Archives de la catégorie “Rencontres”

Une somptueuse virée d’été indien, hier, sur la côte basque, en vue de tâcher d’honorer comme il se doit le 150e anniversaire, l’année prochaine, 2025, de la naissance de ce génie musical universel qu’est Maurice Ravel, né en la majestueuse Maison San Estebania, le 7 mars 1875, sur le Quai, à Ciboure…

25oct

Après un fabuleux repas de chipirons à la basquaise _ encre comprise, dixit le cuisinier-maison… _, cuisinés par mon ami d’enfance Bernard, accompagnés d’un mirifique Muscadet Orthogneiss de Fred Niger, et suivi d’une miraculeuse glace _ maison, elle aussi, s’il vous plaît ! _ à la pistache de Bronte _ en Sicile, au pied de l’Etna _, et d’un excellent café lui aussi italien, et sur une machine italienne ad hoc ! _ quelle somptueuse entrée en matière ! à Bidart à midi _,

la réunion de concertation d’associations de Saint-Jean-de-Luz et Ciboure, hier jeudi 24 octobre à 18 heures, au Centre culturel Tanka – Peyuco Duhart à Saint-Jean-de-Luz, avec l’ami Guy Lalanne, de l’ultra compétente et merveilleusement efficace Jakintza, qui m’y avait convié pour présenter mes travaux sur les collatéraux basques _ côté Delouart, ou Deloirte, comme cela était prononcé… _ de Ravel, si injustement méconnus jusqu’ici… _ afin de commencer à mettre au point et ajointer diverses ressources locales de bonne volonté disposées à honorer de leur mieux possible le 150e anniversaire, l’année qui vient, 2025, de la naissance de Maurice Ravel (ce fut à la très belle Maison Estebania, le 7 mars 1875, sur le Quai, à Ciboure)… _, ne pouvait être qu’une fête _ présidée par l’adjointe au maire à la culture et au patrimoine de l’équipe municipale de Saint-Jean-de-Luz, Laurence Ledesma…

Et un superbe beau temps _ plein soleil et 25° de température extérieure _ étant aussi de la partie…

Une fête !

Ce vendredi 25 octobre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Honneur aux « Rendez-vous with Martha Argerich » (Suite), ou à nouveau l’immense joie de partager, aussi au disque, en toute simplicité et les plus hautes exigences de l’art, le plaisir de donner heureuse vie à la musique avec des amis : maintenant à Hambourg…

21oct

Comme en continuation magnifiquement bienvenue à mon article d’hier « « , qui se permettait de citer les excellentes remarques de Jean-Pierre Rousseau en son article « Ubu, Martha, Melle Liu etc. » à propos du Volume 2 des « Rendez-vous with Martha Argerich » de l’année 2019 à Hambourg, en juin,

voici que je découvre sur le site du magazine belge Crescendo l’article paru ce jour de Jean Lacroix intitulé lui « Hambourg, juin 2021 : Martha Argerich et ses amis en concerts publics« , consacré, cette fois, au Volume 3 de ces « Rendez-vous with Martha Argerich » de juin à Hambourg, l’année 2021, cette fois…

Le voici donc, lui aussi :

Hambourg, juin 2021 : Martha Argerich et ses amis en concerts publics

Le 21 octobre 2024 par Jean Lacroix

Rendez-vous avec Martha Argerich, volume 3 : Œuvres de Arno Babadjanian (1921-1983), Béla Bartók (1881-1945), Ludwig van Beethoven (1770-1827), Leonard Bernstein (1918-1990), Johannes Brahms (1833-1897), Pablo Casals (1876-1973), Dimitri Chostakovitch (1906-1975), Manuel de Falla (1876-1946), César Franck (1822-1890), Felix Mendelssohn (1809-1847), Modeste Moussorgsky (1839-1881), Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791), Astor Piazzolla (1921-1992), Serge Prokofiev (1891-1953), Franz Schubert (1797-1828) et Mieczyslaw Weinberg (1919-1996).

Martha Argerich, Nicholas Angelich, Nelson Goerner, Alexander Gurning, Maria João Pires, Lilya Zilberstein, piano ; Renaud Capuçon, Gidon Kremer, Anne-Sophie Mutter, Tedi Papavrami, violon ; Gérard Caussé, alto ; Mischa Maisky, violoncelle ; Michael Volle, baryton, et une vingtaine d’autres solistes ; Symphoniker Hamburg, direction Sylvain Cambreling. 2021.

