Posts Tagged ‘Marie-Baptiste Delouart

Un commode tableau des liens de parenté (Delouart) de Maurice Ravel (1875 – 1937) et Magdeleine Hiriart (1875 – 1968), mère d’Edmond Gaudin (1903 – 1988) ; et du cousinage (Bibal) de ce dernier avec Pierre Courteault (1910 -2006) ; descendants des ancêtres Gratien Delouart (1748 – 1798) et Jean Bibal (1725 – 1795)

17août

À ce moment de ma recherche concernant les cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel,

j’éprouve le besoin,

pour des raisons de commodité de synthèse des rapports familiaux bien effectifs entre Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937), les Hiriart et les Gaudin, 

et cela via le mariage à Saint-Jean-de-Luz le 28 septembre 1901 de Magdeleine Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 19 juin 1968) avec Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo, 13 septembre 1910) _ avec, aussi, l’attache des Gaudin aux Bibal, par le mariage à Saint-Jean-de-Luz, le 27 janvier 1875, d’Annette Bibal (Saint-Jean-de Luz, 28 avril 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 21 novembre 1936) avec St-Martin-Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920) _,

de résumer-figurer la généalogie familiale, issue d’une part de Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798), le cibourien, et d’autre part de Jean Bibal (1725 – 23 mai 1795) _ père de l’haspandar Baptiste Bibal (Hasparren, 1768 – Saint-Jean-de-Luz, 21 mai 1825) _tous deux ancêtres communs, à la cinquième génération, d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1989).

Ne descendant pas de Gratien Delouart (1748 – 1798) _ et donc non cousin avec Maurice Ravel qui lui en descend à la quatrième génération (Marie-Baptiste Delouart, Sabine Delouart et Marie Delouart, la mère de Maurice Ravel _mais descendant _ par sa mère Jane Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 16 octobre 1880 – Saint-Jean-de-Luz, 28 mars 1979), fille d’Annette Bibal, fille de Pierre Bibal, fils de Baptiste Bibal, fils de Jean Bibal _ de Jean Bibal (1725 – 1795),

Pierre Courteault (Paris, 21 avril 1910 – Ascain, 15 décembre 2006)

est cousin germain d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1989) _ dont le père, Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo, 13 septembre 1910), est le frère aîné de Jane Gaudin, la mère de Pierre Courteault.

Edmond Gaudin (1910 – 1988) a donc pour ancêtres et Gratien Delouart et Pierre Bibal ; tandis que Pierre Courteault (1910 – 2006) a pour ancêtre Pierre Bibal, mais pas Gratien Delouart.

Ce qui a pour implication la parenté effective d’Edmond Gaudin et ses descendants _ dont sa fille Maylen Gaudin _ avec Maurice Ravel ;

alors que ce n’est pas le cas de Pierre Courteault et de ses descendants _ dont son fils Pascal Courteault.

Voici l’arbre de la succession des générations que cela donne _ en rouge, les personnes sans descendance connue _ :

                                                     Gratien Delouart (1748-1798)                                       

Marie-Baptiste Delouart (1782-1855)      Marie-Baptiste Delouart (1784-1842)

Sabine Delouart (1809-1874)                      Marie Etcheverry (1817-1850)

Marie Delouart (1840-1917)                         Dominique Hiriart (1849-1926)

Maurice Ravel (1875-1937)                           Magdeleine Hiriart (1875-1968)

                                                                                 Edmond Gaudin (1903-1988)                

                                                                                 Maylen Gaudin (1942)                

                                                             Jean Bibal (1725-1795)

                                                             Baptiste Bibal (1768-1825)

                                                             Pierre Bibal (1806-1855)

                          Annette Bibal (1845-1936)                                  Pascal Bibal (1847-1898)

Charles Gaudin (1875-1910)  Jane Gaudin (1880-1979)    François-Ignace Bibal (1878-1944) 

Edmond Gaudin (1903-1988) Pierre Courteault (1910-2006)

Maylen Gaudin (1942)               Pascal Courteault (1944)

Annette Bibal (1845-1936)        Pascal Bibal (1847-1898)       Bernardine Bibal (1855-1943)

                  François-Ignace Bibal (1878-1944) Grégoire Bibal (1882-?)

