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Suite de « Et les quelques taches aveugles qui demeurent dans mon effort pour comprendre qui sont exactement les frères et soeurs de Valentine Bitôt-Lourreyt, la mère de Marie-Amélie Lourreyt-Droin, la commanditaire-propriétaire de la sublime Villa Téthys du Pyla, en 1928″ : 2) l’investigation…

29sept

Pour poursuivre ce que j’ai commencé hier d’entreprendre en mon article « « ,

je m’attelle présentement ici et maintenant à un premier résumé-explicitation de mes recherches d’hier afin de découvrir-identifier qui sont précisément tous les frères et sœurs de Valentine-Marie Bitôt (Bordeaux, 4 juin 1852 – Bordeaux, 1931), l’épouse à Bordeaux le 26 octobre 1880 de Charles-Louis-Alfred Lourreyt (La Guerche-sur-L’Aubois, 31 août 1855 – Bordeaux, 5 janvier 1914);

soit, si possible, l’ensemble des enfants de Pierre-Anselme Bitôt (Podensac, 12  mars 1822 – Bordeaux, 2 février 1888) et son épouse Catherine-Pauline Oré (Bordeaux, 2 novembre 1825 – Bordeaux, 19 octobre 1898)…

Au départ _ et ici je me fie aux notes de mon agenda du 18 septembre dernier… _, j’ai pris appui sur la généalogie proposée sur son site par Raphaël Vialard ;

laquelle, de cette Valentine Bitôt épouse Lourreyt (Bordeaux, 4 juin 1852 – ?), comportait 2 sœurs, Marie-Thérèse (8 octobre 1849 – ?) et Thérèse-Marie (Bordeaux, 21 mai 1867 – Bordeaux, 24 novembre 1915), et un seul frère, Emile (??) Bitôt.

Depuis, mes recherches depuis le dimanche 19 septembre dernier, et à force surtout d’éplucher minutieusement de nombreux avis et faire-part de décès, m’ont permis de découvrir, non seulement bien des précisions supplémentaires sur Marie-Thérèse, Valentine, Emile et Thérèse-Marie, membres de cette fratrie Bitôt, et leurs conjoints et leurs enfants,

mais aussi d’apprendre l’existence de 4 autres membres de cette fratrie Bitôt, constituée de 8 enfants au total, que la généalogie de Raphaël Vialard passait sous silence ;

et dont l’ordre de naissance, chaque fois répété _ parfois, le plus souvent, selon la pure et simple chronologie des naissances ; mais quelquefois aussi en faisant passer l’ensemble des 3 frères faisant-part (Paul, Marc et Emile Bitôt) avant l’ensemble des 5 sœurs (dont les prénoms de 2 d’entre elles n’apparaissent tout simplement pas ; elles figurent seulement là comme épouses de leurs maris, R. Lefour et E. Sarran, dont les noms seuls sont donnés : il s’agit, je l’ai découvert, après recherches méthodiques, le 2 octobre 2022, de Jeanne-Marie, née à Bordeaux le 18 février 1851 ; et de Marie-Amélie-Noémie, née à Bordeaux le 26 mars 1864…) ; mais on apprend bien vite à fait la part de ces choses protocolaires de ce temps-là… _, est le suivant

_ cf, par exemple l’Avis de décès, paru le 19 avril 1894, dans le journal La France de Bordeaux, de M. Henri Baron, beau-frère du Dr Emile Bitôt (numéro 6 de la fratrie des 8 enfants de Pierre-Anselme Bitôt et son épouse Catherine-Pauline Oré), en un ordre qui respecte la chronologie des naissances… _ :

_ 1) Marie-Thérèse Bîtot, l’aînée de cette fratrie de 8 enfants Bitôt, est née, probablement à Bordeaux, le 8 octobre 1849 ; et a été l’épouse _ j’ignore la date de ce mariage, ainsi que la date de naissance de leur fils unique Pierre Jolivet (ancien magistrat et propriétaire, selon l’Annuaire du tout Sud-Ouest illustré de 1904, page 572) _ de Louis Jolivet, avocat et bâtonnier, en 1895 et 1903 _ ariégeois, Louis Jolivet est arrivé à Bordeaux vers 1868, selon la même source, page 571.

_

_ 2) la seconde née, Jeanne-Marie Bitôt, née à Bordeaux le 18 février 1851 _ allais-je laborieusement découvrir dimanche 2 octobre 2022 en passant systématiquement en revue les registres d’archives d’état-civil des naissances à Bordeaux en 1850 et 1851… _, apparaît _ et selon l’ordre de naissance des divers frères et sœurs Bitôt _ non pas sous ses prénoms, mais seulement  comme l’épouse de son mari, Joseph-Raoul Lefour, qui lui est nommé, dans un certain nombre d’Avis de décès ou de Remerciements et Messes consécutifs à diverses obsèques de parents de cette famille Bitôt ; je veux dire comme l’épouse du très fameux Professeur Raoul Lefour (Chenérailles, 9 septembre 1854 – Bordeaux, 22 novembre 1916) _ cf le même Annuaire de 1904 à la page 614 et page 713, sur celui de 1913 ; ou aux pages 439-440 du « Des Hommes et des activités, autour d’un demi-siècle » des Editions BEB de 1957, indiquant qu’il s’était fixé à Bordeaux en 1875… _, qui fonda à Bordeaux la première Société française de Gynécologie…

