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La présentation par Tore Tom Denys du nouveau CD « Adriano 5 In memoriam Adriaen Willaert » de son Ensemble « Dionysos Now ! »

30juin

Voici cette présentation par Tore Tom Denys du nouveau CD _ Evil Penguin Classic EPRC 0060 _ « Adriano 5 In memoriam Adriaen Willaert » de son Ensemble « Dionysos Now !«  :

IN MEMORIAM ADRIAEN WILLAERT (1490-1562)

Vive Adriane, Decus Musarum !, (’Long live Adriaen, glory of the Muses !’)

It has long been my desire to compile a single album of all the many elegies and songs of praise in which Maestro Adriaen Willaert is musically immortalized. In recent years, various musicological articles have been published that shed light on the music that pays tribute to Adriaen Willaert, composed in the period following his death on December 7, 1562.


However, recordings and especially performances of most of these works have been lacking until now _ voilà le constat ! All the more reason to fill this ‘vacuum’—which, for some works, spans over 400 years—with Dionysos Now!


In my research, I rediscovered a six-part composition by the (until now unknown to me) composer Floriano Canale (c.1550 – 1616 ?), who sets to music the same text  _ voilà ! _ Willaert’s “poulinCipriano De Rore (1515/16-1565) used in the ode to his teacher and mentor : Concordes adhibite animos. An ideal opportunity to start and end the recording with these two works, especially since they do not sound like typical ‘deplorations’ on the composer (deplorer = to mourn) but rather as “ceremonial motets” such as those written for emperors and cardinals, full of praise and honor, in Latin, with the typical reference to Greek mythology.


The madrigal Sassi, Palae by Andrea Gabrieli (c.1533 – 1583) is an imaginative invocation that calls upon everything that grows and swims in the canals of Venice — from the smallest plants to the mermaids (whether they be unmarried or married!) — to join in mourning. This appeal is based on the writings of one of the Commedia dell’Arte’s leading figures, Antonio Molino, also known as Manoli Blessi. Similarly, Pianza’l Grego Pueta by Alvise Willaert (fl. 1560, Adriaen’s nephew _ voilà : celui-ci porte un prénom typiquement vénitien… _) is based on a personal lamentation of Blessi on the great loss of the “Màstora della Musica.”


A true discovery for me _ et c’est bien sûr à relever… _ was the madrigal Giunto Adrian by Lorenzo Benvenuti. The lyrics (by an unknown author) are less personal compared to the other elegies, but no less intense : daring harmonies accompany this beautiful example of mystical poetry, demonstrating that — even though we know almost nothing about this composer — he knows perfectly how to imitate the composition style of Willaert and the way he set text to music, indeed even developing it further.


Giovanni Battista Conforti’s (fl. 1550 – 1570) S’hoggi son senz’honor has similarly allegorical lyrics, but they contrast with the added music. The rhythm of the vocal lines feels like a kind of undisturbed rippling in the calm waters of the lagoon. Only in the last line does it become clear that this sonnet is about the death of Adriaen.


Dulce Padrun is Adriaen Willaert’s opus ultimum _ voilà _, set to a text by Antonio Molino. In this work, Willaert announces his departure from this (music) world. After the first part, in which his (deceased) dog boasts (in the first person) from heaven how it cured him of his many ailments (by making the summer heat disappear at night), Adriaen decides to join his dog on the “other side.”


This madrigal could be a “musical reply” to an earlier work by Daniele Grisonio, also on a text by Antonio Molino, Vù ha ben casun. The two madrigals were published one after the other in the same print in 1564. In the lyrics of Grisonio’s composition, the same deceased pet comforts its owner (Willaert) from heaven by assuring him that he will greet him every year in August in the form of the brightest star in the night sky, referring to the “dog star” Sirius.