                                                                                         ?

À suivre…

Ce mercredi 17 août 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

De premières promesses tenues, en riche suite à « un inattendu coup de fil » reçu le 14 avril 2022 : une rencontre ce matin à Ascain…

04août

Un précédent article mien, sur mon blog « En cherchant bien« ,

intitulé « « , en date du 17 avril 2022 _ le coup de fil reçu avait eu lieu le 14 avril précédent, autour de 13 heures _,

entretenait un vif désir de ma part de rencontrer au pays basque chez lui l’émetteur de ce singulier très prometteur et chaleureux contact…

Cf aussi mes deux articles du 19 et du 21 avril suivants :

« « 

et « « …

Et voilà qu’un bref séjour de deux jours _ hier mercredi 3 août et aujourd’hui jeudi 4 août _, pour raisons personnelles, à mon domicile de vacances à Saint-Jean-de-Luz,

m’a donné le vif espoir de l’opportunité de rencontrer enfin, chez lui, en un de ses domiciles de vacances, l’émetteur de ce coup de fil si riche de promesses du 14 avril dernier…

Hier donc, je me suis rendu à son domicile luzien,

où mon correspondant ne se trouvait hélas pas ;

mais un rapide échange téléphonique avec lui nous a permis d’organiser une entrevue pour ce jeudi 4 août, en sa maison sise en dehors de Saint-Jean-de-Luz, à 10h 30.

Notre entretien, très riche et extrêmement sympathique, a alors duré deux pleines heures ;

et a permis à mon correspondant de me montrer aussi quelques très belles œuvres de son arrière grand-oncle le peintre Pascal Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 12 juin 1847 – Bilbao, 2 avril 1898),

ainsi que d’autres, très belles aussi, du fils de celui-ci, le peintre François-Ignace Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 17 septembre 1878 – Saint-Jean-de-Luz, 26 mai 1944) ;

de même, aussi, que de très précieuses photos de famille, comportant divers membres des familles Bibal, Gaudin, Courteault,

ainsi que Maurice Ravel lui-même…

Le principal axe de curiosité de mon corrrespondant

se trouvant être l’histoire de la constitution, au XIX siècle, de la fortune de certains des membres de la famille des Bibal _ et secondairement des Gaudin _ de Saint-Jean-de-Luz…

D’où son vif intérêt pour les recherches que j’ai menées et mène sur les sédimentations de leur histoire familiale, et celle des Gaudin,

où viennent interférer, aussi, divers membres de la famille Delouart, Billac, Hiriart

ainsi que Maurice Ravel lui-même,

grand ami de la luzienne Marie Gaudin…

Avec de formidables portraits sur le vif de sa part de certains des membres de sa famille,

avec une très grande lucidité ainsi que franchise, qui me plaisent beaucoup,

 de même que sa très grande ouverture d’esprit, et son humour très fin.

Une personne très remarquable, donc…

Voilà déjà pour ce soir !

Et à suivre, bien sûr…

Ce jeudi 4 août 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Suite de l’essai de synthèse du recensement des membres de la famille Etchepare apparentés à Marie Delouart et son fils Maurice Ravel ; avec les domiciliations de chacun d’eux à Ciboure…

26nov

J’en viens maintenant à mon essai de repérage historique des domiciliations, à Ciboure, des divers membres de cette famille Etchepare, apparentés à divers membres de la famille Delouart,

par les mariages, le 21 décembre 1853, de Guilhen Etchepare avec Marie Delouart,

et, le 13 novembre 1861, de Dominique Etchepare (sœur de Guilhen) avec Jean Delouart (frère de Marie).

