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Une nouvelle hypothèse à propos de l’identité de cette « Sabadin Quinior », la parente cibourienne dont parlait la mère de Maurice Ravel ; et au domicile de laquelle Marie Delouart-Ravel envisageait de se loger à Ciboure l’été 1911…

06oct

 

Une autre possibilité qui vient me solliciter

en réfléchissant au caractère phonétique des transcriptions auxquelles devait se livrer son fils pour transcrire ce que lui disait, sans jamais écrire _ ni, non plus, épeler : Marie Delouart était probablement analphabète… _, sa mère,

 

est que le nom « Quinior » que Maurice Ravel a cru percevoir prononcé par sa mère,

désignerait peut-être, en réalité quelque dame cibourienne Dignargue ;

d’une famille apparentée, en effet, et de très près, aux Delouart à Ciboure, via les Etchepare et les Delouart… 

Cf mon article du 1er mars 2020 :

En effet, le 21 décembre 1853, a eu lieu à Ciboure le double mariage de deux des enfants de Martin Etchepare, marin, âgé alors de 57 ans, et de son épouse Etiennette Dignargue, sans profession, âgée de 55 ans :

d’une part, le mariage de leur fille aînée Marie Etchepare, 30 ans, sans profession, née à Ciboure le 19 novembre 1823, avec Pasteur Marin, 35 ans, marin, né à Fontarabie le 9 août 1818 ;

et d’autre part, le mariage du frère de Marie, Guilhen Etchepare, 27 ans, marin, né à Ciboure le 8 juillet 1826, avec Marie Delouart, 26 ans, sans profession, née à Ciboure le 30 juin 1827, fille de Jean Delouart, 67 ans, marin _ il est né à Ciboure le 27 août 1788 _, et de feue son épouse Marie Larrea, décédée à Ciboure le 10 mai 1836.

Ce Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 23 septembre 1872), père de la mariée Marie Delouart (Ciboure, 30 juin 1827 – Ciboure, 17 mars 1917),

étant rien moins que le benjamin de la fratrie Delouart issue de Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) et son épouse Sabine Laxague (Ciboure, 24 novembre 1758 – Ciboure, 27 février 1845) :

soit Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855),

Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 26 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842),

Marie Delouart (Ciboure, 17 août 1786 – Ciboure, 15 décembre 1872)

et Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 23 septembre 1872).

Huit ans plus tard, et toujours à Ciboure, le 13 novembre 1861,

une autre fille de Martin Etchepare et Etiennette Dignargue _ tous deux présents et consentants à ce nouveau mariage Etchepare-Delouart, après celui de 1853 entre Guilhen Etchepare (1826-1872) et Marie Delouart (1827-1917) ; et âgés, Martin Etchepare, de 65 ans ; et son épouse, Etiennette Dignargue, de 63 ans… _,

Dominique Etchepare, 30 ans, sans profession, née à Ciboure en 1831 _ sans indication cette fois de son jour précis de naissance : Dominique Etchepare est née à Ciboure en 1831, et décédera à Ciboure le 16 avril 1897 _ épouse Jean Delouart _ le beau-frère de son frère Guilhen (8 juillet 1826 – 22 mai 1872) et frère de sa belle-sœur Marie Delouart (30 juin 1827  – 17 mars 1917) _, 28 ans marin, né à Ciboure en 1833 _ sans indication, non plus, de son jour de naissance ; Jean Delouart décèdera à Ciboure le 26 novembre 1888 _, fils de Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 23 septembre 1872), âgé maintenant de 73 ans ; et de feue son épouse Marguerite Larrea (Ciboure, 18 décembre 1798 – Ciboure, 30 septembre 1844).

Mon hypothèse présente, ce jour,

est donc que la parente cibourienne « Sabadin Quinior » dont parlait, au mois de juin 1911, la bascophone Marie Delouart (1940-1917) à son fils Maurice Ravel (1875-1937),

pourrait bien être une cousine cibourienne, qui se nommerait Sabine Dignargue

À confirmer sur pièces d’archives, bien sûr !

