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Et retrouver Magdalena Kozena chantant (en 2007) Bohuslav Martinu : cette fois-là les « Songs on Two Pages » : le profond mystère du charme, en des rencontres chaque fois singulières…

02juil

En  forme de poursuite de la joie musicale intense éprouvée récemment _ cf mon article «  » du 25 juin dernier… _,

je suis revenu rechercher si la collection des CDs de Magdalena Kozena de ma discothèque personnelle _ j’avais procédé auparavant à un récapitulatif de mes CDs Martinu… _ ne recelaient pas, déjà, quelques mélodies de Bohuslav Martinu (1890 – 1959) par Magdalena Kozena _ née à Brno le 26 mai 1973 _, qui me seraient sortis, ces CDs Martinu/Kozena, de ma mémoire…

Et là j’ai retrouvé un CD Deutsche Grammophon paru en 2008, le CD DG 477 6665 « Magdalena Kozena – Songs My Mother Taught me« , avec le piano de Malcolm Martineau _ enregistré à Berlin au mois de mars 2007, déjà… _, comportant aux plages 26 à 32 les 7 mélodies _ une nouvelle fois au nombre de 7 ! _ du recueil « Songs on Two Pages » (H. 302), de 1944, composées, de même que les « Songs on One Page » (H. 294) de 1942-43, du CD Pentatone PTC 5187 077, aux États-Unis…

Celles-là, en 2008, m’avaient donc moins marqué,

alors même que je suis, et depuis longtemps, un admirateur fervent de la musique de Bohuslav Martinu…

Pour quelles raisons ? Cela m’est difficile à dire… Peut-être le timbre de la voix de Magdalena Kozena, un peu moins mordoré alors, en cet enregistrement de 2007, en ces « Songs on Two Pages« … Ou bien l’accompagnement du piano de Malcom Martineau, au lieu du tendrissime accompagnement du Czech Philharmonic, en l’enregistrement de 2023, dans cette version _ superbement _ orchestrée par Jiri Teml, de ces « Songs on One Page« … 

Ou bien le simple mystère de la grâce de l’instant unique de l’enregistrement, ajouté à celui de la prise de son ?..

C’est très difficile à cerner, même après plusieurs écoutes comparées répétées, ce jour, de ce que viennent nous offrir ces deux CDs, l’un avec le piano de Malcom Martineau, et l’autre avec l’orchestre du Czech Philharmonic dirigé par Simon Rattle, de la merveilleuse Magdalena Kozena, née à Brno le 26 mai 1973…

Une affaire de charme…

Ainsi que de rencontre(s), à chaque fois singulières…

À suivre…

Ce mardi 2 juillet 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le délicieux moment de charme pur d’Erich Wolfgang Korngold, dans le CD « Love Music » des magnifiques Yeol Eum Son et Svetlin Roussev…

20juin

C’est le double vif intérêt que je porte et au compositeur Erich-Wolgang Korngold (Brünn, 29 mai 1897 – Hollywood, 29 novembre 1957)  _ ma discothèque personnelle compte à ce jout 27 CDs Korngold ; et cf mes articles « « , «  « , « « , « « , des 23 février 2020, 8 juin 2020, 13 août 2022, 14 août 2022, par exemple _ et au violoniste Svetlin Roussev ( Ruse-Bulgarie, 5 avril 1976) _ je l’ai découvert (et beaucoup apprécié !) récemment, à l’écoute du passionnant CD « Ravel à Gaveau«  ; cf mon article du 7 juin dernier « «  _, ajouté à la publication hier mercredi 19 juin sur son site Discophilia de l’article de Jean-Charles Hoffelé intitulé « Wien nur du allein« , qui m’a fait d’abord découvrir, ensuite chercher à me procurer, le CD Naïve v 8122 « Love Music » de la pianiste Yeol Eum Son et du violoniste Svetlin Roussev _ un CD enregistré à Hanovre du 13 au 15 avril 2022…

Écoutez par exemple ceci (d’une durée de 7′ 01).

Ou cela (d’une durée de 5′ 14).