Guilhen Etchepare (Ciboure, Pocalette, maison n° 135, 8 juillet 1826 – Ciboure, Pocalette, maison n° 50, 22 mai 1872) et Dominique Etchepare (Ciboure, Pocalette, maison n° 133, 12 décembre 1828 – Ciboure, Pocalette, maison n° 133, 16 avril 1897),

étant deux des enfants du couple formé par Martin Etchepare (Ciboure, quartier du Nord, maison Larrestebaita n° 13, 7 janvier 1797 – Ciboure, Pocalette, maison n° 48, 11 novembre 1867) et son épouse Étiennette Dignargue (Ciboure, 1796 – Ciboure, Pocalette, maison Dargaignaratzbaita, 27 septembre 1879) ;

et Marie Delouart (Ciboure, Pocalette, maison n° 133, 30 juin 1827 – Ciboure, 17 mars 1917) et Jean Delouart (Ciboure, 1833 – Ciboure, Pocalette, maison Etchepare, 25 novembre 1898),

étant deux des enfants Delouart du couple formé, par leur mariage, à Ciboure, le 30 avril 1823, par Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, Pocalette maison n° 39, 24 septembre 1872) et son épouse Marguerite Larrea (Ciboure, 18 décembre 1798 – Ciboure, 30 septembre 1844).

Et ce Jean Delouart-là (1788 – 1872) étant le frère cadet de cette Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, quartier de la Place, maison Lamacenia n° 137, 23 août 1855), qui se trouve être la grand-mère de Marie Delouart (née à Ciboure, Pocalette, maison Bourbouillonbaita n° 118, 24 mars 1840), et l’arrière grand-mère de Maurice Ravel (né à Ciboure, rue du quai, maison San Estebania n° 12, le 7 mars 1875).

 

Ce vendredi 26 novembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

En poursuivant les recherches sur les domiciliations cibouriennes des Delouart et apparentés, de la branche maternelle de Maurice Ravel…

21nov

Voici le courriel que je viens d’adresser ce dimanche après-midi au président des Amis de Maurice Ravel,

qui vient très aimablement de me procurer une aide pour le déchiffrement _ assez difficile ! _ de l’acte de baptème de Marie-Baptiste Delouart, en date du 30 juin 1782,

en réponse à son courriel de réponse à ma demande initiale de secours, de vendredi dernier ;

que, pour commencer, voici :

Les archives municipales de Ciboure ont continué de numériser divers actes d’état-civil.

Ainsi voici un lien bien utile à l’acte de baptême de Marie-Baptiste Delouart, en date du 30 juin 1782, comportant la mention de sa naissance, la veille, le 29 juin 1782 :
La graphie de ce texte est malheureusement un peu difficilement lisible dans sa seconde partie.
Mais peut-être saurez-vous mieux la déchiffrer que moi…
Je viens d’intégrer un lien à l’image de ce document dans l’article que je suis en train de terminer :
Je verrai si je pourrai lui adjoindre, ou pas, de nouvelles données ; et cela m’est à tout moment facile…
Je poursuis en effet ma recherche d’identification des divers domiciles à Ciboure des divers cousins de Marie Delouart,
la mère de Maurice Ravel…
Avec toujours l’espoir de parvenir à identifier quelles personnes se cachent sous les noms assez étranges de « Sabadin Quinior » et « Eslonta Maicourné », 
tels que Maurice Ravel les a écrits (dans sa lettre à Marie Gaudin du 22 juin 1911)
d’après ce qu’il percevait _ non sans difficulté… _ de ce que prononçait sa mère, qui n’écrivait jamais…
D’ailleurs les graphies mêmes des noms lors de la rédaction des actes d’état-civil, varient beaucoup, en ce pays basque :
par exemple, les variantes du nom « Goyenague », « Goyhenague », « Doyhenard » ou « D’Oyhenart »…
Chaque greffier se fiant, comme il le pouvait, à ce que parvenait à distinguer son oreille…
À suivre
 
