Archives du mois de octobre 2024

Sur l’enthousiasmant CD « Johan Helmich Roman – A Violino solo » de Sue-Ying Koang : une unanimité critique…

31oct

Dans la continuité de mon article «  » du 18 septembre dernier,

qui relayait déjà l’article « Diapason d’or pour Sue-Ying Koang ! » de Loïc Chahine dans le numéro de Diapason du 9 septembre précédent,

voici maintant un nouvel article enthousiaste intitulé « Sue-Ying Koang transcende Johan Helmich Roman, le Vivaldi du Nord« , sous la plume cette fois de Jean-Marc Petit dans la livraison du 27 octobre dernier, il y a 4 jours, sur le site de ResMusica :

une interprétation de la violoniste et une œuvre du compositeur décidément à retenir par les mélomanes…

Sue-Ying Koang transcende Johan Helmich Roman, le Vivaldi du Nord

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La violoniste consacre un disque splendide aux œuvres en solo du méconnu compositeur suédois baroque (1694-1758), musicien voyageur et violoniste virtuose.

Des œuvres pour violon seul de l’époque baroque nous connaissions la Passacaille de Biber (extraite des Sonates du Rosaire), les _ diverses, pour divers instrumentsSonates de Telemann, les Caprices de Locatelli, et bien sûr _ forcément ! _ les inégalables Sonates et Partitas de Jean-Sébastien Bach. Mais nous n’avions jamais entendu parler _ à nuancer… _ de (1694-1758), considéré pourtant comme le père de la musique suédoise, et comme virtuose du violon, un peu l’équivalent d’un Vivaldi du Nord. Le grand _ enfin…Fabio Biondi a été l’un des premiers à enregistrer l’œuvre encore largement inédite de ce compositeur. Saluons donc l’initiative de la violoniste qui nous révèle un nouveau pan de cette œuvre réellement fascinante _ en effet ! Et avec quelle interprétation !

Grand voyageur _ de par l’Europe entière _, s’est perfectionné à Londres, mais également Paris, Naples, Rome, Bologne, Venise et Dresde. Autant de lieux où il s’est nourri des musiques de Georg Friedrich Haendel, Francesco Geminiani, Pergolèse, Vivaldi, Pisendel _ voilà.

Ce sont toutes ces influences que l’on retrouve dans ses Övning (« exercice » ou « étude ») et Assagi (« essai » ou « suite de mouvements ») que ressuscitent . La ligne est claire, l’archet souple et chantant _ oui _, les ornementations discrètes, le jeu toujours d’une fluidité parfaite, malgré la multiplicité des accords (jusqu’à neuf notes pour un violon seul !) _ voilà ! _, les arpèges rapides, les battements, etc. Bref, toute la palette du violoniste virtuose _ mais sans maniérisme de l’interprète ; au seul service vraie de la musique.

L’exploit est renouvelé dans les transcriptions pour violon seul par Johan Helmich Roman de deux mouvements du célèbre Stabat Mater de Pergolèse. Rendre au violon seul la complexité contrapuntique de deux voix principales et d’un orchestre tient un peu du prodige. Sue-Ying Koan maintient la ligne avec toujours la même clarté _ voilà.

Bien sûr, ce disque s’apprécie à dose relativement homéopathique. La succession de ces exercices, études et suites pouvant s’avérer quelque peu répétitive en une écoute continue.

Il faut savourer au cas par cas la densité rythmique de l’Övning en ut mineur BeRI 339, la grâce de l’Assagio en mi mineur BeRI 312, ou encore la nostalgie de l’Övning en mi mienur BeRI 347. Quelles que soient ces pages Sue-Ying Koang y est rayonnante _ absolument.

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Johan Helmich Roman (1694-1758) « A violino Solo » : Övning BeRI 339, 332, 348, 337, 347, 336 ; Assagio BeRI 312, 313, 317.

Giovanni Battista Pergolesi (1710-1736): Stabat Mater, Amen, Fac ut ardeat cor meum (arr. J.H. Roman).

Sue-Ying Koang, violon solo.

1 CD Indésens Calliope Records.

Enregistré en mai 2023 en l’église protestante de Pampigny (Suisse).

Notice de présentation en français et en anglais.

Durée : 67:29

Une réalisation discographique qui fait date, pour un maître compositeur à redécouvrir et vraiment mieux explorer…

Ce jeudi 31 octobre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un bien joli CD « Giovanni Lorenzo Gregori – Alessandro Stradella » par Capriccio – Barock Orchester, dirigé par Dominik Kiefer, pour le label Tudor : une inattendue jolie découverte tant musicale que discographique…

30oct

C’est surtout le nom d’Alessandro Stradella (Bologne, 1644 – Gênes, 1682) _ un compositeur qui m’intéresse depuis bien longtemps _ qui m’a attiré sur la pochette du CD Tudor 7171 « Giovanni Lorenzo Gregori – 10 Concerti grossi Op. 2 – Alessandro Stradella – Sonate – Sinfonie« ,

mais qui m’a permis de découvrir très heureusement les superbes « 10 Concerti grossi a piu Stromenti » Op. 2 de Giovanni Lorenzo Gregori (Lucques, 1663 – Lucques, 1745) _ un compositeur totalement inconnu de moi jusqu’ici… _,

parfaitement servis par les 21 instrumentistes de l’Ensemble Capriccio – barock orchester, que dirige, de son violon, Dominik Kiefer,

en un enregistrement du 30 septembre au 4 octobre 2005, à Binningen, publié seulement en 2020, par Tudor, à Zurich,

et apparu seulement ce mois d’octobre 2024 sur la table de mon disquaire préféré _ que d’étranges successions de circonstances…

Une bien jolie découverte, en tout cas,

tant musicale que discographique..