Ce mardi 6 octobre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Petite note sur les Delouart-Billac-Laxague du quartier Pocalette à Ciboure : un intéressant document de l’année 1806 (?) à propos des habitants de ce quartier

14avr

Et voici que, poursuivant mes recherches sur les ascendants maternels de Maurice Ravel à Ciboure,

je viens de mettre la main sur un très intéressant document
datant de 1816
_ et non 1806, comme indiqué, pour je ne sais quelles raisons de mauvaise lecture : pourtant Philippe Durut, qui a mis en ligne ce document, m’a assuré, le 23 septembre 2019, de l’authenticité de cette date du 1er janvier 1806 ; j’en déduis que les déclarations orales des personnes ainsi recensées dans le quartier de la rue Pocalette de Ciboure (et tout particulièrement ce qu’ils affirment de leur âge et de leur situation de famille) constituent des éléments encore plus passionnants à décrypter ! _
qui répertorie, maison par maison,
et pour le seul quartier cibourien de Pocalette
_ le reste du document concernant les autres quartiers de Ciboure a été perdu ou détruit _,
les membres, un par un, des familles _ de pêcheurs principalement : la rue Pocalette est la plus proche du quai et du port ! _, qui y étaient alors domiciliées, à la date du 1er janvier.
Or, on peut y découvrir que dans la maison Moutanearguinenia,
résidaient alors
Jacques Billac, 40 ans, marein _ 40 ans est aussi l’âge que celui-ci a déclaré être le sien le jour de son mariage, le 14 septembre 1814 ; Jacques Bilac (sic) est en fait né à Ciboure le 5 septembre 1772 (et il a donc 33 ans révolus ce 1er janvier 1806) ; en fait foi l’ordonnance du roi Louis-Philippe en date du 14 juillet 1838 fixant l’état des pensions et demi-soldes à régler aux anciens marins et personnels de la marine ; cf aussi l’ordonnance du 19 novembre 1840 fixant l’état de la pension de reversion de sa veuve, Marie Delouart (née à Ciboure le 29 juin 1782)… : deux documents capitaux ! _ ;
Marie Deloirte _ c’est-à-dire Delouart, selon l’orthographe la plus courante et qui s’est normalisée _, épouse, 24 ans _ et en effet Marie-Baptiste Delouart est bien née le 29 juin 1782 ; elle a donc 23 ans révolus ce 1er janvier 1806 ; ce qui milite pour le caractère bien effectif de la date du 1er janvier 1806 pour ce recensement du quartier de Pocalette à Ciboure... _ ;
Lasaga Chabadin _ c’est-à dire Sabine Laxague, veuve de Gratien Delouart depuis le 21 août 1798 _, tante _ en fait belle-mère de Jacques Billac ; et mère de l’épouse de celui-ci, Marie-Baptiste Delouart _, 64 ans _ ce qui fixerait la naissance de Sabine Laxague en 1742 : à vérifier, bien sûr, aux archives de Ciboure ! _ ;
Marie, fille _ de Sabine Laxague, et pas de Jacques Billac et de son épouse _, 32 ans _ soit née en 1774 : mais cet âge ne convient pas (pour une différence de dix ans) à la Marie Delouart qui est née le 17 juin 1784, et devient épouse Etcheverry le 17 août 1814 ; et c’est là un indice qui m’avais fait supposer que le recensement avait eu lieu en 1816 plutôt qu’en 1806… _ ;
Marie, fille _ même remarque que pour la précédente _, 25 ans _ ce qui fixe sa naissance en 1781, et ne convient guère pour celle qui est née le 17 août 1786 ; et qui sera épouse Goyenague, le 28 février 1821 _ ;