Francis Lippa, à Bordeaux
Voici maintenant la réponse d’un sien ami généalogiste qu’il a consulté ;
et qu’il vient de me faire parvenir ce matin :
« Je pense que vos interrogations portent essentiellement sur l’identité des parrain et marraine _ de Marie Delouart, à Ciboure le 30 juin 1782. Autant pour le parrain _ Bernard Mignagoren _, je n’ai pas trop d’hésitation, autant pour la marraine _ Marie XXX _, le nom de famille est trop illisible pour faire même seulement une hypothèse. Les registres étant rédigés en deux exemplaires, conservés l’un en principe aux archives municipales, l’autre aux archives départementales, vous aurez peut-être plus de chance avec l’autre registre.
Le trente juin 1782 a été baptisée Marie Delouart, fille de Gratien Delouart et de Sabine (Sabadine ?) Laxague sa femme, née hier deux heures après-midi, le parrain Bernard Mignagoren qui la fait tenir par Jean Mignagoren, oncle paternel, et la marraine Marie XXX tante maternelle qui n’ont pas signé pour ne le savoir.« 

Les parrain et marraine de cette petite Marie Delouart qui naît à Ciboure le 29 juin 1782, sont :
_ d’une part un oncle de l’enfant, Bernard Mignagoren, né à Ciboure en 1744 ; marié à Ciboure à Marie-Baptiste Delouart (née à Ciboure en 1745, fille de Miguel Delouart et Marguerite Mourguy ; et sœur aînée de Gratien Delouart, le père de la petite Marie-Baptiste Delouart _ né à Ciboure le 1er mai 1748, Gratien Delouart décèdera à Ciboure le 21 août 1798_ ) ; et qui décèdera à Ciboure, quartier d’Agorette, maison MartinenBaita, le 21 novembre 1796) _ et c’est l’oncle paternel de l’enfant, et un probable frère de Bernard Mignagoren, Jean Mignagoren, qui tient, ce 30 juin 1782,  l’enfant à baptiser sur les fonts baptismaux _ ;
_ et d’autre part la tante maternelle de l’enfant, une sœur (ou une belle-sœur) de la mère de l’enfant, Sabine Laxague (née à Ciboure le 24 novembre 1752, celle-ci décèdera à Ciboure, quartier de la Place, maison Lamarcenia n° 137, le 27 février 1845, âgée de presque cent ans…) : probablement une Marie Laxague, fille, elle aussi, de Pierre Laxague et de Marie Doyambéhère, qui se sont mariés à Ciboure le 16 avril 1749 _ Marie Doyambéhère décèdera à Ciboure le 4 octobre 1785.
Le couple formé par Bernard Mignagoren et son épouse Marie-Baptiste Delouart, aura lui-même trois enfants :
le 17 avril 1782, une fille, Marie Mignagoren, dont le parrain est son oncle maternel Gratien Delouart, et par procuration Pierre Laxague _ peut-être le grand-père maternel de l’enfant, à moins que ce ne soit un oncle maternel… _, et qui décèdera, à Ciboure, quartier d’Agorette, maison n° 196, le 19 avril 1809, à l’âge de 27 ans ;
une seconde fille, Gracieuse Mignagoren, née le 29 août 1784, et qui décèdera à Ciboure le 30 septembre 1785, à l’âge de 18 mois ;
et un fils, Bertrand Mignagoren, à Ciboure le 10 septembre 1786, et qui décèdera, célibataire, à Ciboure, quartier de Bordagain, maison Pendichenetthequia, le 29 août 1855, à l’âge de 68 ans. …
Toute aide compétente de déchiffrage des graphies de documents d’archives est mieux que bienvenue !!!
Merci de votre aide ; je connais bien votre charge de travail _ j’ai corrigé des tombereaux de copies…
Et je sais aussi combien la moindre recherche peut prendre énormément de temps…
Je viens de lire en entier les 240 pages « Ciboure 400 ans d’histoire » de Guy Lalanne, le président de l’Association Jakintza de Ciboure, qui comporte, aux pages 111 à 126n et 201-202, la liste des noms (basques) de toutes les maisons de Ciboure, telles que répertoriées dans le cadastre napoléonien de 1831 : c’est déjà çà !
Mais je regrette que ces noms de maison, classées par quartier, et avec des précisions des noms de rues actuelles, ne soient pas là associés à leurs numéros ;
même si je suppose que ces numérotations ont aussi dû varier dans le temps…
J’avais réalisé, en mon blog, un travail similaire (noms des rues, et variations des numérotations) pour les maisons de Saint-Jean-de-Luz,
en mon article du 2 novembre 2019 :
Chaque fois, c’est un travail minutieux et très long…
En tout cas, je viens de relever, et c’est précieux, à la page 220 du « Ciboure 400 ans » de Guy Lalanne _ mais sans mention de la source de cette précieuse information… _
que « Sabine Delouart, la grand-mère de Maurice, vivait rue Pocalette, maison Sorrondo » ;
soit un nom de maison qui n’est hélas pas mentionné dans le listing des pages 111 à 125 de ce même très riche « Ciboure 400 ans d’histoire » ;
pas davantage, non plus, que dans le document de 1806 (ou 1816 ?) auquel j’avais renvoyé par un lien dans mon article du 14 avril 2019 : 
Recevoir quelque aide là-dessus de la part des Cibouriens serait mieux que bienvenu !!!!
Bon dimanche !
et bon travail !..
Francis Lippa, à Bordeaux
Voilà une petite pierre supplémentaire à l’édifice de recherche en cours, à propos des domiciliations cibouriennes des parents et cousins de Marie Delouart et son fils Maurice Ravel…
Ce dimanche 21 novembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Recension de domiciles à Ciboure de membres de la famille Delouart, dont est issue Marie Delouart (1840 – 1917), la mère de Maurice Ravel : du 21 août 1798 (décès de Gratien Delouart) au 25 novembre 1888 (décès de Jean Delouart, cousin-germain de Sabine Delouart (1809 – 1874), la grand-mère maternelle de Maurice Ravel…