WIEN NUR DU ALLEIN

Bonne pioche : Svetlin Roussev dégotta un jour une copie manuscrite d’une œuvre inédite de Franz Waxman. Cette fois, le compositeur d’Hollywood n’avait pas jeté son dévolu sur Carmen, mais sur Tristan et Isolde. Si Jascha Heifetz avait vu la partition, il l’aurait faite sienne comme la Fantaisie sur « Carmen ». Le charme fou _ oui ! _ qu’infuse Waxman à l’érotisme de Wagner _ oui ! _ est l’amorce d’un _ bien _ beau programme où l’archet savoureux de Svetlin Roussev fait une halte à Vienne _ voilà ! _, dans l’accompagnement si musical, si inventif de Yeol Eum Son dont j’avais tant goûté les Sonates de Mozart (voir ici).

C’est merveille pour les trois Alt-Wiener Tanzweisen de Kreisler, où il infuse plus de nostalgie que d’autres, préférant chanter (et même murmurer) plutôt que briller _ oui _, merveille toujours _ et surtout, pour ma part… _ pour les Korngold, Lied de Marietta _ de « Die Tote Stadt » _ tenu, gourmé, si senti, pièces tirées de Beaucoup de bruit pour rien délicieusement descriptives, assaisonnées d’une pincée d’ironie _ en effet _, si bien vues (et quel mariage archet-clavier !).

……

Puis soudain le feu, l’élan, l’appassionato absolu avec une lecture transcendante de la Sonate de Strauss, son grand opus de jeunesse, pas entendu aussi détaillé et aussi emporté à la fois, si chanté, depuis la gravure de Wolfgang Schneiderhahn. Coda à la limite du silence où l’archet semble dire les mots de Träume _ de Wagner _, finement transcrits par Leopold Auer.

Disque précieux _ absolument délicieux ! _ d’un violoniste trop rare _ mais oui ! _ qui a trouvé sa partenaire.

LE DISQUE DU JOUR

Love Music

Franz Waxman (1906-1967)


Tristan and Isolde: Love Music


Erich Wolfgang Korngold(1897-1957)


Mariettas Lied zur Laute (extrait de « Die tote Stadt »)
4 Pièces pour « Much Ado About Nothing » de Shakespeare


Fritz Kreisler (1875-1962)


Alt-Wiener Tanzweisen (No. 1. Liebesfreud – No. 2. Liebesleid –
No. 3. Schön Rosmarin)


Richard Strauss (1864-1949)


Sonate pour violon et piano en mi bémol majeur, Op. 18, TrV 151


Richard Wagner (1813-1883)


Träume (No. 5, extrait des « Wesendonck-Lieder » ; version pour violon et piano : Leopold Auer)

Svetlin Roussev, violon
Yeol Eum Son, piano

Un album du label naïve V8122

Photo à la une : la pianiste Yeol Eum Son et le violoniste Svetlin Roussev – Photo : © Young Hun O 

On pourra comparer l’interprétation des 4 pièces de « Much Ado About Nothing« , Suite Op. 11 (de 1918-19), d’Erich-Wolfgang Kornold par Svetlin Roussev et Yeol Eum Son, enregistrées en avril 2022 à Hanovre, aux plages 3 à 6 de ce CD « Love Music » Naïve V 8122, avec celle de Gil Shaham et André Previn, en leur CD Deutsche Grammophon 439886-2 « Barber – Korngold« , enregistrées en juin 1993 à Londres _ écoutez-ici (d’une durée de 5′ 35)… 

Ce CD « Love Music » de Yeol Eum Son et Svetlin Roussev :

un programme de charme pur et une interprétation absolument délicieux…

Ce jeudi 20 juin 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le délicieux bonbon « à vingt doigts » d’Alexandre Tharaud avec 21 de ses amis dans 22 brèves pièces de piano à quatre mains ; ou un tout simple partage de charme…

08juin

C’est un délicieux bonbon « à vingt doigts » qu’Alexandre Tharaud, avec 21 de ses amis _ pas tous pianistes, d’ailleurs ; à la page 6 du livret, en son court entretien de présentation avec Abel Saint-Bris, « pour montrer que le plaisir du quatre-mains se partage, en toute simplicité, avec les personnalités les plus variées, et même avec des amis non pianistes« , Alexandre Tharaud cite les noms de Gautier Capuçon et Philippe Jaroussky … _ vient, avec très grand plaisir ainsi partagé, nous offrir dans 22 brèves pièces de piano à quatre mains en un très joli CD intitulé « Alexandre Tharaud & Friends – Four Hands« , soit le CD Erato 5054197933523 _ enregistré en 2020, 2021n 2022 et 2023 et, forcément, en divers lieux : Boulogne-Billancourt, Berlin, Flagey-Bruxelles, Londres et Alfortville, selon les disponibilités variées des uns et des autres…

Et voici l’article, intitulé « Vingt doigts » que le toujours avisé Jean-Charles Hoffelé nous a proposé sur son site Discophilia en date du 5 juin dernier :

À VINGT DOIGTS

Le joli disque ! Alexandre Tharaud partage son piano avec ses amis, pianistes ou pas.

