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A la recherche d’indices parmi le réseau des constellations familiales autour des Ducos du Hauron d’Algérie ; et quelques réflexions sur des questions de méthode…

10jan

Dans ma reprise-poursuite de l’exploration des filiations, relations familiales et apparentements autour des Ducos du Hauron de l’Algérie coloniale d’entre 1840 et 1940,

j’ai dû me résoudre à reprendre le plus exhaustivement possible les réseaux familiaux des Gentet, des Gadel, des Ducros ou des Bure _ ces familles apparentées aux Ducos du Hauron d’Algérie _,

à la recherche d’indices jusqu’ici ou bien simplement négligés, ou, plus carrément, complètement inaperçus _ et demeurés dès lors invisibles…

J’ai donc repassé soigneusement en revue ou bien quelques informations ponctuelles, mais surtout certains très détaillés faire-part de décès _ ceux alignant le plus possible de parents et d’alliés au défunt _,

dans l’espoir de découvrir là quelques indices-traces d’apparentements aux Ducos du Hauron jusqu’ici encore inaperçus de moi.

Je dois dire que ce soir, ma pêche n’est pas tout à fait miraculeuse,

se limitant, du moins à première vue, à d’assez menues pièces _ mais tout de même intéressantes : rien n’est jamais tout à fait inutile et vain parmi les récoltes d’informations d’une enquête : car celles-ci demeurent seulement en attente de futures plus heureuses connexions qui, elles, seront alors à même de nous permettre de les faire vraiment parler _au sein des familles Gentet et Gadel _ ainsi que Bure _, pour l’essentiel ;

sans que cela m’apporte de nouvel éclairage _ ou du moins assez peu, du moins pour le moment ; mais je ne perds pas du tout espoir : car ce seront de futures connexions qui nous livreront de nouvelles réelles précieuses découvertes ; il y faut de la patience, de la méthode, de la mémoire, avec un peu de chance, aussi… _ sur ce qui demeure encore de « taches aveugles » au sein même des filiations _ encore méconnues pour moi _ dans la famille Ducos du Hauron d’Algérie, ainsi que dans ses apparentements…

Mais avançons :

pour ce qui concerne la filiation _ parce c’est d’une très effective filiation qu’il s’agit bien ici _ des Ducos du Hauron d’Algérie _ en l’occurrence la branche issue d’Amédée _ avec les Gentet d’Algérie _ d’Algérie, eux aussi : à partir de l’arrivée très précoce, avant 1837 (dont témoigne un récit de rencontre d’Alexis de Tocqueville, du côté de Constantine), de Laurent Gentet (né à Satolas (département de l’Isère, le 2 avril 1821), qui rencontrera un peu plus tard la mosellane Anne-Marie Schwartz (née à Saint-Jean-Rohrbach, en 1822) ; c’est presque six ans après la naissance de leur premier enfant, Frédéric, à Blida, le 22 avril 1846, que ce couple Gentet – Schwartz se mariera, le 21 janvier 1852, à Orléansville, et aura encore au moins trois autres enfants : Louis, né à Orléansville en 1853, Adélaïde, née à Orléansville en 1855, et Laurent-Jacques (dit Jacques), né à Orléansville le 8 octobre 1857 _,

il s’avère que cette filiation aux Gentet des Ducos du Hauron est issue du mariage _ j’en ignore encore à ce jour et le lieu et la date : probablement à Orléansville, et possiblement autour de (ou un peu avant) 1896 : l’année de la séparation d’Amédée, qui reste en Algérie, avec le reste de sa famille, qui rentre alors en France _ d’Amédée Ducos du Hauron (né en 1866 à Agen) et sa jeune épouse (née en 1879 _ et très probablement à Orléansville ; j’induis la date de son année de naissance de l’âge de 54 ans que lui attribue l’acte d’État-civil de son décès, à Agen, le 20 septembre 1933 _) Marie-Louise Rey ;

Marie-Louise, dont se trouve évidemment issue, aussi, toute la « branche algéroise-algérienne » des Ducos du Hauron, étant très probablement _ et ce sont d’indices indubitables de ce fait-là que je suis présentement en recherche ! _ la fille _ aînée _ d’Anatole Rey _ né au Grand Serre (département de la Drôme) le 11 juin 1845, et décédé à Oran le 28 janvier 1890 _ et d’Adélaïde Gentet _ née à Orléansville en 1855 et décédée à Oran le 5 juillet 1886 : peut-être même en mettant au monde son autre fille, Aimée-Laurence Rey…