Jean Deloirte, fils _ lui aussi, de Sabine Laxague et Gratien Delouart ; et donc frère des trois Marie Delouart _, 28 ans _ ce qui fixe sa naissance en 1778 : or notre Jean Delouart est né, lui, le 27 août 1788, et n’aura 28 ans qu’en 1816 (nouvel indice qui m’avait fait pencher pour dater ce recensement de 1816, et non 1806) ; et c’est le 30 août 1823 que notre Jean Delouart épousera Marguerite Larrea, fille de feu Jean Larrea et son épouse Marie Mignagoren : probablement une cousine des Delouart, celle-ci, puisque la sœur de Gratien Delouart (1748 – 1798), Marie-Baptiste Delouart (1746 – 1825), avait épousé Bernard Mignagoren (décédé en 1796), dont il semble, d’après Jean-Noël Darrobers, qu’elle a eu quatre enfants (dont Darrobers n’indique hélas ni les prénoms, ni les dates de naissance…) ; cette Marie Mignagoren, veuve de Jean Larrea (né le 6 octobre 1772 et décédé le 2 septembre 1807), et future belle-mère, en 1823 de Jean Delouart, le mari de sa fille Marguerite Larrea ; et qui a déclaré avoir 50 ans à la date du 1er janvier 1816, et habite maison Jeanotenia, selon le document du recensement nommant chacun des habitants du quartier de Pocalette (elle est née le 30 octobre 1767), pourrait être la fille de Bernard Mignagoren et Marie-Baptiste Delouart (laquelle, née en 1746, décèdera en 1825, âgée de 79 ans), et donc la sœur aînée de Gratien Delouart, feu le père du futur marié de 1823… _ ;
Chabadin _ c’est-à-dire Sabine _, sœur _ mais de qui ? elle est ici documentée sans nom de famille _, 8 ans _ ce qui fixe sa naissance en 1798 si le recensement a bien eu lieu en 1806 (et pas en 1816) ; et si le recensement avait eu lieu en 1816, il pourrait bien s’agir ici de Sabine Delouart, la fille de Marie-Baptiste, née le 11 mars 1809 ; et qui a bien 8 huit ans, en effet, en 1816 ; et c’est elle qui sera, via sa propre fille Marie Delouart (née le 24 mars 1840, et de père à nouveau inconnu), la future grand-mère de Maurice Ravel… _ ;
et Marie-Baptiste Deloirte, fille, 1 an _ si le recensement a bien eu lieu en 18o6, cette enfant serait née en 1805 ; mais elle pourrait ne pas avoir longtemps vécu ensuite ; et on sait combien était très importante alors la mortalité infantile. Au vu de son nom, Delouart et non Billac, ce pourrait être à nouveau une fille née de père inconnu, qu’aurait eue Marie Delouart l’aînée, en dehors de son mariage avec Jacques Billac qui a eu lieu le 14 septembre 1814. Les dates ont une certaine importante pour nous aider à nous repérer un peu dans la chronologie. Et ce n’est qu’après 1816 que Marie Delouart, devenue épouse Billac le 14 septembre 1814, sera mère de plusieurs enfants Billac : une Marie-Baptiste, née en 1817 (et qui décèdera à Ciboure le 17 août 1855) ; une Engrace Billac, née à Ciboure 2 juin 1819 (et qui décèdera le lendemain) ; un Pierre Billac, né en 1821 ; et notre Gracieuse Billac, la future « chère tante Gachuch » de Maurice Ravel : née à Ciboure le 15 mai 1824 et qui décèdera à Saint-Jean-de-Luz, au domicile des Gaudin, 41 rue Gambetta, le17 décembre 1902… Il me faudra contrôler tout cela sur les registres d’état-civil conservés à la mairie de Ciboure…
Mais on peut aussi constater _ et c’est aussi bien intéressant ! _ que les noms des résidents, en 1806 _ ou 1816 ? cela reste difficile à trancher… _, des maisons de ce quartier cibourien de Pocalette
sont pour nous des noms déjà rencontrés dans notre recherche des parentés cibouriennes de la famille maternelle (les Delouart) de Maurice Ravel :
les Larrea, Etcheverry, Casaubon, Anchochury, Hiriart, Murgui, Halzouet, Mignagoren, Etcheto, Fortala, Desparmet, Dupuy, Diharce, Passicot, Goyenague, Cigarroa, Chourito, Duhart, Curutchet, Lafitte, Hirigoyen, Naguille, Halty, etc.
Ce sont des voisins et des proches ;
et on comprend qu’ils aient pu assez souvent se marier entre eux.
À suivre…
Ce dimanche 14 avril 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Les trois Marie Delouart : nouvelles précisions sur les parentés cibouriennes de Maurice Ravel au XIXème siècle