Ce mercredi 30 octobre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et pour continuer avec l’excellent legs discographique Wolfgang Sawallisch, le coffret « Complete Opera Recordings »…

29oct

La parution avant-hier 27 octobre, sur son site Discophilia, de l’article « Le maître du théâtre » que Jean-Charles Hoffelé consacre à un troisième coffret _ de 32 CDs Warner Classics : 5054197949463 _ du legs discographique de l’excellent Wolfgang Sawallisch « Wolfgang Sawallisch – The Warner Classics Edition – Complete Opera Recordings« ,

me donne l’occasion de saluer bien bas, une nouvelle fois, l’honnêteté profonde et constante de ce très grand probe chef d’orchestre, en rien m’as-tu vu, et toujours au seul vrai service de la musique…

Voici donc cet article du toujours excellemment avisé et ultra-compétent Jean-Charles Hoffelé,

une fois de plus d’excellent conseil… :

LE MAÎTRE DU THÉÂTRE

Toutes les gravures lyriques engrangées par Wolfgang Sawallisch pour EMI ? Certains s’étonneront de ne pas trouver Arabella, repris par Orfeo, et Friedenstag, demeuré propriété de la Radio Bavaroise, elles manquent _ en effet _ à cet ensemble commencé et bouclé chez Richard Strauss.

Walter Legge, voulant graver la première version discographique de Capriccio afin d’y fixer le fascinant portrait de Madeleine selon son épouse, se doutait-il que Sawallisch en serait à ce point le Pygmalion ? Certes, le cast _ déjà _ est resté inégalé, mais _ mieux encore _ l’élégance de la direction, la finesse de l’orchestre qui se glisse dans l’esprit de conversation, la fluidité de l’ensemble et son brio teinté de nostalgie demeurent _ en effet _ irremplaçables. Ne manque à la scène finale que le cor de Dennis Brain, disparu peu avant les sessions dans l’accident de la route que l’on sait.

Vif argent, Intermezzo, l’autre perle _ straussienne _ avec Arabella de ces années munichoises, surprend toujours par ses subtilités, son piquant, la virtuosité de sa comédie emportée par une étourdissante Lucia Popp _ magnifique _ dont la Christine n’aura pour vraie rivale qu’Elisabeth Söderström, mais en anglais ! Plus tard suivront Die Frau ohne Schatten, fantasque, mystique, irrésistible, très sombre, et une Elektra incandescente qu’il faut réévaluer (les grandes orgues de Marton qui se rappelle de Nilsson, la Klytämnestra vampirique de Marjana Lipovšek ! _ autre grès grande ! _), Sawallisch faisant dans l’une et l’autre jeu égal, mais si différent, avec Karl Böhm. Avantage majeur, pas une coupure dans la Frau, pas une même dans Elektra donnée si souvent avec pléthore de minuscules coups de ciseaux.

Le grand voyage Wagner souffre parfois de bémols vocaux surtout au long d’un Ring qui est d’abord œuvre d’équipe, et comme tel plausible, culminant dans un Götterdämmerung épique, mais la Brünnhilde d’Hildegard Behrens, la Sieglinde de Julia Varady, le Hundingde Kurt Moll, le Hagen des Matti Salminen, le Mime d’Helmut Pampuch comment les ignorer ? Leste, argenté, fabuleusement spirituel, Die Meistersinger von Nürnberg reste un bijou dont la direction sur les pointes inspire à Bernd Weikl sa meilleure composition, Hans Sachs inattendu mais diablement convaincant, et les trognes des maîtres, l’élégance mutine de l’Elisabeth de Studer, que de plaisirs, où une fois encore l’axiome de la troupe _ voilà… _ se vérifie.

Le doublé Orff rappelle que le jeune Sawallisch fut adoubé par le compositeur, les deux petits opéras de Schubert et de Weber (trio imbattable pour Abu Hassan, Moser, Gedda, Moll !) documentent sa curiosité, mais si vous ne savez rien de cette somme, commencez par la Zauberflöte de Munich et sa terrible Reine de la Nuit. Si Edda Moser _ encore une immense ! _ ne vous fait pas trembler…

LE DISQUE DU JOUR

Wolfgang Sawallisch
The Warner Classics Edition Complete Opera Recordings

CDs 1-2


Wolfgang Amadeus Mozart(1756-1791)
Die Zauberflöte, KV 620

CD 3


Carl Maria von Weber (1786-1826)


Abu Hassan, J. 106

CD 4


Franz Schubert (1797-1828)


Die Zwillingsbrüder, D. 647

CDs 5-6


Richard Wagner (1813-1883)


Das Rheingold, WWV 86A

CDs 7-9


Richard Wagner (1813-1883)


Die Walküre, WWV 86B

CDs 10-12


Richard Wagner (1813-1883)


Siegfried, WWV 86C

CDs 13-16


Richard Wagner (1813-1883)


Götterdämmerung, WWV 86D

CDs 17-20


Richard Wagner (1813-1883)


Die Meistersinger von Nürnberg, WWV 96

CDs 21-22


Richard Strauss (1864-1949)


Capriccio, Op. 85, TrV 279

CDs 23-24


Richard Strauss (1864-1949)


Intermezzo, Op. 72, TrV 246

CDs 25-27


Richard Strauss (1864-1949)


Die Frau ohne Schatten, Op. 65, TrV 234

CDs 28-29


Richard Strauss (1864-1949)


Elektra, Op. 58, TrV 223

CDs 30-31


Carl Orff (1895-1982)


Die Kluge
Der Mond

Philharmonia Orchestra
Orchester der Bayerischen Staatsoper
Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks
Bayerisches Staatsorchester
Wolfgang Sawallisch, direction

..;

.