Or il se trouve encore que Anatole Rey et son épouse Adélaïde Gentet sont très probablement aussi les parents de cette Aimée-Laurence Rey, qui, bientôt épouse, à Orléansville le 9 mai 1905, de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, deviendra la veuve de celui-ci, quand il décèdera à Alger le 30 mars 1930 : Aimée-Laurence Rey _ cf aussi, dans le Journal officiel du 9 octobre 1931, la déclaration, par décret du 17 septembre 1931, et sur le rapport du ministre des finances, de la pension civile, au chapitre du personnel du Trésor, due à Aimée-Laurence Rey, veuve Gadel : « REY (Aimée-Laurence) veuve GADEL. Le mari payeur adjoint de trésorerie. Services militaires, 19 ans, 4 mois, 5 jours ; services civils, 19 ans, 7 mois, 29 jours ; campagnes, 12 ans. _ Pension avec jouissance du 31 mars 1930 …. 8534 fr. Avec une pension temporaire« … _ étant bien cette « Mme Vve Gadel » présente sur le faire-part de décès de « Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron« , paru dans L’Écho d’Alger du 2 janvier 1939, en compagnie de « ses enfants » Gadel _ mais aucun prénom n’est malheureusement ici donné : ni celui (Aimée-Laurence, née Rey) de la mère, ni ceux (Robert et Georges) de ses enfants Gadel : il s’agit en fait de Robert Gadel (né en 1906), l’époux d’Irène Bure (leur mariage a eu lieu à Alger le 22 décembre 1927 ; et de son frère cadet Georges Gadel, qui a épousé Andrée Gaillard au mois de juillet 1938 ; Robert Gadel a été déclaré pharmacien diplômé au mois de juillet 1930, et Georges Gadel a prêté son serment d’avocat au mois de novembre 1936 _)… 

On trouve ailleurs, dans pas mal d’autres faire-part de décès de familles alliées aux Gentet, aux Ducos du Hauron ainsi qu’aux Gadel, Ducros et Bure, en cette Algérie de l’époque coloniale, d’autres mentions de membres de ces familles apparentées les unes aux autres, à l’occasion de divers mariages entre certains de leurs membres, que j’aimerais passer en revue, afin de les identifier si possible au cas par cas.

Et se trouve une parfaite illustration de la constellation familiale de ces Gentet, Ducos du Hauron et Gadel, via les Rey,

dans le très décisif faire-part, paru dans Le Petit Marseillais du 27 septembre 1927, du décès, à Marseille le 26 septembre 1927, à l’âge de 92 ans, du capitaine en retraite Victor-Alexandre-Philémon Gadel (né à Tarascon le 12 octobre 1835).

Avant d’en tomber veuf _ à une date que j’ignore encore _, Victor-Alexandre-Philémon Gadel a été marié en premières noces à Marie-Eugénie-Hortense Rey (née au Grand Serre en 1848), dont il a eu ses deux enfants : Victor-Nicolas-Benjamin Gadel (né au Grand Serre le 10 juillet 1872) et Eugène-Jean-Pierre-Emmanuel Gadel. Or il se trouve que Marie-Eugénie-Hortense Rey est aussi la sœur de Jean-Anatole-Firmin Rey (né lui aussi au Grand Serre le 11 janvier 1845) _ tous deux étant nés du mariage de Benjamin Rey et son épouse Eugénie Sibert _ ;

celui-là même, Anatole Rey, qui épousera, à Orléansville, Adélaïde Gentet, dont il aura deux filles : les sœurs Marie-Louise Rey (née en 1879, et future épouse d’Amédée Ducos du Hauron) et Aimée-Laurence Rey (future épouse à Orléansville le 9 mars 1905 de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel).

