Archives du mois de janvier 2021

Suite de la poursuite de la recherche d’indices de filiations et d’apparentements parmi le réseau des constellations familiales autour des Ducos du Hauron d’Algérie…

11jan

Ce lundi, j’ai continuité ma relecture exhaustive de mes cahiers de notes, afin de découvrir, peut-être en les reliant à d’autres indices, de nouveaux indices m’aidant à mieux percevoir les filiations inernes à la famille Ducos du Hauron d’Algérie, un peu en amont, et surtout en aval, du couple formé par Amédée Ducos du Hauron et son épouse Marie-Louise Rey _ famille dont font partie intégrante certains Rey et certains Gentet ; puis, à partir d’Eveline, les Ducros… _ ;

ainsi que le réseau un peu complexe de leurs apparentements à des familles alliées, au premier rang desquelles les Gadel ; mais aussi, à partir de ces Gadel, les Charavel, les Ferrand et les Bure, pour reprendre le faire-part de décès de Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron, paru dans L’Écho d’Alger du 2 janvier 1939 _ un faire-part de décès décidément crucial pour cette recherche…

Et, en cette relecture du massif de mes notes, j’ai retrouvé une intéressante très brève mention, dans L’Écho d’Alger du 19 novembre 1919, de l’attribution d’une bourse (de 200 francs) à Edmée Ducos du Hauron, à l’École Primaire Supérieures de filles d’Alger.

C’est là la seconde _ mais aussi, jusqu’ici du moins, ultime rencontrée _ mention de cette petite Edmée Ducos du Hauron qui tombe de sous mes yeux, après celle, parue _ avec juste deux mois  de retard sur l’événement… _ dans Le Progrès d’Orléansville du 8 septembre, annonçant la naissance de l’enfant, à Lamartine, le 8 juillet 1904 : la petite Edmée, fille de l’administrateur-adjoint de Lamartine…

Plus de mention d’Edmée après ce 19 novembre 1919 _ Edmée avait alors, et à Alger, 15 ans… _ :

Il me semble pouvoir en déduire que Edmée,

probablement vivante encore au moment de l’article de L’Écho d’Alger (du 4 mars 1927), évoquant, à l’occasion d’une exposition des Anaglyphes de l’oncle Louis Ducos du Hauron au Casino d’Alger, la condition matériellement difficile de son neveu Amédée, désormais retraité de la fonction publique et retiré au village de Rébeval, qui avait encore la charge d’une famille de cinq enfants,

était très probablement décédée lors des décès de sa sœur aînée Eveline _ à la toute fin décembre 1938 _, de son père Amédée _ le 15 juillet 1935 _, et de sa mère Marie-Louise _ le 20 septembre 1933…

Edmée Ducos du Hauron serait donc décédée entre le 4 mars 1927 et le 20 septembre 1933.

Ce lundi 11 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Poursuite de la recherche d’indices parmi le réseau des constellations familiales autour des Ducos du Hauron d’Algérie…

10jan

Mon début de recherche d’indices susceptibles de confirmer la validité des hypothèses que j’avançais encore assez prudemment sur quelques filiations au sein de la branche « algéroise – algérienne » des Ducos du Hauron,

cette branche qui naît de l’union d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse Marie-Louise Rey,

s’avère bien plus riche et fécond que je ne me le suis figuré hier,

en commençant à rédiger mon article :

Car j’ai d’abord bien plus clairement pris conscience du cousinage très effectif  existant entre celle qui deviendra, le 30 mars 1930, Madame Veuve Gadel,

et celui qui, le 9 mars 1905 à Orléansville, était devenu son époux…

Puisque Victor-Nicolas Benjamin Gadel (Le Grand Serre, 1872 – Alger, 1930), le mari d’Aimée-Laurence Rey _ la future « Mme Vve Gadel » d’à partir du 30 mars 1930… _, n’est autre que le fils aîné de celle, Marie-Eugénie-Hortense-Rey, qui se trouve être la sœur cadette du propre père d’Aimée-Laurence Rey, Jean-Anatole-Firmin Rey _ d’une famille du Grand Serre, un village tout au nord du département de la Drôme…