Notice (uniquement de courtes biographies) en anglais, en allemand et en français.

458’ 35’’.

Un coffret de sept CD Avanti 5014706 10702.

Après Lugano, où un Festival Martha Argerich, regroupant un grand nombre d’amis et d’interprètes proches de la virtuose, a été organisé chaque été entre 2002 et 2016 _ voilà ! _, c’est la cité hanséatique de Hambourg, en sa splendide Laeiszhalle, sur la Johannes-Brahms-Platz, qui a pris le relais à partir de 2018. Un premier volume de ce « Rendez-vous avec Martha Argerich » a été publié dès l’année suivante _ 2019, donc _ chez Avanti. Une nouvelle édition a eu lieu en 2019 et elle est également documentée par un coffret.Voici le troisième témoignage de ces jours de complicité et d’échanges musicaux : il s’agit de l’édition 2021, celle de l’année précédente ayant été perturbée par le Covid.

Martha Argerich a fêté ses 80 ans le 5 juin 2021, peu avant cette édition. Toujours motivée et dynamique, elle est la « vedette » de la moitié des œuvres ici incluses, dix-neuf au total. Un seul concerto pour piano au programme : le n° 2 de Beethoven, qu’elle a joué à maintes reprises, et dont elle connaît les moindres recoins de la partition. Elle en livre une lecture enthousiaste, pleine de vivacité dans l’Allegro con brio initial, de lyrisme intense dans l’Adagio, et de virtuosité maîtrisée dans le Rondo final. Une belle version, que le Symphonique de Hambourg, placé sous la direction de Sylvain Cambreling, déjà requis pour l’édition précédente, anime avec le même enjouement _ voilà. Sur le même disque, on s’attardera au Trio n° 1 op. 49 de Mendelssohn, qu’elle joue avec son complice de toujours Mischa Maisky, mais aussi avec Anne-Sophie Mutter, scellant ainsi, dans ce contexte, une première collaboration avec la soliste allemande. Cette partition, créée en 1840 et que Schumann appréciait tant, dévoile, grâce à ce dialogue de haut niveau, ses secrets lyriques, fantastiques (superbe Scherzo) et brillants.

Mutter n’est pas la seule à être invitée pour la première fois, c’est le cas aussi de Maria João Pires, qui est la partenaire d’Argerich dans une Sonate pour piano à quatre mains K 521 de Mozart, jouée avec retenue et verve à la fois _ absolument… Pires propose en solo les Impromptus2 et 3 D 935 de Schubert et sa Sonate D 664. Le toucher a quelque chose de magique, tout paraît d’une évidence esthétique _ comme il le faudrait toujours ; comme s’il s’agissait d’une improvisation naturelle _, en particulier la sonate de 1819, qui distille une poésie de tendresse cristalline. Martha Argerich est encore présente dans des pages variées : avec Mischa Maisky, bien sûr, dans de séduisantes Variations sur un air de La Flûte enchantée WoO46 de Beethoven, ou dans la Sonate op. 40 de Chostakovitch, méditative mais aussi sarcastique _ à la Chostakovitch ! Avec Renaud Capuçon, pour la Sonate op. 30 n° 3 du maître de Bonn, avec Lilya Zilberstein pour un autre Chostakovitch, le pétillant Concertino pour deux pianos op. 94 de 1953, ou encore avec la flûtiste solo du Symphonique de Hambourg, Susanne Barner, dans la Sonate op. 94 de Prokofiev, avec ses traits d’exubérance spirituelle. Mention spéciale pour une explosive _ comme il se doit ! _  Sonate pour deux pianos et percussion de Bartók, qui brille de mille feux, avec _ l’excellentissime et compatriote argentin _ Nelson Goerner et les percussionnistes Alexej Gerassimez et Lukas Böhm, bien en forme.