14nov

Avant de recenser les domiciles de ces propriétaires cibouriens que furent les cousins Goyenague, Etchepare et Cerciat, de Maurice Ravel,

dont les noms figurent comme tels dans la revue des maisons de la rue du Quai (et son arrière rue Pocalette) à Ciboure,

telle que l’effectuent méthodiquement Paul Badiola et Guy Lalanne dans leur superbe numéro 94 intitulé « Ciboure – Ziburu Rue du Quai » de la rcvue Jakintza,

je commence par repérer déjà les domiciles cibouriens des membres de la famille Delouart, cette famille dont est issue Marie Delouart, la mère de Maurice Ravel,

tels que, du moins, ces domiciles apparaissent dans les actes d’état civil (naissances, mariages, décès) concernant ces Delouart :

entre la date du décès, le 21 août 1798, à Ciboure _ Maison Churruenea, dans le quartier du Nord _, de l’ancêtre Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798), de Maurice Ravel _ Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), la mère de Maurice, étant l’arrière-petite-fille de ce Gratien Delouart, marin… _ ;

et la date du décès, le 25 novembre 1888, à Ciboure _ dans la maison Etchepare de la rue Pocalette : l’épouse de ce Jean Delouart-là étant Dominique Etchepare (Ciboure, 13 décembre 1828 – Ciboure, 16 avril 1897) _ de Jean Delouart (Ciboure, 1833 – Ciboure, 25 novembre 1888), cousin germain de Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809 – Ciboure, 22 décembre 1874),

la mère de Marie Delouart et la grand-mère maternelle de Maurice Ravel.

En préambule,

il me faut indiquer que concernant ce quartier de la rue Pocalette de Ciboure,

le dimanche 14 avril 2019 j’ai consacré un article intitulé  ,

dans lequel je plaçais un très précieux (et bien utile) lien à ce document,

qui, maison par maison de ce quartier, recensait les moindres habitants de chacune de ces maisons, selon des orthographes, tant pour les noms des personnes, que pour les noms mêmes de ces maisons (!), qui procédaient de la prononciation perçue par les oreilles des enquêteurs, et retranscrites ainsi…

Et je dois ajouter que ma propre lecture des documents d’archives auxquels j’accède, que ce ce soit in vivo, à Ciboure, ou sur les photographies des archives accessibles sur le net,

se heurte à mes difficultés à bien lire ce qui a été rédigé par les graphies des scripteurs de cette époque déjà lointaine, et en fonction, aussi, de la qualité parfois problématique du cliché photographique réalisé pour mettre en ligne ce document…