Ce qui a pour conséquence que la venue en Algérie, en sa carrière militaire, de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, au mois d’octobre 1903 _ au régiment du 1er Tirailleurs algériens _, préalable à la rencontre de sa future épouse, probablement à Orléansville, où Aimée-Larence Rey était domiciliée _ possiblement chez un de ses oncles Gentet, qui pourrait être Louis Gentet (conseiller municipal à Orléansville) : Frédéric et Jacques Gentet, les frères de Louis et de la défunte Adélaïde, ayant quitté, eux, Orléansville pour Alger... _ paraît de moins en moins résulter d’un pur hasard…

J’ai aussi mis le doigt sur la présence renouvelée de divers membres de la famille Ducros, en particulier à Aumaledès les opérations militaires de conquête de l’Algérie, par le maréchal Bugeaud. 

Sans que je sois pour le moment en mesure d’identifier les filiations entre ces différentes personnes portant le patronyme de Ducros, en liaison avec leurs situations, de nature administrative, à Aumale ; ainsi, aussi, mais plus tardivement, qu’à Azazga (qui fera partie de la « commune mixte » du Haut-Sébaou), mais cette fois pour des raisons de colonisation agricole.

Ainsi, le capitaine Ducros, appartenant au 64e régiment de ligne, et « chef du bureau arabe du poste d’Aumale« , « s’est particulièrement distingué à l’attaque de la première position » des insurgés kabyles, au Djurjura, et « a été grièvement blessé d’un coup de feu à la cuisse« , est-il rapporté dans le Mémorial d’Aix (des 30 mai et 3 juin 1847).

Plus tard, la carrière d’administrateur-adjoint de Henri Ducros,

dont la famille est installée depuis les années 80 du XIXe siècle à Azazga, et en l’occurrence son père, Henri Ducros, et sa mère née Philomène Roussel _ le numéro de L’Écho d’Alger du 24 juillet 1931 comporte le faire-part de décès de Madame Veuve Henri Ducros, née Philomène Roussel, décédée, à l’âge de 71 ans, le 19 juillet 1931, à Azazga ; faire-part sur lequel figurent Mme et M. Henri Ducros et leurs enfants Yves et Raymond, MM. Ducros Edmond, Ducros Alphonse et son fils Jean-Pierre, Ducros Paul-Henri, et leurs familles…) _,

passe, entre février 1915 (où Henri Ducros est nommé administrateur-adjoint de la commune mixte de Sidi-Aïssa) et décembre 1919 (où il est nommé administrateur de la commune d’Aumale), par le poste d’administrateur-adjoint de la commune mixte du Haut-Sébaou, dont le centre principal est, justement, Azazga.

À suivre…

Ce dimanche 10 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

A la recherche d’indices parmi le réseau des constellations familiales autour des Ducos du Hauron d’Algérie ; et quelques réflexions sur des questions de méthode…

10jan

Dans ma reprise-poursuite de l’exploration des filiations, relations familiales et apparentements autour des Ducos du Hauron de l’Algérie coloniale d’entre 1840 et 1940,

j’ai dû me résoudre à reprendre le plus exhaustivement possible les réseaux familiaux des Gentet, des Gadel, des Ducros ou des Bure _ ces familles apparentées aux Ducos du Hauron d’Algérie _,

à la recherche d’indices jusqu’ici ou bien simplement négligés, ou, plus carrément, complètement inaperçus _ et demeurés dès lors invisibles…

J’ai donc repassé soigneusement en revue ou bien quelques informations ponctuelles, mais surtout certains très détaillés faire-part de décès _ ceux alignant le plus possible de parents et d’alliés au défunt _,

dans l’espoir de découvrir là quelques indices-traces d’apparentements aux Ducos du Hauron jusqu’ici encore inaperçus de moi.