Pour le reste du programme, celui dans lequel Martha Argerich n’est pas impliquée, nous sortons du lot la Sonate pour alto et piano op. 120 n° 2 de Brahms. Il s’agit de la toute dernière apparition scénique de Nicholas Angelich, qui décédera _ moins d’une année plus tard _  à 51 ans, le 8 avril 2022, des suites d’une grave infection pulmonaire. Gérard Caussé est son partenaire dans l’adaptation de cette page d’abord destinée à la clarinette. Le caractère mélancolique et apaisant _ si poétique _ de l’Andante molto conclusif, avant sa fin lumineuse, prend, dans ces circonstances, une émouvante dimension. Le présent coffret a d’ailleurs été placé sous le signe d’un hommage à la mémoire de ce regretté virtuose.

Un disque plaira aux passionnés d’Astor Piazzolla, d’autant plus que _ le merveilleux complice _ Gidon Kremer officie pour le langoureux et jouissif Great Tango, dans l’arrangement qu’en a fait Sofia Gubaidulina pour violon et piano (Georgijs Osokins est au clavier). Pour Les quatre saisons de Buenos Aires, tranches de vie d’un habitant de la cité, partition prévue pour un quintette, dont un bandonéon, qui a connu plusieurs arrangements, Tedi Papavrami est au violon, Eugene Lischitz au violoncelle, et Alexander Gurning au piano, pour rivaliser d’une séduction que l’on qualifiera _ bien sûr _ d’« argentine ». En complément, on trouve les _ jubilatoiresDanses symphoniques de « West Side Story » de Bernstein, dans une version pour deux pianos, souple et rythmée, par le duo Gerzenberg, Anton et Daniel, les fils de Lilya Zilberstein.

Une voix est à mettre en évidence, celle du baryton allemand, Michael Volle qui propose de façon poignante les douloureux Chants et danses de la mort de Moussorgski, avec Daniel Gerzenberg pour partenaire. On saluera encore l’introduction dans ces soirées des brèves Douze miniatures pour flûte et piano op. 29 de Weinberg _ qui me touche personnellement tellement... Susanne Barner, qui avait Martha Argerich pour partenaire dans Prokofiev, est ici en duo avec la Japonaise Akane Sakai.

Les mélomanes qui ont acquis les deux premiers volumes da la série ne manqueront pas ce troisième « Rendez-vous avec Martha Argerich », non seulement pour ses prestations, mais aussi pour celles de tous ces artistes réunis pour célébrer la musique _ voilà, voilà ! Les prises de son en public sont de qualité et apportent un vrai confort d’écoute.

Note globale : 10

Jean Lacroix

Quel régal que cette musique si jubilatoiremet partagée !!!

 

Ce lundi 21 octobre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Honneur aux « Rendez-vous with Martha Argerich », ou l’immense joie de partager, aussi au disque, en toute simplicité et les plus hautes exigences de l’art, le plaisir de donner heureuse vie à la musique avec des amis : maintenant à Hambourg…

20oct

Alors que je me suis récemment _ fin septembre _ procuré les 3 volumes Avanticlassic 541 4706 10572, 5414706 10632 et 5414706  10702 des « Rendez-vous with Marha Argerich« , de respectivement 7 CDs, 6 CDs et 7 CDs, enregistrés live à Hambourg du 25 juin au 2 juillet 2018 pour le Volume 1, du 23 juin au 1er juillet 2019 pour le Volume 2 et du 21 au 30 juin 2021 pour le Volume 3,

voici que je découvre le récent article _ cette semaine _ de Jean-Pierre Rousseau sur son blog, intitulé « Ubu, Martha, Melle Liu etc.«  _ à écouter aussi _ dans lequel celui-ci consacre quelques lignes au Volume 2 de cette série de coffrets… :

« Lundi toujours je recevais deux coffrets commandés en Allemagne (www.jpc.de). Le 2e coffret – vendu à prix réduit – des Rendez-vous de Martha Argerich (un 3e vient de paraître à prix fort, on attendra un peu pour l’acheter !). Après de longues années à Lugano, la pianiste argentine a migré vers Hambourg où, depuis 2018 – avec l’interruption Covid – elle rassemble ses amis en juin. Ici ce sont les échos de la session 2019, et j’y découvre des pépites comme cette bouleversante Fantaisie en fa mineur de Schubert où Gabriela Montero tient la 1e partie. Ou cette sonate « à Kreutzer » de Beethoven avec le violon impérial de Tedi Papavrami« …

Merci de saluer ainsi la générosité splendide de cette magnifique artiste, qui, après plusieurs saisons à Lugano, a déplacé à Hambourg ses rencontres (« Rendez-vous« ) avec de nombreux artistes amis avec lesquels elle a plaisir à partager, avec simplicité et les plus hautes exigences de l’art, l’immense joie de donner vie, sur la scène, et avec eux, à la musique qu’elle chérit…

À la façon jubilatoire des Busch et Serkin à Marlboro, de Gidon Kremer à Lockhenhaus, et du cher Lars Vogt à Heimbach…

Merci à cette grande dame.

