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« Disobey orders, save the artists » : une expo Varian Fry à The American Gallery à Marseille cet automne

26sept

Je découvre, ce samedi 26 septembre,

l’existence à Marseille, du 30 août dernier au 29 novembre prochain,

à The American Gallery (54 rue des Flots Bleus),

d’une exposition-hommage à Varian Fry (1907 – 1967) et son action, à Marseille (d’août 1940 à septembre 1941), pendant la France de Vichy,

intitulée « Disobey orders, save the artists« .

Voici deux de mes articles, du 7 mai 2013, et du 27 septembre 2014, où se croisait, en passant, la présence marseillaise du très valeureux Varian Fry :

et 

Le très remarquable article d’Edouard Waintrop, dans le Libération du 17 février 1998, intitulé « Fry, agent secret humanitaire sur la Canebière« ,

est tout à fait éclairant. 

Fry, agent secret humanitaire sur la Canebière

Par Edouard WAINTROP 17 février 1998 à 18:20

En 1940, cet Américain vint à Marseille pour sauver des centaines de juifs et d’antinazis. 

Varian Fry est mort en 1967, à 59 ans, pratiquement inconnu. Il est à l’époque simple prof de latin dans le Connecticut. Et plus grand monde ne se souvient qu’au début de l’Occupation, il a passé treize mois en France dans la zone libre, prêtant assistance à environ 4 000 antinazis et juifs allemands, autrichiens, tchèques, polonais ou français, et en sauvant directement 1 500. Dont André Breton, Max Ernst, Marc Chagall, André Masson, Jacques Lipschitz, Hans Namuth, Marcel Duchamp, Heinrich Mann et son neveu Golo, fils de Thomas, Jean Malaquais, Victor Serge, Hannah Arendt, Victor Brauner, Hans Sahl, Benjamin Péret, Franz Werfel et Wilfredo Lam. L’oubli a été _ très _ tardivement réparé. D’abord par un livre, Marseille New York, qu’a écrit Bernard Noel en 1985 (1); ensuite par l’Institut Yad Vashem, en Israël, qui a fait figurer son nom parmi les «justes» qui ont sauvé le peuple juif. Enfin aujourd’hui, par le musée juif de New York, qui présente une exposition sur son activité humanitaire. Sauf-conduit de la YMCA. C’est en 1935, en voyage en Allemagne, que ce fils d’un financier protestant de la côte Est, ancien étudiant à Harvard, assiste à un pogrome qui le marque à jamais. En 1940, la guerre met la France à genoux. Angoisse de Fry qui voit le pays des droits de l’homme signer un armistice dont l’article XIX stipule que le gouvernement français devra «livrer sur demande tous les Allemands, désignés par les autorités d’occupation, qu’ils habitent sur le territoire français proprement dit ou dans les possessions françaises, colonies, protectorats et mandats.» Des intellectuels de gauche américains partagent avec lui le sentiment que pour des centaines d’intellectuels et artistes émigrés dans les années 30, la France est devenue un piège mortel _ voilà : une nasse de mort. Ils fondent à New York un comité d’aide d’urgence. Qui décide d’envoyer un agent en France. Ce sera Fry. Il ne parle pas bien le français, est un peu naïf, mais peut disposer du sauf-conduit d’une organisation considérée comme neutre, la YMCA. L’élégant Américain de 32 ans, toujours habillé d’un costume sombre, débarque à Marseille pendant l’été 1940, avec 3 000 dollars en poche. «Les odeurs de la ville étaient françaises – ail, poisson, vin, avec des effluves de pain fraîchement cuit« », écrit il dans un livre relatant son aventure (2). Pour les Américains, Marseille (Marseilles en anglais) est un mot qui sent l’aventure, la bouillabaisse, les quartiers chauds, les agents doubles et les bidets. Fry se donne un mois pour déblayer le passage et rentrer outre-Atlantique. Il restera treize mois.

