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Et écouter aussi la rayonnante musique religieuse de Georg Muffat (1653 – 1704) : le CD « Missa In Labore Requies a 24″, du Banquet Céleste & La guilde des Mercenaires, dirigés par Damien Guillon…

16jan

L’œuvre instrumental magnifique (!!!) de Georg Muffat (Megève, 1er juin 1653 – Passau, 23 février 1704) est splendide  _ par exemple l’« Armonico Tributo« , de 1682 ; cf mon article « «  du 9 avril 2022… _,

et relativement bien servi jusqu’ici par la discographie…

Le volet religieux de son œuvre est, lui, un peu moins bien connu, et un peu moins couru par les interprètes,

même si l’on compte tout de même 3 précédentes interprétations discographiques de cette splendide messe salzbourgeoise « In Labore Requies » (composée pour le prince-évêque Maximilian Gandolph von Kuenburg entre 1678 et  1687) de Georg Muffat :

_ celle, jubilatoire et solaire _ écouter ici les 51′ 34 du podcast de ce lumineux CD… _, parue en 1999, du CD « H.I. Biber Litaniae Sancto Joseph – G. Muffat Missa In Labore Requies » Harmonia Mundi HMC 901667, par Konrad Junghänel dirigeant le Concentus Cölln et le Concerto Palatino _ enregistré en l’abbaye de Melk (Autriche) au mois de mai 1998…

_ celle, plus solennelle, parue en 2014, du CD « Georg Muffat – Missa in labore requies » Pan Classics PC 10301, par Gunar Letzbor dirigeant les St Florianer Sängerknaben et Ars Antiqua Austria _ enregistré en la cathédrale de Gurk (Autriche) du 19 au 22 août 2013…

_ celle, assez solennelle aussi, parue en 2016, du CD « Georg Muffat Missa In Labore Requies » Audite 97.539, par Johann Strobl dirigeant la Cappella Murensis et Les Cornets Noirs _ enregistré en l’église abbatiale de Muri (Suisse) du 2 au 5 août 2015…

D’où la sortie bienvenue du beau CD « Missa In Labore Requies«  _ le CD Château de Versailles Spectacles CVS 106 _, de Damien Guillon dirigeant son Ensemble Le Banquet Céleste, ainsi que celui d’Adrien Mabire, La Guilde des Mercenaires _ l’enregistrement a eu lieu en la chapelle royale du château de Versailles du 26 au 29 novembre 2022…

Sur cette nouvelle réalisation discographique de la « Missa » de Muffat,

voir par exemple l’article « De Salzbourg à Versailles, les fastes de la Messe de Muffat« , de Cécile Glaenzer, paru le 3 décembre dernier, 2023, sur le site de ResMusica :

De Salzbourg à Versailles, les fastes de la Messe de Muffat

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Sous la direction de Damien Guillon, Le Banquet Céleste et La Guilde des Mercenairess’associent pour faire résonner les cinq chœurs de la Missa in labores requies de Georg Muffat sous les ors de la chapelle royale de Versailles.

Écrite en 1690 _ ou plutôt très probablement pour le prince-évêque Maximilian Gandolph von Kuenburg, décédé le 3 mars 1687… _ pour la cathédrale de Salzbourg, haut lieu de la Contre-Réforme catholique du Saint-Empire, cette messe monumentale _ oui _ devait subjuguer les sens des auditeurs. Le faste déployé est inédit en Autriche : vingt-quatre voix réparties en deux chœurs vocaux et trois chœurs instrumentaux, dans une spatialisation que permettaient les quatre tribunes de la croisée du transept, selon la polychoralité développée à Venise à la fin de la Renaissance. Il s’agit là d’un véritable monument musical élevé à la gloire de l’Église catholique. Et qui mieux que Muffat _ voir cependant aussi la « Missa Salisburgensis«  de Heinrich Ignaz Franz Biber (1644 –  1704), composée peut-être, celle-là, vers 1680... _ pouvait mener cette entreprise, lui qui, après ses années de formation auprès de Lully à Paris, avait complété son apprentissage à Rome auprès de Corelli ? Musicien européen par excellence _ en effet _, Muffat réalise la synthèse des styles français et italiens, et son éclectisme fait de lui le meilleur avocat des goûts réunis _ ou du moins un de ses plus brillants et émouvants représentants…

