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L’art anomique des tempi de Vladimir Feltsman dans les « Préludes » de Chopin

12sept

L’enregistrement,

à Moscou en 1984,

des Préludes opus 28 de Chopin

par Vladimir Feltsman

_ né le 8 janvier 1952 à Moscou, émigré aux État-Unis en 1987 et citoyen américain depuis 1995 ; il vit désormais à New-York _,

réédité dans le coffret de 8 CDs Vladimir Feltsman The Complete Columbia Album Collection _ Sony 19075911432 _,

se caractérise par une accélération des passages rapides et un ralentissement des passages lents

tout à fait intéressante, à entendre,

en son anomie même,

par rapport à d’autres interprétations excellentes…

Sur cet interprète remarquable qu’est Vladimir Feltsman,

cf mon article du 21 août 2018 : 

Ce jeudi 12 septembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le charme prenant de la clarinette (et du cor) dans le volume 3 de l’intégrale en cours de la musique de chambre de Brahms par Pierre Fouchenneret et Eric Le Sage chez B Records

18mar

Écouter de nouvelles interprétations

(de classiques du répertoire)

par de nouvelles générations de musiciens

peut être intéressant,

et même stimulant.

Ainsi en va-t-il de l’intégrale en cours de la musique de chambre de Brahms

par une généreuse troupe d’interprètes 

autour du violoniste Pierre Fouchenneret et du pianiste Eric Le Sage,

chez B Records.

Le premier volume, celui des Quatuors pour piano et cordes,

m’avait bien plu

_ j’apprécie de plus en plus l’intervention dynamisante du piano dans le répertoire de la musique de chambre.

Un peu moins, le second volume,

celui des Quintettes et Sextuors à cordes.

Et voici que le volume trois des œuvres avec instruments à vent

_ le double album LBM 015 _

m’emballe à nouveau :

il faut dire que

le Quintette pour clarinette et cordes opus 115

et le Trio pour clarinette, violoncelle et piano, opus 114,

sont d’absolus chefs d’œuvre ;

et que la clarinette juvénile de Florent Pujuila fait merveille !

Mais j’en dirai tout autant

du cor de Joël Lasry

pour l’un peu moins couru 

Trio pour cor, violon et piano, opus 40.

À suivre !!!

Ce lundi 18 mars 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Toute la théâtralité haydnienne merveilleusement redécouverte dans « Gli Impresari », le parfait volume 7 de l’intégrale « Haydn 2032″, de Giovanni Antonini

16fév

CD après CD,

en sa généreuse et magnifique entreprise Haydn 2032,

d’enregistrement à nouveaux frais des 104 symphonies de Joseph Haydn (1732 – 1809),

le chef Giovanni Antonini nous fait génialement percevoir,

avec une merveilleuse acuité

_ et c’est proprement une re-découverte musicale (merveilleusement dépoussiérée) !!! _,

les diverses et infiniment variées facettes

de la très riche et magnifiquement colorée _ infiniment vivante et zébrée d’humour ! _ palette musicale

de ces 104 Symphonies de Joseph Haydn ;

et en l’occurrence pour ce volume-ci, n° 7,

intitulé Gli Impresari

_ « c’est-à-dire les directeurs de ces troupes de théâtre que Nicolas Ier Esterhazy _ le très mélomane patron de Haydn ! _ engageait pour jouer dans ses théâtres d’opéra«  _,

consacré à trois Symphonies de Haydn :

la n° 9 (en 1762, pour une cantate profane, très vraisemblablement donnée par une troupe de « comédiens romands« , dont l’impresario était Girolamo Bon),

la n°65 (en 1769, pour la comédie du poète dramatique autrichien Cornelius von Ayrenhoff, L’Attelage en poste, ou les nobles passions, dont les impresarios étaient Joseph Hellmann & Friedrich Koberwein),

et la n° 67 (en 1772, pour la comédie de Charles Collé, La Partie de chasse de Henri IV, dont l’impresario était Carl Whar) ;

ainsi qu’à la musique de scène de Mozart (en 1776, pour le drame héroïque du baron Tobias von Gebler, Thamos, König in Egypten, et dont l’impresario s’est trouvé être à nouveau Carl Whar).

Ce formidable travail musical de Giovanni Antonini

s’appuie sur le travail de recherche musicologique, à la Fondation Haydn, de Bâle,

et sous la direction de Wolgang Fuhrmann,

de Christian Moritz-Bauer,

« consacré à la redécouverte et à l’importance des musiques de scène pour le développement de l’œuvre symphonique de Joseph Haydn« .

Le résultat musical, prodigieusement vivant,

est une réussite majeure

pour la re-découverte de ce si riche pan de l’œuvre de Haydn !!!

Et Johannes Brahms avait parfaitement su le percevoir, lui qui affirmait si bien :

« De nos jours, les gens ne comprennent plus rien à Haydn. Nul ne pense plus (…) que nous vivons précisément à une époque  où _ il y a exactement cent ans _ Haydn créa toute notre musique (…). Ça c’était un homme ! Comme nous sommes misérables à côté de lui « …

Et Giovanni Antonini de commenter tout aussitôt :

« Il avait saisi la grandeur de Haydn en comprenant son esthétique, ainsi peut-être qu’une pratique d’exécution qui, un siècle plus tard, dans un monde historiquement et culturellement changé, avait désormais disparu« .

A chaque époque, ses tâches…

Ce samedi 16 février 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Interpréter les Intermezzi de Brahms : un pianiste décidément maniéré, Arcadi Volodos

24août

Après mon admiration de l’interprétation des Intermezzi de Brahms par Vladimir Feltsman 

_ cf mon article du 21 août :  _,

je me repasse l’interprétation d’un pianiste dont je supporte mal le maniérisme

et l’insupportable écoute de soi

_ « L’ai-je bien descendu ?«  _

Arcadi Volodos ;

chéri, à mon permanent et répété agacement !,

des journalistes de la Tribune des Critiques de France-Musique…

Dont le surlignage rococo perpétuel

et les ralatendo narcissiques sempiternels

m’exaspèrent.

Eh bien, c’est une fois de plus le cas

avec ce CD Sony Volodos plays Brahms (CD Sony 88875130192).

Quand se décidera-t-il donc à servir seulement la musique ?

Ce vendredi 24 août 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

Interpréter les Intermezzi de Brahms : Vladimir Feltsman

21août

Les interprètes du grand répertoire classique _ c’est-à-dire pour le principal de la périodede romantique ! _

ne disposent pas d’un choix illimité d’œuvres _ c’est-à-dire de chefs d’œuvres…

Et donc davantage qu’œuvrer à élargir leur répertoire d’interprète,

ils tâchent de varier _ ou singulariser _ leur interprétation d’œuvres

déjà pas mal connues _ du moins assez fréquemmentent abordées par d’autres.

Certains y réussissent bien.

Ici, je découvre un pianiste jusqu’ici inouï de moi :

Vladimir Feltsman ;

en un double CD Brahms

(un double CD Nimbus Alliance NI 6365),

consacré à des Ballades, Fantaisies, Klavierstücke, Rhapsodien, Intermezzi

_ notamment les tout derniers opus de Brahms pour le piano, les opus 116 à 119 :

des chefs dœuvres absolus !!!

Eh bien, l’examen est parfaitement réussi !

Ce mardi 21 août 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

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