Ainsi, par exemple, pour le nom de la mère de Jacques Billac (l’époux le 14 septembre 1814 à Ciboure, de Marie-Baptiste Delouart), j’avais lu le nom _ bien peu basque, et j’en avais conscience… _ de Sabine Malac, là où j’aurais dû déchiffrer Sabine Recalde… Et c’est le musicien Philippe Hattat qui m’a très gentiment permis de rectifier cette lecture déficiente de ma part… Cf mon article du 30 septembre 2019 :

Voici donc,

pour commencer,

la liste de ces domiciliations de divers membres de la famille Delouart à Ciboure,

dont les noms de personnes apparaissent grâce _ et eu égard  _ à certains actes d’état-civil (naissances, mariages, décès) précisément datés,

qui fournissent ces informations à qui les recherche… :

_ 21 juillet 1798 : décès  à Ciboure, quartier du Nord, maison Churruenea, de Gratien Delouart, 50 ans ; sa veuve est Sabine Laxague, qui décèdera à l’âge de 100 ans _ selon l’acte d’état-civil ! _ le 27 février 1845, à Ciboure, quartier de la Place, maison Lamarsenia… ;

_ 6 février 1808 : décès à Ciboure, quartier de Bordagain, maison Fitterenbaita, de Marie Delouart, 85 ans, veuve de Marsans Desparmet ;

_ 11 mars 1809 : naissance à Ciboure, quartier de Bordagain, maison n° 17, de Sabine Delouart, fille naturelle de Marie-Baptiste Delouart, l’aînée des enfants de Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague, et future mère _ le 24 mars 1840, à Ciboure, rue Pocalette, maison Bourbouillonbaita _ de Marie Delouart, et  grand-mère, à Ciboure _ le 7 mars 1875, dans la belle maison San Estebania, sur le Quai _ de Maurice Ravel…

_ 14 septembre 1814 : mariage à Ciboure de Marie-Baptiste Delouart _ la Marie-Baptiste Delouart n° 1 de mes articles (cf par exemple l’article du 12 avril 2019 : …) _ (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 23 août 1855), 32 ans, avec Jacques Billac (Ciboure, 5 septembre 1772 – Ciboure, maison Bourbouillonbaita, 11 mars 1839), futurs-parents de Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1902), la grand-tante et marraine de Maurice Ravel…

_ 28 février 1821 : mariage à Ciboure de Marie Delouart _ la Marie Delouart n° 3 de mes articles… _ (Ciboure, 17 août 1775 – Ciboure, 15 décembre 1872), avec Michel Goyenague (Ciboure, 11 janvier 1790 – 20 novembre 1849) : elle a 34 ans et lui, 31 ans.

_ 30 avril 1823 : mariage à Ciboure de Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 24 septembre 1872) _ fils de Gratien Delouart (1748 – 1798) et son épouse Sabine Latxague (1745 (ou 1752 – 27 février 1845) ; et frère des trois Marie Delouart… _, 34 ans, avec Marguerite Larrea (Ciboure, 18 décembre 1798 – Ciboure, 30 septembre 1844) _ fille de Jean Larrea (Ciboure, 6 octobre 1772 – Ciboure, 2 septembre 1807) et son épouse Marie Mignagorren (Ciboure, 30 octobre 1767 – Ciboure, 29 août 1810) _, 24 ans ;

_ 12 novembre 1823 : naissance à Ciboure, quartier de Pocalette, maison n° 163, de Jacques Delouart, fils aîné de Jean Delouart et son épouse Marguerite Larrea ; 

_ 12 juin 1825 : décès à Ciboure, quartier d’Agorette, maison n° 195, de Marie Delouart, 80 ans (Ciboure, 1745 – Ciboure, 12 juin 1825), veuve de Bernard Mignagoren (Ciboure, 1744 – Ciboure, 21 novembre 1791, rue d’Agorette, maison Martinonbaita)  ; et sœur aînée de Gratien Delouart ;