_ 3) la troisième née de ce couple Bitôt-Oré, à nouveau une fille, est notre Valentine-Marie Bitôt (Bordeaux, 4 juin 1852 – Bordeaux, en 1931), qui épousera à Bordeaux le 26 octobre 1880 son cousin Charles-Louis-Alfred Lourreyt (La Guerche-sur-L’Aubois, 31 août 1855 – Bordeaux 5 janvier 1914), qui était alors clerc de notaire à Nevers. Valentine et Alfred seront les parents de 3 filles : Charlotte-Marie-Josèphe Lourreyt _ épouse à Dax, le 25 novembre 1901, du Dr Jean-Baptiste-Jacques-André Venot _ ; Catherine-Marie-Pauline Lourreyt _ épouse à Dax, le 27 février 1905, de Raoul-Simon-Albert Gallié _ et Marie-Amélie Lourreyt _ épouse à Dax, le 1er août 1910, de Georges-A.-Laurent Droin

_ 4) le quatrième né est _ enfin ! _ un garçon, Paul-Jean-Baptiste Bitôt, né à Bordeaux le 22 mars 1854 (et qui décèdera à Bordeaux le 1er mai 1911, veuf de son épouse Marie Rabion, décédée à Bordeaux le 1er novembre 1896) : le Dr Paul Bitôt _ cf la notice que consacre au Dr Paul Bitôt l’Annuaire du tout Sud-Ouest illustré de 1904, à la page 363

_ 5) le cinquième de la fratrie est à nouveau un garçon, Pierre-Marc-Georges Bitôt, né à Bordeaux le 29 juillet 1856, qui épousera à Bordeaux le 22 avril 1885 Marie-Louise-Elisabeth Lebelin de Dionne (née à Rochefort le 26 juillet 1853), avec laquelle il aura 3 enfants, Anne _ qui épousera Jean Cazenave ; ils auront des enfants… _, Claude _ qui décèdera le 29 août 1919 _ et Etienne-Jean-Marie, qui naîtra à Bordeaux le 20 juin 1894. Marc Bitôt, lui, sera ingénieur à la Compagnie des Chemins de fer du Midi, et chef de traction des chemins de fer _ cf la notice que lui consacre l’Annuaire du tout Sud-Ouest illustré de 1913, à la page 114

_ 6) le sixième est à nouveau un garçon, Pierre-Joseph-Emile Bitôt, né à Bordeaux le 5 mai 1861, et qui comme son père et son frère Paul _ ainsi que son beau-frère le Pr Raoul Lefour _, sera médecin : le Dr Emile Bitôt _ cf aussi la notice que lui consacre l’Annuaire du tout Sud-Ouest illustré de 1913, à la page 114 _, lequel décèdera à Bordeaux au mois de mai 1932 ; son épouse, Marie-Thérèse Baron, qui lui survivra, décèdera à Arcachon, en leur villa les Acanthes de l’Avenue Sainte-Marie, le 31 octobre 1942.

_ 7) la septième de la fratrie est une fille,

_ 8) enfin, la huitième et dernière de cette fratrie des huit enfants du Professeur d’Anatomie Pierre-Anselme Bitôt et son épouse née Catherine-Pauline Oré, est Thérèse-Marie Bitôt (Bordeaux, 21 mai 1867 – Bordeaux, 24 novembre 1915), qui sera à Bordeaux, le 28 décembre 1889, l’épouse de Victor-Jean-Pierre-Charles Dorlet (Chantenay – Saint-Imbert, 23 décembre 1858 – ? 3 juin 1918), professeur de mathématiques au lycée de Bordeaux _ cf la notice que lui consacre l’Annuaire du tout Sud-Ouest illustré de 1913, à la page 374 _ ; le couple aura 6 enfants Dorlet, qui naîtront entre le 21 février 1892 et le 2 juillet 1902.

Soit,

et dans l’ordre des naissances à Bordeaux, 3 rue du Hâ, de ces 8 frères et sœurs _ 3 frères et 5 sœurs _ Bitôt :

1) 8 octobre 1849 : Marie-Thérèse, future épouse de Louis Jolivet

2) 18 février 1851 : Jeanne-Marie, future épouse de Raoul Lefour

3) 4 juin 1852 : Valentine, future épouse d’Alfred Lourreyt

4) 22 mars 1854 : Paul, futur époux de Marie Rabion

5) 29 juillet 1856 : Marc, futur époux de Marie-Louise-Elisabeth Lebelin de Dionne

6) 5 mai 1861 : Emile, futur époux de Marie-Thérèse Baron 

7) 26 mars 1864 : Marie-Amélie-Noémie, future épouse d’Emile Sarran

8)21 mai 1867 : Thérèse-Marie, future épouse de Victor Dorlet

C’était donc bien à tort que j’avais d’abord supposé que le Dr Emile Bitôt était l’unique fils du Professeur P.-A. Bitôt et son épouse née Catherine-Pauline Oré ;

et que Marie-Thérèse, Valentine et Thérèse-Marie Bitôt étaient leurs trois seules filles…

Il ne faut donc _ jamais _ se contenter de simplement compiler les travaux d’autres chercheurs,

mais toujours, non seulement vérifier leur validité, mais rechercher davantage de sources documentaires à réunir, à confronter et in fine coordonner avec rigueur et le plus possible de justesse…

À poursuivre, bien sûr, puisque quelques blancs demeurent encore ;

cette mise au point-ci ne pouvant être qu’une étape…

Ce jeudi 29 septembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et les quelques taches aveugles qui demeurent dans mon effort pour comprendre qui sont exactement les frères et soeurs de Valentine Bitôt-Lourreyt, la mère de Marie-Amélie Lourreyt-Droin, la commanditaire-propriétaire de la sublime Villa Téthys du Pyla, en 1928 : 1) la question…