Bruce Liu ici, là Gautier Capuçon (qui se débrouille avec humour des tours de passe-passe du Prestidigitateur chinois de Parade), Martin James Bartlett _ le samedi 9 mars 2024, je me suis permis de faire signer à Alexandre Tharaud la pochette du si beau CD « La Danse » de Martin James Bartlett, dans lequel, aux plages 9 et 10, Alexandre rejoint Martin James pour deux merveilleuses pièces, « Décrets indolents du hasard » et « Les Soirs d’Albi« , du si touchant « Le Ruban dénoué » de Reynaldo Hahn ; cf mon article «  » ; ainsi que mon article (enthousiaste) du 12 janvier 2024 : « « …  _ pour un fugace Bal de Jeux d’enfants, mais aussi Juliette pour La Fille au chapeau bleu de Jean Françaix, on pourrait continuer ce jeu de tennis entre pianiste ou pas pour finir par croire que tous le sont _ et en effet…

..;

L’album est une délicieuse _ oui _ promenade d’amitié _ voilà ! _ avec un mystère – ce « Mr. Nobody » qui s’invite _ à la plage 14 du CD _ pour The Just Average de Charles-Henry n’est évidemment pas Alexis Weissenberg, plutôt _ probablement…Alexandre Tharaud dédoublé par le re-recording (il me démentira peut-être) – et quelques perles _ élues donc ici par Jean-Charles Hoffelé _, le Libertango de Piazzolla con fuco et malinconia avec Beatrice Rana fuse, comme le Rondo all’ungarese avec Momo Kodama, le Galop-marche de Lavignac est lancé avec panache, Frank Braley n’y étant pas pour peu, En bateau _ de Claude Debussy _ avec Frédéric Vaysse-Knitter balance délicieusement, la Barcarolle de Rachmaninoff est magique avec l’appoint d’Alexander Mazdar.

..;

Soudain, au détour des écoutes en désordre _ pour le plaisir de la surprise _ que commandent ces petits-fours _ voilà… _ , une tendresse saisit _ voilà _, celle de la Berceuse de Dolly _ de Gabriel Fauré ; regarder ici la vidéo de l’enregistrement (de 2′ 22), au mois de mars 2021… _, ultime passage au studio de Nicholas Angelich. _ décédé à l’Hôpital Bichat le 18 avril 2022.

LE DISQUE DU JOUR

Alexandre Tharaud
& friends

Four Hands

Œuvres de Johannes Brahms (1833-1897), Johann Sebastian Bach (1685-1750), Ástor Piazzolla (1921-1992), Gabriel Fauré (1845-1924), Piotr Ilyitch Tchaikovski (1840-1893), Maurice Ravel (1875-1937), Erik Satie (1866-1925), Jean Françaix (1912-1997), Franz Schubert (1797-1828), Edvard Grieg (1843-1907), Franz Joseph Haydn (1732-1809), Antonín Dvořák (1841-1904), Albert Lavignac (1846-1916), Charles-Henry (nc), Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791), Francis Poulenc (1899-1963), Claude Debussy (1862-1918), Philip Glass (né en 1937), Sergei Rachmaninoff (1873-1943), Robert Schumann (1810-1856), Gabriel Pierné (1863-1937), Georges Bizet (1838-1875)

pour certaines, arrangées par : György Kurtág (né en 1926), Kyōko Yamamoto (née en 1967), Sergei Rachmaninoff (1873-1943), Richard Metzdorff (1844-1919), Léon Lemoine (1855-1916), Georges Bizet (1838-1875)

Alexandre Tharaud, piano


avec
Bruce Liu, David Fray, Beatrice Rana, Nicholas Angelich, Alexander Melnikov, Bertrand Chamayou, Gautier Capuçon, Juliette, Michel Dalberto, Víkingur Ólafsson, Momo Kodama, Mariam Batsashvili, Frank Braley, « Mr. Nobody », Arielle Beck, Emmanuel Strosser, Frédéric Vaysse-Knitter, Vanessa Wagner, Aleksandar Madzar, Éric Le Sage, Philippe Jaroussky, Martin James Bartlett