Je dois dire que ce soir, ma pêche n’est pas tout à fait miraculeuse,

se limitant, du moins à première vue, à d’assez menues pièces _ mais tout de même intéressantes : rien n’est jamais tout à fait inutile et vain parmi les récoltes d’informations d’une enquête : car celles-ci demeurent seulement en attente de futures plus heureuses connexions qui, elles, seront alors à même de nous permettre de les faire vraiment parler _au sein des familles Gentet et Gadel _ ainsi que Bure _, pour l’essentiel ;

sans que cela m’apporte de nouvel éclairage _ ou du moins assez peu, du moins pour le moment ; mais je ne perds pas du tout espoir : car ce seront de futures connexions qui nous livreront de nouvelles réelles précieuses découvertes ; il y faut de la patience, de la méthode, de la mémoire, avec un peu de chance, aussi… _ sur ce qui demeure encore de « taches aveugles » au sein même des filiations _ encore méconnues pour moi _ dans la famille Ducos du Hauron d’Algérie, ainsi que dans ses apparentements…

Mais avançons :

pour ce qui concerne la filiation _ parce c’est d’une très effective filiation qu’il s’agit bien ici _ des Ducos du Hauron d’Algérie _ en l’occurrence la branche issue d’Amédée _ avec les Gentet d’Algérie _ d’Algérie, eux aussi : à partir de l’arrivée très précoce, avant 1837 (dont témoigne un récit de rencontre d’Alexis de Tocqueville, du côté de Constantine), de Laurent Gentet (né à Satolas (département de l’Isère, le 2 avril 1821), qui rencontrera un peu plus tard la mosellane Anne-Marie Schwartz (née à Saint-Jean-Rohrbach, en 1822) ; c’est presque six ans après la naissance de leur premier enfant, Frédéric, à Blida, le 22 avril 1846, que ce couple Gentet – Schwartz se mariera, le 21 janvier 1852, à Orléansville, et aura encore au moins trois autres enfants : Louis, né à Orléansville en 1853, Adélaïde, née à Orléansville en 1855, et Laurent-Jacques (dit Jacques), né à Orléansville le 8 octobre 1857 _,

il s’avère que cette filiation aux Gentet des Ducos du Hauron est issue du mariage _ j’en ignore encore à ce jour et le lieu et la date : probablement à Orléansville, et possiblement autour de (ou un peu avant) 1896 : l’année de la séparation d’Amédée, qui reste en Algérie, avec le reste de sa famille, qui rentre alors en France _ d’Amédée Ducos du Hauron (né en 1866 à Agen) et sa jeune épouse (née en 1879 _ et très probablement à Orléansville ; j’induis la date de son année de naissance de l’âge de 54 ans que lui attribue l’acte d’État-civil de son décès, à Agen, le 20 septembre 1933 _) Marie-Louise Rey ;

Marie-Louise, dont se trouve évidemment issue, aussi, toute la « branche algéroise-algérienne » des Ducos du Hauron, étant très probablement _ et ce sont d’indices indubitables de ce fait-là que je suis présentement en recherche ! _ la fille _ aînée _ d’Anatole Rey _ né au Grand Serre (département de la Drôme) le 11 juin 1845, et décédé à Oran le 28 janvier 1890 _ et d’Adélaïde Gentet _ née à Orléansville en 1855 et décédée à Oran le 5 juillet 1886 : peut-être même en mettant au monde son autre fille, Aimée-Laurence Rey…

Or il se trouve encore que Anatole Rey et son épouse Adélaïde Gentet sont très probablement aussi les parents de cette Aimée-Laurence Rey, qui, bientôt épouse, à Orléansville le 9 mai 1905, de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, deviendra la veuve de celui-ci, quand il décèdera à Alger le 30 mars 1930 : Aimée-Laurence Rey _ cf aussi, dans le Journal officiel du 9 octobre 1931, la déclaration, par décret du 17 septembre 1931, et sur le rapport du ministre des finances, de la pension civile, au chapitre du personnel du Trésor, due à Aimée-Laurence Rey, veuve Gadel : « REY (Aimée-Laurence) veuve GADEL. Le mari payeur adjoint de trésorerie. Services militaires, 19 ans, 4 mois, 5 jours ; services civils, 19 ans, 7 mois, 29 jours ; campagnes, 12 ans. _ Pension avec jouissance du 31 mars 1930 …. 8534 fr. Avec une pension temporaire« … _ étant bien cette « Mme Vve Gadel » présente sur le faire-part de décès de « Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron« , paru dans L’Écho d’Alger du 2 janvier 1939, en compagnie de « ses enfants » Gadel _ mais aucun prénom n’est malheureusement ici donné : ni celui (Aimée-Laurence, née Rey) de la mère, ni ceux (Robert et Georges) de ses enfants Gadel : il s’agit en fait de Robert Gadel (né en 1906), l’époux d’Irène Bure (leur mariage a eu lieu à Alger le 22 décembre 1927 ; et de son frère cadet Georges Gadel, qui a épousé Andrée Gaillard au mois de juillet 1938 ; Robert Gadel a été déclaré pharmacien diplômé au mois de juillet 1930, et Georges Gadel a prêté son serment d’avocat au mois de novembre 1936 _)… 