I added the triptych Parce mihi Domine/Taedet Animam meam/Manus tuae* three “readings for the dead” by Willaert’s student — and later maestro di cappella at the San Marco Basilica —  Gioseffo Zarlino (1517 – 1590), to this recording after reading the article “Deep mourning in Cinquecento Venice” by musicologists Antonio Chemotti and Katelijne Schiltz, which suggests that Zarlino could have composed this music for Adriaen Willaert’s funeral mass.


The madrigal Dove sei tu is by Adriaen Willaert himself, written after the death of an unnamed young man.

Tore Tom Deny

• With special thanks to Katelijne Schilz and Cristle Collins Judd for making their music editions available.

Ce dimanche 30 juin 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ecouter Adriaen Willaert (ca. 1490 – 1562) grâce à une sublime « Passion selon Saint-Jean » du CD « Adriano 4″ de l’ensemble vocal Dionysos Now ! de Tore Tom Denys, découvert presque par hasard…

03août

C’est en parcourant des boîtes de nouveautés de CDs de mon disquaire préféré,

que je suis tombé, quasiment par hasard, sur le nom _ en petits caractères ! _ d’Adriaen Willaert sur un CD « Adriano 4« ,  le CD Evil Penguin EPRC 0054, consacré principalement à sa « Passio Domini nostri Jesu Christi secundum Joannem« , ainsi que trois plus brefs Motets : « Tristia est anima mea« , « Ecce lignum crucis – Crux fidelis » et « Da pacem Domine » _ écouter ces 4 pièces par un simple clic ! _,

par un ensemble vocal jusqu’ci inconnu de moi, Dionysos Now !, dirigé par le ténor flamand, mais domicilié à Vienne _ depuis 1998 _, Tore Tom Denys…

Bien sûr,

le nom _ et l’immense carrière d’Adriaen Willaert (1490 – 1562) : à Paris (où, à la cour de France, il est l’élève de Jean Mouton), à Rome (vers 1515), à Ferrare (où, dès juillet 1515, il est chantre à la cour du cardinal Hippolyte Ier d’Este, puis,  à partir de 1520, au décès de ce cardinal, au service du duc Alphonse Ier d’Este, dont il est maître de chapelle de 1522 à 1525), en Hongrie (entre 1517 et 1519, où il avait accompagné le cardinal Hippolyte Ier), à Milan (où il suit en 1525 le fastueux cardinal Hippolyte II d’Este : le futur bâtisseur, en 1550, de la magnifique Villa d’Este, à Tivoli), et surtout, bien sûr, à Venise, où, succédant à Pietro de Fossis, il devint le très brillant maître de chapelle de la basilique Saint-Marc, de 1527 à son décès, en 1562 ; il y aura pour successeur Cyprien de Rore _ de ce compositeur, Adriaen Willaert (Bruges, ou Rusbeke – Roeselare, vers 1490 – Venise, 7 décembre 1562) _ celui qui a posé les bases du style polychoral vénitien ; celui qui est, sinon l’inventeur même du madrigal, du moins celui dont le recueil de 4 à 7 voix Musica nova (publié en 1559) peut être considéré comme une sorte de manifeste du madrigal (!!!) ; et qui est le créateur de l’école musicale vénitienne (1550 – 1610)… _,

ne m’a pas laissé indifférent, et m’a incité à désirer écouter illico ce CD : magnifique !!! Que je me suis immédiatement procuré…

Quelle sublime musique, profonde…

Un peu plus tard,

rentré chez moi, et en cherchant un peu sur le web, j’ai bientôt découvert que cet ensemble et ce chef avaient déjà réalisé trois précédents enregistrements vinyls _ mais pas CDs !!! _ consacrés eux aussi à l’œuvre d’Adriaen Willaert, 

et plus que sobrement intitulés « Adriano 1 » _ EPRC 0041 _, « Adriano 2 » _ EPRC 0043 _, et « Adriano 3«  _ EPRC  0047.

