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Une nouvelle interprétation discographique de ce joyau de la musique française baroque que sont les sublimes « Airs à deux Parties, avec les seconds couplets en diminution » de Joseph Chabanceau de La Barre, en 1669, mais loin de combler nos attentes…

04mar

Une nouvelle interprétation discographique, toute récente, de ce sublime joyau si délicat et émouvant de la musique française que sont les « Airs à deux Parties, avec les seconds couplets en diminution » de Joseph Chabanceau de La Barre (Paris, 21 mai 1633 – Paris, 6 mai 1678), publiés par Ballard en 1669,

vient de paraître cette fin d’année 2022 :

« Airs à deux Parties, avec les seconds couplets en diminution« 

soit le CD « Suites imaginaires _ Joseph Chabanceau de La Barre« , du label Les Belles Écouteuses _ LBE 29 _par Julie Hassler, chant, et Elena Bayeul-Gertsman, clavecin…

Succédant, dans la discographie,

au sublimissime CD « Joseph Chabanceau de La Barre Airs de cour« , du label FY _ FYCD 117 _, en 1984, par Henri Ledroit, haute-contre, et Matthias Spaeter, luth/théorbe ;

et au très beau CD « Joseph Chabanceau de La Barre Airs à deux Parties« , du label Ricercar _ RIC 233352 _, en 2000, par Stephan Van Dyck, ténor, et Stephen Stubbs, Théorbe, luth, guitare.

Hélas,

la performance vocale de la soprano _ en 10 airs choisis _ n’a pas grand chose à voir avec celle _ pour 14 airs _ du cher _ et irremplacé ! _ Henri Ledroit (Villacourt, 11 mars 1946 – Nancy, 10 mai 1988), en 1984 ;

ni même avec celle _ pour 17 airs _ du ténor bruxelloix Stephan Van Dyck…

C’est seulement par le jeu, au clavecin, d’Elena Bayeul-Gertsman, de 12 pièces instrumentales signées « La Barre« , et puisées en majorité dans les bien connus et très précieux recueils manuscrits Bauyn, Parville et Borel,

sans que l’on sache si ces pièces-ci sont effectivement l’œuvre de notre Pierre Chabanceau de La Barre (1633 – 1678), ou bien d’un autre membre de sa nombreuse famille : son père, ses oncles, ses frères, voire ses neveux,

que le présent CD de telles « Suites imaginaires » offre un certain intérêt musical,

au moins à mes oreilles et mon goût ;

dans la ligne des sublimissimes « Suites » de son divin contemporain Louis Couperin (Chaumes-en-Brie, 1626 – Paris, 29 août 1661)…

Ce samedi 4 mars 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

La joie irradiante du tragique de Bach, Schütz, Buxtehude portée par le dynamisme splendide d’Arcangelo et le magnifique Jonathan Cohen…

04déc

Une nouvelle fois

_ cf mes précédents articles des 18 avril 2018, 10 juin 2018, 19 juin 2018, ou 25 janvier 2020 : « « , « « , « « , « «  _,

Arcangelo sous la direction du décidément magnifique _ « ‘Energetic and always clear’ is still the best way to describe the playing of Jonathan Cohen and his ensemble Arcangelo – one of today’s most successful British baroque orchestras. At the same time, he always succeeds in finding a wonderful balance between intensity and intimacy » : voilà qui est parfaitement dit _, Jonathan Cohen _ né le 17 novembre 1977 à Manchester _

vient nous combler en un irradiant de joies profondes CD Bach-Schütz-Buxtehude : le CD Hyperion CDA 68375, enregistré à Londres en octobre 2020,

venant jubilatoirement sertir le parfait alto de Iestyn Davies _ né le 16 septembre 1979 à York _,

avec une mention spéciale, aussi, au virtuosissime jeu d’orgue de Tom Foster _ je retiendrai son nom _ :

pour les grandes cantates pour alto « Geist und Seele wird verwirret« , BWV35 et « Gott soll allen mein Herze haben« , BWV169, de Johann-Sebastian Bach _ cf cette trop brève vidéo de 3′ 11… _,

avec, enchassés entre elles, ces deux profonds bijoux aussi que sont le « Erbarm dich mein, o Herre Gott« , SWV447, de Heinrich Schütz, et le « Klag-Lied Muss der Tod denn auch entbinden » BuxWV76b, de Dieterich Buxtehude…

Voilà qui vient me rappeler l’extraordinaire concert _ pour le Carré _ « Schütz – Buxtehude » du cher _ irremplacé ! _ Henri Ledroit au Temple du Hâ, à Bordeaux, le 18 décembre 1984,

mon tout premier concert de musique baroque, bouleversant…

Et en cherchant bien parmi les piles de CDs de ma discothèque,

j’ai déniché aussi, de l’excellent Iestyn Davies avec Arcangelo et sous la direction de  Jonathan Cohen  le CD « Arias for Guadagni«  _ Hyperion CDA 67924 _, enregistré à Londres au mois d’août 2011…

Ce dimanche 4 décembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et pour se réjouir, l’unique Henri Ledroit, encore et toujours…