28sept

Les éléments de généalogie que m’ont fournis,

d’une part, et sur son site accessible à tous, le pilatais _ d’ascendance paternelle (les Vialard) lozérienne : du village d’Ussels (commune de Brion), situé sur le très beau plateau d’Aubrac, à la jointure des départements actuels de la Lozère et du Cantal, et à proximité de l’Aveyron…Raphaël Vialard (né en 1942),

et, d’autre part, cette fois sur ma demande explicite et précise, au tout début du mois de mars 2017, le cantalien _ et plus précisément maursois d’ascendance paternelle (les Bersagol) : Maurs est cependant limitrophe du Lot, et proche de Figeac… _ qu’est Jean-Luc Bersagol (né en 1959),

ne me permettent pas encore d’établir un tableau tout à fait complet de la famille Bitot-Oré,

je veux plus précisément parler ici de la fratrie complète des enfants nés du mariage _ mariage dont, déjà, j’ignore le lieu, assez probablement Bordeaux, et la date, en 1848 au plus tard, au vu de la date de naissance de leur tout premier né : Marie-Thérèse Bitot, née le 8 octobre 1849… _ du podensacais Pierre-Anselme Bitôt (Podensac, 23 mars 1822 – Bordeaux, 2 février 1888) et son épouse la bordelaise Catherine-Pauline Oré (Bordeaux, 2 novembre 1825 – Bordeaux, 15 octobre 1898) ;

ce mariage Bitot-Oré

dont proviennent notamment leur fille Valentine-Marie Bitôt (Bordeaux, 4 juin 1852 – Bordeaux, 1931), épouse, à Bordeaux, le 26 octobre 1880, de Charles-Louis-Alfred Lourreyt (La Guerche-sur-L’Aubois, 31 août 1855 – Bordeaux, 5 janvier 1914),

puis, notamment aussi, leur petite-fille Marie-Amélie Lourreyt (dont j’ignore encore non seulement le lieu et la date de naissance, mais aussi le lieu et la date de décès ; je connais seulement le lieu, Dax, et la date, le 1er août 1910, du mariage de celle-ci avec l’avocat parisien Georges Droin (Paris, 4 février 1885 – 22 avril 1943) _ comment se sont-ils donc connus, et dans quelles circonstances ? lui, le parisien, et elle, la dacquoise… _,

la commanditaire et propriétaire, avec son mari Georges-A.-Laurent Droin, de la sublime Villa Téthys, de l’Avenue de la Plage, au Pyla (en 1928)…

Je vais tâcher d’avancer un peu dans ces élucidations généalogiques et familiales qui m’intriguent,

et provoquent ma présente curiosité…

À suivre :

demain, les investigations…

Ce mercredi 28 septembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Quelques progrès dans mes recherches sur les Loureyt – Lourreyt, originaires de Maurs, dans le Cantal…

26sept

Le 28 février 2017, par un message téléphonique _ à 18h 18, ainsi que mon agenda 2016-2017 en fait foi, j’avais laissé un message sur son répondeur téléphonique _,

j’avais pris contact avec le chercheur Jean-Marc Bersagol, originaire du Cantal, et plus précisément de Maurs,

à propos des ascendances lotoises (Figeac) et surtout cantaliennes (Maurs _ la commune de Maurs, limitrophe du département du Lot, est assez proche de Figeac_) des Loureyt, ancêtres d’Alfred Lourreyt _ le père de Marie-Amélie Lourreyt, l’épouse de Georges Droin, qui furent, en 1927-28, les commanditaires de la si belle villa Téthys, achevée de construire, en à  peine six mois, courant juillet 1928, au Pyla _,

sur lesquelles ascendances je menais des recherches depuis le 16 janvier 2017.

Car il se trouve que Jean-Luc Bersagol _ né en 1959 _ avait présenté, en 2008, une thèse de doctorat, intitulée « Petites villes et réseaux urbains en Haute-Auvergne aux XVIIe et XVIIIe siècles« , sous la direction du Pr Jean Duma, à l’Université Paris 10 ;

et, plus encore, que certains des membre de la famille des Bersagol, de Maurs, avaient épousé certains membres de la famille des Loureyt, de Maurs eux aussi ;

dont certains de ces Bersagol-ci _ en l’occurrence, en particulier, Marie ou Jeanne Bersagol (Maurs, ca 1700 – Maurs, avant 1781), épouse du cabaretier de Maurs Jean Loureyt (Maurs, ca 1700 – Maurs, avant 1781)étaient des ascendants directs de Marie-Amélie Lourreyt, épouse, le 1er août 1910, à Dax, Georges Droin, les commanditaires et propriétaires de la sublime villa Téthys au Pyla :

au double-titre, d’une part,

de l’ascendance, à la 4ème génération, du père de cette Marie-Amélie Lourreyt, soit Charles-Louis-Alfred Lourreyt (La Guerche-sur-L’Aubois, 31 août 1855 – Bordeaux, 5 janvier 1914) époux le 12 janvier 1853, à La Guerche-sur-L’Aubois, de Charlotte-Augustine-Elvina Ménétrier (Charenton-le-Pont, 21 mars 1831 – Bordeaux, novembre 1871) ; et c’est aussi de cette inscription du nom orthographié Lourreyt à l’acte d’état-civil de ce mariage à La Guerche, que provient le doublement de la lettre R dans le nom de famille des Loureyt originaires de Maurs, puis de Figeac, où était domicilié le marié sur cet acte d’état-civil à son mariage le 12 janvier 1853…_  ;