Un album du label Erato 5054197933523

Photo à la une : © Alexandre Tharaud

Un délicieux tout simple compendium de musiques de piano à quatre mains avec des amis, à partager aussi par le disque ; et le charme de ces moments déjà passés en est ainsi lui aussi prolongé…

Ce samedi 8 juin 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le Fauré un poil trop sombre et aride (?..) de Stéphane Degout, ou les mille nuances du doux charme fauréen : une suite à ma troisième écoute…

29mai

Le 22 mai dernier, je saluai le très beau CD « La Bonne Chanson – L’Horizon chimérique – Ballade – Mélodies« , le CD Harmonia Mundi  HMM 902382, d’un article que j’intitulais, avec un poil de précaution : «  » ;

et dans lequel je me contentais surtout de ponctuer de menus commentaires l’article « Mirages » que lui consacrait, le lendemain de mon achat du CD, Jean-Charles Hoffelé sur son site Discophilia, sans l’ombre, lui, de quelque menue réticence que ce soit…

Or voici qu’hier 28 mai, sur le site de ResMusica et sous la signature de Jean-Marc Petit, paraît un nouvel article consacré à ce CD Fauré de Stéphane Degout et Alain Planès, sous le titre, cette fois de « Invitation au voyage en mélodies fauréenes avec Stéphane Degout« .


Le voici donc, assorti lui aussi, de quelques menus commentaires miens :

Invitation au voyage en mélodies fauréennes avec Stéphane Degout

Instagram

Le baryton Stéphane Degout et le pianiste Alain Planès nous proposent un riche panorama des mélodies de Gabriel Fauré, avec cinq cycles majeurs dont La Bonne Chanson et L’Horizon chimérique. Une invitation au voyage plus sombre _ un mot dont moi aussi j’usais _ et aride _ et je disais sobriété.. _ qu’il n’y paraît _ ou n’y devrait...

L’année du centenaire _ oui _ de la mort de Gabriel Fauré (1845-1924) ne pouvait se concevoir sans un hommage à l’immense mélodiste qu’il fut. Le genre de la mélodie, très prisé dans les salons français du milieu du XIXᵉ siècle jusqu’à l’aube du XXᵉ siècle, a accompagné Fauré tout au long de sa vie _ en effet. Il en composa une centaine _ pas moins… _, dont son premier opus Le Papillon et la fleur (1861), écrit à l’âge de 16 ans, jusqu’au testamentaire cycle L’Horizon chimérique op. 118 (1921), composé à l’âge de 77 ans. Autant de petits cailloux semés, fil intime _ voilà ! _ de la vie de Fauré où se mêlent rêves et doutes, angoisses et joies, classicisme mondain comme audaces harmoniques _ c’est là excellemment vu.

Le grand baryton français Stéphane Degout et le _ grand _ pianiste _ un peu trop rare en CDs ... _ Alain Planès nous proposent ainsi de parcourir cette existence à travers une copieuse anthologie de cinq cycles de mélodies. Du juvénile Poème d’un jour op. 21, composé en 1878, à l’orée de la carrière de Fauré, jusqu’au tragique L’Horizon chimérique, en passant par le délicieux cycle La Bonne chanson op. 61 sur des poèmes de Verlaine, mais également l’amoureux Jardin clos op. 106, ou encore le symbolisme des Mirages op. 113.

On connaît Stéphane Degout comme grand chanteur d’opéra, au timbre large et à la diction parfaite _ splendide aussi en récitaliste de mélodies… Ce sont ces mêmes qualités que l’on retrouve dans cet enregistrement où le souffle ample et la puissance du chanteur donnent des couleurs germaniques aux mélodies de Fauré qui n’en demandent peut-être pas tant. Les qualités de Stéphane Degout pourront donc apparaître aussi comme un défaut _ voilà _, l’intimisme _ doux et charmeur _ de Fauré nécessitant parfois _ un peu _ plus d’humilité dans le timbre. On se souvient de la tendresse et du poli des vieux enregistrements de Gérard Souzay dans ce même répertoire _ de son excessive préciosité aussi, à nos oreilles du moins ; et pour ma part, je lui prèfère la franchise plus directe de Stéphane Degout… Stéphane Degout nous emmène dans un pays plus sombre et aride _ voilà, voilà !!! _, qui peut se justifier dans le tragique des dernières mélodies _ toutefois, même dans le sublime testamentaire « Horizon chimérique« , on apprécierait une nuance supplémentaire de chaleur enthousiaste dans l’envol imaginé seulement de l’élan… _, mais moins dans la douceur nostalgique du Jardin clos.