13sept

Et pour se réjouir,

voici l’unique Henri Ledroit :  https://www.youtube.com/watch?v=_IJxxSUGvb0

Pour se réjouir vraiment…

Encore et toujours…

Ce lundi 13 septembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Se souvenir d’Henri Ledroit, par exemple dans les Motets à voix seule d’Henry Du Mont : l’excellent choix de la Ricercar Collection…

31juil

Ce matin, je découvre avec très grand plaisir que dans la sélection de 15 CDs à prix qu’inaugure la Ricercar Collection,

en une iniatiative qui fête les 40 ans de la fondation de l’excellent label Ricercar

_ en un très opportun article, ce jour, de Frédéric Munoz, intitulé Un choix de 15 disques à prix doux pour fêter les 40 ans du label Ricercar  _,

figure en place éminente le CD Henry Du Mont Motets à voix seule

que j’ai vanté, le 13 juin dernier,  en ma série _ cf mon récapitulatif du 29 juin dernier : _ de 106 CDs de « Musiques de joie » :

Voici d’abord l’article de ce jour de Frédéric Munoz, sur le site de Res Musica ;

puis mon article du 13 juin dernier sur ce blog En cherchant bien :

Un choix de 15 disques à prix doux pour fêter les 40 ans du label Ricercar

Musiques de joie : la tendresse superlative (et miraculeuse !) du cher Henri Ledroit dans des Motets à voix seule du merveilleux Henri Dumont (1610 – 1684)

— Ecrit le samedi 13 juin 2020 dans la rubrique “Histoire, Musiques”.

Pour prolonger et dépasser encore

la beauté de l’Introït du Requiem d’André Campra

de mon article hier,

je vais creuser dans les rangées serrées des CDs de ma discothèque,

à la pêche _ miraculeuse ! _ d’un CD d’Henri Dumont, au choix.

Henri Dumont : Looz, 1610 – Paris, 8 mai 1684.

Le maître de la musique d’église française,

juste avant la _ sublime, aussi _ pompe versaillaise…

 

Et voilà que je tombe, parmi une dizaine d’autres CDs,

sur le CD Motets à voix seule de Henri Dumont,

par le Ricercar Consort …et Henri Ledroit !!! ;

soit le CD Ricercar 029004,

enregistré les 25-26 et 27 juillet 1984, en l’église Saint-Jean, de Beauvais, en Belgique.

Vite, vite, sur la platine !

Et là, immédiatement,

le miracle du charme absolu du timbre de la voix, 

et plus encore de l’art divin de chanter

du cher Henri Ledroit,

vient tout combler !

C’est sublimissime de la justissime tendresse qu’il faut !

Et Dumont, et Ledroit !

Hélas, je n’ai pas trouvé sur le web de podcast de cette performance magique…

Il n’y a plus qu’à rechercher dans l’empyrée

cette sublime galette…

Un art _ sans art _ irremplacé…

Á défaut,

mais sans le charme confondant de l’enregistrement avec le Ricercar Consort, en 1984,

cet autre podcast, d’un Memorare de Dumont, avec Henri Ledroit,

et avec Philippe Herreweghe et la Chapelle royale,

enregistré en juillet 1981 en Charente-Maritime :

mais la tendresse confondante _ de Dumont et de Ledroit _ n’y est hélas pas…

C’est qu’il faut aussi un miracle pour qu’un enregistrement soit parfait !!!

Ce samedi 13 juin 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Avis aux amateurs :

avec cette Ricercar Collection,

voici une offre bienvenue d’enrichissement

et de vos discothèques personnelles ;

et de votre culture musicale ;

et, plus encore, de votre plaisir le plus raffiné et évident

de mélomanes exigeants…

Ce vendredi 31 juillet 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : la parfaite jubilation des chansons un peu lestes de Marc-Antoine Charpentier, par le cher Henri Ledroit en 1987

17juin

Existe tout un versant comique

dans l’œuvre musical de Marc-Antoine Charpentier 

( – 1643, Paris, 24 février 1704),

notamment à partir de sa collaboration avec Molière

(Paris, 15 janvier 1622 – Paris, 17 février-1673),

par exemple pour les ballets (copieux !) du Malade imaginaire,

créé le 10 février 1673.

J’aime tout spécialement deux _ prestes, superbement troussées _ chansons :

« Auprès du feu l’on fait l’amour… » (H. 446)

et « Ne fripez pas mon bavolet » (H. 499a), intégrée en 1679 à une reprise de la pièce à machines L’Inconnu… ;

et dans l’interprétation si pleine d’esprit _ et de vie ! _ du cher _ et irremplacé ! _ Henri Ledroit

(Villacourt, 11 mars 1946 – Nancy, 10 mai 1988),

en un superbe CD Charpentier Orfée descendant aux Enfers,

le CD Ricercar RIC 037011,

enregistré à Stavelot du 28 janvier au 2 février 1987.

Et avec une précise et très intéressante présentation de Catherine Cessac, dans le livret.

Un talent (de chansons) assez peu couru,

et surtout pas assez fréquenté par les interprètes,

dans la tradition musicale française.

Mais là, je suis plus que probablement très injuste !

Écoutez donc les podcasts de ces deux chansons :

« Auprès du feu l’on fait l’amour…« 

et « Ne fripez pas mon bavolet« …

Et réjouissez-vous !

Ce mercredi 17 juin 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa 

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