Pour restituer cette grande fresque musicale, Le Banquet Céleste de Damien Guillon et La Guilde des Mercenaires du cornettiste Adrien Mabire ont réuni leurs effectifs, faisant dialoguer petit et grand chœurs vocaux, ensemble de cordes et deux chœurs de vents, reliés entre eux par un continuo fourni. Les contrastes d’écriture sont permanents, et l’alternance entre les différents chœurs en un très virtuose jeu d’échanges donne une grande légèreté à cet ensemble pourtant monumental. Les épisodes chantés par les solistes alternent avec les sections en tutti pour coller au plus près du texte, avec une inventivité remarquable. Dans un _ excellent _ texte de présentation très riche, Peter Wollny décrit très justement « une étourdissante mosaïque d’images sonores variées ». Muffat se révèle être en effet un subtil coloriste. Le Crucifixus du Credo _ regarder ici la vidéo du « Ressurexit«  _ est un moment particulièrement poignant : d’abord un dialogue de trois solistes à l’expressivité parfaite, puis les trompettes en sourdine pour accompagner le Passus, où il nous semble ressentir physiquement la mise au tombeau.

Deux _ superbes ! _ intermèdes instrumentaux ponctuent la messe : une Sonate à 13 pour cuivres de Stadlmayer, avec de beaux effets d’écho, et une Canzone de Valentini jouée à l’orgue par Jean-Luc Ho. Surprise : le livret nous annonce une sonate de Schmelzer qui _ hélas ! _ n’apparait pas au programme _ en effet ! Quitte à avoir une pièce d’orgue à la place, on aurait aimé entendre une des superbes toccatas de l’Apparatus musico-organisticus de Muffat _ publié en 1690 ; un chef d’œuvre, oui !.. Écouter ici le podcast du magistral double CD « Georg Muffat – Apparatus Musico-Organisticus 1690«  de Michael Radulescu (Bucarest, 19 juin 1943 – Vienne, 23 décembre 2023), le CD Ars Musici AM 1108-2, enregistré à la Michaelskirsche de Vienne du 25 au 28 mai 1989 et paru en 1994 : un enregistrement superbe, et qui m’avait marqué, d’une musique magistrale ! En guise d’offertoire, Damien Guillon nous propose un Dixit Dominus de Biber (1644 – 1704), qui fut le rival de Muffat (1653 – 1704) à Salzbourg _ en 1690, ayant quitté Salzbourg, Georg Muffat devient le maître de chapelle de Johann-Philipp von Lamberg, à Passau, en Bavière, où Muffat décèdera le 23 février 1704… Tout au long de ce programme, les interprètes font preuve d’une belle sensibilité et d’une grande virtuosité. Répondant aux cornets et aux trombones, les trompettes naturelles aux attaques précises nous offrent leurs couleurs cuivrées qui donnent beaucoup de relief aux chœurs vocaux magnifiquement timbrés. Le résultat est d’une superbe plénitude sonore _ oui _, dont Damien Guillon et Adrien Mabire nous disent très justement qu’elle rappelle « le grand plenum d’un orgue ». Reste la question de la spatialisation : comment rendre au disque ces effets propres à la polychoralité ? Il faut à l’auditeur un peu d’imagination, porté par la magnificence de la musique. Et pour cela, le choix de la monumentalité de la chapelle royale était le bon.

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Georg Muffat (1653-1704) : Missa in labore requies.

Giovanni Valentini (ca. 1582-1649) : Canzon.

Johann Stadlmayr (ca. 1575-1648) : Sonata a 13.

Heinrich Ignaz Franz Biber (1644-1704) : Dixit Dominus.

Le Banquet Céleste, direction : Damien Guillon ; La Guilde des Mercenaires, direction : Adrien Mabire.