Mais les décès précoces d’Adélaïde (à Oran le 5 juillet 1886) et Anatole (à Oran le 28 janvier 1890) laisseront ces deux orphelines, qu’il est très vraisemblable que prendront en charge les frères d’Adélaïde, née Gentet _ surtout quand l’acte de décès d’Anatole Rey, à la mairie d’Oran le 28 janvier 1890, indique que les deux personnes venues déclarer ce décès sont deux des beaux-frères Gentet du défunt : soient Frédéric (né à Blida le 22 avril 1846) et Louis Gentet, né à Orléansville en 1853), membres de la fratrie des Gentet issue de l’union de Laurent Gentet et Anne-Marie Schwartz ;

l’autre  frère dont j’ai connaissance de l’existence étant Laurent-Jacques (dit Jacques Gentet), né à Orléansville le 8 octobre 1857 ; époux, à Alger, le 30 juillet 1881, de Marie-Emilie Brenner ; et père, à Alger, le 23 septembre 1882, de Eugène-Laurent Gentet ; lequel épousera, à Orléansville, le 10 mai 1905, Henriette (dite aussi Rita-Jeanne Lopès : les expressions de « Mme et M. Eugène Gentet«  ainsi que « Mme Vve Gentet«  apparaissant aussi, à quelques reprises, sur plusieurs actes de décès de ces familles Ducos du Hauron, Gadel ou Bure, ces années-là… Leur cousinage n’était donc pas oublié…

Se confirme ainsi que ce Victor-Nicolas-Benjamin Gadel et cette Aimée-Laurence Rey, qui se sont mariés à Orléansville le 9 mars 1905 _ il n’existe malheureusement pas de faire-part de mariage accessible sur le web qui pourrait nous apprendre en présence de quels parents, notamment Gentet ; mais peut-être aussi Ducos du Hauron… _ sont tout simplement cousins germains.

Puisque la mère de l’époux, la défunte Marie-Eugénie-Hortense Rey, est la sœur du père de l’épouse, le défunt, lui aussi, Jean-Anatole-Firmin Rey :

Et peut-être est-ce même là que se trouve la principale raison du choix de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel de venir poursuivre en Algérie une carrière militaire, engagée en France métropolitaine aux 58e, 129e et 82e régiments d’infanterie, en choisissant de passer du 82e régiment d’infanterie, au 1er régiment de tirailleurs algériens, le 30 avril 1902…

En résidence à Cherchell, il est probablement allé à la rencontre de sa cousine Rey, à Orléansville…

De même qu’il a pu aussi avoir l’occasion de rencontrer aussi la sœur aînée d’Aimée-Laurence, Marie-Louise Rey, dont le mari Amédée Ducos du Hauron a exercé, en plusieurs postes de cette région _ à Orléansville même, à l’Ouarsenis, au Cheliff ou à Lamartine _, la charge d’administrateur-adjoint de diverses communes-mixtes… 

À poursuivre…

Ce samedi 9 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et un bilan (provisoire) de ce qui demeure comme « taches aveugles » à élucider dans mon essai d’établissement de la généalogie des descendants des trois neveux de Louis Ducos du Hauron

04jan

Ayant bien conscience du caractère quasi « indigérable » pour presque tout lecteur, même gourmand de curiosités exotiques et pittoresques très éloignées de lui eu égard à la plupart de ses préoccupations _ au point de voisiner l’inintérêt total et la radicale insignifiance pour lui, et provoquant l’inappétence et le rejet sans recours de la lecture _ ; et le lecteur le mieux intentionné qui puisse être, à l’égard des assez extravagantes « aventures d’explorations » de ce blog _ quel lecteur normalement sensé aurait le courage-folie (et le temps !) de scrupuleusement suivre, et en sa plus fidèle continuité, jour par jour, cette « enquête«  à laquelle je me livre ici et m’enfonce en des pistes (et incises) perdues de tout, en l’exhaustivité de cette « somme-feuilleton«  ; l’auteur n’ayant pas tout à fait encore l’incongruité de se prendre pour un adepte de l’écriture merveilleusement libre et cultivée d’un Montaigne, ni celle, ludique et systémique, d’un Pérec ; et pas davantage d’un Louis-Sébastien Mercier… _,

j’éprouve le besoin, pragmatique et éminemment modeste, de faire simplement, à ce moment, un petit point-bilan de ce qui persiste, à ce jour, de « taches aveugles » parmi les effectives avancées _ bien réelles ! _ de cette recherche, entreprise il y a maintenant un mois, d’identification des divers membres de la constellation familiale ayant entouré de sa très précieuse et très constante aide, d’abord la personne, mais aussi, ensuite, l’œuvre qui demeurait _ ad vitam æternam après le décès de leur génial auteur _, de cet extraordinaire inventeur qu’a été le gascon Louis Ducos du Hauron (Langon, 8 décembre 1837 – Agen, 31 août 1920).

