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La joie de ré-écouter Mendelssohn : par Jan Lisiecki

07août

Mendelssohn fait partie des compositeurs dont je me lasse pas.

J’ai fini par me laisser tenter par le CD Mendelssohn de Jan Lisiecki et l’Orpheus Chamber Orchestra,

le CD Deutsche Grammophon 00289 483 6471.


Eh bien, l’expérience est heureuse.

La jeunesse de l’interprétation

est en parfaite adéquation avec la jeunesse for ever de Felix Mendelssohn (1809 – 1847).


Jeunesse est d’ailleurs le titre par lequel,

sur son site Discophilia, le 28 mai dernier,

Jean-Charles Hoffelé

a chroniqué ce beau CD.


On écoutera aussi les interprétations de mon cher Roberto Prosseda.

JEUNESSE



Le charme ? _ voilà le mot juste ! Qui le contesterait aux Concertos de piano de Mendelssohn comme au jeu ailé _ sur les ailes de la musique… _ de Jan Lisiecki ? S’il est bien un pianiste de la jeune génération à qui ces musiques étaient destinées, c’est lui _ mozartien et chopinien comme il est…

Clavier fin et souple, doigt d’elfes, les allegros sont sur les pointes dans les deux concertos, avec pour le Finale du sol mineur cette allégresse contenue _ oui _, ce ton fusant _ oui _ que seul y aura mis Rudolf Firkušný _ un très grand ! _ dans un de ses rares Vox.


La virtuosité sans fard du jeune homme sait aussi se transmuer en cantilène dans les mouvements lents, mozartien en diable _ en effet ! _ là où Rudolf Serkin s’abstenait d’une telle tentation. Mais comme y céder avec tant d’art délivre justement le modèle que Mendelssohn avait en tête ! Pour une fois plus J. S. Bach, mais bien Mozart.


L’alliage avec les Orpheus est d’une limpide simplicité, et Lisiecki a la bonne idée d’ajouter quelques opus pour piano seul : Variations sérieuses lyriques et sobres, Rondo capriccioso plein d’elfes, et en coda un Gondolier mystérieux. Il devrait continuer _ oui _ chez Mendelssohn !


LE DISQUE DU JOUR


Felix Mendelssohn-Bartholdy (1809-1847)


Concerto pour piano et orchestre No. 1 en sol mineur, Op. 25, MWV O7
Variations sérieuses, Op. 54, MWV U156
Concerto pour piano et orchestre No. 2 en ré mineur, Op. 40, MWV O11
Rondo capriccioso en mi majeur, Op. 14, MWV U67
Chant de gondolier vénitien (No. 6 en sol mineur, extrait des « Lieder ohne Worte, Livre I, Op. 19 »)

Jan Lisiecki, piano
Orpheus Chamber Orchestra

Un album du label Deutsche Grammophon 002894836471

Photo à la une : le pianiste Jan Lisiecki – Photo : © Deutsche Grammophon

Ce mercredi 7 août 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le violoncelle dynamique du magnifiquement sympathique Gary Hoffman : un interprète merveilleux de vie !

10mar

La semaine du 25 février au 1er mars,

c’est avec un très vif plaisir

que j’ai pu suivre la très intéressante interview _ en cinq journées _,

par Judith Chaine,

en l’émission Les Grands Entretiens, sur France-Musique,

du magnifiquement sympathique violoncelliste Gary Hoffman :

« Mon identité est liée à la musique« 

« Les Hoffman, ils sont tous musiciens !« 

« Bien jouer, je ne sais pas ce que ça veut dire« 

« Il y a certaines choses qu’on ne peut pas vivre en-dehors de la scène« 

et « Jouer les Suites de Bach, rien de plus effrayant« .

Par lui, Gary Hoffman,

je disposais surtout du magnifique CD ladolcevolta LDV35

des deux Sonates pour piano et violoncelle de Johannes Brahms,

avec l’excellente Claire Désert au piano.

Et je me suis procuré depuis

le CD ladolcevolta LDV42

de Schelomo, rhapsodie hébraïque pour violoncelle et orchestre, d’Ernest Bloch,

et le Concerto pour violoncelle, d’Edward Elgar,

avec l’Orchestre Royal Philharmonique de Liège, dirigé par Christian Arming.

C’est très beau !