12avr

Voici une nouvelle suite au feuilleton de mes recherches sur les parentés cibouriennes de Maurice Ravel :
En fonction de la poursuite de mes recherches, et surtout de ce que je ne cesse d’y découvrir (!!),
 
j’ai remanié mon quatrième article
sur la parenté cibourienne de Marie Delouart (1840-1917), la mère de Maurice Ravel ;
et ses cousinages cibouriens (les Delouart, Billac, Goyenague, Larrea, Cerciat, Etchepare, etc.) _ sur lesquels ma recherche est en cours…
Cette fois, je me suis penché plus précisément sur la grand-mère de Marie Delouart-Ravel, Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855),
d’abord mère célibataire de Sabine Delouart, née le 11 mars 1809 à Ciboure ; puis épouse de Jacques Billac, marin (le mariage a lieu à Ciboure le 14 septembre 1814) ;
ainsi que sur sa _ seconde _ sœur cadette _ et grand-tante de Marie Ravel-Delouart _, Marie Delouart (Ciboure, 17 août 1786 – Ciboure, après 1756 _ et peut-être en 1872 : à vérifier _), épouse de Michel Goyenague, marin (leur mariage a eu lieu à Ciboure, le 28 février 1821) _ soit la troisième de la fratrie des quatre enfants de Gratien Delouart et Sabine Laxague ; peut-être faut-il en adjoindre un cinquième, si l’on suit Jean-Noël Darrobers : Baptiste-Jean Delouart…    