Alain Planès, sur un piano Pleyel « Grand patron » de 1892 à la sonorité ouatée, se révèle bien plus qu’un accompagnateur _ oh que oui ! _ dans ces partitions toujours changeantes et complexes. À l’image de la redoutable Ballade pour piano op. 19, _ enchanteresse ici _ en milieu de programme _ et peut-être même son sommet, me laissais-je aller à penser… _, que même Franz Liszt _ mais pas Alain Planès ! C’est là tout dire… _ eut du mal à dompter _ ou apprivoiser et saisir, comme il doit convenir à tout interprète…

Cette anthologie, en proposant cinq cycles majeurs de mélodies de Gabriel Fauré, s’impose _ oui _ d’abord par la pertinence de son programme _ oui. Mais l’interprétation exigeante de Stéphane Degout et Alain Planès déconcertera sans doute les amateurs d’un Fauré plus « aimable » _ doux et charmeur… À écouter par petites touches _ et à un peu plus de trois écoutes…

Instagram

Gabriel Fauré (1845-1924) : Poème d’un jour op. 21, La Bonne Chanson op. 61, Ballade pour piano op. 19, Le Jardin clos op. 106, Mirages op. 113, L’Horizon chimérique op. 118.

Stéphane Degout, baryton ; Alain Planès, piano.

1 CD Harmonia Mundi. Enregistré en mai 2023 à l’Abbaye de Royaumont (France).

Notice de présentation et poèmes en français et en anglais.

Durée : 60:21

Un CD nécessaire, et à remettre plusieurs fois sur la platine,

par ces immenses interprètes-magiciens que sont Alain Planès et Stéphane Degout…

Ce mercredi 29 mai 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

« E Il Violoncello Suono » : une bien belle exploration de la percée réussie du violoncelle dans l’Italie baroque du premier XVIIIe siècle, par Hanna Salzenstein et cinq excellents partenaires

07mar

« E Il Violoncello Suonò » :

c’est un bien joli et tout à fait séduisant parcours d’exploration _ avec aussi des inédits : l’« Aria da suonare XIX col violoncello e spinetta o violone«  de Giulio Taglietti (1660 – 1718) et la « Sonata per violoncello e basso continuo in sol minore«  (Adagio, Allegro, Grave et Giga) de Gasparo Garavaglia (XVIIIe siècle) ; et pas seulement des œuvres un peu mieux connues, telle la très belle « Trio sonata a violino, violoncello e basso continuo in sol maggiore«  RV.820 (dont voici l’« Allegro« , l’« Adagio« , l’« Allegro – Adagio – Allegro« , l’« Adagio – Allegro » et l’« Allegro« ) du vénitien Antonio Vivaldi (1678 – 1741), ou un « Largo«  d’une « Sonata a violoncello solo e basso continuo » du padouan Giovanni-Benedetto Platti (1707 – 1763), ou encore de très beaux « Capricci per violoncello solo« , tel celui-ci en do mineur (ici en une belle vidéo de 4’00) du bruxellois Giuseppe-Maria Dall’Abaco (1710 – 1805)…  _ des percées réussies de l’instrument violoncelle dans la musique baroque du premier XVIIIe siècle italien, que vient nous proposer la violoncelliste Hanna Salzenstein, en compagnie de cinq excellents partenaires _ Justin Taylor, au clavecin ; Thibaut Roussel, au théorbe ; Albéric Boullenois, au violoncelle aussi ; Théotime Langlois de Swarte, au violon ; et Marie-Ange Petit, aux percussions _et en des œuvres de formations très variées, il faut aussi le souligner,

avec le très intéressant CD de ce titre, le CD Mirare MIR 698, enregistré au mois d’octobre 2023 à Paris ;

dans lequel nous recevons tout ce qui apparente ce bel instrument un peu grave _ un superbe Pieter Rombouts, Amsterdam, vers 1710-1715 _ à la gamme infiniment variée des inflexions parlantes et chantantes de la voix humaine…

Un CD tout de charme très intime…

Ce jeudi 7 février 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

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