Dont le parcours d’inventeur mérite d’être enfin reconnu _ à cette occasion opportune et bien commode du centième (ou maintenant cent-unième) anniversaire de son décès _ à son entier _ et tout à fait singulier _ mérite.

Je désire donc continuer de réduire les « taches aveugles » qui persistent encore concernant l’identité et la filiation des personnes _ extrêmement bienveillantes à l’égard d’abord, bien sûr, de la personne, mais aussi des travaux et inventions, de cet extraordinaire inventeur (y compris après le décès de celui-ci, en 1920) _, appartenant à la constellation familiale _ élargie à l’entourage, toujours assez important, de leurs parents et alliés _ des petits-neveux et petites-nièces _ et leurs descendants _ de Louis Ducos du Hauron

_ soient les enfants (et descendants) de ses très chers neveux (qui, chacun des trois, l’ont tous magnifiquement épaulé en ses recherches), Amédée Ducos du Hauron (Agen, 9 février 1866 – Alger, 15 juillet 1935) et son frère Gaston Ducos du Hauron (Agen, 16 juin 1870 – Savigny-sur-Orge, 3 avril 1912), les deux fils d’Alcide Ducos du Hauron, et son épouse Césarine-Marie de Fourcauld (Le Temple-sur-Lot, 3 février 1841 – Agen ? mai 1923), ainsi que leur cousin germain Raymond de Bercegol (Lamothe-Landerron, 4 février 1869 – Paris 16e, vers 1949), le fils semble-t-il unique de Berthe Ducos, et son époux Onézime de Bercegol (Bélaye, 19 février 1834 – Cahors, 21 septembre 1896) ;

et de leurs épouses respectives, Ducos du Hauron (nées Marie-Louise Rey, et Edmée de Lamarque), et de Bercegol (nées Émérancie David et Yvonne Marinier) ;

pour m’en tenir, tout d’abord, au niveau de la seconde génération qui a suivi celle de Louis Ducos du Hauron (1837 – 1920), son frère aîné Alcide (Coutras, 29 juin 1830 – Savigny-sur-Orge, 13 mai 1909), et sa sœur cadette Berthe (Libourne, 23 janvier 1842 – ?, ?), puis celle de ses neveux Amédée (1866 – 1935), Raymond (1869 – vers 1949) et Gaston (1870 – 1912) _,

c’est-à-dire cette génération des petits-neveux et petites nièces de Louis Ducos du Hauron,

qui a suivi celle de ses neveux Amédée, Raymond et Gaston : nés en 1866, 1869 et 1870 ; et décédés en 1912, 1935 et 1949.

En voici donc un tableau :

1°) Amédée Ducos du Hauron (Agen, 1866 – Alger, 1935) et son épouse Marie-Louise Rey (?, 1879 – Agen, 1933) _ j’ignore à ce jour le lieu (peut-être à Orléanville, où semble être née et avoir été domiciliée Marie-Louise Rey…) et la date (probablement entre 1896 et 1901…) de leur mariage, en Algérie ; peut-être est-ce même ce mariage avec Marie-Louise, en Algérie, qui aura décidé Amédée à lui faire choisir ne pas accompagner ses parents, son frère Gaston et son oncle Louis, retourner en France, mais plutôt demeurer, lui et son épouse, en Algérie… _ ont eu au moins cinq enfants _ dont je connais 4 (sur 5) des prénoms (du moins si je me fie au nombre d’enfants que le couple avait à charge, en 1927, à Rébeval, au moment de la retraite de la fonction publique d’Amédée…) : Eveline, Edmée, Gérard et Roger ; j’ignore le prénom de celle que je suppose avoir été la troisième des filles (ou le troisième des garçons…) d’Amédée et Marie-Louise : et cela sur la foi du faire-part, paru dans le numéro de L’Écho d’Alger du 2 janvier 1939, annonçant le décès d’Eveline Ducos du Hauron, épouse de l’administrateur de Dupleix Henri Ducros ; faire-part sur lequel figurent seulement deux Ducos du Hauron : Gérard et Roger… : les autres enfants d’Amédée et Marie-Louise (telle Eveline cette fin décembre 1938…) seraient-ils donc décédés entre l’année 1927 et l’année 1938 ?.. _ Ducos du Hauron ;

