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Elargir la connaissance de l’oeuvre musical d’Adriaen Willaert, ce maître ô combien décisif de la musique européenne à la Renaissance : écouter sa Missa « Mittit ad virginem », par l’excellentissime Dionysos Now !

04août

Dans le prolongement de mon article d’hier « « ,

j’ai découvert, pour continuer l’enchantement musical, la vidéo (d’une durée de 26′ 14) d’un enregistrement de la Missa « Mittit ad virginem » _ présente sur le CD « Adriano 1« , le CD Evil Penguin EPRC 0041, de 2022… _ du même Adriaen Willaert,

par le même formidable ensemble Dionysos Now !, sous la direction du même Tore Tom Denys…

Qu’on l’écoute ici

Et au passage,

je m’interroge aussi sur l’étonnant _ inquiétant ? _ si petit nombre d’enregistrements disponibles d’une telle merveilleuse sublime musique _ par exemple en comparaison de l’abondance (et disponibilité) discographique, ainsi que degré de qualité de CDs, de l’œuvre d’un génie tel que Josquin Després (1450 – 1521) ; cf mon article du 12 octobre 2020 : «  »  _,

d’un maître tel qu’Adriaen Willaert (1490 – 1562) pourtant ô combien décisif, lui aussi, dans le devenir de la musique européenne,

à la Renaissance…

Ce vendredi 4 août 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

La naissance de l’art de la diminution instrumentale à la Renaissance et au début du Baroque : un très intéressant travail de la violoniste Leonor de Lera

03août

Ce matin du 3 août,

découverte de deux articles,

Diminution, Division: Distraction Or Artful Enrichment ? sur ClassicsToday (sous la plume de David Vernier)

et

Leonor de Lera, pour interpréter la musique de la manière la plus précise possible sur ResMusica (sous la plume de Maciej Chiżyński),

consacrés au récent travail de la violoniste Leonor de Lera

concernant le développement de l’art de la diminution instrumentale, à la jointure de la Renaissance et du début du Baroque ;

et à l’occasion de la parution du CD L’Arte di diminuire Works by Marini, Uccellini, Rossi, Kapsberger, others,

le CD Challenge Classics 72843, par L’Estro d’Orfeo, dirigé par Leonor de Lera, violon baroque.

Une réflexion qui me rappelle celle des musiciens d’il y a au moins 30 ans, qui exploraient ce répertoire de la Renaissance et des débuts du Baroque ;

et tout particulièrement les Traités de diminutions

qu’ils découvraient _ et dévoraient de curiosité ! _ avec une passion communicative dans quelques bibliothèques italiennes ou espagnoles..

Les voici, ces deux articles :

Leonor de Lera, pour interpréter la musique de la manière la plus précise possible

 

Diminution, Division: Distraction Or Artful Enrichment ?

Review by: David Vernier

art of dimunitions



Artistic Quality: 9

Sound Quality: 9

For some period during what we now call the Renaissance and Baroque, it was popular practice for vocalists and instrumentalists to embellish or ornament a melodic line by dividing longer note values into many shorter, more elaborate figures as a means of variation. This was nothing so “ordinary” as a little trill or turn, or even a run up or down the scale (although it could include such devices); in fact, we have a modern version of this practice common among most of today’s young pop singers–so if you’ve ever heard one of them sing, say, The Star-Spangled Banner, and think they’re never going to get to the end of a phrase, you know exactly what I’m talking about.

Yet, unlike today’s performers, who in these situations are all about sheer emotive expression (and who have no allegiance to things like tempo), these early singers and instrumentalists spent much time actually studying the techniques, which were codified and taught, providing the ways and means to fill the spaces in between notes, introducing, in the most refined manner, as many thrills and spills, flights and flourishes as possible before the demands of tempo and the need to get on with it forced the melody on its way. You may have surmised that I’m not (and truth be told, never have been) a fan of this practice (then or now), the fad of choice and more than that–an essential test of a solo performer’s credentials for a period. An art? Yes, I agree; but necessary? Or in any way a value-added endeavor? I admit that I said as much to the proprietor of this recording, violinist and artistic director Leonor de Lera, when she inquired about a review. We don’t promise anything, and I will very likely not have a positive impression, but I would listen. I was wrong–about the negative impression.

This is, for all its immersion in “diminution”, the relevant term for this practice of variation and embellishment, is one of the more attractive, engaging, and eminently repeatable recitals you will hear of 16th and 17th century music for strings–baroque violin, gamba, viola bastarda, theorbo, baroque guitar, harpsichord–and rather than a “distraction”, as is my usual complaint, those embellishments almost invariably enhance the melodies and juice the rhythmic energy, melding neatly into the overall flow of the lines of the supporting instruments.