Chef de bande. Dans la cité phocéenne, il rencontre Frank Bohn, un représentant des syndicats américains qui est là pour sauver des personnalités social-démocrates. Celui-ci sera vite expulsé, mais aura le temps de donner à Fry les conseils pour devenir un véritable agent secret humanitaire. Sous la couverture d’un centre américain d’aide aux réfugiés qui affluent du Nord occupé par les Allemands, Fry installe un bureau et s’entoure de gens de confiance : un jeune social-démocrate allemand, Hirschman, alias Beamish ou Hermant _ une personnalité absolument remarquable : cf son livre, en 1995, « Un certain penchant à l’autosubversion«  _ ; une secrétaire polyglotte, Lena Fishman ; un noble autrichien, Franzi von Hildebrand, monarchiste qui bénéficie d’un passeport suisse ; les époux Fittko _ dont l’extraordinaire Lisa Fittko (cf l’indispensable « Le Passage des Pyrénées« ) _, qui feront passer plus de cent personnes par la voie F _ F comme Fittko _, route de la liberté qui traverse la montagne, entre Banyuls et Port-Bou (Espagne) _ ouverte par Lisa Fittko pour faire passer en Espagne Walter Benjamin… Il y a aussi plusieurs seconds couteaux qui se révéleront très utiles, notamment quand il faudra établir de nouveaux trajets, par Casablanca ou la Martinique. Et Daniel Benedite _ oui _, un Français, qui deviendra le bras droit de Fry lorsque Hirschman devra fuir. Avec cette équipe, Fry va commencer à se procurer des faux papiers, définir des procédures pour sauver les proscrits. Et essayer d’éviter la police de Vichy. Les flics français, Fry en verra de toutes sortes : quelques-uns l’avertiront des dangers ; d’autres, plus nombreux, se laisseront corrompre ; ou essaieront de le coincer. Quant aux services diplomatiques américains, ils sont surtout préoccupés _ en effet ! _ par leurs relations avec Vichy, et somment Fry d’en finir avec ses activités clandestines. Quand celui-ci demande un visa pour sauver Largo Caballero, le dirigeant socialiste espagnol et ancien Premier ministre républicain, le consul refuse, s’exclamant : «Oh encore un de ces rouges!» Heureusement (tout est relatif), la cour d’Aix-en-Provence a refusé l’extradition de Caballero vers l’Espagne franquiste, où on l’aurait garrotté tel un Companys : il restera prisonnier des nazis jusqu’à la fin de la guerre.

Fry a aussi parfois du mal à convaincre les victimes potentielles de la Gestapo. Ainsi, après le départ de Bohn, n’arrivera-t-il pas à faire évader Rudolph Breitscheid et Rudolph Hilferding, deux leaders du Parti social-démocrate allemand persuadés qu’Hitler n’osera jamais les faire arrêter, que la classe ouvrière allemande ne le permettrait pas. Ils seront pris, puis tués _ oui. D’autres sont en mauvaise santé. C’est Fry lui même qui fera donc passer la frontière espagnole au frère de Thomas Mann, Heinrich Mann, qui a 70 ans et marche difficilement, et à Franz Werfel _ époux d’Alma Malher _, trop gros pour grimper dans la montagne. Inventivité. Pendant six semaines (à partir de la fin août 1940), la tâche est quand même facilitée par la passivité de la police marseillaise et par le fait que la Gestapo n’a pas encore communiqué tous les noms des antinazis qu’elle réclame. Mais dans les mois suivants, la situation deviendra critique. Heureusement l’équipe de Fry fait preuve d’inventivité, utilisant par exemple des documents chinois, où il est écrit en idéogrammes «absolument interdit d’entrer en Chine», que les Espagnols et Portugais prennent pour des visas. Il y aura toutefois des échecs. L’évasion de Walter Benjamin s’achèvera par un suicide dans le bureau des gardes civils de Port-Bou _ le lendemain de son passage, grâce à Lisa Fittko, par la montagne. Le peintre Otto Freundlich, dénoncé par un voisin, sera déporté vers un camp de la mort. En revanche, Fry réussira à faire partir (par bateau) tous les locataires de la villa Air-Bel, les surréalistes, avec un Breton chef de bande, Max Ernst qui débarque d’Ardèche, Victor Brauner et Wilfredo Lam. Sans oublier Victor Serge, l’auteur de S’il est minuit dans le siècle, l’ancien compagnon de Trotsky qui a connu les geôles de Staline.

Mais l’été 1941, le capitaine de Rodellec du Porzic _ l’Intendant de police de Marseille _ informe Fry qu’il va le faire expulser, «parce que vous avez protégé des juifs et des anti nazis». A l’automne, il est à New York. A la fin de l’année, les Japonais attaquent Pearl Harbour, les Etats-Unis rompent avec Vichy et entrent en guerre. En décembre 1942, dans New Republic, Fry écrit le Massacre des juifs, un article sur la situation en Europe. Quelques mois plus tard, il rompt avec ce magazine pour protester contre le sentiment prostalinien de ses animateurs. Le reste de sa vie ne sera pas gai. Sa première femme mourra, il se séparera de sa seconde. Vivra en solitaire au nord de New York. Et sombrera dans l’oubli _ oui.