2°) Gaston Ducos du Hauron (Agen, 1870 – Savigny-sur-Orge, 1912) et son épouse Edmée de Lamarque (Poitiers, 1876 – Saint-Mandé, 22 février 1902) _ leur mariage a eu lieu à Saint-Mandé, le 7 janvier 1898 _

ont eu deux enfants, deux filles _ Etiennette et sa cadette, Marie-Madeleine-Adrienne, dite Simone _ Ducos du Hauron ;

et 3°) Raymond de Bercegol (Lamothe-Landerron, 1869 – Paris 16e, vers 1949) et ses deux épouses successives, Émérancie David (Bélaye, 21 avril 1875 – Bélaye, 31 octobre 1905) _ leur mariage a eu lieu à Bélaye, le 28 octobre 1896 _, puis Yvonne Marinier (Saint-Trojan, 29 août 1875 – probablement Paris 16e, après 1949..) _ leur mariage a eu lieu à Bordeaux, le 4 juin 1907 _ont eu deux enfants, deux filles _ Marie-Henriette et Simone _ de Bercegol, toutes deux précocément décédées ; et donc sans descendance.

Amédée Ducos du Hauron (Agen, 1866 – Alger, 1935) _ l’aîné des trois neveux de Louis Ducos du Hauron (Langon, 1837 – Agen, 1920) _ et son épouse Marie-Louise Rey (peut-être Orléansville, 1879 – Agen, 1933) ont donné 5 petits-neveux à l’oncle Louis (Langon, 1937 – Agen, 1920) _ dont j’ignore, à ce jour, presque tout de l’ordre de naissance (à part celle d’Edmée, en 1904, à Lamartine ; et celle de Gérard, en 1909, à Berrouaghia) ; mais je suppose que, en 1927, 5 enfants d’Amédée Ducos du Hauron étaient vivants et « à sa charge«  de retraité (disposant d’une maigre pension de « 400 francs par mois« …) domicilié alors à Rébeval, une des villes où avait déjà résidé Amédée lors d’une des étapes (c’était en 1913) de son périple d’administrateur-adjoint de diverses « communes mixtes«  _ :

_ Eveline Ducos du Hauron, née peut-être à Orléansville, entre 1896 et 1901, et décédée à Alger fin décembre 1938 ; épouse _ j’ignore où eut lieu ce mariage, et probablement entre fin 1926 (où un nommé François Perez qualifiait Eveline Ducos Ducos du Hauron de « son épouse«  !) et 1929 : un point qui reste à éclaircir… _ de Henri Ducros : originaire d’Azazga _ où sa famille était installée depuis la fin des années 1880… _, Henri Ducros a été administrateur-adjoint de Port-Gueydon, où sont nés trois des enfants de ce couple formé de Henri Ducros et Eveline Ducos du Hauron : Raymonde Ducros (décédée en bas âge à Port-Gueydon au mois d’octobre 1933 _ j’ignore sa date de naissance _), Yves-Henri Ducros (né à Port-Gueydon au début du mois de juin 1930) et Raymond Ducros (né à Port-Gueydon au mois de mai 1931).

_ Edmée Ducos du Hauron, née à Lamartine le 9 juillet 1904, où son père, Amédée, était alors administrateur-adjoint _ j’ignore le lieu et la date de son décès ; et si elle a été mariée et a eu une descendance : probablement pas…

_ un 3e enfant, et peut-être une fille _ dont j’ignore le prénom _ Ducos du Hauron.