De Lera is an excellent–virtuoso–violinist, and she strives with this program to introduce us to the various compositional forms that tended to incorporate this lively variation style: transcriptions of motets or madrigals from celebrated composers (tracks 3 & 4); arias (track 6); works highlighting the viola bastarda, a viol with exceptional range ideal for playing diminutions (track 7); lively, short, dancing popular tunes (track 13 ). Composers, both familiar and not so well known, include Uccellini, Kapsberger, Marini, and Rossi, as well as De Lera herself, contributing modern but wholly compatible companions to the early works. De Lera’s sonorous, delicately-spun lines and beautifully integrated ornaments are on display everywhere, as are similar offerings from her colleagues, all expert players and ideal ensemble partners.

But, there are one or two reminders of this style’s more tedious tendencies–one of them being De Lera’s version of Giovanni Felice Sances’ Usurpator tiranno, a nearly seven-minute-long grind over a relentless, repetitive ground bass (please, make it stop!). And then there’s the concluding (nearly five-minute) “Tarantella” that sounds totally out of place, like a leftover from another recording. You may disagree, of course, and if so, all to the good. All I can say is that, as a very skeptical listener in the beginning, I was won over.

Recording Details:

Album Title: L’Arte di diminuire

Works by Marini, Uccellini, Rossi, Kapsberger, others

Bravo pour ces passionnantes initiatives !

Ce lundi 3 août 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Dans la spendeur ferraraise des ducs Hercule I et II d’Este, la merveille Cipriano de Rore à la suite de la merveille Josquin des Prez

07oct

Au pinacle _ absolu _

des compositeurs de la musique occidentale,

Josquin des Prez (1450 – 1521).

Dans son sillage,

et tout particulièrement à Ferrare

_ Josquin fut résidence à la brillantissime ultra-raffinée cour d’Ercole I d’Este à Ferrare

en 1503-1504,

où il composa pour le splendide duc d’Este

la Missa Hercules Dux Ferrariae _,

 

voici Cipriano de Rore (1515 – 1565)

_ qui résida, lui, à la fastueuse cour d’Ercole II d’Este

de 1547 à 1559,

pour lequel il composa

la Missa Vivat Felix Hercules


Le CD CPO 777 989-2

de cette Missa Vivat Felix Hercules

avec 9 Motets,

par l’Ensemble Weser-Renaissance

que dirige Manfred Cordes

est à la hauteur des chefs d’œuvre de Josquin Des Prez…

C’est tout dire :

un enchantement absolu !


Ce lundi 7 octobre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Excellent Adrien Mabire, et sa Guilde des Mercenaires…

04oct

Le superbe CD _ Alpha 438 _ Anamorfosi

du Poème Harmonique et Vincent Dumestre

est tout spécialement éclairé

par le cornet magique d’Adrien Mabire !

J’avais été déjà subjugué

et  enthousiasmé

par le talent de ce merveilleux musicien

ensorceleur

en son CD Mottetti e Canzoni Virtuose

_ le CD Encelade ECL 1703 ;

cf mon article du 20 mai dernier : _ ;

mais aussi en un CD précédent de son très bel Ensemble

La Guilde des Mercenaires :

le CD Encelade ECL 1501, Giovanni Bassano _ Ricercare per strumenti insieme.


Un insolent étourdissant talent : à suivre…

Et en un répertoire superbe :

de la fin de la Renaissance aux premier Baroque,

en Italie…

Ce vendredi 4 octobre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Antonio Florio et le culte marial dans la Naples du XVIIème siècle baroque musical : une sublime paix de l’âme

22mai

Naples

constitue un des grands pôles culturels et civilisationnel de l’Europe

des Temps modernes ;

et sa musique est très intéressante :

peut-être davantage celle du XVIIème siècle

_ pleinement espagnol pour Naplesque celle du XVIIIème…

Depuis longtemps maintenant,

Antonio Florio,

avec sa Capella dei Turchini,

met en valeur

ce magnifique terreau musical napolitain.

Aujourd’hui,

avec le label Glossa,

Antonio Florio nous propose un très beau double album,

intitulé Alla beata Vergine _ The Marian cult in 17th-century Naples

_ soit l’album Glossa GCD 922611.


Les compositeurs à découvrir ici sont :

Antonio Nola (1642 ?),

Giovanni Salvatore (c. 1620 – c. 1688),

Francesco Provenzale (1624 – 1704) _ le mieux (ou peut-être le seul déjà) connu,

et chef de file des compositeurs qui vont venir _,

Fabrizio Dentice (c. 1530 – 1581),

Giovan Maria Sabino (1588 – 1649),

Francesco Sabino (fl. c. 1625),

Giovan Vittorio Maiello (fl c. 1610 – 35),

Erasmo di Bartolo (1606 – 1656)

et Giovan Maria Trabaci (c. 1575 – 1647).

Ces musiques,

d’une sublime intériorité,

sont superbes.

Près de deux heures de paix intime de l’âme.


Ce mercredi 22 mai 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

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