_ 24 juin 1825 : naissance à Ciboure, quartier de Pocalette, maison n° 133, de Sabine Delouart, fille de Jean Delouart et son épouse Marguerite Larrea ;  

_ 30 juin 1827 : naissance à Ciboure, quartier de Pocalette, maison n° 133 , de Marie Delouart, fille de Jean Delouart et son épouse Marguerite Larrea ; 

_ 26 décembre 1830 : naissance à Ciboure, quartier de Pocalette, maison n° 139, de Pierre Delouart, fils de Jean Delouart et son épouse Marguerite Larrea ; 

_ 11 janvier 1831 : décès à Ciboure, quartier de Pocalette, maison n° 147, du petit Pierre Delouart, à l’âge de 18 jours ;

_ 3 juin 1833 : naissance à Ciboure, quartier de Pocalette, maison n° 139, des jumeaux Jean et Jean-Savin Delouart, fils de Jean Delouart et son épouse Marguerite Larrea ; 

_ 22 juillet 1833 : décès à Ciboure, à l’âge de 43 jours, du petit Jean-Savin Delouart, au n° 139 de Pocalette

_ 20 février 1838 : naissance à Ciboure de Marianne Delouart, Pocalette n° 159, fille de Jean Delouart et son épouse Marguerite Larrea ; 

_ 24 mars 1840 : naissance à Ciboure, dans la maison Bourbouillonbaita, Pocalette n° 118, de Marie Delouart  _ future mère, le 7 mars 1875, de Maurice Ravel _, fille naturelle de Sabine Delouart, elle-même fille naturelle de Marie-Baptiste Delouart… ;

_ 12 août 1852 : mariage à Ciboure de Sabine Delouart, 27 ans _ domiciliée maison Pilarbaita, n° 175, rue de Pocalette _, fille de Jean Delouart et son épouse Marguerite Larrea, avec Bernard Cerciat, 28 ans ;

_ 21 décembre 1853 : mariage à Ciboure de Marie Delouart, 26 ans _ domiciliée maison Pilarbaita, n° 175, rue de Pocalette _, fille de Jean Delouart et son épouse Marguerite Larrea, avec Guilhen Etchepare, 27 ans ;

_ 23 août 1855 : décès à Ciboure, dans la maison Lamacenia, au quartier de la Place, de Marie-Baptiste Delouart _ ma Marie Delouart n° 1, la mère de Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809 – Ciboure, 22 décembre 1874) et de Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902) ; grand-mère de Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917) ; et future arrière-grand-mère de Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) … _, à l’âge de 74 ans, et veuve de Jacques Billac (Ciboure, 5 septembre 1772 – Ciboure, maison Bourbouillonbaita, 11 mars 1839)…

_ 13 novembre 1861 : mariage à Ciboure de Jean Delouart, 28 ans, fils de Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 24 septembre 1872) et son épouse Marguerite Larrea (Ciboure, 18 décembre 1798 – Ciboure, 30 septembre 1844), avec Dominique Etchepare, 32 ans ; 

_ 4 mai 1866 : naissance à Ciboure, quartier de Pocalette, maison n° 161, d’Étiennette Delouart, fille de Jean Delouart et son épouse Dominique Etchepare ;

_ 24 juin 1868 : naissance à Ciboure, rue Pocalette, maison n°48, de Sabine Delouart, fille de Jean Delouart et son épouse Dominique Etchepare ;

_ 18 novembre 1870 : décès à Ciboure, rue Pocalette, maison n°48, d’Étiennette Delouart, à l’âge de 4 ans et demi, fille de Jean Delouart et son épouse Dominique Etchepare ;