Et en fouillant dans le désordre des piles diversement classées de ma discothèque,

je suis parvenu à retrouver pour le moment 2 CDs consacrés à l’œuvre passionnant et fondateur d’Adriaen Willaert,

deux CDS parus en juin et octobre 2012, pour le label Ricercar

_ auxquels je joints ici, extrait du CD Ramée 1808 : « Ossesso« , par l’ensemble Ratas del viejo mundo, sous la direction de Floris de Ryckert, paru en janvier 2019, la toute première pièce, en ouverture : le « I vidi in terra angelici costumi » d’Adriaen Willaert _ :

_ le CD Ricercar 325 : « Vespri della Beata Vergine« , par la Capilla Flamenca, dirigée par Dirk Snellings ;

_ le CD Ricercar 331 : « Chansons – Madrigali – Villanelle« , par l’ensemble Romanesque, dirigé par Philippe Malfeyt.

Comme on comprend aussi, à l’écoute de cette sublime musique aussi superbement interprétée qu’elle est ici par Dionysos Now ! sous la direction de Tore Tom Denys _ cf aussi ces vidéos qui nous permettent de regarder chanter Adriaen Willaert, et en italien maintenant, ce très remarquable ensemble vocal Dionysos Now ! : « A quand’a quand’haveva » (2′ 42) et « O Dolce vita mia » (5′ 35), extraits de leur programme du CD « Adriano 2« , ainsi que « Quando di rose d’oro » (3′ 14), extrait de leur programme du CD « Adriano 3« ... _,

l’admirable fécondissime postérité musicale, d’abord à Ferrare, à Venise et à Rome, mais bien plus loin, aussi, dans toute l’Europe, d’Adriaen Willaert (1490 – 1562),

dont, notamment, Cyprien de Rore, Claudio Merulo, Costanzo Porta, Francesco dalla Viola, Gioseffo ZarlinoAndrea GabrieliRoland de Lassus,

ainsi que les divers somptueux madrigalistes, parmi lesquels, bien sûr, Claudio Monteverdi (1567 – 1643), qui, à peine un demi-siècle après la disparition d’Adriaen Willaert _ décédé à Venise le 7 décembre 1562 _, deviendra, à son tour _ au mois d’août 1613 _, le titulaire du très prestigieux poste de maître de chapelle à la basilique Saint-Marc de Venise…

À suivre…

Ce jeudi 3 août 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Découvrir le merveilleux compositeur à la source du meilleur de la musique de la Renaissance en Italie : Adrian Willaert

01fév

En tête du très beau programme du CD Ossesso

_ cf mon article d’avant-hier :

_,

un merveilleux motet d’Adrian Willaert (c.1490 – 1562) :

I vidi in terra angelici costumi.

Voilà qui me suggère de découvrir ce compositeur majeur

_ absolument crucial dans l’histoire de la musique européenne à la Renaissance ! _,

qui, « vers le milieu du du XVIe siècle, domina la vie musicale en Italie » :

ainsi que le présente Piet Stryckers,

en page 6 du livret du superbe CD Ricercar RIC 331,

de Chansons, Madrigali, Villanelle d’Adrian Willaert,

par l’ensemble Romanesque, dirigé par Philippe Malfeyt…

Après être entré vers 1515

au service de la famille d’Este à Ferrare,

Adrian Willaert fut nommé en 1527 maître de chapelle

à Saint-Marc de Venise ;

dont il occupa le poste jusqu’à sa mort, en 1562 :

durant trente-cinq très fécondes et marquantes années.

« Parmi ses élèves,

Andrea Gabrieli, Cipriano de Rore, Jacob Buus, Constanzo Porta, Nicola Vicentino,

ainsi que le théoricien Gioseffo Zarlino.« 

Je viens donc d’écouter ce jour,

outre ce premier CD de Chansons, Madrigali, Villanelle,

un autre merveilleux CD Ricercar,

le CD RIC 335,

pour un programme cette fois de musique religieuse,

autour des irradiantes Vespro della Beata Vergine, d’Adrian Willaert,

par la Capilla Flamenca, dirigée par Dirk Snellings.