Et merci aussi à Jean-Pierre Rousseau de s’en faire, en toute simplicité lui aussi, le tout simple écho…

Ce dimanche 20 octobre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et Benjamin Alard à nouveau au pays basque : après son merveilleux programme Bach à Ciboure le 6 octobre dernier, à Bilbao demain pour un « Carnaval imaginaire » comique (Bach, Corette, Saint-Saëns)…

19oct

En quelque sorte en complément à mon article enchanté du 16 octobe dernier « « ,

ces deux annonces de concert-ci de Benjamin Alard à l’orgue,

l’une, retrospective du fabuleux concert Bach à l’église Saint-Vincent de Ciboure du dimanche 6 octobre dernier :

MUSIQUE POUR ORGUES

L'organiste Benjamin Alard de retour au Pays Basque ce dimanche 6 octobre (église de Ciboure)

02/10/2024 14:34 | Baskulture/Alexandre de La Cerda

L’organiste Benjamin Alard de retour au Pays Basque ce dimanche 6 octobre (église de Ciboure)

Le cycle FestiOrgues est de retour à Ciboure ! Le soutien de la Ville de Ciboure permet d’accueillir un concert par an sur son bel orgue, de style baroque, construit en 2014 par Dominique Thomas. Et dimanche 6 octobre à 18h, l’église de Ciboure accueillera le récital de Benjamin Alard.

Ce concert festif permettra au public de découvrir un des plus grands spécialistes actuels de l’œuvre de Bach pour clavier ; Benjamin Alard la pratique à la fois à l’orgue, mais aussi au clavecin et au clavicorde, autant d’instruments anciens qu’il manie à la perfection.

Depuis toujours, son univers est celui de la musique de Jean-Sébastien Bach. Et c’est cette connivence musicale que le jury du célèbre Concours international de clavecin de Bruges récompensa d’un premier prix, en 2004.

Et je me souviens avec un brin de nostalgie – et d’émerveillement – de ces magnifiques concerts de Benjamin Alard auxquels il m’avait été donné de goûter lorsque ce jeune et si talentueux musicien avait enregistré (en 2005) ses deux premiers disques à l’église de Baïgorry, sous l’égide de l’Association créée autour du bel orgue de Rémy Mahler, et que l’on a pu entendre l’année suivante, lors du Festival de Basse Navarre. On y avait déjà apprécié ses qualités d’interprète tant à l’orgue qu’au clavecin !

Il y a une vingtaine d’années, Benjamin Alard émerveillait le Pays Basque.

B. Alard à l'orgue de Baïgorri.jpg
B. Alard à l’orgue de Baïgorri ©

C’était à l’automne, par vent du Sud, j’avais été profondément séduit par les notes échappées de la pénombre recueillie enveloppant la nef de l’église Saint-Etienne de Baigorri lorsque j’assistais à l’enregistrement du premier disque de ce jeune prodige ! Car, à peine âgé de vingt ans, médaille d’or du conservatoire de Rouen à l’orgue et déjà lauréat du premier prix du Concours international de clavecin de Bruges qui n’a été attribué que quatre fois en plusieurs décennies _ mazette ! _, Benjamin Alard venait de remporter (premier nommé) celui organisé par l’Archevêché de Paris afin de pourvoir le poste d’organiste titulaire de l’église Saint-Louis-en-l’Ile. Et il avait interrompu ses cours de perfectionnement à l’orgue et au clavecin à la Schola Cantorum Basiliensis (Bâle) afin de venir enregistrer pendant une semaine à Baïgorri pour « Hortus », un des principaux labels discographiques français .