On trouve ailleurs, dans pas mal d’autres faire-part de décès de familles alliées aux Gentet, aux Ducos du Hauron ainsi qu’aux Gadel, Ducros et Bure, en cette Algérie de l’époque coloniale, d’autres mentions de membres de ces familles apparentées les unes aux autres, à l’occasion de divers mariages entre certains de leurs membres, que j’aimerais passer en revue, afin de les identifier si possible au cas par cas.

Et se trouve une parfaite illustration de la constellation familiale de ces Gentet, Ducos du Hauron et Gadel, via les Rey,

dans le très décisif faire-part, paru dans Le Petit Marseillais du 27 septembre 1927, du décès, à Marseille le 26 septembre 1927, à l’âge de 92 ans, du capitaine en retraite Victor-Alexandre-Philémon Gadel (né à Tarascon le 12 octobre 1835).

Avant d’en tomber veuf _ à une date que j’ignore encore _, Victor-Alexandre-Philémon Gadel a été marié en premières noces à Marie-Eugénie-Hortense Rey (née au Grand Serre en 1848), dont il a eu ses deux enfants : Victor-Nicolas-Benjamin Gadel (né au Grand Serre le 10 juillet 1872) et Eugène-Jean-Pierre-Emmanuel Gadel. Or il se trouve que Marie-Eugénie-Hortense Rey est aussi la sœur de Jean-Anatole-Firmin Rey (né lui aussi au Grand Serre le 11 janvier 1845) _ tous deux étant nés du mariage de Benjamin Rey et son épouse Eugénie Sibert _ ;

celui-là même, Anatole Rey, qui épousera, à Orléansville, Adélaïde Gentet, dont il aura deux filles : les sœurs Marie-Louise Rey (née en 1879, et future épouse d’Amédée Ducos du Hauron) et Aimée-Laurence Rey (future épouse à Orléansville le 9 mars 1905 de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel).

Mais les décès précoces d’Adélaïde (à Oran le 5 juillet 1886) et Anatole (à Oran le 28 janvier 1890) laisseront ces deux orphelines, qu’il est très vraisemblable que prendront en charge les frères d’Adélaïde, née Gentet _ surtout quand l’acte de décès d’Anatole Rey, à la mairie d’Oran le 28 janvier 1890, indique que les deux personnes venues déclarer ce décès sont deux des beaux-frères Gentet du défunt : soient Frédéric (né à Blida le 22 avril 1846) et Louis Gentet, né à Orléansville en 1853), membres de la fratrie des Gentet issue de l’union de Laurent Gentet et Anne-Marie Schwartz ;

l’autre  frère dont j’ai connaissance de l’existence étant Laurent-Jacques (dit Jacques Gentet), né à Orléansville le 8 octobre 1857 ; époux, à Alger, le 30 juillet 1881, de Marie-Emilie Brenner ; et père, à Alger, le 23 septembre 1882, de Eugène-Laurent Gentet ; lequel épousera, à Orléansville, le 10 mai 1905, Henriette (dite aussi Rita-Jeanne Lopès : les expressions de « Mme et M. Eugène Gentet«  ainsi que « Mme Vve Gentet«  apparaissant aussi, à quelques reprises, sur plusieurs actes de décès de ces familles Ducos du Hauron, Gadel ou Bure, ces années-là… Leur cousinage n’était donc pas oublié…

Se confirme ainsi que ce Victor-Nicolas-Benjamin Gadel et cette Aimée-Laurence Rey, qui se sont mariés à Orléansville le 9 mars 1905 _ il n’existe malheureusement pas de faire-part de mariage accessible sur le web qui pourrait nous apprendre en présence de quels parents, notamment Gentet ; mais peut-être aussi Ducos du Hauron… _ sont tout simplement cousins germains.