Un coffret de 31 CD du label Warner Classics 5054197949463

Photo à la une : le chef d’orchestre Wolfgang Sawallisch – Photo : © DR

Un vrai régal d’opéras…

Ce mardi 29 octobre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un superbe double CD « Bach – Six Partitas » par l’excellent Martin Helmchen, sur une éblouissant Tangentenflügel (Späth & Schmahl, 1790), qu’on a failli laisser filer…

28oct

C’est seulement l’article zxpert et raffiné de Frédéric Muñoz « Les Partitas de Bach sur un piano à tangente, une première avec Martin Helmchen« , paru avant-hier 26 octobre sur le site de ResMusica, qui m’a fait m’intéresser enfin au double CD Alpha 994 « Bach – Six Partitas » de Martin Helmchen sur un Tangentenflügel des facteurs Späth & Schmahl de 1790,

alors que jusque là nul article, pas même « L’Avenir » de Jean-Charles Hoffelé, en date du 6 juin dernier, ne m’avait fait m’y pencher….

Les Partitas de Bach sur un piano à tangente, une première avec Martin Helmchen

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La découverte d’un instrument historique dans la lignée de ceux qu’avaient pu connaitre Bach a révélé à une approche nouvelle _ et infiniment jouissive _ dans l’interprétation des Partitas, habituellement présentées au clavecin ou sur piano moderne. La relecture est totale et passionnante _ absolument ! _ tout au long des quarante mouvements de ces six suites pour le clavier.

Cette nouvelle mouture du cycle des Six Partitas pour le clavier de Bach nous éclaire sur le passage progressif d’un instrument à cordes pincées vers un nouveau concept, celui de la corde frappée _ voilà. Bien sûr déjà le clavicorde avait entrouvert la porte de cette possibilité rendant l’instrument expressif _ en effet. Bach l’avait bien remarqué et on rapporte que c’était à ce niveau-là son instrument préféré. Pour autant il fut quelque peu déçu par les premiers instruments à cordes frappées lors de son voyage à Postdam auprès du roi de Prusse Frédéric II. Sans doute les premiers essais en la matière réalisés par Gottfried Silbermann demandaient quelques améliorations _ probablement… L’idée pourtant fit son chemin _ chez les facteurs de claviers _ grâce à divers systèmes mécaniques et notamment en matière de marteaux.

joue un piano à tangente (Tangentenflügel) construit en 1790 par Franz Jakob Späth et Christoph Friedrich Schmahl. Son choix découle tout simplement de la découverte  _ par lui _ de cet instrument récemment restauré et qui l’a inspiré, lui permettant d’aborder de manière nouvelle son interprétation de la musique de Bach _ anticipant sur le parcours musical à venir de son propre fils Carl-Philipp-Emanuel Bach _, impossible de cette manière sur un clavecin ou un piano moderne. Il nous dit ceci : « Tout m’a conquis : les couleurs, la symbiose des caractéristiques du clavecin, du clavicorde et des anciens pianofortes, les registrations (avec le jeu de luth), les possibilités qui s’ouvrent à moi pour rendre la polyphonie et pour chanter sur des touches ! » Certes ce piano fut construit _ en effet _ quarante ans après la mort du compositeur, mais reste le témoin de claviers qui se sont perfectionnés dans le prolongement de ceux connus par les musiciens eux-mêmes. Le principe de base de cet instrument est un petit marteau en bois qui frappe la corde par dessous et qui retombe de lui même pour que la corde vibre librement. Un étouffoir arrête le son lorsque le pianiste lâche la touche.

Que donnent ces œuvres à l’écoute sur un tel instrument ? _ et c’est bien là la principale question du mélomane... La première impression est une grande souplesse dans le jeu _ oui, et vie _et donc dans le discours. est un grand pianiste, confirmé sur la scène internationale. Il se met au service de cet instrument et non le contraire, toute la subtilité réside là. Tout instrument à clavier quel qu’il soit (orgue, clavecin, clavicorde, piano…) peut générer un jeu expressif qui s’obtient avec des techniques d’exécution bien différentes de toucher, d’accents de durée etc. Ici c’est bien déjà la technique du piano moderne qui s’invite avec une finesse et une subtilité _ voilà : une vivacité et une douceur très sensibles _ au service du discours musical. Les tempi sont modérés _ oui ! _ ce qui est profondément agréable à l’écoute _ tout s’entend. L’artiste laisse de côté cette course à l’abîme par trop à la mode d’une vitesse à outrance, illusion d’un jeu brillant et virtuose _ en effet ! La captation du piano est subtile _ oui _, chaque détail est clairement perceptible _ voilà ! _ et l’acoustique du studio est harmonieusement maitrisée _ pour un discours musical parfaitement lumineux.

Dans une discographie très riche _ oui, de ces chefs d’œuvre majeurs de Bach ! _, cette version s’affirme par son originalité _ sans viser quelque singularité de mauvais aloi… _ en une proposition rationnelle et informée, qui nous instruit encore plus dans la connaissance  _ oui ! _de ces pages merveilleuses _ on ne saurait mieux dire…

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Johann Sebastian Bach (1685-1750) : 6 Partitas BWV 825 à 830.

Martin Helmchen, piano à tangente Späth & Schmahl (1790).

2 CD Alpha.

Enregistrés en septembre 2022 et janvier 2023.

Notice de présentation en français, anglais et allemand.

Durée totale : 71:14 et 72:49

 

Et maintenant l’article « L’Avenir » de Jean-Charles Hoffelé, en date du 6 juin 2024 :

L’AVENIR

Philologique ? Libre surtout _ en sa parfaite fantaisie. Le somptueux _ oui !Tangentenflügel au jeu de luth envoûtant _ parfaitement, en sa vivacité et douceur, qui nous charme _ que joue Martin Helmchen n’aurait _ certes _ pas pu être touché par Bach, sorti des ateliers de deux facteurs allemands quarante ans après sa mort, mais sera l’instrument à clavier favori de _ son fils aussi génial que luiCarl Philipp Emanuel.

L’univers du père incarné dans l’instrument du fils _ voilà ! _ prend des accents visionnaires, soudain si Sturm un Drang _ oui, oui, oui _, absous des perfections mathématiques que le clavecin poétisait et que le Steinway moderne amplifiait.