B. Alard au clavecin.jpg
B. Alard au clavecin ©

Sa grande assurance en matière de goût et d’aspiration artistique était d’ailleurs à l’image d’une étonnante et remarquable maîtrise du clavier : « J’aime la musique ancienne et je préfère un instrument comme celui de Baïgorri aux orgues romantiques, symphoniques… J’aime aussi l’ambiance intime qui émane de cette église dont les galeries en bois me font penser à certains temples protestants suisses » .

Benjamin Alard est désormais reconnu par ses pairs et vous l’entendez souvent sur France Musique, tout comme dans les grands festivals baroques internationaux.
Titulaire depuis 2005 de l’orgue Bernard Aubertin de l’église Saint-Louis-en-l’Île à Paris, il y donne régulièrement des récitals centrés sur la musique du Cantor. Il a commencé en 2017 à enregistrer _ pour Harmonia Mundi _  l’intégrale de l’œuvre d’orgue de son compositeur fétiche : un travail qui se déroulera sur dix ans… et dont il vient nous faire profiter. Il présentera d’ailleurs lui-même les œuvres qu’il interprétera, avec la simplicité _ oui ! _ et l’érudition qui témoignent de son talent d’homme de communication.

Son récital parcourt différents aspects de la musicalité de Bach et de Vivaldi qui l’inspira : le dynamisme, la joie communicative, mais aussi la tendresse, la nostalgie, transparaissent tant dans les sonates en trio (que Bach composa pour éduquer ses enfants), que dans un concerto, ou une toccata et fugue destinée au culte. Un récital qui mettra en valeur toutes les facettes de l’orgue de Ciboure, pour notre plus grand plaisir !

S’agissant du seul concert d’orgue programmé à Ciboure cette année _ c’est bien dommage _, les mélomanes sont vivement encouragés à ne pas rater cette belle occasion d’entendre un musicien hors normes _ absolument ! _ dans une si belle église baroque. D‘autant plus que la retransmission des images sur un grand écran situé dans le chœur permettra au public de suivre au plus près _ et émerveillé par tant de virtuosité au service du plus évident et merveilleux naturel ! _ les détails de l’interprétation.

Renseignement, Billetterie :  https://festiorgues.org/
Les Orgues d’Urrugne 05-59-26-92-71 / contact@orgues-urrugne.org 
Plein tarif : 18€ – Tarif réduit : 14€ – gratuit jusqu’à 18 ans
Billets aussi en vente aux guichets et sur le site de Offices de Tourisme du Pays Basque

l’autre, d’un concert demain dimanche 20 octobre, à 19h,  au Palais Euskalduna, à Bilbao :

MUSIQUE POUR ORGUES

Bilbao : l'organiste Benjamin Alard lance le 25ème anniversaire du Palais Euskalduna

14/10/2024 23:06 | Baskulture/Alexandre de La Cerda

Bilbao : l’organiste Benjamin Alard lance le 25ème anniversaire du Palais Euskalduna

Après son concert à Ciboure, c’est à Bilbao, au Palais Euskalduna que le talentueux organiste Benjamin Alard poursuivra sa tournée au Pays Basque le dimanche 20 octobre à 19h.
L’Euskalduna de Bilbao continue ainsi la célébration de son 25ème anniversaire en proposant une série de concerts d’orgue sur le bel instrument de Karl Schuke (2001) à l’Auditorium.

Benjamin Alard sera accompagné de Karmele Jaiora qui accompagnera le récital avec des textes en basque et en castillan, illustrant ainsi les pièces de Bach et de compositeurs français.

Le programme du concert s’intitule « Carnaval imaginaire » et crée un spectacle avec des œuvres qui s’adaptent parfaitement à un instrument aussi caractéristique que l’orgue. La « Sonate en ré majeur BWV 963 s’achevant sur une fugue humoristique « avec thème all imitatio gallina cucu » (imitation de la poule et du coucou) de Bach fait office d’ouverture, avant de laisser la place au « 25ème concerto comique » de Michel Corette. Le morceau final et principal du concert est « Le Carnaval des animaux » de Camille Saint-Saëns, une de ses compositions les plus célèbres liant les vieilles chansons du pays jusqu’à sa tout aussi fameuse « Danse macabre »

Information et réservation :  https://www.euskalduna.eus/es/detalle/ORGANO1@Janto_KB/PAEU1

À très bon entendeur, salut !..