Puisque la mère de l’époux, la défunte Marie-Eugénie-Hortense Rey, est la sœur du père de l’épouse, le défunt, lui aussi, Jean-Anatole-Firmin Rey :

Et peut-être est-ce même là que se trouve la principale raison du choix de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel de venir poursuivre en Algérie une carrière militaire, engagée en France métropolitaine aux 58e, 129e et 82e régiments d’infanterie, en choisissant de passer du 82e régiment d’infanterie, au 1er régiment de tirailleurs algériens, le 30 avril 1902…

En résidence à Cherchell, il est probablement allé à la rencontre de sa cousine Rey, à Orléansville…

De même qu’il a pu aussi avoir l’occasion de rencontrer aussi la sœur aînée d’Aimée-Laurence, Marie-Louise Rey, dont le mari Amédée Ducos du Hauron a exercé, en plusieurs postes de cette région _ à Orléansville même, à l’Ouarsenis, au Cheliff ou à Lamartine _, la charge d’administrateur-adjoint de diverses communes-mixtes… 

À poursuivre…

Ce samedi 9 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

La découverte de filiations Schwartz (Gentet) – Charavel pour éclairer un peu le faire-part de décès (du 2 janvier 1939) de Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron

08jan

Comme je l’avais envisagé dans mon article d’hier ,

je suis passé de la piste de recherche des divers postes d' »administrateur-adjoint des communes mixtes » d’Algérie à l’époque de la colonisation, occupés ou bien par Amédée Ducos du Hauron _ issu d’une famille gasconne (originaire de Nogaro, dans le Gers)  _ou bien par son gendre Henri Ducros _ issu d’une famille gardoise : une information parue dans L’Écho d’Ager du 16 mars 1934, nous apprend qu’au Banquet annuel de l’Association « Les Enfants du Gard«  qui venait de se tenir dans les salons du Pavillon bleu à Alger, les familles Charavel et Ducros, qui n’avaient pas pu y participer, avaient adressé une lettre d’excuse… _

à la piste des apparentements familiaux de ces deux familles, Ducos du Hauron, d’une part, et Ducros, d’autre part,

ainsi que de leurs filiations respectives en conséquence.

Je suis donc revenu me pencher sur l’acte de décès, paru dans L’Écho d’Alger du 2 janvier 1939, de « Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron« ,

que revoici, détaillé, en son intégralité :

« M. Henri Ducros, administrateur-adjoint à Dupleix et ses enfants ;

MM. Ducos du Hauron Gérard et Roger ;

Mme Jacquet ;

Mme Vve Gadel et ses enfants ;

les familles Ducros, Ducos du Hauron, Gadel, Gentet, Charavel, FerrandBure,

vous font part du décès de leur chère et regrettée

Madame Henri DUCROS

née Eveline DUCOS DU HAURON.

Les obsèques ont eu lieu dans l’intimité le 1er janvier 1939« .

Dans le faire-part de décès de M. Amédée Ducos du Hauron paru dans L’Écho d’Alger du 13 août 1935,

que revoici aussi _ plus succinct _ :

« Les familles Ducos du Hauron, Ducros, Gadel, et leurs parents,

vous font part du décès de leur regretté M. Amédée DUCOS DU HAURON

Rédacteur principal de préfecture en retraite.

Les obsèques ont eu lieu le 15 juillet 1935. Alger, 54 chemin Yusuf »,

trois familles seulement _ les Ducos du Hauron, les Ducros et les Gadel _ étaient alors nommément citées _ pas les Gentet.

Alors que dans le faire-part de décès de Mme Amédée Ducos du Hauron, née Marie-Louise Rey, paru dans L’Écho d’Alger du 13 octobre 1933,

que voilà :

« Les familles Ducos du Hauron, Ducros, Gadel, Gentet, leus nombreux parents et alliés,

ont la douleur de vous faire part du décès de Madame Amédée DUCOS DU HAURON, Née Marie-Louise REY

décédée à Agen (L. et G.) le 20 septembre 1933, à 54 ans.