fils de Jean-Baptiste-Charles Loureyt (Figeac, 26 octobre 1812 – ?) époux le 12 janvier 1853, à La Guerche-sur-L’Aubois, de Charlotte-Augustine-Elvina Ménétrier (Charenton-le-Pont, 21 mars 1831 – Bordeaux, novembre 1871) ; et c’est aussi de cette inscription du nom du marié orthographié Lourreyt à l’acte d’état-civil de ce mariage à La Guerche, que provient le doublement de la lettre R dans le nom de famille des Loureyt originaires de Maurs, puis de Figeac, où était ainsi domicilié le marié sur cet acte d’état-civil à son mariage le 12 janvier 1853… _ ;

lui-même fils de Jean-Pierre Loureyt (Maurs, 15 avril 1765 – ?) _ époux le 30 mai 1794, à Figeac, de Marguerite-Clotilde Gach (Figeac, 1er juin 1766 – ?_ ;

lui-même fils d’Antoine Loureyt (Maurs, 2 janvier 1726 – ?) _ époux le 15 février 1757, à Maurs, de Jeanne Treps (4 juin 1724 – ?) _ ;

lui-même fils de Jean Loureyt (Maurs, ca 1700 – Maurs, avant 1781) et son épouse Jeanne Bersagol (Maurs, ca 1700 – Maurs, avant 1781) ;

et d’autre part,

de l’ascendance à la 5e génération cette fois _ d’où ce que Jean-Pierre Bersagol qualifie de « magnifique implex » dans une descendance croisée _, de la mère de Marie-Amélie Lourreyt, soit Valentine-Marie Bitôt (Bordeaux, 4 juin 1852 – Bordeaux, 1931) _ épouse le 26 octobre 1880, à Bordeaux, de Charles-Louis-Alfred Lourreyt (La Guerche, 31 août 1855 – Bordeaux 5 janvier 1914), l’époux étant alors domicilié avec sa mère, veuve, à Nevers, et étant lui-même clerc de notaire à La Guerche ; La Guerche (Cher) est proche de Nevers (Nièvre), dont la sépare la Loire… _ ;

fille de Catherine-Pauline Oré (Bordeaux, 2 novembre 1825 – Bordeaux, 19 octobre 1898) _ épouse à une date que j’ignore, et probablement à Bordeaux, de Pierre-Anselme Bitôt (Podensac, 22 mars 1822 – Bordeaux, 2 février 1888), médecin, demeurant 3 rue du Hâ à Bordeaux _ ;

elle-même fille de Marie-Josèphine Loureyt (Figeac, 7 août 1796 – Bordeaux, octobre 1878) _ épouse le 16 août 1814, à Figeac, de Jean Oré (Bordeaux, 29 décembre 1792 – Bordeaux, 5 novembre 1850), professeur alors au collège de Figeac ; leur domicile bordelais, plus tard, sera au 4 rue de La Lande _ ;

elle-même fille de Jean-Pierre Loureyt (Maurs, 15 avril 1765 – ?) _ épouse le 30 mai 1794, à Figeac, de Marguerite-Clotilde Gach (Figeac, 1er juin 1766 – ?_ ;

lui-même fils d’Antoine Loureyt (Maurs, 2 janvier 1726 – ?) _ époux le 15 février 1757, à Maurs, de Jeanne Treps (4 juin 1724 – ?) _ ;

lui-même fils de Jean Loureyt (Maurs, ca 1700 – Maurs, avant 1781) et son épouse Jeanne Bersagol (Maurs, ca 1700 – Maurs, avant 1781) _ nous y voilà!

Jean-Baptiste-Charles Loureyt, né à Figeac le 26 octobre 1812, et Marie-Joséphine Loureyt, née à Figeac le 7 août 1796 _ et ayant tous deux aussi pour mère la figeacoise Marguerite-Clotilde Gach (née à Figeac le 2 juin 1766), et épouse, à Figeac, le 30 mai 1794 du natif de Maurs Jean-Pierre Loureyt _étant ainsi frère et sœur ;

 

et ascendants,

lui, de son fils Charles-Louis-Alfred Lourreyt,

et, elle, de sa petite-fille Valentine-Marie Bitôt,

lesquels, cousins, se marieront à Bordeaux le 26 octobre 1880 ;

Marie-Joséphine Loureyt étant décédée exactement deux ans plus tôt que ce mariage, au mois d’octobre 1878 ; et son frère cadet Jean-Baptiste-Charles, à une date que j’ignore, mais avant ce mariage bordelais, puisque l’acte d’état-civil de ce mariage bordelais mentionne que la mère du marié, Charlotte-Augustine-Elvina Lourreyt, née Ménétrier, était alors déjà veuve de son époux…

Ainsi Jean-Luc Bersagol m’avait effectivement appris la date du mariage à Bordeaux d’Alfred Lourreyt et son épouse (et cousine) Valentine Bitôt ; mais je n’avais pas gardé en mémoire cette donnée ;

dont je viens de retrouver maintenant trace en compulsant méthodiquement les notes de mon _ toujours copieux, et par là précieux _ agenda d’entre le 16 janvier 2017 et le 27 mars de la même année 2017 ;

ainsi que les très précieux courriels échangés_ et précieusement conservés eux aussi… _ avec Jean-Luc Bersagol entre le 1er mars et le 27 mars 2017 ;

avec réception de 4 fichiers attachés excellemment documentés, avec photos de pièces d’archives d’état-civil,

ainsi que d’un éclairant tableau généalogique réalisé par lui _ mettant en évidence l’implex et la variation d’orthographe Loureyt/Lourrreyt, lors du mariage, à La Guerche-sur-L’Aubois (Cher), le 12 janvier 1853…