...
Mais voici maintenant que je viens de découvrir qu’existe aussi _ ou plutôt encore _ une troisième sœur Delouart nommée elle aussi Marie-Baptiste Delouart,
fille des mêmes parents Gratien Delouart et Sabine Laxague, à Ciboure _ et la seconde dans l’ordre de naissance de ces trois sœurs _ ;
et que cette Marie-Baptiste Delouart-ci (la  seconde des trois, en fait) fut une épouse Etcheverry !!! :
le mariage avec Jean Etcheverry, marin _ fils naturel, le 6 août 1786, de la cibourienne Gana Curutchet _, lui aussi, et cibourien, eut lieu à Saint-Jean-de-Luz, et non pas à Ciboure _ alors que tous deux étaient cibouriens ! _ le 17 août 1814 _ pour quelles raisons Jean Etcheverry et son épouse Marie-Baptiste Delouart furent-ils dès lors domiciliés à Saint-Jean-de-Luz, et non plus Ciboure, je l’ignore. Mais ce fait constitue peut-être la raison pour laquelle cette Marie-Baptiste Delouart-là (la seconde des trois) est restée à l’écart de l’attention des chercheurs qui se sont penchés sur les ancêtres Delouart de Maurice Ravel ; ainsi, aussi, que des flottements et confusions concernant les dates de naissance des diverses filles de Gratien Delouart et Sabine Laxague, comme je l’ai constaté, sans en comprendre immédiatement les raisons, au début de mes propres recherches… 
Et quant au frère _ du moins le premier de deux _ de ces sœurs nommées toutes les trois Marie _ ou Marie-Baptiste _ Delouart, Jean Delouart (né à Ciboure le 27 août 1788, et décédé à Ciboure en 1872 _ sans plus de précision jusqu’ici : à rechercher ! _), marin, fils et petit-fils de marins,
il a épousé, lui, Marguerite Larrea
_ née à Ciboure le 18 décembre 1798, fille de Jean Larrea, marin, né à Ciboure le 6 octobre 1772 (lui-même fils de Jean Larrea, marin, et Marguerite Lafitte), et de Marie Mignagoren, née à Ciboure le 30 octobre 1767 (elle-même fille de Jean Mignagoren, marin, et de Marie Daguerre) ;
j’ignore à ce jour quel est le lien de parenté de ce Jean Mignagoren (et de sa fille Marie Mignagoren), avec Bernard Mignagoren, décédé en 1796, l’époux de Marie-Baptiste Delouart (née à Ciboure en 1746 et décédée à Ciboure en 1825), la sœur aînée de Gratien Delouart _ mais oui ! _, et qui fut mère de quatre enfants Mignagoren, dont parle Jean-Noël Darrobers en son article de 1987… ; les quatre enfants Mignagoren (Jean-Noël Darrobers n’indiquait hélas pas leurs prénoms dans l’article !) issus de cette Marie-Baptiste Delouart (1746-1825) et Bernard Mignagoren, étaient cousins germains des (quatre _ au moins _) enfants issus de Gratien Delouart (1748-1798) et Sabine Laxague… : la généalogie des Mignagoren au XVIIIème siècle demande elle aussi à être mieux établie ! _,
à Ciboure, le 30 avril 1823.
Mais, alors que pour Saint-Jean-de-Luz, sont accessibles à distance par le web, les actes civils de naissance, de mariage et de décès,
pour Ciboure, sont pour le moment accessibles seulement les actes civils de mariage _ l’accès aux actes de naissance et décès à Ciboure est exclusivement par la consultation des archives d’état-civil conservées à la mairie de Ciboure.
Dans les actes civils de mariage de deux des sœurs nommées Marie Delouart _ la seconde et la troisième _,
celui du 17 août 1814 (à la mairie de Saint-Jean-de-Luz), avec Jean Etcheverry, marin,
comme celui du 28 février 1821 (à la mairie de Ciboure), avec Michel Goyenague, marin,
la mariée, nommée les deux fois Marie Delouart,
est aussi indiquée les deux fois comme étant la fille de Gratien _ ou Gracien _ Delouart et Sabine Laxague…
Mais c’est aussi le cas pour le mariage le 14 septembre 1814 (à la mairie de Ciboure) de la première Marie-Baptiste Delouart avec Jacques Billac.
Telle est ma source décisive pour démontrer l’effective complète sororité de ces deux Marie Delouart-là _ ainsi qu’avec leur sœur aînée, l’ancêtre de Maurice Ravel.
