. Même si l’on peut aussi supposer que les noms mêmes des maisons, ont pu, eux aussi, varier, au cours du temps…

Et c’est ici que j’aurai bien besoin de la science de cibouriens vraiment familiers de leur ville, et de son histoire pas si ancienne que cela…

À suivre, bien sûr !

Ce samedi 13 novembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Maurice Ravel et François-Perico Ribera se sont-ils croisés, Quai Maurice Ravel, à Ciboure ?

12nov

 

Voici le courriel que,

poursuivant mon exploration des ressources qu’offre le richissime magnifique numéro 94

que la revue Jakintza, de Ciboure, consacre à l’histoire de la « Rue du Quai » de Ciboure,

je viens d’adresser à l’ami Manuel Cornejo, le Président de la dynamique et fertile Association des « Amis de Ravel » :

 …

Cher ami,

le passionnant n° 94 de la revue Jakintza consacré à la « Rue du Quai » à Ciboure,
magnifiquement riche d’informations détaillées sur les maisons de ce Quai Maurice Ravel, et surtout leurs propriétaires,
vient très à propos relancer ma recherche des cousinages cibouriens de Maurice Ravel…
Ainsi, j’apprends, page 32, que des Etchepare ont possédé la Maison « Pouchain baita »,
qui était située à l’emplacement sur lequel a été édifiée l’actuelle « Periko baita » (au 39 du Quai Maurice Ravel),
soit une maison située à six portes de la maison natale de Maurice Ravel (au 27 du Quai Maurice Ravel)…
D’où 2 directions de recherche pour moi :
 
_ la première concernant l’essai d’identification des domiciliations _ dans ce quartier de Pocalette _ des divers membres de la famille Etchepare apparentés à Marie Delouart et Maurice Ravel, suite au mariage (à Ciboure, le 30 avril 1823) entre Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 24 septembre 1872) et son épouse Marguerite Larrea (Ciboure, 18 décembre 1898 – Ciboure, 30 juin 1844),
dont deux des enfants, Marie Delouart (Ciboure, 30 juin 1827 – ?) et Jean Delouart (Ciboure, 1833 – Ciboure, 25 novembre 1888), ont épousé, chacun un membre de la famille cibourienne des Etchepare, le 21  décembre 1853 et le 13 novembre 1861 :
en l’occurrence, Guilhen Etchepare (Ciboure, 8 juillet 1826 – Ciboure, 22 mai 1872), pour Marie Delouart, et Dominique Etchepare (Ciboure, 13 décembre 1828 – Ciboure, 16 avril 1897), pour Jean Delouart… ;
_ et la seconde est la question de savoir si a existé, ou pas, quelque rencontre (ou correspondance) entre Maurice Ravel et François-Perico Ribera (Madrid, 2 décembre 1867 – Ciboure, 1949),
peintre bien connu de l’école dite de Ciboure, et  propriétaire de la maison « Periko Baita » ;
dont la construction, Quai Maurice Ravel, s’est réalisée (lire page 31 de ce numéro 94 de Jakintza) en partie sur l’emplacement de la maison « Pouchain Baita » des Etchepare, démolie pour cette nouvelle construction des Ribera (dont ont hérité ensuite les Légasse)
Car on sait que Ravel ne pouvait pas ignorer que le père de François-Perico Ribera, ingénieur des chemins de fer espagnols,
est probablement celui qui a facilité la rencontre initiale, à Madrid (ou à Aranjuez..) de l’ingénieur Joseph Ravel et l’assistante-modiste Marie Delouart ;
prélude à leur mariage, le 3 avril 1873, à Paris…
Cf, dans le magnifique entretien _ et l’entretien tout entier est superbe ! Notamment pour ses très précieuses remarques musicales, de la part de Ravel… _ de Maurice Ravel avec Andrès Révèsz __ entretien réalisé le 30 avril 1924, dans la chambre du Grand Hôtel de Paris, à Madrid, où le compositeur logeait ; et publié, sous le titre « El gran músico Mauricio Ravel habla de su arte« , par le journal ABC (de Madrid) le 1er mai 1924 _, que vous donnez aux pages 1490 à 1493 de votre édition de la Correspondance de Maurice Ravel,
ces mots de Ravel même :
« sans Madrid probablement je n’existerais pas. C’est à Madrid que mes parents se sont rencontrés. Mon père était ingénieur des chemins de fer, de nationalité française, et ma mère, une Basque de Saint-Jean-de-Luz… »
Il est difficile de penser que Ravel ait pu jamais oublier le nom de famille de cet ingénieur Ribera, qui aimait beaucoup séjourner au pays basque,
et se fit construire, sur le Quai, à Ciboure, cette « Periko Baita », à laquelle il a donné le prénom de son fils, François-Perico, né le 2 décembre 1867 à Madrid…
Jakintza date de 1850 _ sans plus de précisions _ l’achat et le rehaussement de la maison voisine, « Monsegur Baita », et des travaux de construction de la nouvelle maison qui prendrait le nom de « Periko Baita » après la naissance du fils de l’ingénieur Ribera, François-Perico Ribera, à Madrid, le 2 décembre 1867 ;
la maison « Pouchain Baita » ayant été, elle _ mais à quelle date ? _, « démolie et reconstruite (sic) pour édifier « Periko Baita »  » _ le déroulé et la datation de ces diverses opérations (de destruction, construction, rehaussement…) demanderaient un bien utile complément d’informations... _ ;
mais, pour ce qui concerne plus précisément cette famille Etchepare qui s’est déssaisie de sa maison « Pouchain Baita », la date et les circonstances de cette vente de leur maison demanderaient à être vérifiées, confirmées et précisées, pour nous faciliter la connaissance des diverses domiciliations, à Ciboure, de cette famille cibourienne des Etchepare, doublement apparentée, en 1853 et 1861, aux Delouart, par les mariages de Marie Delouart et Guilhen Etchepare, le 21 décembre 1853, et de Jean Delouart et Domininique Etchepare, le 13 novembre 1861…
Et, de plus, il se trouve que le peintre François-Perico Ribera (1867 – 1949) et le compositeur Maurice Ravel (1875 – 1937) sont d’exacts contemporains !…
Ils ont au moins pu se croiser sur le Quai, à Ciboure…
À suivre donc,
 