 

Ce lundi 26 septembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et les raisons pour lesquelles le fils de Marie Suart (et puis sa descendance jusqu’au présent roi Charles III) a hérité du trône d’Angleterre, à la mort de la reine Elisabeth Iere d’Angleterre, le 24 mars 1603 : les ascendants royaux (autres qu’écossais) de Marie Stuart, en Angleterre, mais aussi en France et en Espagne (Castille)…

16sept

Afin de compléter mes articles «  » du 11 septembre,

et «  » du 12 septembre,

qui étaient consacrés aux liens de descendance de la défunte reine Elisabeth II (1926 – 2022) et le présent roi Charles III (né le 14 novembre 1948) avec la reine d’Écosse Marie Stuart (1542 – 1587),

je désire ici expliciter comment le fils de Marie Stuart, le roi d’Écosse Jacques VI Stuart (1566 – 1625), a pu devenir, le 24 mars 1603, le successeur de la meurtrière de sa mère, je veux dire la reine Elisabeth Ire d’Angleterre (1533 – 1603), Tudor, en devenant aussi, à cette date, le roi Jacques Ier d’Angleterre, Stuart, 

avec toute la descendance qui s’en est suivie de lui _ et son épouse Anne de Danemark (1574 – 1619) _ jusqu’à aujourd’hui.

Et surtout montrer de combien de rois, outre bien sûr ceux d’Écosse, la reine d’Écosse Marie Ire d’EcosseMarie Stuart, se trouve, de fait, être la descendante, d’abord, bien sûr, de rois d’Angleterre, ce qui permet de justifier le passge de la couronne d’Angleterre à son fils, le roi Jacques VI d’Écosse Stuart,

mais aussi, et par des princesses _ filles de rois _ traversant la Manche pour venir épouser des rois ou des princes Anglais ou Écossais,

qui donc étaient les filles de quelques rois de France, ainsi que de Castille _ les royaumes d’Europe n’étant en ces époques pas si nombreux que cela…

Commençons donc par les ascendances anglaises de ces Stuart écossais :

d’abord,

c’est au mariage, le 8 mai 1503 au palais de Holyrood, à Edimbourg, entre son grand-père paternel le roi Jacques IV d’Écosse Stuart (Stirling, 17 mars 1473 – Floddenfield, 9 septembre 1513) et sa grand-mère paternelle Marguerite Tudor (Westminster, 28 novembre 1489 – Mathven, 18 octobre 1541),

qu’advient le lien entre la lignée des rois Stuart d’Écosse et la lignée des rois d’Angleterre, en l’occurrence ici les Tudor,

cette reine Marguerite (1489 – 1541) étant la fille aînée du roi Henri VII Tudor d’Angleterre (Pembroke, 28 janvier 1457 – Richmond, 21 avril 1509) et son épouse Elisabeth d’York (Westminster, 11 février 1466 – Richmond, 11 février 1503)

_ une union, notons-le, qui scella la fin de la Guerre des Deux Roses entre les Lancastre, issus du duc de Lancastre Jean de Gand (Gand, 6 mars 1340 – Leicester, 3 février 1399), le 3e des fils du roi Edouard III d’Angleterre (Windsor, 13 novembre 1312 – Richmond, 21 juin 1377), et les York, issus du duc d’York Edmond de Langley (Kings Langley, 5 juin 1341 – Kings Langley, 1er août 1402), le 4e des fils du roi Edouard III… ;

le roi Henri VII Tudor (1457 – 1509) étant en effet issu d’une branche latérale des Lancastre, du fait du remariage de Catherine de Valois (Paris, 27 octobre 1401 – Londres, 3 janvier 1437), fille du roi de France Charles VI (Paris, 3 décembre 1368 – Paris, 21 octobre 1422) et son épouse la reine Isabeau de Bavière (Munich, 1370 – Paris, 24 septembre 1435), qui, une fois veuve, le 31 août 1422, de son premier époux le roi d’Angleterre Henri V (Monmouth, 16 septembre 1386 – Vincennes, 31 août 1422), s’était remariée avec Owen Tudor (Anglesey, 1400 – Hereford, 1461), grand-père paternel de ce roi Henry VII (1457 – 1509)), qui fonda la dynastie des Tudor, à la mort du dernier roi York, Richard III (Fotheringhay, 2 octobre 1452 – Bosworth, 22 août 1485), à la bataille de Bosthworth le 22 août 1485… _,

avec cette conséquence majeure qu’au décès de la reine Elizabeth Ire Tudor (Greenwich, 7 septembre 1533 – Richmond, 24 mars 1603), fille d’Henri VIII Tudor (Greenwich, 28 juin 1491 – Whitehall, 28 janvier 1547), et petite-fille d’Henri VII Tudor (1457 – 1509), le 24 mars 1603,

la couronne d’Angleterre passa  au roi Jacques VI d’Écossequi devint alors aussi le roi Jacques Ier d’Angleterre, en tant qu’arrière-petit-fils de Marguerite Tudor (Westminster, 28 novembre 1489 – Methven, 18 1541), fille aînée du roi d’Angleterre Henri VII Tudor (1457 – 1509), sœur aînée du roi Henri VIII Tudor (1491 – 1547), et tante paternelle de la défunte, ce 24 mars 1603, reine Elisabeth Ire Tudor (1533 – 1603) _ et c’est en octobre 1604 que le roi Jacques Ier, devenu roi d’Angleterre au décès, le 24 mars 1603 de la reine Elisabeth, réunit sous sa couronne les royaumes d’Écosse et d’Angleterre (il est aussi roi d’Irlande) sous le nom de Grande-Bretagne…