Et je me mettrai en chasse du CD

de l’intégrale de l’œuvre pour violoncelle de Felix Mendelssohn

_ un musicien que je vénère ! _,

le CD ladolcevolta  LDV05,

avec son compère pianiste David Selig.

Des univers musicaux

assurément bien différents,

mais tous interprétés _ en leur idiosyncrasie _ avec un merveilleux naturel,

le plus vivant _ et juste ! _ qui soit !

Rendons leur grâce !


Ce dimanche 10 mars 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

le subtil Mendelssohn : un musicien à découvrir en sa finesse !

28oct

Cet après-midi,

la Tribune des Critiques de Disques de France-Musique

nous invitait à mieux percevoir,

et par comparaison d’interprétations de divers pianistes choisis,

les subtilités de trois des Romances sans paroles

de Felix Mendelssohn :

les opus 19 n°1 (Doux souvenir)

67 n°4 (La Fileuse)

et 67 n°2 (Illusions perdues)…

Passionnant (et très formateur) exercice.


Les interprètes choisis étaient :

Howard Shelley,

Walter Gieseking (deux fois),

Anja Dorfmann,

Javier Perianes (deux fois),

Daniel Barenboïm (deux fois),

Andras Schiff,

Livia Rev,

Rena Kyriakou,

Murray Perahia (deux fois),

Philippe Cassard

et Bertrand Chamayou.

Mais hélas pas mon préféré de tous dans Mendelssohn : Roberto Prosseda !

Inconnu au bataillon du producteur de l’émission…

Dommage !!!

Cf mes articles :

du 3 mars 2018 :  

du 27 avril 2018 : 

du 9 janvier 2010 :  


Ce dimanche 28 octobre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

 

Un somptueux Quatuor à cordes opus 12 de Felix Mendelssohn par le Minguet Quartett

21oct

Passionné que je suis

par la musique de chambre _ tout particulièrement _ de Felix Mendelssohn (1809 – 1847),

me voici _ tout spécialement _ transporté par l’interprétation

que donne présentement le Minguet Quartett,

en son splendide CD String Quartets vol. 2 de Felix Mendelssohn,

le CD CPO 777 931-2,

du merveilleux Quatuor à cordes opus 12 du compositeur,

composé en Angleterre et en Écosse en 1829

_ un Mendelssohn, en la fleur de la jeunesse de ses fougueux et élégants 20 ans.

C’est en effet le descendant et héritier de l’esprit Sturm und Drang de ses maîtres

_ Carl Friedrich Zelter (1758 – 1832),

élève de Carl Friedrich Christian Fasch (1736 – 1800),

qui avait succédé, au poste de deuxième claveciniste, à CPE Bach, en 1755, à la cour de Frédéric le Grand à Potsdam… _,

à partir de l’immense Carl Philipp Emanuel Bach (1714 – 1788),

que j’apprécie tant !

Une interprétation du Minguet Quartett

qui sait allier

_ ô combien merveilleusement _

la fougue et le feu

de ce Sturm und Drang

à la grâce et l’élégance

héritées, elles, de Mozart…

Soit une réalisation discographique mendelssohnienne parfaite !!!

Ce dimanche 21 octobre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

Pour écouter la Jeunesse de Mendelssohn

27avr

Le pianiste italien Roberto Prosseda est probablement le meileur interprète aujourd’hui du piano de Felix Mendelssohn (1809-1847),

dont il a donné au CD, chez Decca, non seulement l’intégrale des œuvres pour piano solo,

mais aussi celle de la musique de chambre comportant une partie de piano.

Ainsi,

en compagnie de Gabriele Pieranunzi, violon,

Francesco Fiore, alto,

et Gabriele Geminiani, violoncelle,

Roberto Prosseda a-t-il donné un récital intitulé Early Chamber Works de Felix Mendelssohn (CD Decca 476 5190),

comportant trois très allantes œuvres de jeunesse :

le Quatuor avec piano en fa mineur, opus 2, MWV Q13 _ œuvre de 1824, Felix avait 15 ans _ ;

le Quatuor avec piano en ré mineur, MWV Q10 _ œuvre de 1821, Felix avait 12 ans _ ;

et le Trio pour violon, alto et piano en do mineur, MWV Q 3 _ œuvre de 1820, Felix avait 9 ans.

Toutes marquées par son apprentissage de prodige

auprès de maîtres formées à l’esthétique du Sturm und Drang.

Ce vendredi 27 avril 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

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