Ce samedi 19 octobre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le fabuleux concert Bach (BWV 593, 528, 530 et 564) de l’exceptionnel Benjamin Alard à l’orgue Dominique Thomas de l’église Saint-Vincent de Ciboure le dimanche 6 octobre dernier…

16oct

C’est un très inopiné concours de circonstances _ une panne de voiture et une réparation qui a pris 12 jours… _ qui m’a contraint à d’un peu forcées vacances luziennes, mais qui m’a permis, entre autres plaisirs de ce séjour automnal en ce si beau pays basque, d’assister _ en compagnie de mon ami d’enfance (et très mélomane) Bernard Brevet, qui réside à Bidart, après un délicieux repas en une ferme-auberge, Auzkia, située aux Aldudes, un peu plus loin que Saint-Étienne-de-Baïgorry, là où à l’invitation de l’organiste titulaire de l’orgue Rémi Mahler (inauguré en 1999), Jean-Claude Zehnder (1941 – 2021), Benjamin Alard a enregistré son beau CD Hortus 045 « Andreas Bach Buch« , du 27 au 31 octobre 2005 ; ce CD comportait aussi des œuvres pour clavecin ; tout cela en présence aussi des organistes Jesus et Françoise Martin-Moro et de mon amie claveciniste Élisabeth Joyé, je le remarque… _ à un enchanteur concert de Benjamin Alard à l’orgue Dominique Thomas _ construit en 2014 _ de l’église Saint-Vincent de Ciboure _ et à la très excellente initiative de l’Association Les Orgues d’Urrugne, et Françoise Martin-Moro présentant lumineusement le concert… _ consacré à un superbe programme excellemment constitué de 4 œuvres passionnantes de Johann-Sebastian Bach :

_ le Concerto (d’après Antonio Vivaldi) en la mineur BWV 593, qui ouvre en ivresse jubilatoire le concert ;

_ la Sonate en trio n°4 en mi mineur BWV 528, d’une difficulté phénoménale destinée à la formation, par son père, du fils aîné Wilhelm-Friedemann Bach ;

_ la Sonate en trio n°6 en sol Majeur BWV 530 _ remarque similaire _ ;

_ la Toccata, Adagio et Fugue en ut majeur BWV 564 _ probablement l’acmé sublime de beauté, et très originale, avec cet Adagio glissé entre la Toccata et la Fugue, de ce concert de Benjamin Alard ce soir-ci à Ciboure…

Le public, nombreux et très attentif dans la nef faisant face à l’autel baroque de l’église, et tournant donc le dos à l’orgue situé au fond de l’église, à l’étage, bénéficie, face à lui, un peu en avant de l’autel, d’un grand écran sur lequel il suit, absolument fasciné, en plus de la splendeur magistrale de la musique ainsi que de l’instrument idoinement adéquat de Dominique Thomas _ construit en 2014 _, par la gestuelle ultra-virtuose des mains et des pieds virevoltants de l’organiste au seul service _ et c’est sur cela qu’il faut bien sûr absolument insister ! _ du naturel le plus immédiatement évident et enthousiasmant, jubilatoire, de ces profondément belles œuvres de Bach _ que Benjamin Alard a très gentiment pris soin aussi de très simplement présenter, l’une après l’autre, au préalable, en leur détail… _ :

admiration éperdue !!!

Un concert inoubliable !!!

 

En conclusion duquel Benjamin Alard a dédié le choral de Bach « Aus Tiefer Not » BWV 686, sur le thème du « De Profundis« , à Jean-Claude Zehnder (Winterthur, 31 décembre 1941 – 7 juillet 2021)…

Ce mercredi 16 octobre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

En post-scriptum à cet article,

ce courriel-ci adressé cet après-midi même de mon retour à Bordeaux en remerciement à Benjamin Alard :

Cher Benjamin,

 
c’est seulement ce mercredi 16 octobre que, de retour à Bordeaux, ma voiture enfin réparée,
je retrouve mon ordinateur et vous écris,
avant de rédiger un compte-rendu plus précis de ce fabuleux concert d’orgue Bach à l’église Saint-Vincent de Ciboure, du dimanche 6 octobre dernier…
Je recopie le courriel que je viens d’adresser à une amie qui m’a demandé de l’aider à la relecture d’un roman autobiographique présentement en chantier.
Simplement parce que je lui parle de vous _ elle est aussi mélomane _ et de ce magique concert de Ciboure !
Voici donc ce passage qui vous concerne :
«  Et puis merveilleuse surprise d’un fabuleux concert d’orgue Jean-Sébastien Bach à l’église Saint-Vincent de Ciboure dimanche 6 octobre par le fabuleux Benjamin Alard…
 
En allant prendre mon café au Bar de la Marine, Place Louis XIV à Saint-Jean-de-Luz, vers 8h le dimanche matin, mon regard croise une affiche annonçant ce concert d’orgue pour 18h à Ciboure ce dimanche-là !!!
 