La Marie-Baptiste Delouart, épouse _ le 17 août 1814 à Saint-Jean-de-Luz _ puis  veuve _ le 15 novembre 1841 à Saint-Jean-de-Luz _ de Jean Etcheverry ;
qui résidait à Saint-Jean-de-Luz _ rue Serpente au N° 10, lors des naissances de ses deux premiers enfants, Jean-Baptiste (le 15 juin 1815) et Marie (le 21 juin 1817) ; rue Serpente, mais au N° 7, lors des naissances de ses deux enfants suivants, Charles (le 12 août 1819) et Jean (le 22 février 1822) ; et enfin rue Neuve au N° 19, lors de la naissance de la seconde Marie (le 20 novembre 1824 _,
et qui y décède _ au 30 rue Neuve _ le 3 janvier 1742 à l’âge de 57 ans
_ sa naissance remontait à lannée 1784, le 17 juin native de Ciboure, elle est, elle aussi, fille de Gratien Delouart et Sabine Laxague ;
et devient mère, le 20 novembre 1824 à Saint-Jean-de-Luz, de Marie Etcheverry (laquelle épousera à Saint-Jean-de-Luz le 27 août 1851 le luzien Bernard Dargaignaratz, maître au cabotage, né à Saint-Jean-de-Luz le 17 juin 1815, et fils de Martin Dargaignaratz, officier de marine) ; mais auparavant, le 21 juin 1817, lui était née, à Saint-Jean-de-Luz aussi, une première Marie Etcheverry (qui épousera à Saint-Jean-de-Luz le 10 novembre 1846, Jean-Baptiste Hiriart, né à Saint-Jean-de-Luz le 10 avril 1816, qui sera tonnelier ; et, via leur fils, Dominique Hiriart, né à Saint-Jean-de-Luz le 28 janvier 1849, il se trouve que Jean-Baptiste Hiriart et Marie Etcheverry sont les grands-parents paternels de Magdeleine Hiriart (née à Saint-Jean-de-Luz le 11 mars 1875), la future épouse de Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo, au Congo français, 12 septembre 1910), l’aîné des sept enfants Gaudin-Bibal de la maison située au n° 41 de la Grand’Rue – rue Gambetta, à Saint-Jean-de Luz : cette Magdeleine Hiriart-Gaudin que Maurice Ravel nomme « ma chère cousine«  en sa lettre de condoléances du 8 octobre 1910 pour le décès de son mari… _,
n’est ni la Marie-Baptiste Delouart _ mère de Sabine Delouart, la grand-mère maternelle de Maurice Ravel _ qui épouse à Ciboure le 14 septembre 1814 Jacques Billac, marin ;
ni, non plus, la Marie Delouart qui épouse à Ciboure le 28 février 1821 Michel Goyenague, marin.
Je note que les deux mariages,
Delouart-Billac (à Ciboure, le 14 septembre 1814)
et Delouart-Etcheverry (à Saint-Jean-de-Luz, le 17 août 1814)
eurent lieu à même pas un mois d’intervalle…
Non seulement la vraisemblance implique qu’il s’agissait là bien évidemment de deux sœurs, et pas de la même personne ! 
Mais nécessite aussi de l’admettre, l’indication que ces deux Marie-Baptiste Delouart sont, toutes deux _ nées à Ciboure, la première le 29 juin 1782, et la seconde le 17 juin 1784 _, semblablement filles de Gratien Delouart et Sabine Laxague
_ de même que la troisième sœur nommée elle aussi Marie Delouart, la mariée lors du mariage Delouart-Goyenague du 28 février 1821 à Ciboure ; née, elle, à Ciboure le 17 août 1786 ;
et qu’est fils de Gratien Delouart et Sabine Laxague, leur frère Jean Delouart, le marié lors du mariage Delouart-Larrea à Ciboure, le 30 août 1823 ; né, lui, à Ciboure le 27 août 1788.
Et donc que celle qui épouse _ à Saint-Jean-de-Luz le cibourien _ Jean Etcheverry
ne peut pas être la mère de Sabine Delouart et de Gracieuse Billac.
Marie Etcheverry,
née à Saint-Jean-de-Luz le 20 novembre 1824 _ du mariage des cibouriens (mais désormais domiciliés à Saint-Jean-de-Luz, rue Serpente) Jean Etcheverry et Marie-Baptiste Delouart, la seconde des filles ainsi prénommées au sein de la fratrie des quatre enfants (du moins ceux clairement répertoriés que j’ai pu repérer ; il faut aussi tenir compte de Baptiste-Jean Delouart, le benjamin de la fratrie) de Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague _,