_ Gérard Ducos du Hauron, né à Berrouaghia le 30 août 1909 (où son père, Amédée, était administrateur-adjoint), et décédé à Avignon le 27 janvier 2000. Gérard Ducos du Hauron a épousé à Alger, le 25 novembre 1939, Mme Jacquet, née Célestine-Léontine Noiraux (Haraucourt, 12 novembre 1893 – Cavaillon, 29 juillet 1972) ; et il ne semble pas avoir eu de descendance.

_ Roger Ducos du Hauron _ dont j’ignore le lieu et la date de naissance, ainsi que le lieu (en France : il est venu vivre à Savigny-sur-Orge au moment de son rapatriement en France, vers 1962 (mais pas dans la maison du 14 de la rue des Rossays, où avaient vécu ses grands-parents, Alcide et Césarine-Marie, ainsi que son grand-oncle Louis : cette maison sur laquelle a été apposée, en 1951, une plaque commémorant le séjour, là, de l’inventeur Louis Ducos du Hauron…) et la date de son décès _ ; Roger Ducos du Hauron et son épouse Sylvia _ j’ignore son nom de jeune fille… _ ont eu 4 enfants : Marie-José Sylvia Ducos du Hauron (Alger, 4 avril 1944 – Langrolay-sur-Rance, 28 décembre 2009) ; Jean-Louis Ducos du Hauron (né en 1953 _ peut-être lui aussi à Alger… _ et qui vit aujourd’hui en Espagne… ; il a deux fils, dont l’un est prénommé Cédric) ; Danièle Ducos du Hauron ; Denise Ducos du Hauron.

Gaston Ducos du Hauron (Agen, 1870 – Savigny-sur-Orge, 1912) _ le second des fils du frère aîné de Louis (Langon, 1837 – Agen, 1920), Alcide Ducos du Hauron (Coutras, 29 juin 1830 – Savigny-sur-Orge, 13 mai 1909) et de son épouse Césarine-Marie de Fourcauld (Le Temple-sur-Lot, 3 février 1841 – Agen, ? mai 1923) _ et son épouse Edmée de Lamarque (Poitiers, 1876 – Saint-Mandé, 1902), mariés à Saint-Mandé le 7 janvier 1898, ont donné, eux, deux petites-nièces à l’oncle Louis (Langon, 1837 – Agen, 1920) :

._ Etiennette Ducos du Hauron, née à Saint-Mandé le 26 décembre 1898, et décédée à Paris-6e le 20 décembre 1996. Épouse à Agen, le 20 juillet 1920, de son cousin Alfred Lamarque (Angers, 30 juin 1898 – Paris-7e, 1er décembre 1976), Etiennette Ducos du Hauron et Alfred Lamarque ont été les parents de 10 enfants : Jacqueline Lamarque (qui épousera Jean Allard : ils auront 3 enfants), Geneviève Lamarque (qui épousera Bernard Viennot : ils auront 5 enfants), Yves Lamarque, Marie-Madeleine Lamarque (précocement décédée), Jean Lamarque, Xavier Lamarque, Marie-Odile Lamarque (devenue Mère Marie de Sienne), Anne-Marie Lamarque (qui épousera un M. Haudiquet), Marguerite-Marie Lamarque (précocement décédée) et Claude Lamarque (devenu chef d’orchestre) _ Claude Lamarque compte, nés de ses frères et sœurs Lamarque qui ont eu des enfants, 27 neveux et 43 petits-neveux.

_ Marie-Madeleine-Adrienne, dite Simone, Ducos du Hauron, née à Saint-Maurice le 20 mai 1900, et décédée à Bayeux le 22 novembre 1955. Epouse à Paris 7e, le 27 janvier 1932, de Jacques Engelhard, Simone Ducos du Hauron et Jacques Engelhard ont été les parents de 2 enfants : Philippe Engelhard (Annecy, 29 juillet 1932 – Paris 16e, 28 octobre 2017) et Nadine Engelhard (Berck, 30 septembre 1935 – Neuilly-sur-Seine, 26 juin 2019).