Francis Lippa, à Bordeaux
Ce vendredi 12 novembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Une nouvelle hypothèse à propos de l’identité de cette « Sabadin Quinior », la parente cibourienne dont parlait la mère de Maurice Ravel ; et au domicile de laquelle Marie Delouart-Ravel envisageait de se loger à Ciboure l’été 1911…

06oct

 

Une autre possibilité qui vient me solliciter

en réfléchissant au caractère phonétique des transcriptions auxquelles devait se livrer son fils pour transcrire ce que lui disait, sans jamais écrire _ ni, non plus, épeler : Marie Delouart était probablement analphabète… _, sa mère,

 

est que le nom « Quinior » que Maurice Ravel a cru percevoir prononcé par sa mère,

désignerait peut-être, en réalité quelque dame cibourienne Dignargue ;

d’une famille apparentée, en effet, et de très près, aux Delouart à Ciboure, via les Etchepare et les Delouart… 

Cf mon article du 1er mars 2020 :

En effet, le 21 décembre 1853, a eu lieu à Ciboure le double mariage de deux des enfants de Martin Etchepare, marin, âgé alors de 57 ans, et de son épouse Etiennette Dignargue, sans profession, âgée de 55 ans :

d’une part, le mariage de leur fille aînée Marie Etchepare, 30 ans, sans profession, née à Ciboure le 19 novembre 1823, avec Pasteur Marin, 35 ans, marin, né à Fontarabie le 9 août 1818 ;

et d’autre part, le mariage du frère de Marie, Guilhen Etchepare, 27 ans, marin, né à Ciboure le 8 juillet 1826, avec Marie Delouart, 26 ans, sans profession, née à Ciboure le 30 juin 1827, fille de Jean Delouart, 67 ans, marin _ il est né à Ciboure le 27 août 1788 _, et de feue son épouse Marie Larrea, décédée à Ciboure le 10 mai 1836.

Ce Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 23 septembre 1872), père de la mariée Marie Delouart (Ciboure, 30 juin 1827 – Ciboure, 17 mars 1917),

étant rien moins que le benjamin de la fratrie Delouart issue de Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) et son épouse Sabine Laxague (Ciboure, 24 novembre 1758 – Ciboure, 27 février 1845) :

soit Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855),

Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 26 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842),

Marie Delouart (Ciboure, 17 août 1786 – Ciboure, 15 décembre 1872)

et Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 23 septembre 1872).

Huit ans plus tard, et toujours à Ciboure, le 13 novembre 1861,

une autre fille de Martin Etchepare et Etiennette Dignargue _ tous deux présents et consentants à ce nouveau mariage Etchepare-Delouart, après celui de 1853 entre Guilhen Etchepare (1826-1872) et Marie Delouart (1827-1917) ; et âgés, Martin Etchepare, de 65 ans ; et son épouse, Etiennette Dignargue, de 63 ans… _,

Dominique Etchepare, 30 ans, sans profession, née à Ciboure en 1831 _ sans indication cette fois de son jour précis de naissance : Dominique Etchepare est née à Ciboure en 1831, et décédera à Ciboure le 16 avril 1897 _ épouse Jean Delouart _ le beau-frère de son frère Guilhen (8 juillet 1826 – 22 mai 1872) et frère de sa belle-sœur Marie Delouart (30 juin 1827  – 17 mars 1917) _, 28 ans marin, né à Ciboure en 1833 _ sans indication, non plus, de son jour de naissance ; Jean Delouart décèdera à Ciboure le 26 novembre 1888 _, fils de Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 23 septembre 1872), âgé maintenant de 73 ans ; et de feue son épouse Marguerite Larrea (Ciboure, 18 décembre 1798 – Ciboure, 30 septembre 1844).

Mon hypothèse présente, ce jour,

est donc que la parente cibourienne « Sabadin Quinior » dont parlait, au mois de juin 1911, la bascophone Marie Delouart (1940-1917) à son fils Maurice Ravel (1875-1937),

pourrait bien être une cousine cibourienne, qui se nommerait Sabine Dignargue

À confirmer sur pièces d’archives, bien sûr !

Ce mardi 6 octobre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

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