Dans la nature même _ comme c’est juste ! _ du Tangentenflügel s’entend l’écho de l’intimité du clavicorde _ mais oui… _, une palette de violon, de hautbois, de flûte, de théorbe s’y ajoute, la poésie et la peinture réunies dans un éden sonore _ voilà : jubilatoire sans la mondre hystérie… _ dont Martin Helmchen se régale en ornements, en diminutions, tout un vocabulaire du sensible dont il expurge le bavardage pour exalter l’émotion _ qui tendrement rayonne.

Album troublant _ en sa nouvelleté _, qui rappelle que ce pianiste est accessoirement pianiste, mais d’abord poète _ sans doute _, un Orphée enfin ayant trouvé son luth _ aux sons irisés et flûtés _ pour aborder à d’autres rivages que ceux du Romantisme, quoi que…

LE DISQUE DU JOUR

Johann Sebastian Bach(1685-1750)


Les 6 Partitas, BWV 825-830 (Intégrale)

Martin Helmchen, clavier (Tangentenflügel Späthe & Schmahl, 1790)

Un album du label Alpha Classics 994

Photo à la une : le pianiste Martin Helmchen – Photo : © Giorgia Bertazzi

Une réalisation musicale _ et secondairement discographique _ qui touche, marque et enchante !

Ce lundi 28 octobre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

A la recherche des documents d’état civil (naissances, mariages, décès) de la lignée Delouart, de Ciboure, dont sont issus Marie-Delouart (Ciboure, 1840 – Paris, 1917) et son fils Maurice Ravel (Ciboure, 1875 – Paris, 1937), et trois autres lignées collatérales de cousins, à Ciboure et Saint-Jean-de-Luz…

27oct

Àfin de donner accès aux documents d’état civil (naissances, mariages, décès) des divers membres de la lignée Delouart de Ciboure dont sont issus les natifs de Ciboure Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) et sa mère Marie-Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917) _ et par eux aux importantes données socio-gégraphico-historiques qu’ils comportent _, mais aussi et surtout les trois autres lignées collatérales de cousins issus de Delouart, à Ciboure et Saint-Jean-de-Luz, moins remarquées jusqu’ici,

je reprends mon article du 4 octobre 2020 «  » en lequel j’avais entamé partiellement ce travail d’accès aux actes d’état-civil, que je vais systématiquement compléter maintenant en donnant accès à ces liens aux archives d’état-civil disponibles, principalement à Ciboure, mais aussi à Saint-Jean-de-Luz, concernant les divers membres de la descendance du couple formé, au troisième quart du XVIIIème siècle, des ancêtres Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague, qui se sont mariés à Ciboure le 28 janvier 1778 ;

 

et cela _ en remontant aussi à quelques uns des ascendants immédiats de Gratien Delouart et Sabine Laxague : Delouart, Mourguy, Laxague, Doyambehere, Sallaberrymême si les archives du XVIIIe siècle conservées et consultables à la mairie de Ciboure, sont le plus souvent assez difficilement déchiffrables, même pour des chercheurs passionnés et patients, tel le très scrupuleux Jean-Noël Darrobers, celui qui jusqu’ici a fouillé le meux et le plus loin … _, à partir de ce couple fondateur de Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) et son épouse, mariés le 28 janvier 1778 à Ciboure, Sabine Laxague (Ciboure, possiblement 1745 _ plutôt que le 24 novembre 1752, comme je l’avais d’abord indiqué _Ciboure, 27 février 1845),

Gratien Delouart et Marie Laxague qui sont les parents de la fratrie _ avec descendance _ constituée de :

_ Marie-Baptiste Delouart n°1 (Ciboure, 29 juin 1782Ciboure, 23 août 1855),

_ Marie-Baptiste Delouart n°2 (Ciboure, 17 juin 1784Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842),

_ Marie Delouart n°3 (Ciboure, 6 août 1786Ciboure, 15 décembre 1872)

_ et leur frère Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 24 septembre 1872) ;

dont descendent

_ la lignée Delouart de l’aînée Marie-Baptiste Delouart n°1 (Ciboure, 29 juin 1782Ciboure, 23 août 1855), d’où est issue _ via sa fille, née de père incounu, Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809Ciboure, 22 décembre 1874) _, sa petite-fille _ née elle aussi de père inconnu : d’où la transmission, uniquement féminine, jusqu’à la future mère de Maurice Ravel de ce patronyme de Delouart hérité de Gratien Delouart (1748 – 1798)… _ Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), puis son arrière-petit-fils Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875, Paris, 28 décembre 1937),

ainsi que les 3 autres lignées de collatéraux de Marie Delouart (1840 – 1917) issues, après Gratien Delouart (1748 – 1798),

_ 1) de la lignée  luzienne _ inaperçue de Jean-Noël Darrobers en ses articles « Marins et corsaires. Les ancêtres cibouriens de Maurice Ravel« , paru en 1987 dans le n° 22 de la revue Ekaina. Revue d’Études Basques [Saint-Jean-de-Luz], aux pages 78 à 94, et « Les ancêtres maternels de Maurice Ravel«  paru en 1997 dans le n°4 des Cahiers de l’I.R.H.M.E.S. Mélanges savoisiens de l’Opera Seria à Maurice Ravel [Genève, Éditions Slatkine], aux pages 139 à 159 : et, à sa suite, Étienne Rousseau-Plotto en son « Ravel – portraits basques« , paru en 2004, puis 2016… _ descendant de Marie-Baptiste Delouart n°2 (Ciboure, 17 juin 1784 Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842) et son époux, à Saint-Jean-de-Luz, le 17 août 1814 , Jean Curuchet, dit Jean Etcheverry (Ciboure, 6 août 1786 _ C’est dans un document (daté du 18 novembre 1842) d’attribution à sa veuve d’une pension (pour ses services de quartier maître de manœuvre, à 36 francs), que j’ai découvert la date de naissance (le 6 août 1786, à Ciboure) de ce Jean (fils de Gana Curutchet), dit Jean Etcheverry… En remarquant, au passage, que cette Marie Delouart (n°2), veuve, venait elle aussi de décéder le 3 janvier 1842 à Saint-Jean-de-Luz, rue Neuve n°30, à l’âge de 57 ans… _ – disparu en mer au large d’Hendaye dans la nuit du 14 au 15 novembre 1841) ;