et épouse, à Saint-Jean-de-Luz le 27 août 1851, de Bernard Dargaignaratz, maître au cabotage,
ne peut donc pas être la sœur ou la demi-sœur de Sabine Delouart _ née à Ciboure le 11 mars 1809 _ et de Gracieuse Billac _ sa date de naissance à Ciboure est encore incertaine : en 1819 ? _ ;
non plus que la sœur ou la demi-sœur des enfants Simon, Jacques et Marie Goyenague _ nés à Ciboure successivement les 21 novembre 1821, 16 octobre 1823 et 26 juillet 1827.
Elle est seulement leur cousine germaine.
De même qu’est aussi, forcément leur cousine germaine, la propre sœur de cette Marie Etcheverry-Dargaignaratz, nommée elle aussi Marie Etcheverry, qui épouse à Saint-Jean-de Luz, le 10 novembre 1846, Jean-Baptiste Hiriart (10 avril 1816 – 24 septembre 1859), tonnelier _ fils d’Etienne Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 13 mai 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 10 août 1823), cordonnier, et de Françoise Berduqueu (Bidart, 5 juillet 1789 – Saint-Jean-de-Luz, 12 mai 1864) ; et petit-fils de Michel Hiriart (1744 – 23 février 1814), également cordonnier, et de Marie Duhamel.
Si les actes civils disponibles à distance par le web sont précis pour la naissance de la troisième des sœurs Delouart prénommée Marie, et épouse Goyenague : elle est née à Ciboure le 17 août 1786,
ils le sont moins pour sa sœur aînée Marie(-Baptiste),
d’abord mère célibataire de Sabine Delouart, à Ciboure le 11 mars 1809 ; puis épouse, à Ciboure, de Jacques Billac, marin, le 14 septembre 1814 ;
et en cet acte de mariage, la mariée est dite âgée alors de 32 ans ; ce qui ferait remonter sa naissance à 1782 _ et de fait elle est née le 29 juin 1782
Or dans mes notes, j’ai retrouvé que j’avais bien indiqué pour sa date de naissance cette date du 29 juin 1782.
Ce qui donne pour les naissances, à Ciboure, des quatre enfants _ ceux clairement répertoriés, du moins _ de Gratien Delouart et Sabine Laxague,
comme indiqué dans divers actes civils, dans chacun de leurs quatre cas ; et ce qui permet de les distinguer opportunément d’autres (cousins) Delouart de Ciboure, issus, eux, de la branche aînée de la famille, comme l’indique Jean-Noël Darrobers en ses articles de 1987 et 1997 :
_ le 29 juin 1782, pour Marie-Baptiste Delouart _ la sœur Marie Delouart n° 1  : la grand-mère, via sa fille Sabine Delouart, de la mère de Maurice Ravel ; et qui est aussi, après son mariage avec Jacques Billac, la mère de Gracieuse Billac, la future marraine de Maurice Ravel (et sa « chère tante Gachoucha ») : et nous trouvons ici le lien basique du compositeur avec les Bibal-Gaudin de Saint-Jean-de-Luz, chez lesquels Gracieuse Billac est gouvernante (ou « domestique« )… _ ;
_ le 17 juin 1784, pour Marie Delouart, épouse Etcheverry _ la sœur Marie Delouart n°2 : la mère des deux luziennes Marie Etcheverry, la future épouse Hiriart et la future épouse Dargaignaratz ; les références à la seconde branche (Dargaignaratz, puis Zozaya) de ces descendantes des Delouart semblent absentes de la Correspondance de Ravel ; ce qui n’est bien sûr pas le cas pour la première (Hiriart), même si Maurice Ravel ne précise pas la nature et l’histoire de ce cousinage avec Magdeleine Hiriart-Gaudin… _ ;
_ le 17 août 1786 pour Marie Delouart, épouse Goyenague _ la sœur Marie Delouart n°3 : la mère de Simon Goyenague, le futur « parrain », lui, de Maurice Ravel _ ;
_ et le 27 août 1788, pour leur frère Jean Delouart _ guère de référence non plus de ce côté-là dans la Correspondance du compositeur, via ses enfants Sabine Delouart (née à Ciboure le 24 juin 1825, et épouse, à Ciboure, de Bernard Cerciat, le 12 août 1852) ; Marie Delouart (née à Ciboure le 30 juin 1827, et épouse de Guilhen Etchepare, à Ciboure, le 21 décembre 1853) ; et Jean Delouart (âgé de 28 ans le jour de son mariage, à Ciboure, le 13 novembre 1861, avec Dominique Etchepare, sœur de Guilhen). 