Ensuite,

voici la filiation unissant le roi Jacques VI d’Écosse et Jacques Ier d’Angleterre (1566 – 1625) et sa mère la reine d’Écosse Marie Stuart (1542 – 1587)

au roi Guillaume le conquérant (Falaise, 1028 – Rouen, 9 septembre 1087), le vainqueur le 14 octobre 1066 de la bataille d’Hastings :

Guillaume le conquérant (1028 – 1087)

Henri Ier d’Angleterre (1068 – 1135 ) _ quatrième fils de Guillaume le conquérant

Mathilde l’emperesse (1102 – 1167) _ épouse, d’abord, à Worms le 7 janvier 1114 de l’empereur Henri V du Saint-Empire (1086 – 1125), puis, au Mans le 11 juin 1128, de Geoffroy V d’Anjou Plantagenêt (1113 – 1151)

Henri II Plantagenêt d’Angleterre (1133 – 1189)

Jean Ier sans Terre d’Angleterre (1166 -1216)

Henri III d’Angleterre (1207 – 1272)

Edouard Ier d’Angleterre (1239 – 1307)

Edouard II d’Angleterre (1284 – 1327)

Edouard III d’Angleterre (1312 – 1377)

Edmond de Langley (1341 – 1402), duc d’York en 1355

Richard de Conisburgh (1385 – 1415)

Richard Plantagenêt, duc d’York (1411 – 1460)

Edouard IV d’Angleterre (1442 – 1483)

Elisabeth d’York (1466 – 1503) _ reine consort de Henry VII d’Angleterre Tudor (1457 – 1509)

Marguerite Tudor (1489 – 1541) _ reine consort de Jacques IV Stuart d’Écosse (1473 – 1512)

Jacques V Stuart d’Écosse (1512 – 1542) _ époux de Marie de Guise (1515 – 1560)

Marie Ire d’Écosse Stuart (1542 – 1587)

Jacques VI d’Écosse et Jacques Ier d’Angleterre (1566 – 1425)

Et maintenant il me faut adjoindre à ces ascendances anglaises des rois et reines Stuart d’Écosse, des ascendances un peu plus lointaines, via des princesses faisant la traversée de la Mer du Nord ou celle de l’Atlantique pour gagner l’Écosse septentrionale, d’une part quelques ascendances françaises, et d’autre part quelques ascendances castillanes _ passant sous silence ici les ascendances danoises. On n’hésitait pas à voyager très loin, et forcément par bateau (la Grande-Bretagne est une île !), en ces temps reculés de nous (et sans avions..) _,

des ascendances qui participent aussi de la généalogie de la reine Marie Stuart (1542 – 1587) et son fils Jacques (1566 – 1625), le roi d’Écosse Jacques VI qui deviendra aussi, en 1603, le roi d’Angleterre Jacques Ier ;

et cela en remontant dans le temps, jusqu’à Guillaume le conquérant, vainqueur en 1066 à la bataille d’Hasting, dont la célèbre tapisserie de la reine Mathilde _ conservée à Bayeux _ fait le récit en images…

Et d’abord, donc, les ascendances françaises par quelques princesses ayant fait ce septentrional voyage d’Ècosse :

en remontant dans cette généalogie des Stuart,

la seconde princesse française  _ après la princesse lorraine Marie de Guise (Bar-le Duc, 22 novembre 1515 – Edimbourg, 11 juin 1560), l’épouse, à Saint-Andrews le 12 juin 1538, du roi d’Écosse Jacques V (Edimbourg, 10 avril 1512 – 14 décembre 1560), et mère de la reine Marie Stuart (Linlithgow, 8 décembre 1542 – Fotheringhay, 8 février 1587) _est Catherine de France (Paris, 23 octobre 1401 – Londres, 3 janvier 1437), fille du roi de France Charles VI (Paris, 3 décembre 1368 – Paris, 21 octobre 1422) et de son épouse Isabeau de Bavière (Munich, 1370 – Paris, 24 septembre 1435) ;

la princesse Catherine de France, épouse en premières noces du roi d’Angleterre Henry V Lancastre (Monmouth, 16 septembre 1386 – Vincennes, 31 août 1422), et veuve de lui en date du 31 août 1422 ; mais, surtout pour notre généaologie, remariée en secondes noces avec le noble gallois Owen Tudor (Anglesey, 1400 – Hereford, 1461), qui seront les parents du Comte de Richmond Edmond Tudor (Much Hadhen, 11 juin 1430 – Caernavon, 3 novembre 1456) ;

lequel est le père de celui qui deviendra, le 30 octobre 1485, _ à la suite de la bataille de Bosworth, où le roi Richard III York (Fotheringhay, 2 octobre 1452 – Bosworth, 22 août 1485) est tué... _ le roi d’Angleterre Henry VII Tudor (Pembroke, 28 janvier 1457 – Richmond, 21 avril 1509),