 Et que j’ai complété par un CD Hyperion,

le CD Hyperion CDA 67749,

pour un programme a cappella de Motets de Willaert

(avec aussi un de Josquin, et un autre de Cipriano de Rore)

bâti autour de la Missa Mente tota du maître de Saint-Marc,

par l’excellent ensemble vocal _ de six chanteurs _ Cinquecento.

Soit un merveilleux voyage

_ enchanteur ! _

vers un des plus grands maîtres de la musique

de cette Renaissance en Italie.

Ce vendredi 1er février 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un très réussi « San Marco di Venezia », par l’ensemble Les Traversées baroques

26juil

Un très réussi CD San Marco di Venezia, (CD Accent ACC 24345)

par Les Traversées baroques,

avec au programme des œuvres de

Giovanni Bassano (1551 – 1617),

Giovanni Gabrieli (1557 – 1612),

Andrea Gabrieli (1532/33 – 1585)

& Claudio Merulo (1533 – 1604).

Voici le compte-rendu qu’en donnait il y a deux jours, le site Res Musica,

sous le titre Les Joyaux de l’Âge d’Or de la Musique de la Renaissance à Venise,

sous la plume de Maciej Chiżyński :

« San Marco di Venezia – The Golden Age ».

Œuvres de : Giovanni Bassano (1551-1617) ; Giovanni Bassano (1551-1617) / Giovanni Pierluigi da Palestrina (1525-1594) ; Giovanni Gabrieli (1557-1612) ; Andrea Gabrieli (1532/33-1585) ; Claudio Merulo (1533-1604).

Les Traversées Baroques : Anne Magouët et Capucine Keller, sopranos ; Paulin Bündgen et Pascal Bertin, altos ; Hugues Primard et Vincent Bouchot, ténors ; Renaud Delaigue, basse ; Judith Paquier et Sarah Dubus, cornets à bouquin ; Claire McIntyre, Abel Rohrbach et James Wigfull, sacqueboutes ; Monika Fischaleck, basson ; Laurent Stewart, orgue ; direction : Étienne Meyer.

1 CD Accent.

Enregistré en juillet 2017 en l’église Saint-Martin de Hoff à Sarrebourg (pièces pour voix et instruments à vents) et en octobre 2017 en l’église « del Santissimo Corpo di Cristo » de Valvasone en Italie (pièces pour orgue seul).

Textes de présentation en anglais, allemand et français, de Denis Morrier.

Durée : 71:30

San Marco di VeneziaPour leur nouveau disque, les Traversées Baroques proposent un fascinant panorama de la musique de la Renaissance italienne, en nous emmenant dans un voyage imaginaire à la basilique Saint-Marc de Venise, où furent vraisemblablement créées, ou du moins exécutées, les œuvres à partir desquelles ce programme est construit.

Si la conception du projet n’est pas innovante dans la mesure où d’autres réalisations semblables à celle-ci ont déjà vu le jour – que ce soit sous la direction de Paul McCreesh ou, plus récemment, de Robert Hollingworth – cet album est unique, et ce, non seulement par le choix du répertoire, mais aussi par l’impact dramatique qui résulte de l’ordonnancement du programme qu’il offre. Les Traversées Baroques abordent ici des partitions plus ou moins connues, élaborées par des artistes ayant eu affaire à ladite basilique. Pour la plupart d’entre eux, comme les Gabrieli et Giovanni Bassano, ce rapport est évident. Pour d’autres, moins, notamment pour Claudio Merulo qui en 1584 quitta Venise, en abandonnant son poste du premier organiste de Saint-Marc (fonction de musique comptant alors parmi les plus prestigieuses d’Italie), et dont les Canzoni ne furent éditées que dans les années 1590, ce qui ne signifie pas, bien évidemment, qu’elles n’avaient pas été écrites à l’époque où cet instrumentiste vivait dans la « Cité des Eaux ». Il est de nos jours difficile de préciser quand elles ont réellement été composées. Et il est plus difficile encore de déterminer quand le bouquet d’œuvres réunies ici a pu être joué dans cet assemblage. Deux hypothèses sont envisageables à ce sujet : soit à la fin du XVIe siècle, soit au début du siècle suivant, mais sans doute quelque part à la charnière de la Renaissance et du Baroque (le motet Confitebor tibi Domine de Giovanni Gabrieli, également gravé sur ce disque, n’a été publié pour la première fois qu’en 1615). Cette deuxième supposition nous paraît, cependant, un peu moins probable car le stile moderno, dont Claudio Monteverdi – maître de chapelle à la basilique à partir de 1613 – était un vulgarisateur de premier plan, aura bientôt commencé à occuper une position dominante par rapport à la prima prattica dont les pages interprétées témoignent.