1 CD Château de Versailles Spectacles. Enregistré en novembre 2022 à la chapelle royale de Versailles.

Notice de présentation en français, anglais et allemand.

Durée : 58:53

Muffat est un merveilleux compositeur !

Ce mardi 16 janvier 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un petit détour lumineux par trois « Royal Odes » de Henry Purcell par le Banquet céleste de Damien Guillon : un charme délicieux tout simplement ravissant…

24oct

Un vif désir de lumineuse élégance _ très simple et sans tapage : écoutez et regardez ceci _ m’a conduit au CD « Purcell Royal Odes » du Banquet Céleste de Damien Guillon, le CD Alpha 780, paru le 4 mars 2022, et que j’avais jusqu’ici sottement négligé

_ et cela alors que souvent je me plains du bien faible niveau de la plupart des interprétations purcelliennes depuis au moins vingt ans…

À l’appui,

cet article-ci, en date du 28 juin 2022, de Christophe Steyne sur l’excellent site Crescendo :

Panel d’odes royales de Purcell, par un angélique Banquet céleste

LE 28 JUIN 2022 par Christophe Steyne

Royal Odes. Henry Purcell (1659-1695) : From those serene and rapturous joys, Z. 326. Fly, bold rebellion, Z. 324. Why are all theses muses mute, Z. 343. Céline Scheen, Suzanne Jerosme, soprano. Damien Guillon, Paul-Antoine Bénos-Djian, contre-ténor. Nicholas Scott, Zachary Wilder, ténor. Benoît Arnould, Nicolas Brooymans, basse. Le Banquet céleste. Marie Rouquié, Paul Monteiro, violon. Deirdre Dowling, alto. Julien Barre, violoncelle. Thomas de Pierrefeu, contrebasse. André Heinrich, luth. Kevin Manent-Navratil, orgue. Brice Sailly, clavecin. Février 2021. Livret en français, anglais, allemand ; paroles en anglais traduit en français. TT 63’02. Alpha 780

Ces trois odes datent de 1683-1685, alors que Purcell venait d’être nommé organiste à la Chapelle royale, et avant qu’il ne brille dans le genre opératique. Les « chants de bienvenue » honoraient le retour de la famille régnante _ Stuart _ dans le Palais de Whitehall, après leur séjour estival à la campagne. From those serene and rapturous joys est une de ces welcome odes ; dans la symphonia introductive, l’abrupte transition de ré mineur à majeur évoque-t-elle le rétablissement de la monarchie après le Commonwealth ? Fly, bold rebellion Illustre un complot déjoué contre Charles II. D’un langage tout aussi ingénieux, Why are all theses muses mute fait aussi allusion à cette tentative de régicide, et s’inscrit dans le contexte de la disparition de Charles II, déploré par un arioso empreint d’affliction.

L’équipe du Banquet céleste, dont voici le premier album consacré à l’Orpheus Britannicus _ Henry Purcell (1659 – 1695) _, tourne actuellement en concert (Poitiers, Rennes…) avec ces royal odes. Il y a une trentaine d’années, Robert King et son consort avaient gravé les vingt-quatre dans une série sous étiquette Hyperion qui fit date en tant qu’intégrale, mais était minée par un dramatisme déficient et une rigueur routinière. Le retour du musicien anglais pour le label Vivat à l’automne 2020 manifeste peu de changement esthétique, et ces bijoux du jeune Henry restent _ désespérément… _ à l’affût d’interprètes capables d’en restituer l’éloquence et le génie formel. La principale vertu de l’ensemble rennais _ Le Banquet céleste, de Damien Guillon _ réside dans le raffinement _ oui _ vocal comme instrumental, fidèle à la vocation chambriste de ces pages qui, pour être dédiées au souverain, s’enchâssent néanmoins dans une expression intime _ tout à fait.