1) Ed. André Dimanche à Marseille.

2) Fry a écrit deux livres sur son activité à Marseille : Assignment Rescue et Surrender on Command.

Hommage new-yorkais L’exposition du musée juif _ de New-York, en 1998 _ commence par une évocation de l’Occupation. Avec des fac-similés de documents, une radio en Bakélite, une carte de la France avec la division entre les zones annexées, la zone occupée et la zone dite libre. On en vient ensuite à Marseille, aux chambres d’hôtel qui sont reconstituées, avec ces salles de bains de l’époque qui fascinent tant les Américains, des photos de Fry, une machine à écrire Underwood censée lui avoir appartenu. Puis on découvre les peintures de Victor Brauner, Marc Chagall, Max Ernst, les dessins d’André Masson, un ready made de Duchamp (tous artistes sauvés par Fry). Ainsi que des œuvres d’Otto Freundlich qui, lui, périt dans un camp de la mort. Dans une bibliothèque s’alignent les livres de Victor Serge (S’il est minuit dans le siècle), André Breton (les Vases communicants), Tristan Tzara, etc. Ne manque que la version intégrale de Sierra de Teruel de Malraux que Fry parvint à faire livrer à la bibliothèque du Congrès.

Edouard WAINTROP

Assignment Rescue. L’histoire de Varian Fry, organisée par le United States Holocaust Memorial Museum, jusqu’au 29 mars au Jewish Museum de New York.

Dans le cadre de mes recherches sur les activités de Résistance dans la France de Vichy,

je me suis intéressé d’un peu près aux activité marseillaises de Varian Fry _ notamment pour aider la sortie de France de Hannah Arendt _ ;

et je possède une intéressante collection de livres à lui et son action consacrés.

On notera aussi le témoignage de Stéphane Hessel (1917 – 2013), compagnon de randonnées de Varian Fry, en Provence.

Stéphane Hessel est le fils d’Helen Hessel Grund (1886 – 1982), très active dans l’organisation marseillaise de Varian Fry ; et qui fut la Kathe de Jules et Jim, dans le roman épatant _ et autobiographique _ d’Henri-Pierre Roché, Jules et  Jim.

Varian Fry mérite tout notre intérêt…

Ce samedi 26 septembre 2020, Titus Curiosus, Francis Lippa

6 articles de recherches sur les Groupes de Travailleurs Etrangers (GTE) sous l’Occupation

15juil

Voici un petit récapitulatif

de 6 de mes articles de recherche (d’Histoire contemporaine)

à propos de quelques Groupes de Travailleurs Etrangers (GTE)

du Sud-Ouest de la France,

sous l’Occupation :

Rien que de l’inédit !
Ce mercredi 15 juillet 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Aller écouter Michaël Foessel présenter son passionnant « Récidive 1938″ à la Station Ausone vendredi 24 mai prochain

21mai

En remerciement-hommage à Michaël Foessel,

philosophe

d’une singulière lucidité,

pour son passionnant Récidive 1938qui vient de paraître aux PUF
Récidive 1938 :
Tombé presque par hasard sur l’année 1938, un philosophe inquiet _ oui _ du présent est allé de surprise en surprise. Au-delà de ce qui est bien connu (les accords de Munich et la supposée « faiblesse des démocraties »), il a découvert des faits, mais aussi une langue, une logique et des obsessions étrangement parallèles _ voilà ! _ à ce que nous vivons aujourd’hui. L’abandon _ trahison _ de la politique du Front populaire, une demande insatiable d’autorité, les appels de plus en plus incantatoires _ c’est-à-dire de plus en plus éloignés des procédures d’une démocratie effective ! _ à la démocratie contre la montée des nationalismes, une immense fatigue _ hélas ! _ à l’égard du droit et de la justice : l’auteur a trouvé dans ce passé une image _ assurément  troublante _ de notre présent. Récidive ne raconte pas l’histoire de l’avant-guerre. Il n’entonne pas non plus le couplet attendu du « retour des années 30 ». Les événements ne se répètent pas _ non _, mais il arrive que la manière de les interpréter _ au présent de leur actualité _ traverse _ expression d’une assez parente contamination _ la différence des temps. En ce sens, les défaites anciennes de la démocratie _ soit l’abandon de ce qui allait bientôt mener à la supression, carrément, de la république à Bordeaux à la mi- juin 40, puis Vichy, au mois de juillet _ peuvent _ et devraient _ nous renseigner _ voilà ! _ sur les nôtres. Récidive est _ ainsi _ le récit d’un trouble _ quant au vécu (et au pensable : urgent !) de notre présent politique _ : pourquoi 1938 nous éclaire-t-elle tant sur le présent ?
et qu’il viendra présenter à la Station Ausone vendredi 24 mai prochain,
en un entretien _ qui promet assurément beaucoup ! _ avec l’excellent Nicolas Patin, historien,
voici, simplement, le courriel _ sans rien de personnel _ que je viens d’adresser au philosophe
dont j’apprécie depuis longtemps le travail.
Cf mes articles des 23 janvier 2011, 18 janvier 2011, 8 août 2011 et 22 avril 2010 ;
a aussi existé un podcast (de 65′) de sa présentation chez Mollat le 18 janvier 2011