Pour ce qui est des exécutions données par les Traversées Baroques, nous sommes saisis par l’élégance du style et l’opulence sonore permettant de redécouvrir les splendeurs de l’âge d’or de la musique de la Renaissance tardive. À l’écoute du disque, notre attention ne faiblit pas, car ce programme est varié du point de vue de l’effectif des interprètes, ainsi que du caractère et de la dramaturgie des œuvres qu’ils abordent. C’est de cette façon que nous nous délectons aussi bien des morceaux dont l’exécution est arrangée pour voix et instruments (comme par exemple Vox Domini à 10 voix de ) que des compositions façonnées pour un petit ensemble instrumental (Canzon terza du même Gabrieli) ou pour orgue seul (trois Canzoni alla francese de ). Dès le début, on constate que les chanteurs sont sélectionnés avec soin, dans le sens où leur expression et leur sensibilité s’harmonisent entre elles en se complétant en termes de couleurs. Même pour l’émission vocale des contre-ténors, jamais forcée ou tubée, qui apparaissent ici en guise d’altos féminins afin de nous charmer par la finesse des timbres, ce qui n’est pas toujours le cas pour ce type de voix dans la musique sacrée, bien que leur participation soit pleinement justifiée car les falsettistes ne se produisaient jadis que dans les églises. Étienne Meyer, à la tête de la phalange, propose des tempi amples, stables et nobles (sans excès de lenteur), aptes à soutenir sinon à inspirer les solistes en vue d’élargir leur palette de nuances expressives et de rendre leur richesse émotive encore plus touchante, quoique relativement simple et modeste. Pour certaines pièces, ceux-ci se voient doublés par les vents qui, au reste, sont parfois les seuls à réaliser d’autres voix. Pour les instrumentistes, nous apprécions l’apport des cornets et des sacqueboutes dans ce répertoire, principalement pour la beauté et la plasticité des sons qu’ils produisent, aux teintes doucement ombragées, mais aussi vibrantes et perlées, voire cristallines.

En ce qui concerne les trois pièces d’orgue, dont la lecture est assurée par Laurent Stewart, elles ont été enregistrées à Valvasone en Italie sur l’instrument historique construit par Vincenzo Colombi en 1533. Étant donné que celui-ci a bâti, dans les mêmes années, un orgue un peu similaire, mais qui n’existe plus, dans la basilique Saint-Marc, ce choix s’avère plus que judicieux, d’autant plus qu’il s’agit d’ensembles de tuyaux dans un état parfait, et avec des sonorités lumineuses et chatoyantes pastel, qui conviennent particulièrement bien à cette musique.

Voici un très bon disque que devraient se procurer les amateurs de la musique de la Renaissance. La prise de son est pure et convenablement équilibrée. Pour les pièces d’orgue, l’espace étant plus limité, on entend une grande variété de détails, également le bruit de soufflets.

Ce jeudi 26 juillet 2018, Titus Curiosus – Francis -Lippa

 

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