Connaître leurs descendances respectives serait assurément fort intéressant !
Et un arbre généalogique précis de la descendance _ issue de Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague _ des Delouart de Ciboure du XIXème siècle
serait précieux pour éclairer ces parentés cibouriennes _ peu visibles et méconnues _ de Maurice Ravel…
...
Marie-Baptiste Delouart, veuve Billac, est décédée le 28 août 1855, à Ciboure ;
Marie-Baptiste Delouart, veuve Etcheverry, est décédée le 3 janvier 1742, à Saint-Jean-de-Luz ;
Marie Delouart, veuve Goyenague, est décédée à Ciboure après le 23 avril 1856 (où elle assiste, à Ciboure, au mariage de son fils Jacques Goyenague, marin, avec Catherine Larrea _ fille du marin cibourien Martin Larrea, mort noyé en rade de Socoa, le 4 avril 1841, et de son épouse Silvestre Chourito _) ; et ;
Jean Delouart, époux de Marguerite Larrea _ née à Ciboure le 18 décembre 1798 et décédée à Ciboure le 30 septembre 1844 ; elle était la fille de Jean Larrea, marin (né à Ciboure le 6 octobre 1772, et décédé le 2 septembre 1807) et de Marie Mignagoren (née à Ciboure le 30 octobre 1767)… _, est décédé, lui, à Ciboure en 1872 _ sans plus de précision non plus jusqu’ici : à établir précisément ! _, au domicile d’une des ses filles (laquelle ? Sabine, épouse Cerciat ? ou bien Marie, épouse Etchepare ? ou une autre ?), veuve et mère de quatre enfants
_ Bernard Cerciat, l’époux (à Ciboure, le 12 août 1852) de Sabine Delouart (elle est née à Ciboure le 24 juin 1825 ; mais j’ignore la date et le lieu de son décès), est décédé le 9 mars 1868 : son épouse Sabine Delouart est donc alors veuve ;
mais de leurs quatre éventuels enfants Cerciat, je n’en ai jusqu’ici identifiés que deux :
Jean-Baptiste Cerciat, né à Ciboure le 20 septembre 1854 (et décédé à Ciboure le 26 novembre 1914 ; avec plusieurs descendants, dont Marianne, Jean-Vincent et Marie-Louise Cerciat) ;
et Jean Cerciat (né à Ciboure le 19 avril 1859 ; avec lui aussi plusieurs descendants, dont Elina, Raymond et Andrée Cerciat, nés à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie…) ; j’ignore pour le moment qui sont les deux autres enfants de Sabine Delouart et Bernard Cerciat… _ ;
quant à Guilhen Etchepare, marin, l’époux (à Ciboure, le 21 décembre 1853) de Marie Delouart (elle est née à Ciboure le 30 juin 1827), il a péri en mer, et sa veuve a touché une pension de reversion : mais tout cela demeure à préciser… _ ;
et dans la misère, selon ce qu’en a écrit Jean-Noël Darrobers.
Les Delouart, les Billac, les Goyenague, les Etcheverry, les Larrea, les Cerciat, les Etchepare, les Anchochury : soit le tout premier cercle des familles cibouriennes alliées aux Delouart et Mignagoren _ de la branche cadette des Delouart à Ciboure :
Marie-Baptiste Delouart (1746-1825), la sœur aînée de Jean Delouart (1748 – 1798), avait  épousé un Bernard Mignagoren (décédé en 1796), dont elle eut 4 enfants, nous a aussi appris Jean-Noël Darrobers, en son bel article Marins et corsaires, les ancêtres de Maurice Ravel, dans le numéro 22 de la revue Ekaina, en 1987…
Mais quid
de Sabadin Quinior
ou d’Eslonta Maicourné
que Maurice Ravel évoque _ ces noms proviennent de ce que lui dit alors sa mère : phonétiquement…parmi ses cousinages cibouriens
avec les Anchochury et les Goyenague,
en sa lettre _ importante pour nous par là ! _ à Marie Gaudin du 22 juin 1911,
à la page 266 de la Correspondance réunie par Manuel Cornejo ?
Je poursuis ma recherche.
Ce vendredi 12 avril 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa
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