L’inhumation a eu lieu dans le caveau de famille« ,

les familles nommément citées étaient cette fois au nombre de quatre :

aux Ducos du Hauron, Ducros et Gadel,

étaient en effet joints ici les Gentet.

Je me penche donc aujourd’hui sur ce nom de Charavel,

absent, à ma connaissance, des assez nombreux faire-part de décès auxquels j’ai pu jusqu’ici avoir accès,

des familles Gadel, Gentet et _ surtout _ Bure.

Ainsi, par exemple _ et parmi pas mal d’autres faire-part concernant cette assez nombreuse famille des Bure, installée à Vauban, pas très loin d’Orléansville _,

le faire-part du décès de Madame Alphonse Ducros, née Gilberte Bure :

Gilberte Bure, épouse d’Alphonse Ducros, était donc la belle-sœur de Henri Ducros cette famille Ducros (d’origine gardoise) était installée depuis plus de trente ans, à Azazga (qui faisait partie de la commune mixte du Haut-Sébaou) _

ainsi que, par le fait, de son épouse Eveline Ducos du Hauron :

c’est donc par ce double mariage d’Alphonse Ducros avec Gilberte Bure,

et celui de son frère Henri avec Eveline Ducos du Hauron,

que se fait l’attache-apparentement des Ducos du Hauron et des Bure.

Attache qui se redouble, d’ailleurs

_ et cela via le mariage en amont, le 9 mars 1905, toujours à Orléansville, de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel avec Aimée-Laurence Rey, fille d’Anatole Rey et d’Adélaïde Gentet _,

par l’union de Robert-Eugène-Victor Gadel _ né en 1906 _ avec Irène Bure, le 22 décembre 1927 à Alger…

Je m’attacherai un peu plus tard à la famille Ferrand…

Pour l’heure, c’est sur la parenté des _ gardois _ Charavel avec les _ dauphinois _ Gentet, et via les _ lorrains _ Schwartz d’Orléansville _ et le mariage de Laurent Gentet et d’Anne-Marie Schwartz à Orléansville le 21 janvier 1851 _,

que je désire me pencher.

L’union du dauphinois Laurent Gentet _ né à Satolas (en Isère) le 2 avril 1821 _ et son épouse lorraine Anne-Marie Schwartz _ née à Saint-Jean Rohrbach (en Moselle) en 1822 ; leur mariage a eu lieu à Orléansville le 21 janvier 1852 (un premier fils, Frédéric, leur était né à Blida le 22 avril 1846) _, a donné lieu au développement prospère de cette famille Gentet, à Orléansville ; je me réfère ici à la belle notice nécrologique parue dans Le Progrès d’Orléansville le 8 décembre 1904, pour honorer la mémoire de la défunte Madame Veuve Laurent Gentet, née Anne-Marie Schwartz :

« La défunte était une des dernières survivantes des premiers Français venus en Algérie, immédiatement après la conquête _ militaire de 1840. Venus à Orléansville vers 1848 _ ils s’étaient trouvés auparavant à Blida en 1846 _, les époux Gentet, par leur vaillance, leur labeur acharné, leurs habitudes d’ordre, étaient arrivés à se créer ici _ Orléansville, donc _ une situation enviable et honorablement acquise« .

Et dans les « Remerciements » parus dans ce même numéro du 8 décembre 1904 du Progrès d’Orléansville, s’alignaient déjà les noms des familles Gentet, Rey, Ducos du Hauron et Yungmann _ une transcription du nom lorrain d’origine, Jungmann… _ ; et pas encore celui des Gadel… 

Et c’est même ce détail-là qui m’a renforcé dans l’hypothèse de liens précédemment noués à Orléansville, entre Amédée Ducos du Hauron et Marie-Louise Rey, avant même l’union, le 11 mars 1905, entre Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, et Aimée-Laurence Rey _ la très probable sœur cadette de Marie-Louise : là-dessus, cf mon article du :