_ 2) de la lignée cibourienne descendant de Marie Delouart n°3 (Ciboure, 6 août 1786Ciboure, 15 décembre 1872) et son époux, à Ciboure le 28 février 1821, Michel Goyenague (Ciboure 11 janvier 1790Ciboure, 20 novembre 1849) ;

_ et 3) de la lignée cibourienne descendant de Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 Ciboure, 23 septembre 1872) _ sa date de naissance, le 27 aoùt 1788, est mentionnée dans l’acte de son mariage, le 30 avril 1823… _ et son épouse, à Ciboure le 30 avril 1823, Marguerite Larrea (Ciboure, 18 décembre 1798Ciboure, 30 novembre 1844)…

Voici donc cet article en date du 4 octobre 2029, que je complète en donnant le plus systématiquement possible des liens aux divers actes d’état-civil de chacun des membres de ces 4 lignées descendant de Gratien Delouat et son épouse Sabine Laxague :

Les parents cibouro-luziens de Marie Delouart-Ravel contemporains de la naissance de Maurice Ravel, le 7 mars 1875, à Ciboure : un provisoire panorama sur une très méconnue généalogie familiale…

— Ecrit le dimanche 4 octobre 2020 dans la rubriqueHistoire, Musiques”.

Je désire faire ici un panorama récapitulatif le plus complet possible, en dépit de ce qu’il me reste encore à trouver en allant examiner méthodiquement, sur place, les précieux livres d’archives d’état-civil conservés à la mairie de Ciboure, des parents collatéraux effectifs (c’est-à-dire des cousins vivants à la date du 7 mars 1875de la mère de Maurice Ravel, Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), par xemple au moment de la naissance de son fils aîné Maurice Ravel, le 7 mars 1875, à Ciboure, au rez-de-chaussée de la maison San Estebenia _ dénommée « Maison Maurice Ravel » depuis les magnifiques cérémonies organisées par Charles Mapou à Ciboure, en 1925, pour honorer le 50ème anniversaire de la naissance, là, à Ciboure, de Maurice Ravel, sur le quai dénommé depuis ce même jour-là « Quai Maurice Ravel«  _ ;et suite au décès de sa mère, Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809Ciboure, 22 décembre 1874).