Voici donc ce simple courriel à Michaël Foessel :

Achevant à l’instant ma lecture de Récidive 1938,

je tiens à vous dire, cher Michaël, ma vive admiration
pour la pertinence féconde de ce très riche travail
historico-philosophique.
Sa méthode : l’imprégnation méthodique de courants dominants de l’esprit d’une époque (1938) via la lecture la plus large de la presse, c’est-à-dire ses divers journaux
_ avec aussi la notation hyper-lucide de la cécité de cette presse à certains événements : trop latéraux à leurs (étroites et répétitives) focalisations intéressées ! _ ;
plus le rappel _ issu de votre culture philosophique _, de quelques vues singulières de penseurs particulièrement lucides : Bernanos, Mounier, Pierre Klossowski ;
et Hannah Arendt, Walter Lippmann _ le créateur du concept de néo-libéralisme _, Marc Bloch ;
Maurice Merleau-Ponty aussi.
Sans compter votre analyse de L’Enfance d’un chef, de Sartre.
Mais aussi l’éclairage que vous y cherchez _ et trouvez ! (cf votre très fécond Epilogue) _ pour l’intelligence (urgentissime !) de notre préoccupant présent,
face au massif rouleau compresseur de la propagande des pouvoirs _ politiques, médiatiques, etc. _ assénant, avec le plus éhonté cynisme (très a-démocratique, lui aussi), 
la pseudo-évidence _ confortée par l’élimination de vrais débats de fond _ de leur idéologie…
Et les chiens de garde veillent au grain…
Ce présent-ci, et comparé à celui de 1938, est assez effrayant !
même si l’à-venir demeure, bien sûr, ouvert…
Francis Lippa

 
Je viendrai vous écouter vendredi chez Mollat…
Nicolas Patin est lui aussi très bon !
P. s. :
avez-vous rencontré dans vos lectures sur l’année 1938 le nom du sénateur de la Gironde Georges Portmann,
bras droit de Pierre-Etienne Flandin,
et qui sera auprès de lui, à Vichy, en janvier-février 1941, son Secrétaire d’Etat à l’Information ?
Mon père, le Dr Benedykt Lippa (Stanislawow, 1914 – Bordeaux, 2006),
fut l’assistant en ORL de Georges Portmann à la Fac de Médecine de Bordeaux en 1940-41-42 ;
et c’est Portmann _ bien informé _ qui a permis à mon père d’échapper à la Gestapo au début du mois de juin 1942
Cf l’article de mon blog le 12 novembre 2014 :
J’ai en effet travaillé
et sur les mouvements de Résistance, 
et sur les Collaborations…

La Censure en Béarn sous Vichy : une passionnante thèse d’histoire soutenue par Bernard Bocquenet à Pau en décembre 2017

01mai

En reprenant-poursuivant-continuant mes recherches sur la période _ juin 1940 – août 1944 _ du régime de Vichy en Béarn,

voici que je viens de tomber sur une passionnante thèse,

récemment soutenue à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour :

LA CENSURE EN BEARN SOUS VICHY (1940-1944)

présentée et soutenue publiquement le 8 décembre 2017 par Bernard BOCQUENET

Sous la direction de Laurent JALABERT,

Professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (ITEM – EA 3002).