Des voix fraîches et finement dosées cisèlent _ sans nulle affectation _ toute l’émotion du texte, à l’instar de Paul-Antoine Bénos-Djian dans le Rivers from their channel turned. Les figuralismes ne sont pas trahis, ni par le style ni par la technique (Nicolas Brooymans dans la redoutable tessiture d’abysse du Acursed Rebellion). Quelle magnifique conclusion offerte au Z. 326 : un With trumpets and shouts, introduit par un exultant Nicholas Scott (les crescendos après 0’32 !) et rejoint par un chœur resplendissant. Certes l’accompagnement instrumental semble parfois lisse et timide, quelques numéros restent sur une gracile réserve. Mais un délicat esprit _ voilà : sans se pousser du col… _ règne sur l’ensemble de cette réalisation, au point que Purcell s’entend rarement servi avec pareille subtilité _ oui. Quelle souplesse dans le Come then, change your notes d’une exquise cambrure rythmique ! Quel tact dans le For majesty moves et But heaven has now dispelled those fears ! Quel frémissement dans Welcome to all those wishes fulfilled ! Tissée par un Banquet rien moins que céleste, effectivement, cette musique paraît moins commandée par l’apparat de cour qu’elle n’est dictée par la lyre des anges. Au sein de la discographie : un témoignage infiniment précieux, qui va droit à l’âme et aiguise notre appétence pour une suite _ oui, oui, oui.

Son : 8,5 – Livret : 9 – Répertoire : 10 – Interprétation : 9,5

Christophe Steyne

Quel charme délicieux et ravissant !!!

Ce mardi 24 octobre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : le trésor fabuleux des slendeurs extatiques de la musique religieuse de Zelenka. Par exemple, le Miserere ZWV 57, par Il Fondamento de Paul Dombrecht ; et les Lamentationes Jeremiae Prophetae SWV 53, par le Collegium Marianum de Jana Semeradova…

16avr

Voici mon deuxième jour à explorer _ et surtout à l’oreille ! _ le copieux fonds

de ma discothèque de CDs de musique religieuse de Jan-Dismas Zelenka

_ une quarantaine de CDs à Zelenka seul consacrés… _

à la recherche comparative,

et bien difficile, tant s’y bousculent les splendeurs !,

des meilleurs exemples à pouvoir donner à partager ici

de musiques de joie

de ce très généreux compositeur vraiment génialissime

_ si absurdement ignoré, inconnu, de tant de mélomanes, encore :

une abominable étrangeté, totalement inexplicable à mes oreilles !..

J’ai découvert la musique religieuse de Zelenka

_ à commencer par ces splendides nombreuses Messes pour la cour royale de Dresde

 les Messes répertoriées ZWV 1 (Missa Sanctae Ceciliae) à 21 (Missa Omnium Sanctorum, ou Ultimarum Sexta) ;

 

ainsi que la ZWV 22 (Missa Sancti Blasii) et la ZWV 23 (Missa…) ;

plus d’autres ajoutées plus tard, et numérotées ZWV 200, 213, 214, 215 ;

puis, plus tard encore, les Messes ZWV 240 (Missa Sanctae Conservationis), ZWV 241 (Missa Theophorica a 2 Cori) et ZWV 242 (Missa Tranquilli animi)… ;

mais existent encore bien d’autres (splendides !!!) pièces religieuses,

numérotées ZWV 26 (Kyrie, Sanctus, Agnus Dei) à ZWV 175 (l’oratorio Sub olea pacis     _,

au CD _ année après année, je guette leur parution ! _,

après m’être délecté au concert

de sa sublimissime musique instrumentale…

Les chefs dont je possède des CDs _ au nombre de 15 _ de ces Messes, sont :

Hans-Christoph Rademan

pour la Missa Dei Filii ZWV 20 ; soit le CD Raum Klang RK 9702, paru en 1997 ;