À cette date du 7 mars 1875, la plus proche parente alors en vie de Marie Delouart (1840-1917) est sa tante Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902), la demi-sœur de sa mère Sabine Delouart (1809-1874) qui vient de décéder en la maison San Estebenia, à Ciboure, le 22 décembre 1874 ; et que Marie Delouart (1840-1917), bien que pas spécialement croyante, choisit pour être la marraine de son bébé Joseph-Maurice Ravel, à l’église Saint-Vincent de Ciboure, le 13 mars 1875 ; à moins qu’il ne se soit agi là d’une initiative de Gachucha Billac et leur cousin Simon Goyenague (Ciboure, 29 novembre 1821Ciboure, 18 avril 1890), qui ont été la marraine et le parrain du petit Joseph-Maurice, âgé de 6 jours…
Gachucha Billac (1824-1902) _ fille de Jacques Billac (Ciboure, 5 septembre 1772 – Ciboure, 10 mars 1839) et de Marie Delouart n°1 (Ciboure, 29 juin 1782Ciboure, 23 août 1855), qui se sont mariés à Ciboure le 14 septembre 1814 ; cf mon article du 30 septembre 2019 « «  ; un article qui comporte aussi l’acte officiel de pension de sa retraite de marin de Jacques Billac, quartier-maître de manœuvre à 36 francs ; ainsi que l’acte de pension de reversion de sa veuve, Marie Delouart… _ ; Gachucha Billac, donc, a eu un fils, Romain Billac, né à Ciboure le 9 août 1844, lui aussi de père inconnu ; mais Romain Billac, charpentier, est prématurément décédé à Ciboure le 2 décembre 1862, à l’âge de 18 ans, et sans descendance _ à propos de Gachucha Billac, cf aussi mes articles des 15 et 24 juillet 2019 : «  » et « « 
Et celui qui tient lieu de parrain à Maurice Ravel, en l’absence à Ciboure du parrain du bébé, sur les fonts baptismaux ce 13 mars 1875, est Simon Goyenague (Ciboure, 29 novembre 1821 – Ciboure, 18 avril 1890), cousin germain de la défunte Sabine Delouart (1809-1874) et de sa demi-sœur Gachucha Billac (1824 – 1902) :
la mère de Simon Goyenague, Marie Delouart 3 (Ciboure, 6 août 1786Ciboure, 15 décembre 1872 ; épouse à Ciboure le 28 février 1821 de Michel Goyenague (Ciboure 11 janvier 1790Ciboure, 20 novembre 1849), étant la seconde sœur de son aînée Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1782Ciboure, 28 août 1855), laquelle, elle, est la mère de Sabine Delouart (1809-1874), ainsi que de Gachucha Billac (1824-1902) ; ainsi que la grand-mère de Marie Delouart (1840-1917), et l’arrière-grand-mère de Maurice Ravel, qui est né à Ciboure le 7 mars 1875.
La mère de Maurice Ravel, Marie Delouart (1840-1917), avait bien eu un frère aîné, Pierre Casabon, né à Ciboure en 1838 ; mais jusqu’ici j’ignore quasiment tout de son existence ; et d’une éventuelle descendance sienne…
Et à nul moment le nom de celui-ci n’apparaît, non plus, dans la Correspondance de Maurice Ravel rassemblée par Manuel Cornejo.
Seconde fille (Saint-Jean-de-Luz, 20 novembre 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 30 novembre 1900) de la sœur suivante de la Marie-Baptiste Delouart n°1 (1782-1855), et qui portait le même nom de Marie-Baptiste Delouart _ d’où ont procédé pas mal de confusions… _, c’est-à-dire de Marie-Baptiste Delouart n°2 (Ciboure, 17 juin 1784Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842), et du mari de celle-ci (le mariage eut lieu à Saint-Jean-de-Luz le 17 août 2014), Jean Curutchet, dit Jean Etcheverry (Ciboure, 6 août 1786 – disparu en mer, au large d’Hendaye, la nuit du 14 au 15 novembre 1841), je remarque qu’est toujours vivante à cette date du 7 mars 1875 la cousine germaine luzienne de Sabine Delouart (1809-1874) qui vient juste de décéder à Ciboure le 22 décembre 1874, Marie Etcheverry n°2, veuve Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz, 20 novembre 1824Saint-Jean-de-Luz, 30 novembre 1900).
La sœur aînée de celle-ci, Marie Etcheverry n°1 (Saint-Jean-de-Luz, 21 juin 1817Saint-Jean-de-Luz, 27 décembre 1850 ; et épouse, à Saint-Jean-de-Luz le 10 novembre 1846, de Jean-Baptiste Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 18 avril 1816Saint-Jean-de-Luz, 24 septembre 1859)), étant alors déjà prématurément décédée des suites des couches de son second fils, Jean-Charles Hiriart, né une semaine plus tôt, à Saint-Jean-de-Luz, le 20 décembre 1850 :
cette Marie Etcheverry n°2 (1824 –1900) avait épousé à Saint-Jean-de-Luz le 27 août 1851 Louis-Bernard Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz, 18 juin 1815 – Le Havre, 29 novembre 1862).
Et de ce couple Bernard Dargaignaratz (1815 – 1862) – Marie Etcheverry n°2 (1824-1900), à cette date du 7 mars 1875, vivent deux filles Dargaignaratz :
et Marie-Clotilde Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz, 6 mars 1860 – Urrugne, 26 février 1943), qui épousera à Urrugne le 22 novembre 1905 Martin Zozaya (Urrugne, 1er août 1858 – Urrugne, 5 avril 1932).
Issus de la luzienne Marie Etcheverry n°1 (1817-1850) et de son mari luzien lui aussi Jean-Baptiste Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 10 avril 1816Saint-Jean-de-Luz, 24 septembre 1859), à cette date du 7 mars 1875 vivent deux fils Hiriart, luziens :
Dominique Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 28 janvier 1849 – Saint-Jean-de-Luz, 20 décembre 1926, qui épouse à Saint-Jean-de-Luz le 3 juin 1874 Marie Dimatz (Saint-Jean-de-Luz, 28 octobre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 9 juillet 1932)) et Jean-Charles Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 20 décembre 1850 – décédé en Uruguay, ?), qui épousera bientôt à Saint-Jean-de-Luz le 30 mai 1877 Marie Arramendy (Saint-Jean-de-Luz, 18 décembre 1858 – décédée en Uruguay ?) : leur descendance qui vit toujours en Uruguay a donné de ses nouvelles à leurs cousins de Saint-Jean-de-Luz…
 …