époux, le 14 janvier 1486 _ en forme de clôture de la Guerre des Deux Roses (22 mai 1455 – 22 août 1485) _ d’Elisabeth d’York (Westminster, 1er février 1466 – Richmond, 11 février 1503), fille aînée du roi Edouard IV York (Rouen, 28 avril 1442 – Westminster, 9 avril 1483) ;

lesquels Henry VII Tudor et Elisabeth d’York seront les parents de Marguerite Tudor (Westminster, 28 novembre 1489 – Mathven, 18 octobre 1541) _ qui est aussi la sœur aînée du roi d’Angleterre Henry VIII Tudor (Greenwich, 28 juin 1491 – Whitehall, 28 janvier 1547) _, l’épouse du roi d’Écosse Jacques IV (Stirling, 17 mars 1473 – Floddenfield, 9 septembre 1513) ;

qui seront les parents du roi d’Écosse Jacques V (Edimbourg, 10 avril 1512 – Theobalds House, 14 décembre 1542),

et les grands-parents paternels de la reine d’Écosse Marie Ire Stuart (Linlithgow, 8 décembre 1542 – Fotheringhay, 8 février 1587).    

Puis, les rois d’Angleterre Edouard III (Windsor, 13 novembre 1312 – Richmond, 21 juin, 1377) et son père Edouard II (Caernavon, 25 avril 1284 – Berkeley, 21 septembre 1327) ont tous deux eus des épouses

ou bien française, pour le roi Edouard II :

Isabelle de France (Paris, vers 1292 – Hertford, 22 août 1358), fille du roi de France Philippe IV le Bel (Fontainebleau, avril 1268 – Fontainebleau, 29 novembre 1334) et son épouse Jeanne Ire de Navarre (Bar-sur-Seine, 14 janvier 1273 – Vincennes, 2 avril 1305) ;

ou bien d’ascendance française pour leur fils le roi Edouard III :

l’épouse de celui-ci, Philippa de Hainaut (Valenciennes, 1314 – Windsor, 15 août 1369) est en effet fille du Comte Guillaume Ier de Hainaut (vers 1286 – Valenciennes, 13 juin 1337) et son épouse Jeanne de Valois (Longpont, 1294 – Fontenelle, 7 mars 1352) ; laquelle était fille de Charles de Valois (Vincennes, 12 mars 1270 – Le Perray, 16 décembre 1325), le quatrième fils du roi de France Philippe le Hardi (Poissy, 1er mai 1245 – Perpignan, 16 octobre 1285) et de son épouse d’Isabelle d’Aragon (1247 – Cosenza, 28 janvier 1271) Charles de Valois, père du roi Philippe VI de Valois (1293 – Nogent-le-Roi, 22 août 1350), étant aussi celui qui donna naissance à la lignée des rois Valois, se succédant sur le trône de France depuis le 1er avril 1328 jusqu’au 2 août 1589, c’est-à-dire de l’accession au trône du roi Philippe VI, à la disparition, sans héritier direct, du roi Henri III (Fontainebleau, 19 septembre 1551 – Saint-Cloud, 2 août 1589) ; la maison des Valois cédant alors le trône de France à la lignée des Bourbon, à l’avènement, ce 2 août 1589, du roi Henri IV (Pau, 13 décembre 1553 – Paris, 14 mai 1610) ;

le premier roi Bourbon Henri IV (1553 – 1610) descendant en lignée masculine du roi Saint Louis (Poissy, 25 avril 1214 – Carthage, 25 août 1270) à la dixième génération, via la maison capétienne des Bourbon, issue du petit-fils de Louis IX- Saint Louis, et qui est aussi le sixième et dernier fils de celui-ci, Robert de Clermont (vers 1256 – 7 février 1317) et de son épouse Béatrice de Bourgogne (1257 – Murat, 1er octobre 1310), Louis Ier de Bourbon (Clermont, 1279 – Paris, 22 janvier 1341),

ayant, lui, le roi Henri IV, pour père Antoine de Bourbon, duc de Vendôme (La Fère, 22 avril 1518 – Les Andelys, 17 novembre 1562)…

Fin de l’incise.


Encore un cran plus en amont dans cette généalogie des rois d’Angleterre ancêtres de rois Stuart d’Écosse,

le roi Edouard Ier (Westminster, 18 juin 1239 – Burgh by Sands, 7 juillet 1307) _ père du roi Edouard II (Caernavon, 25 avril 1284 – Berkeley, 21 septembre 1327) _, est l’époux d’Eléonore de Castille (en Castille, vers 1241 – Harby, 28 novembre 1290), fille du roi de Castille Ferdinand III (Peleas de Arriba, 1199 – Séville, 31 mai 1314) et de son épouse la princesse française Jeanne de Dammartin (1220 – Abbeville, 16 mars 1279).

Ce roi Edouard Ier (1239 – 1307) dont le père est le roi Henri III Plantagenêt (Winchester, 1er octobrebre 1207 – Wesrminster, 16 novembre 1272) et la mère est la princesse provençale Eléonore de Provence (Aix-en-Provence, vers 1223 – Amesbury, 26 juin 1291) ;

 et dont les grands-parents paternels sont le roi Jean Ier sans Terre (Oxford, 24 décembre 1166 – Newark, 19 octobre 1216) et sa seconde épouse, la princesse aquitaine Isabelle d’Angoulême (vers 1890 – Fontevraud, 4 juin 1246).