Frieder Bernius

pour la Missa Dei Filii ZWV 20 ; soit le CD Deutsche Harmonia Mundi RD 77922, paru en 1990 ;

pour la Missa Dei Patri ZWV 19 ; soit le CD Carus 83.209, paru en 2000 ;

pour la Missa Omnia Sanctorum ZWV 21 ; soit le CD Sony Classics 5081182, paru en 2002)

pour la Missa Votiva ZWV 18 ; soit le CD Carus 83.223, paru en 2010 ;

et pour la Missa Sancti Josephi ZWV 14 ; soit le CD Carus 83.279, paru en 2018 ;

Adam Viktora

pour la Missa Purificationis ZWV 16 ; soit le CD Niribu 0147-2211, paru en 2007 ;

et pour la Missa Paschalis ZWV 7 ; soit le CD Niribu 0158-2231, paru en 2013 ;

Vaclav Luks

pour la Missa Votiva ZWV 18 ; soit le CD ZZT 0080801, paru en 2007 ;

et pour la Missa Divi Xaverii ZWV 12 ; soit le CD Accent AC 24301, paru en 2015 ;

Nikolo Sokoli

pour la Missa Nativitatis Domini ZWV 8 ; soit le CD Genuin GEN 11213, paru en 2011 ;

Marek Stryncl

pour la Missa Nativitatis Domini ZWV 8 ; soit le CD Supraphon SU 4111-2, paru en 2012 ;

et pour la Missa Sanctissimae Trinitatis ZWV 17 ; soit le CD Matous 0017-2 231, paru en 1994 ;

Raimund Ruegge

pour la Missa Circumcisionis ZWV 11 ; soit le CD Swiss Pan 510013, paru en 1982 ;

et Ruben Jais

pour la Missa Omnia Sanctorum ZWV 21 ; soit le CD Glossa GCD 924103, paru en 2019.

Et je me garderai bien de passer complètement ici sous silence

les autres compositions de musique religieuse,

le plus souvent sublimes,

interprétées par les chefs déjà mentionnés ci-dessus :

Hans-Christoph Rademann :

pour le Te Deum ZWV 146, in le CD Carus 83.148, paru en 2000 ;

Vaclav Luks :

pour l’oratorio I Penitenti al Sepolcro del Redentore ZWV 63, soit le CD ZZT 090803, paru en 2009 ;

pour le Requiem ZWV 46 et l’Officium defunctorum ZWV 47, soit le double CD Accent ACC 24244, paru en 2011 ;

pour les Lamentationes Ieremiae Prophetae ZWV 53 et les Responsoria pro hedmomada sancta ZWV 55, soit le double CD Accent ACC 24259, paru en 2012 ;

et pour les motets Sub tuum praesidium ZWV 157 / 1, 2 et 3 ; et les Sanctus et Agnus Dei ZWV 34 et 36, in le CD Supraphon SU 4160-2, paru en 2013 ;

Adam Viktora :

pour l’oratorio Il Serpente di bronzo ZWV 61, soit le CD Nibiru 0146- 22&&, paru en 2005 ;

Marek Stryncl :

pour pour l’oratorio Sub olea pacis et palma virtutis ZWV 175, soit le double album Supraphon SU 3520-2 232, paru en 2001 ;

et plusieurs autres d’au moins égale qualité :

Masaaki Suzuki

pour les Magnificat ZWV 107 et 108, in le CD Bis CD 1011, paru en 1999 ;

Paul Dombrecht

pour le De Profundis ZWV 50, le Miserere ZWV 57 et le Requiem ZWV 48, soit le CD Passacaille 9528, paru en 1999 ;

Marcel Ponseele

pour des Lamentationes (la première du Jeudi saint et la Seconde du Samedi Saint), in le CD Passacaille 977, paru en 2012 (avec le magnifique Damien Guillon) ;

et aussi la magnifique Jana Semeradova

pour les Lamentationes Jeremiae Prophetae ZWV 53, soit le CD Supraphon SU 4173-2, paru en 2014 (avec le Collegium Marianum, et Damien Guillon, alto, Daniel Johannsen, tenor, et Tomas Kral, basse : tous les trois extraordinaires !) ;

et les Cantates Immisit Dominus Pestilentiam, ZWV 58, Attendite et videte, ZWV 59 et Deus dux fortissime, ZWV 60, soit le CD Supraphon SU 4068-2, paru en 2011.