Issus de la troisième sœur Delouart, la cibourienne Marie Delouart n°3 (Ciboure, 6 août 1886Ciboure 15 décembre 1872) et de son mari le cibourien Michel Goyenague (Ciboure, 11 janvier 1790Ciboure, 20 novembre 1849), à cette date du 7 mars 1875 vivent, outre le fils aîné, et tenant lieu de parrain à Maurice Ravel le 13 mars 1875, le cibourien Simon Goyenague (Ciboure, 29 novembre 1821Ciboure, 18 avril 1890), époux, à Ciboure, le 15 novembre 1853, de Josèphe Joachine Albistur (Fontarabie, 4 février 1828 – ?), et son fils Pierre Paul Goyenague (Ciboure, 19 août 1854 – Ciboure, 6 mars 1929), qui épousera, à Ciboure, le 20 août 1890, sa cousine germaine Nicolasse Goyenague (1864-1945), fille de son frère Jacques Goyenague (Ciboure, 16 octobre 1823 – Ciboure, 22 novembre 1886) et son épouse Catherine Larrea (Ciboure, 9 octobre 1832Ciboure, 9 décembre 1895) ; ainsi que plusieurs autres enfants encore de ce couple Goyenague-Albistur ;
Jacques Goyenague (Ciboure, 16 octobre 1823Ciboure, 22 novembre 1886), qui épouse à Ciboure le 23 avril 1856 la cibourienne Catherine Larrea (Ciboure, 9 octobre 1832 – Ciboure, 8 novembre 1895) ; Jacques Goyenague (1823-1886) et son épouse Catherine Larrea (1832-1895) auront au moins cinq enfants :
Simon Goyenague (Ciboure, 18 juin 1856Ciboure, 14 janvier 1874) ; Marie Goyenague (Ciboure, 16 avril 1857Ciboure, 18 décembre 1861) ; Jean-Baptiste Goyenague (Ciboure, 31 juillet 1862?) ; Nicolasse Goyenague (Ciboure, 11 juillet 1864 – Ciboure, 1er juin 1945) ; qui épousera, à Ciboure, le 20 août 1890, son cousin germain Pierre-Paul Goyenague (1854- 1929) ; Gracieuse Goyenague (Ciboure, 14 juillet 1866 – Ciboure, 16 août 1950) ; Josèphe Goyenague (Ciboure, 12 juin 1868? ) ; Alexandrine Goyenague (Ciboure, 5 juin 1872 – Ciboure, 19 juillet 1872).
Marie Goyenague (Ciboure, 28 juillet 1827 – décédée à Buenos Aires, après 1898), qui épouse à Ciboure le 17 juillet 1850 l’urrugnard Martin Passicot (Urrugne, 24 octobre 1824 – Buenos Aires, 22 octobre 1888) ; ils auront au moins 11 enfants Passicot…
et Bertrand Goyenague (Ciboure, 6 mars 1832 – ?).
De Marie Goyenague (1827-après 1898) et Martin Passicot (1824-1888), seul l’aîné de leurs 11 enfants, Jean-Martin Passicot (Ciboure 17 mai 1851 – Buenos Aires, après 1895) est né en France, à Ciboure.
Les 10 autres enfants Passicot sont nés en Argentine ; les 7 suivants (Juan Tomas Gabriel, le 30 mars 1855 ; Marcelina, le 5 juin 1856 ; Pascuala, le 27 juin 1858 ; Pedro, le 21 avril 1860 ; Catalina, le 9 juillet 1861 ; Pedro, le 19 novembre 1863 et Bernarda Mariana le 20 novembre 1865) à Buenos Aires ; et enfin les 3 derniers (Maria-Luisa, le 26 juin 1867 ; Juan Maria, le 26 novembre 1869 et Francisco, le 15 juin 1873) à Las Lomas de Zamora.
Marie Goyenague, son époux Martin Passicot et leur fils aîné Jean-Martin, avaient embarqués pour l’Argentine au port de Pasajes en 1851.
Enfin, du frère cadet des 3 Marie (ou Marie-Baptiste) Delouart (n°1 : 1782-1855 ; n°2 : 1784-1842 ; n° 3 : 1786-1872), Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 Ciboure, 23 septembre 1872) ; et son épouse, à Ciboure le 30 avril 1823, la cibourienne Marguerite Larrea (Ciboure, 18 décembre 1798Ciboure, 30 septembre 1844), à cette date qui nous intéresse du 7 mars 1875, vivent au moins 3 enfants Delouart issus de ce couple :
l’aînée, Sabine Delouart (Ciboure, 24 juin 1825?), épouse, à Ciboure le 12 août 1852 de Bernard Cerciat (Ciboure, 18 octobre 1824décédé sur mer, le 9 mars 1868) ; ils auront au moins 4 enfants Cerciat :
Jean-Baptiste Cerciat (Ciboure, 20 septembre 1854 – Ciboure, 26 novembre 1914 ; qui épousera à Guéthary le 4 juillet 1877 Marie Doyhenart (1853 – après 1923) ; et ce couple aura au moins 4 enfants Cerciat, dont :
Marianne Cerciat (Ciboure, 3 mars 1890 – Ciboure, 13 avril 1950) ; Jean-Vincent Cerciat (Ciboure, 15 décembre 1894Ciboure, 28 avril 1961) ; qui épousera à Ciboure le 6 avril 1921 Marianne Ochoteco (Saint-Pée-sur-Nivelle, 28 septembre 1899 – Ciboure, après 1961) ; et qui auront pour fille Mercedes Cerciat (Ciboure, 18 septembre 1921 – Ciboure, 9 mars 2012) ; et Marie-Louise Cerciat (Ciboure, 12 avril 1900 – Saint-Jean-de-Luz, 15 avril 1975) ; qui épouse à Ciboure le 27 février 1923 Adolphe Philippe Sagarzazu (Fontarabie, 5 mai 1900 – Ciboure, 1er janvier 1961  ; et qui auront 3 enfants : Marie-Jeanne Sagarzazu, elle-même mère de Marcel René Sagarzazu ; Jean-Baptiste Sagarzazu et Anita Sagarzazu)) ;
Marie Cerciat (Ciboure, 28 février 1857?) ;
Jean Cerciat (Ciboure, 19 avril 1859 – Nouméa, ?) ; qui épousera à Nouméa le 24 juillet 1893, Marie-Eudoxie Allard (12 septembre 1872 – ?) ; le couple aura au moins 3 enfants Cerciat :
Elisa Cerciat (Nouméa, 30 juillet 1894 – ?) ; Raymond Cerciat (Nouméa, 27 janvier 1897 – ?) ; André Cerciat (Nouméa, 3 avril 1899 – ?) ;
et Jeanne Cerciat (Ciboure, 20 février 1864Saint-Jean-de-Luz, 23 septembre 1947) ; qui épousera à Ciboure le 8 septembre 1908 Mateo Acin.
La seconde des trois enfants de Jean Delouart et son épouse Marguerite Larrea, est Marie Delouart (Ciboure, 30 juin 1827 – Ciboure, 17 mars 1917 ; qui épouse à Ciboure le 21 décembre 1853 Guilhen Etchepare (Ciboure, 8 juillet 1826Ciboure, 22 mai 1872) ; j’ignore s’ils ont eu ou pas des enfants ;
et enfin le troisième est Jean Delouart (Ciboure, 3 juin 1833Ciboure, 25 novembre 1888 ; qui épouse à Ciboure le 13 novembre 1861 Dominique Etchepare (Ciboure, 12 décembre 1828Ciboure, 15 avril 1897) ; le couple aura au moins 2 enfants Delouart :
Etiennette Delouart (Ciboure, 4 mai 1866Ciboure, 8 novembre 1870) ;
et Sabine Delouart (Ciboure, 26 avril 1868 – Ciboure, 25 février 1952).
Il faut ajouter aussi, et peut-être surtout, les descendants luziens de la Marie Etcheverry n°1 (1817-1850) et son époux Jean-Baptiste Hiriart (1816-1859),  soient les deux frères Hiriart :
Dominique Hiriart (1849-1926 ; époux de Marie Dimatz (1844-1932)) ;
et Jean-Charles Hiriart (1850- ? ; époux de Marie Arramendy 1858- ?).
Ce dernier couple a quitté la France pour l’Uruguay suite à de mauvaises affaires de Jean-Charles Hiriart, maître bottier.