Or, dans le faire-part du décès, à Hussein Dey, dans la banlieue d’Alger, de la belle-mère de M. Clovis Charavel _ »Officier de réserve du génie et employé aux Chemins de fer algériens«  _, on découvre que la défunte, décédée en sa 87e année _ elle était donc née en 1847 _, avait pour nom « Mme Vve Schwartz, née Catherine André« …

Et en tête de ce faire-part de décès paru dans L’Écho d’Alger du 15 avril 1934, se lisent les noms des deux enfants de cette défunte « Mme Vve Schwartz » : celui de « M. Georges Schwartz » et celui de sa sœur « Mme Charavel« , née Schwartz, l’épouse de M. Clovis Charavel…

Mais j’ai aussi découvert, dans une brève du Progrès d’Orléansville en date du 14 août 1902, « la nomination de M. Vaissier, juge de paix à Fedj M’zaia, comme juge à Ténès _ localité assez proche d’Orléansville _, en remplacement de M. Schwartz, nommé sur sa demande à Longwy (Meurthe-et-Moselle) » : ce juge Schwartz était-il, ou pas, un parent d’Anne-Marie Schwartz, veuve Gentet ?..

Et quel est précisément le lien de famille qui unissait de Monsieur Schwartz, père de Mme Clovis Chavanel, et l’orléansvillaise Anne-Marie Schwartz  ?

Je dois aussi relever qu’un certain Eugéne-Laurent Gentet, né à Alger le 23 septembre 1882, a épousé à Orléansville, où il a été commis greffier, mais aussi « propriétaire« , une nommée Henriette Lopès : Eugène-Laurent Gentet était fils de Laurent-Jacques (dit Jacques) Gentet _ né à Orléansville le 8 octobre 1857 et époux, à Alger le 30 juillet 1881, de Marie-Emilie Brenner _lui-même un des enfants, avec ses frères Frédéric _ né à Blida le 22 avril 1846 _ et Louis _ né à Orléansville en 1853 _, ainsi que sa sœur Adélaïde _ née à Orléansville en 1855, décédée à Oran le 5 juillet 1886 ; et épouse d’Anatole Rey _de Laurent Gentet et Anne-Marie Schwartz.

Adélaïde Gentet et Anatole Rey : les très probables parents de Marie-Louise Rey, l’épouse d’Amédée Ducos du Hauron, et mère de leurs cinq enfants _ dont Eveline, Edmée, Gérard et Rogeret Aimée-Laurence Rey : la future veuve de Victor-Nicolas Benjamin Gadel, et mère de Robert-Victor-Eugène Gadel _ né à Alger en 1906 _, le futur époux d’Irène Bure, et père des petits Jean-Claude, Jacques, Jean et Robert Gadel…

C’est donc aussi, outre le lien par les Gadel-Rey,

par le lien entre les Charavel et les Schwartz-Gentet-Rey d’Orléansville que s’est nouée l’alliance-apparentement des Charavel et des Ducos du Hauron.

Ce vendredi 8 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Les persistantes taches aveugles de quelques filiations, en Algérie coloniale…

07jan

J’ai consacré mes deux derniers articles

 

à un certain balayage des carrières d’administrateurs-adjoints, dans diverses « communes mixtes » de l’Algérie coloniale,

du neveu aîné de Louis Ducos du Hauron, Amédée Ducos du Hauron,

ainsi que son gendre, Henri Ducros :

dans l’espoir de dénicher en quelque discret recoin

quelque menu indice pouvant m’aider à progresser si peu que ce soit,

à franchir un palier enfin libérateur,

dans la poursuite de mes tentatives d’identification des personnes constituant la majorité de la constellation familiale de ce neveu « algérois – algérien« ,

ou de son gendre…

Espoir pas vraiment satisfait encore pour le moment.

Il me faut plutôt me tourner vers la recherche d’indices familiaux ;

mais je ne sais plus trop comment et vers où,

ou vers quoi,

vers quelle réserve de potentiels indices,

me tourner ici et maintenant…

Ce jeudi 7 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Chercher sur mollat

parmi plus de 300 000 titres.

Actualité
Podcasts
Rendez-vous
Coup de cœur