Raymond de Bercegol (Lamothe-Landerron, 1869 – Paris 16e, vers 1949…) _ le troisième des neveux de Louis Ducos du Hauron (Langon, 1837 – Agen, 1920), le fils de sa sœur Berthe Ducos ((Libourne, 23 janvier 1842 – ?, ?) et de son beau-frère Onézime de Bercegol (Bélaye, 19 février 1834 – Cahors, 21 septembre 1896) _ a eu de chacune ses deux épouses, Émérancie David (Bélaye, 1875 – Bélaye, 1905), et Yvonne Marinier (Saint-Trojan, – Paris 16e, ?), une fille, mais toutes deux précocement décédées, et donc sans descendance _ et j’ignore si Raymond de Bercegol et son épouse Yvonne ont eu, ou pas, un autre enfant… _ :

_ Marie-Henriette de Bercegol (née à Bélaye, le 16 janvier 1899, et décédée à Joinville-le-Pont le 15 novembre 1912) ;

_ Simone de Bercegol (née à Joinville-le-Pont, le 13 mars 1910, et décédée à Paris 13e le 7 septembre 1912) 

Voilà où je me trouve, à ce jour, 4 janvier 2001, de cette identification des personnes constituant la famille des héritiers _ tout du moins en esprit _ de Louis Ducos du Hauron,

et de son œuvre.

Ce lundi 4 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

L’apparentement des Ducos du Hauron d’Algérie avec les Gadel, par plusieurs dames Rey : Marie-Eugénie-Hortense, Aimée-Laurence et Marie-Louise…

28déc

Le long temps passé sur les données disparates, telles qu’au fur et à mesure, elles sont devenues, et une par une, accessibles sur le web, des parentés familiales des Ducos du Hauron d’Algérie et des Gadel au cours des quatre premières décennies du XXe siècle, à la recherche de la pièce de ce puzzle qui les connecterait enfin très effectivement, m’a permis de découvrir avec assez de probabilité de vérité, ce lien qui, jusqu’à présent, n’est jamais apparu, encore, avec l’éclat d’une entière clarté d’évidence parfaite de parenté.

Ce lien concerne, pour commencer, et en prémices, la présence suivie, mais toujours particulièrement discrète _ chaque fois isolée de son propre contexte familial spécifiquement Rey ; ce qui accentuait ma difficulté… _, de plusieurs dames née Rey, successives, parmi ces deux familles : celle de la branche « algéroise-algérienne » des Ducos du Hauron, d’une part, et celle de la famille provençale des Gadel, d’autre part :

soit Marie-Eugénie-Hortense Rey, première épouse _ j’ignore encore en quel lieu et à quelle date eut lieu leur mariage _ de Victor-Alexandre-Philémon Gadel, et mère de ses enfants ;

Aimée-Laurence Rey, épouse _ à Orléansville, le 11 mars 1905 _, puis veuve _ à Alger, le 30 mars 1930 _, de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel ;

et enfin Marie-Louise Rey _ née, mais j’ignore où, en 1879 : sans plus de précision _, épouse _ mais j’ignore et où et quand… _, de Henri-Amédée Lionel Ducos du Hauron.

Il est aussi plus que probable, mais manquent pour le moment les preuves formelles absolument décisives, qu’existent des liens de parenté proprement et directement Rey _ mais lesquels ? _ entre ces trois dames, toutes trois en effet nées Rey.

C’est là le principal résultat, et en dépit des lacunes _ et des flous _ qui demeurent encore au sein de la généalogie des Ducos d’Algérie que je suis parvenu à, tant bien que mal, à peu près reconstituer _ alors que, cependant, demeurent, et je dois y insister, de très importantes lacunes ! _, en ces récentes journées passées à défricher et déchiffrer de multiples données, éparses, que j’ai essayé d’abouter le plus justement possible les unes aux autres ;

c’est-à-dire avec le plus possible de vraissemblance et probabilité de justesse, en dépit de ces « taches aveugles » qui continuent, faute de disposer enfin de preuves décisives de la nature de ces liens, qui continuent de résister à mes efforts d’enquête…

En tout cas, là se trouve la raison qui fait qu’en quelques faire-part de décès de certains des Gadel, figurent des Ducos du Hauron ; comme en certains des décès des Ducos du Hauron, figurent également des Gadel.

Voilà qui finit par mettre la puce à l’oreille…

Et c’est précisément là que finit par éclater au regard la réalité de l’apparentement effectif de ces deux familles, dans la première moitié du XXe siècle, et en Algérie.