_ 24 septembre 1872 : décès à Ciboure, rue Pocalette, maison n° 49, de Jean Delouart, 84 ans (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 24 septembre 1872) ; fils de Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) et son épouse Sabine Latxague (Ciboure, 24 novembre 1758 – Ciboure, 27 février 1845), ; veuf de son épouse Marguerite Larrea (Ciboure, 18 décembre 1798 – Ciboure, 30 septembre 1844) ; et père de 7 enfants Delouart (Jacques, en 1823 ; Sabine, en 1825 _ épouse de Bernard Cerciat en 1852 _ ; Marie, en 1827 _ épouse de Guilhen Etchepare, en 1853 _ ; Pierre, en 1830 ; les jumeaux Jean et Jean-Savin, en 1833 _ Jean, époux de Dominique Etchepare en 1861; et Marianne, en 1838) ;

_ 15 décembre 1872 : décès à Ciboure, rue Pocalette, maison  n°6, de Marie Delouart _ ma Marie Delouart n° 3 _, à l’âge de 86 ans ; veuve de Michel Goyenague (Ciboure, 11 janvier 1790 – Ciboure, 20 novembre 1849) ; mère des frères Simon Goyenague (Ciboure, 22 novembre 1821 – Ciboure, 18 avril 1890) et Jacques Goyenague (Ciboure, 16 octobre 1823 – Ciboure, 22 novembre 1886) ; et grand-mère des époux Paul Goyenague (Ciboure, 19 août 1854 – Ciboure, 6 mars 1929 ; fils de Simon) et Nicolasse Goyenague (Ciboure, 11 juillet 1864 – Ciboure, 1er juin 1945), les propriétaires de la maison « Kustorrenea« 6 rue du Quai…  Cf l’importante lettre de Maurice Ravel _ recherchant pour lui-même et sa mère cibourienne une résidence commode pour passer l’été (« à partir du 15 juillet, et resterions trois mois« ) à Ciboure : « Nous préfèrerions que ce soit chez des parents«  ; parmi lesquels « les Goyenague » , leurs cousins de la rue du Quai… _ à son amie luzienne Marie Gaudin, du 22 juin 1911, à la page 266 de l’édition par Manuel Cornejo de l’Intégrale de la Correspondance _ connue jusqu’ici _ de Maurice Ravel…

_ 22 décembre 1874 : décès à Ciboure, 12 rue du Quai, maison San Estebania, de Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809 – Ciboure, 22 décembre 1874), à l’âge de 60 ans ; la mère _ célibataire _ de Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917) ; et grand-mère maternelle de Maurice Ravel (Ciboure, maison San Estebania, 12 rue du Quai, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937). 

_ 25 novembre 1888 : décès à Ciboure, rue Pocalette, maison Etchepare, de Jean Delouart (Ciboure, 1833 – Ciboure, 25 novembre 1888), à l’âge de 55 ans ; le fils de Jean Delouart (Ciboure, 22 août 1788 – Ciboure, 24 septembre 1872) et le petit-fils de Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) ;

ces Delouart d’où tire son patronyme de Delouart Marie Delouart, la mère de Maurice Ravel,

dont la mère Sabine et la grand-mère Marie-Baptiste (n°1) ont eu leurs filles de pères les deux fois inconnus…

Bien sûr, le numérotage _ parfois un peu étrange : ai-je su correctement lire ?.. Ou bien seraient-ce les scripteurs qui auraient été négligents ?_ des maisons de Ciboure ne laisse pas de maintenir ouvertes certaines questions : les personnes ont-elles parfois changé de demeures au sein, par exemple, de la même rue Pocalette ? En partie probablement oui. Ou bien le numérotage même des maisons a-t-il aussi connu quelques changements ? Probablement oui, encore ici aussi…

Il est un peu dommage pour la précision de la recherche, que dans les divers actes d’état-civil, n’aient pas été systématiquement associés le nom de la maison, et son numéro de repérage.. Même si l’on peut aussi supposer que les noms mêmes des maisons, ont pu, eux aussi, varier, au cours du temps…

Et c’est ici que j’aurai bien besoin de la science de cibouriens vraiment familiers de leur ville, et de son histoire pas si ancienne que cela…

À suivre, bien sûr !

Ce samedi 13 novembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Chercher sur mollat

parmi plus de 300 000 titres.

Actualité
Podcasts
Rendez-vous
Coup de cœur