Face à mon très grand embarras du choix

j’opte

1°)

pour une courte _ et très suggestive _ vidéo de l’enregistrement du si beau CD _ Supraphon SU 4173-2 _ des Lamentationes ZWV 53, à Prague, en l’église de la Vierge Marie sous la Chaîne, au mois de mai 2014, par le Collegium Marianum, Damien Guillon, Daniel Johannsen et Tomas Kral, sous la direction de Jana Semeradova ;

et 2°)

pour un podcast du si émouvant Miserere en do mineur, ZWV 57 _ in le CD Passacaille 9528 _, par Paul Dombrecht, dirigeant son toujours merveilleusement acéré Il Fondamento, en l’église du Béguinage de Lier, en septembre 1998. 

Découvrir la musique de Jan-Dismas Zelenka

est un bonheur absolu

_ autant que quasi inépuisable : au fur et à mesure de la parution de CDs,

ou de la chance de pouvoir assister à quelque concert programmant cette musique enchantée…

Ce jeudi 16 avril 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Jordi Savall excellent interprète du Messie de Haendel !

27fév

L’interprétation du Messie de Haendel,

que nous donne, ce mois de février-ci,

Jordi Savall

avec Rachel Redmond, soprano,

Damien Guillon, contre-ténor,

Nicholas Mulroy, ténor,

Matthias Winckhler,

La Capella Reial de Catalunya

et Le Concert des Nations,

avec ce double album AliaVox AVSA 9936 Messiah _ An Oratorio HWV 56,

est une très grande réussite

musicale.

Ce jeudi 27 février 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Enchanteurs Damien Guillon et Maude Gratton dans un éblouissant CD de Cantates (et Préludes-Chorals pour orgue) de Bach : le CD Alpha 448

04mar

J’ai découvert Damien Guillon

lors d’un très beau concert à l’église Saint Roch à Paris _ c’était le mardi 28 novembre 2000 _,

dans lequel,

alors _ il est né en 1981 _ chantre de la Chapelle _ (de Versailles) que dirigeait Olivier Schneebelli _,

il enchantait une version « à la française«  _ pour le Concert spirituel, à Paris _

du Stabat mater de Pergolese

_ cf le CD Alpha 009 du Poème harmonique, dirigé par Vincent Dumestre.

C’était à une époque où commençait à aussi émerger

le talent d’un Philippe Jaroussky.

Et je me demandais

dés lors

à partir de quand flamboierait aussi

la carrière musicale de Damien Guillon ;

même si le répertoire de ces deux contre-ténors

n’est pas tout à fait le même

_ celui de Philippe Jaroussky est davantage opératique (Haendel, Vivaldi…). 

Plus tard,

en 2009,

Damien Guillon fonda son propre ensemble : Le Banquet céleste…

Aujourd’hui,

le CD Alpha 448 Bach Cantatas BWV 169 & 82

du Banquet céleste, Damien Guillon et Maude Gratton

est un merveilleux _ époustouflant dès la première écoute : quel choc musical ! _ éblouissement !!!

Absolument saisissant !

de beauté.

Qui marque _ et très durablement _ la discographie

de ces magnifiques cantates de Bach.

Et cela,

tout particulièrement

grâce à la partie d’orgue

que tient la somptueuse Maude Gratton

sur l’orgue _ quel chef d’œuvre ! _ Thomas

de l’église réformée du Bouclier, à Strasbourg.

Et pas seulement dans ces deux superbes cantates

bien connues

169 Gott soll allein mein Herze haben

et 82 Ich habe genug

mais aussi

dans les trois _ proprement enthousiasmants ! _ arrangements pour orgue BWV 662, 663 et 664

du cantique Allein Gott in der Höh sei Ehr ;

et dans le Prélude et fugue en la mineur BWV 543.


Tout ici flamboie !!!

Ad majorem Dei gloriam.

Ce lundi 4 mars 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

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