Mais Dominique Hiriart et son épouse Marie Dimatz eurent, en 1875 et 1877, deux filles Hiriart :
Magdeleine Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875Saint-Jean-de-Luz, 19 juin 1968) ; qui épousa à Saint-Jean-de-Luz le 28 septembre 1901 Charles Gaudin (Saint-Jean-de Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo, 13 septembre 1910) le fils aîné d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920) et Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz 28 avril 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 21 décembre 1936), mariés à Saint-Jean-de-Luz le 27 janvier 1875 ;
Magdeleine Hiriart et Charles Gaudin, dont le fils Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988) véhiculait, dans son automobile personnelle, Maurice Ravel par tout le pays basque, en Espagne comme en France, lors des séjours (ou moments) de villégiature du compositeur sur la côte basque, à la fin des années 20 et début des années 30 ; et que Maurice Ravel invita à plusieurs reprises à assister à des concerts, à Paris, et qui échangeaient alors des mots en basque…
et Marie Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 27 juillet 1877 – Saint-Jean-de-Luz, 19 octobre 1945), demeurée célibataire.
La Correspondance de Maurice Ravel connue à ce jour _ manque hélas la correspondance de toute la période d’enfance et adolescence, avant 1900 ! Dans quels tiroirs privés se cache-t-elle donc ? _ n’atteste de séjours à Saint-Jean-de-Luz ou Ciboure de Maurice Ravel qu’à partir de 1901. Cependant divers témoignages oraux de plusieurs membres de la famille Gaudin, tels ceux de Marie Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 2 mars 1879 – Saint-Jean-de-Luz, 8 décembre 1976), Jane Gaudin, qui deviendra veuve Courteault (Saint-Jean-de-Luz, 16 octobre 1880Saint-Jean-de-Luz, 28 mars 1979), ou le fils de Jane, et son époux (à Saint-Jean-de-Luz, le 22 avril 1906) Henri Courteault (Pau, 26 août 1869 – Saint-Jean-de-Luz, 2 novembre 1937), Pierre Courteault (Paris, 21 avril 1910 – Ascain, 15 décembre 2006), affirment, avec de très significatives et souvent pittoresques anecdotes à l’appui, la venue de l’enfant , puis du jeune homme Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz, rue Gambetta, chez les Gaudin, et y jouant du piano, et en particulier auprès de celle qui faisait fonction de gouvernante auprès des 6 enfants Gaudin (Charles, né le 19 novembre 1875 ; Pierre, né le 7 février 1878 ; Marie, née le 2 mars 1879 ; Jeanne (née le 16 octobre 1880) ; Pascal, né le 31 janvier 1883 ; et Louis, né le 23 février 1886 et décédé le 2 novembre 1899) : sa marraine et grand-tante _ la demi-sœur (1824-1902) de sa grand-mère Sabine Delouart (1809-1874) : toutes deux filles de Marie-Baptiste Delouart n°1 (1782-1855) _, sa « chère tante Gachucha »
En 1900, pour prendre une date concernant davantage Maurice Ravel lui-même _ et ce que rapportent les premières lettres conservées (et connues à ce jour) à propos de ses séjours à Saint-Jean-de-Luz et Ciboure _, plutôt que sa mère Marie Delouart accouchant à Ciboure en 1875, étaient donc bien présents à Ciboure et Saint-Jean-de Luz pas mal de parents collatéraux et cousins de Maurice Raveldont surtout ceux-ci, parmi ceux que j’ai pu repérer jusqu’ici :
Gachucha Billac (1824-1902),
Dominique Hiriart (1849-1926) et son épouse Marie Dimatz (1844-1932),
Magdeleine Hiriart (1875-1968) et son époux Charles Gaudin (1875-1910),
Marie Hiriart (1877-1945),
Marie Etcheverry veuve Dargaignaratz (1824-1900) et sa fille Marie-Clotilde Dargaignaratz (1860-1943),
Pierre-Paul Goyenague (1854-1929) et son épouse Nicolasse Goyenague (1864-1945),
Gracieuse Goyenague (1866-1950),
Marie Delouart veuve Etchepare (1827-1917),
Jean-Baptiste Cerciat (1854-1914), et son épouse Marie Doyhenard (1853-après 1923),
Marianne Cerciat (1890-1950), Jean-Vincent Cerciat (1894-1961), Marie-Louise Cerciat (1900-1975),
Jeanne Cerciat (1864-1947),
Sabine Delouart (1868-1952)
Marie Gaudin (1879 – 1976)…
Ce dimanche 4 octobre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa
En un article à venir, et d’après les actes d’état civil sur lesquels j’ai pu parvenir à mettre la main, je m’efforcerai de lister les domiciles de naissance et de décès des divers membres de la descendance des cibouriens Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1748) et son épouse Sabine Laxague (Ciboure, possiblement 1745 – Ciboure, 27 février 1845), dans les lignées issues des trois sœurs Marie Delouart et leur frère Jean Delouart,
nés respectivement
_ le 29 juin 1782 pour la Marie Delouart n°1 (Ciboure, 29 juin 1782Ciboure, 23 août 1855)
_ épouse de Jacques Billac le 14 septembre 1814 à Ciboure ; et, via sa fille née de père inconnu Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809Ciboure, 22 décembre 1874) et sa petite-fille née elle aussi de père inconnu Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), arrière-grand-mère de Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) _ ;
_ le 17 juin 1784 pour la Marie Delouart n°2 (Ciboure, 17 juin 1784Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842)
_ épouse de Jean Etcheverry à Saint-Jean-de-Luz, le 17 août 1814 ; d’où son issus des Hiriart, des Gaudin et maintenant des Lenoir, à Saint-Jean-de-Luz… _ ;
_ le 6 août 1786 pour la Marie Delouart n°3 (Ciboure, 6 août 1786Ciboure, 15 décembre 1872)
_ épouse de Michel Goyenague à Ciboure le 28 février 1821 ; d’où sont issus les Goyenague à Ciboure et des Passicot à Buenos Aires et en Argentine…  _;
_ et le 27 août 1788, pour leur frère Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 24 septembre 1872)
_ époux de Marguerite Larrea à Ciboure le 30 avril 1823 ; d’où sont issus des Cerciat à Ciboure et à Nouméa, et des Sagarzazu à Ciboure…
À suivre…  

 

Ce dimanche 27 octobre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

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