À ce concert, plusieurs caméras filmaient les mains et les pieds de cet extraordinaire claviériste, ajoutant l’image à son jeu musical fabuleux.
Un des plus beaux concerts auquel il m’a été donné d’assister : grâce à cette miraculeuse panne de voiture qui m’a inopinément immobilisé à Saint-Jean-de-Luz…
J’avais manqué Benjamin Alard qui tenait l’orgue de Sainte-Croix de Bordeaux aux obsèques de Jacques Merlet, le jeudi 7 août 2014.
Cf ce que j’en disais, au passage, en mon article du 31 août 2014 «  » :
« J’ai aperçu Benjamin Alard au moment où il allait monter à la tribune, mais, si je ne lui ai pas parléil filait vers l’escalier… _,

je dois dire que j’ai beaucoup aimé son hommage musical, splendide sur cet orgue Dom Bedos,
pour la renaissance duquel Jacques a pas mal œuvré
 _ et c’est là un euphémisme…


J’en dirai un mot à l’amie Elisabeth Joyé
 »…

Je suis donc allé saluer Benjamin Alard à la fin de ce merveilleux concert de Ciboure ce 6 octobre dernier,
je me présente à lui, lui parle de son premier producteur de CDs (Alpha), notre ami Jean-Paul Combet _ j’ai été de l’aventure d’Alpha créé par Jean-Paul, dès 1997-98… _,
et de sa professeur de clavecin, notre amie Élisabeth Joyé
_ je tournais les pages des partitions d’Élisabeth à Saint-Michel-en-Thiérache au mois d’août 1995, pour le CD Virgin Veritas « Jean de La Fontaine – Un Portrait musical » de La Simphonie du Marais et Hugo Reyne.
Pendant que Pierre Hantaï, sur un clavicorde, berçait leur fils dans un couloir de l’abbaye qui nous accueillait… Que de somptueux souvenirs !
J’étais à 90 % l’auteur du programme de ce CD La Fontaine, et à 100% l’auteur du texte du livret…
Et quelle est ma surprise quand Benjamin me répond qu’il se souvient bien qu’Élisabeth lui a parlé plusieurs fois de moi
_ plusieurs fois, en effet, j’avais prié Elisabeth de saluer de ma part Benjamin Alard, que j’admire tout particulièrement ; outre les articles que je consacre régulièrement sur ce blog « En cherchant bien«  à ses merveilleux coffrets Bach pour Harmonia Mundi, voici un lien à ce bref article-ci, en date du 17 janvier 2023 : « «  _ ;
et qu’Élisabeth se trouve présentement au Japon, et rentre à Paris le jeudi 10 octobre…
Benjamin est aussi sympathique et simple dans la vie qu’il est splendide de naturel et d’évidence au concert comme au disque
_ il en est au 9e coffret de son intégrale des claviers (clavecin, orgue, clavicorde) de J-S Bach… »
 
 
Voici aussi un lien au podcast de mon entretien avec Marcel Pérès au salon Albert Mollat le 12 décembre 2015 « Les Muses en dialogue _ hommage à Jacques Merlet », d’une durée de 64′ :

Marcel Pérès, Les Muses en dialogue _ hommage à Jacques Merlet (64’), le 12 décembre 2015.
Même si Marcel Pérès y parle trop peu, à mon goût, de Jacques Merlet
Jean-Paul Combet et moi-même avions rendu visite à Jacques Merlet au tout début de son traitement, à Bordeaux-Eysines, après son AVC…
Voilà pour commencer
Avant l’article que je vais bien sûr consacrer sur mon blog à ce fabuleux concert Bach de Ciboure
Bien à vous, cher Benjamin,
Francis Lippa, à Bordeaux
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