Ce lundi 28 décembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Des éclairages décisifs sur certains des neveux et petits-neveux, nièces et petites-nièces (et descendants) de Louis Ducos du Hauron

19déc

Après avoir enfin amélioré un peu en cohérence de fond et fluidité de style

mon article du 15 décembre ,

je suis à même de procéder à une présentation assez brève et un peu plus claire des questions qui se posent

pour faire un peu reculer ce que je nomme les « taches aveugles » de mon enquête d’identification des personnes composant l’entourage familial de Louis Ducos du Hauron : ses neveux et petits-neveux, et nièces et petites-nièces ; et jusqu’à certains de leurs descendants aujourd’hui.

Après tout, il n’y a que 100 ans que Louis Ducos du Hauron est décédé, le 31 août 1920, à Agen.


Mais voici que cet après-midi

_ et alors même que je m’étais mis à la rédaction d’une synthèse un peu claire des questions à formuler pour espérer avancer en mon enquête _,

je viens de recevoir un coup de fil extraordinaire

d’un arrière-petit-fils (né en 1941) de ce Gaston du Hauron (Agen, 16 juin 1870 – Savigny-sur-Orge, 3 avril 1912),

qui était le fils cadet d’Alcide Ducos du Hauron (Coutras, 29 juin 1830 – Savigny-sur-Orge, 13 mai 1909), et, par là même, le neveu de Louis (Langon, 8 décembre 1937 – Agen, 31 août 1920) ;

et auquel j’avais communiqué un certain nombre de questions sur la généalogie familiale des Ducos du Hauron.

Et qui vient, en une passionnante conversation téléphonique d’une heure, réduire considérablement un certain nombre de ce que je qualifiais de « taches aveugles » résistantes…

Ce samedi 19 décembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Second point d’étape sur les avancées et les taches aveugles de ma recherche sur l’entourage familial de Louis Ducos du Hauron

18déc

Le 14 décembre dernier,

j’avais proposé un premier récapitulatif de mes recherches sur l’entourage familial de l’inventeur de la « photographie de couleurs« , Louis Ducos du Hauron (Langon, 1837 – Agen, 1920),

entourage si important à tous égards pour ce chercheur assez solitaire _ et lui-même célibataire _ :

Depuis, j’ai proposé 3 nouveaux articles, :

et _  ;

et, surtout,

je continue d’affiner et préciser mes acquis et mes interrogations persistantes de l’article du 15 décembre :  ;

qui ne me satisfait, d’ailleurs, toujours pas :

il me faut donc continuer à y retravailler…

C’est surtout, d’ailleurs, sur le parcours « algérien » de l’aîné des 3 neveux de Louis Ducos du Hauron,

Amédée Ducos du Hauron (Agen, 1966 – Alger 1935),

que j’achoppe,

faute de disposer, sur le web, de données suffisamment consistantes, et sans trop de « trous » :

ce que je nomme ici des « taches aveugles« …

Surtout,

je n’ai pas encore réussi à identifier les 5 enfants que prête à Amédée et son épouse Marie-Louise, un très précieux article de L’Écho d’Alger, du 4 mars 1927,

au moment de la retraite d’Amédée, à Rébeval _ Baghlia _, d’Amédée, à 61 ans…

Et puis un magnifique avis de décès _ magnifique, parce que très détaillé, celui-ci ! _, de L’Écho d’Alger du 30 mars 1930,

pour le décès de Victor Gadel, Payeur adjoint du Trésor d’Algérie, à Alger,

auxquels étaient apparentés

et les Ducos du Hauron, 

et les Ducros

_ mais je n’ai pas encore réussi à découvrir précisément comment : par quels liens de quels mariages entre eux…

présente un terrible défaut pour le chercheur

que je suis :

un petit coin, mais crucial, de l’article

_ là où justement apparaissent les prénoms des Ducos du Hauron et des Ducros apparentés aux Gadel _

a été arraché _ le phénomène est très rare ! _ ;

et constitue très littéralement pour le regard de qui le consulte

une vraie « tache aveugle« , noire

_ qui vient nous priver des indices décisifs _ ;

et je n’ai hélas pas réussi à  dénicher, sur le web, un exemplaire de cette page

qui, lui, aurait été complet !!!

À suivre…

Ce vendredi 18 décembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

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