C’est en effet en recherchant ce qui pouvait concerner un cousin d’Adolfo Bioy Domecq (Pardo, 27 juillet 1882 – Buenos Aires, 26 août 1962),

le notaire (à Artix) Henry Sempé (Navarrenx, 20 août 1868 – Artix, 23 septembre 1926),

que le cousin Adolfo Bioy Domecq argentin _ père de l’écrivain Adolfo Bioy Casares (1914 – 1999) _ rencontra au mois d’avril 1905 lors d’un voyage en France

_ le récit de leur rencontre prend place aux pages 108 à 115 des Años de Mocedad, d’Adolfo Bioy Domecq,

publié aux Ediciones Guias de Estudio, en 1998 pour la seconde édition de ce second tome de ses riches Mémoires  _

afin de rencontrer quelques uns de ses parents béarnais, surtout à Oloron,

que je suis tombé sur l’existence d’un presque homonyme, Henri Sempé,

né le 21 novembre 1887, à Oloron, maison Brun 37 rue Labarraque

_ j’ignore à ce jour la date et le lieu de son décès _ ;

et figure notable de la Collaboration à Pau, en tant qu’éditorialiste du journal _ démocrate chrétien _ palois Le Patriote.

Mais quelle n’a pas été ma surprise

de découvrir que la sœur de cet Henri Sempé, Marie-Laure-Mathilde Sempé,

épouse _ le 19 avril 1938, à Paris _ du censeur régional de Pau sous Vichy, Henri Peyre (Paris 29 juillet 1880 – Artiguelouve, 28 novembre 1969) _ il s’agissait pour celui-ci d’un troisième mariage ; et il avait assassiné sa première épouse le 1er mai 1913, à Paris : elle l’avait trompé ! _,

était née à Oloron le 15 novembre 1880,

en la maison Bioy rue Sablière !!! _ l’actuelle rue Louis-Barthou.

J’ai découvert aussi,

à la page 490 de cette passionnante thèse de Bernard Bocquenet,

que cet Henri Sempé de naissance, donc, oloronaise

_ sa mère, épouse de Pascal Octave Sempé (natif, lui, de Pau : le 18 avril 1840),

était Marie-Elisabeth-Amélie Brun, native elle aussi d’Oloron, le 22 mars 1850 ; la maison Brun se trouvant 37 rue Labarraque à Oloron _

avait pour « ami d’enfance« 

le chanoine Auguste Daguzan (Oloron, 28 août 1884 – Pau, 13 décembre 1956) ;

cousin de mon arrière-grand-mère maternelle Isabelle Daguzan (Oloron, 15 août 1847 – Oloron, 28 février 1900),

épouse de mon arrière grand-père Marcellin Bioy (Oloron, 14 avril 1840 – Oloron, 1917).

Le père d’Isabelle Daguzan, Pierre Daguzan (Oloron, 24 janvier 1813 – Oloron, 10 juin 1894),

avait en effet pour frère Jean Daguzan (Oloron, 21 février 1816 – Oloron, 26 avril 1854),

lui-même père de Firmin Daguzan (né à Oloron le 22 septembre 1847) ;

ainsi que grand-père de Marie-Emile-Auguste Daguzan, le futur vicaire général du diocèse de Bayonne,

et « ami d’enfance« , donc, de cet Henri Sempé…

Mes recherches sur la généalogie familiale des Bioy d’Oloron

se trouvent ainsi relancées…

De même que mes recherches sur le parcours de mon père, le Dr Benedykt Lippa

entre juin 1942 et septembre 1944,

en Béarn et en pays toulousain…

Cf mes articles _ des 31 juillet 2014, 27 septembre 2014, 22 avril 2015, 18 avril 2017 et 12 décembre 2018:

 
 
 



Ce mercredi 1er mai 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

L’expo RotSpanier à l’Espace Darwin

15fév

Le 8 février dernier

_ jour du 80 éme anniversaire de la Retirada des Républicains espagnols en France _,

et comme annoncé dans mon article  du 28 janvier dernier,

a eu lieu à l’espace Darwin _ à La Bastide, Bordeaux-rive droite _

le vernissage de l’exposition,

organisée par mon ami l’historien allemand Peter Gaida,

RotSpanier.

Une expo itinérante _ elle doit séjourner deux mois à l’Espace Darwin.

Et tout à fait pédagogique.

Étaient présents,

outre le groupe musical Ay Carmela, de Pessac,

des représentants des municipalités de Bordeaux

_ Madame Ana Maria Torres, conseillère municipale déléguée pour les relations avec la Péninsule ibérique _,

ainsi que de Pessac.

Etc.

J’ai pu y saluer Peter Gaida,

dont la recherche sur l’exploitation du travail des Étrangers par les Allemands

_ exploitation des travailleurs des GTE (du régime de Vichy, en France), Organisation Todt, Mur de l’Atlantique, etc. _

durant la Seconde Guerre Mondiale,

est tout à fait remarquable.

Ce vendredi 15 février 2019, Francis Lippa – Titus Curiosus

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