Le roi Jean Ier sans Terre (1166 – 1216) étant lui-même fils du fameux roi Henri II Plantagenêt (Le Mans, 5 mars 1133 – Chiron, 6 juillet 1189) et son épouse la célébrissime Aliénor d’Aquitaine (Belin, 1122 – Poitiers, 1er avril 1204). 

Et en remontant encore un peu plus haut,

le roi Henri II Plantagenêt (1133 – 1189) est fils du comte Geoffroy V d’Anjou Plantagenêt (24 août 1113 – Château-du Loir, 7 septembre 1151) et de son épouse Mathilde l’emperesse (Sutton Courtenay, 7 février 1002 – Rouen, 10 septembre 1167), qui est fille du roi d’Angleterre Henri Ier d’Angleterre (Selby, 1068 – Lyons-la-Forêt, 1er décembre 1135) et de sa seconde épouse la princesse Mathilde d’Écosse (Dumfermline, 1080 – Westminster, 1er mai 1118) ; 

Henri Ier d’Angleterre (1068 – 1135) étant lui-même le 4éme fils du grand Guillaume le conquérant (Falaise, 1028 – Rouen, 9 septembre 1087) et de son épouse la fameuse Mathilde de Flandre (1131 – Caen, 2 novembre 1083) ;

et Mathilde d’Écosse (1080 – 1188) étant la fille cadette du roi Malcom III Grosse tête d’Écosse (1031 – Ainwick, 13 novembre 1093) _ le vainqueur de Macbeth ! _ et son épouse Marguerite de Wessex (vers 1046 – Edimbourg, 16 novembre 1093).

On voit donc ici le croisement assez fréquent de ces dynasties royales écossaises et anglaises

et où donc situer géographiquement la lignée des Plantagenêt ?.. _,

mais aussi françaises, ainsi que castillanes…

Ce vendredi 16 septembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ce qu’a changé, ou pas, le mariage de la cousine de Ravel Magdeleine Hiriart avec Charles Gaudin, le 28 septembre 1901 à Saint-Jean-de-Luz, sur la position de Maurice Ravel au sein de la famille Bibal-Gaudin, à Saint-Jean-de-Luz, dans laquelle la grand-tante et marraine du petit Maurice, Gachucha Billac, était domestique-gouvernante des enfants Gaudin, de 1875 à son décès en 1902…

18août

En forme de suite à mon article d’hier « « ,

cette réflexion-ci sur la diversité un peu contrastée des regards portés rétrospectivement sur Maurice Ravel, sa personnalité, ou encore son œuvre, par ses amis luziens de la famille Gaudin…

Et je me place à ce moment charnière du 28 septembre 1901, quand, par le mariage de sa cousine au 3e degré Magdeleine Hiriart avec Charles Gaudin, le fils aîné d’Edmond Gaudin et Annette Bibal, Maurice Ravel, âgé alors de 26 ans, et reçu depuis bien longtemps dès son enfance en cette maison des Dupous-Bibal-Gaudin du 41 rue Gambetta, s’est trouvé devenir ainsi apparenté à la famille Gaudin au sein de laquelle sa grand-tante Gachucha Billac était depuis 1875 la domestique-gouvernante des enfants…

Les regards des « amis » Gaudin-Bibal-Dupous, à Saint-Jean-de-Luz, sur le petit Maurice Ravel, né à Ciboure le 7 mars 1875, ont ainsi forcément « évolué« 

le jour, ce 28 septembre 1901, donc, où le petit Maurice _ âgé alors de 26 ans _ n’a plus été seulement le petit-neveu et filleul de la domestique de la maison Gaudin qui faisait office de gouvernante des enfants _ Charles (1875 – 1910), Marie-Pascaline (1876 – 1877), Pierre (1878 – 1914), Marie (1879 – 1976), Jane (1880 – 1979), Pascal (1883 – 1914) et Louis (1886 – 1899) Gaudin _ d’Annette Bibal et son époux Edmond Gaudin, Gachucha Billac (Ciboure,  15 mai 1824 –  Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902), laquelle était la sœur de la grand-mère maternelle de Maurice, Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809 – Ciboure, 22 décembre 1874),

quand la cousine au 3e degré de Maurice, Magdeleine Hiriart (née à Saint-Jean-de-Luz le 11 mars 1875) _ fille de Dominique Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 28 janvier 1849 – Saint-Jean-de-Luz, 20 décembre 1926), petite-fille de Marie Etcheverry (Saint-Jean-de-Luz, 21 juin 1817 – Saint-Jean-de-Luz, 27 décembre 1850), arrière-petite-fille de Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 17 octobre 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842) ; laquelle était la sœur de Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1782- Ciboure, 23 août 1855), l’arrière grand-mère de Maurice Ravel _, a épousé Charles Gaudin (né à Saint-Jean-de-Luz le 19 novembre 1875), le fils aîné des 7 enfants d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-deLuz, 17 novembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920) et son épouse Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 28 avril 1845 – 21 novembre 1936 _ lesquels s’étaient mariés le 27 janvier 1875 à Saint-Jean-de-Luz.

On peut probablement s’interroger aussi, au passage, déjà sur la position qu’avait occupée _ en tant que domestique ?.. en tant qu’amie de jeunesse ?.. _ la mère de Maurice Ravel, Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), auprès de la famille Bibal-Dupous (et notamment auprès d’Annette Bibal, née à Saint-Jean-de-Luz le 28 avril 1845), avant le voyage et le séjour, en 1871 ou 72 _ les données biographiques demeurent ici confuses ! _ que Marie Delouart a fait en Espagne, pour accompagner et assister _ précisément en remplacement d’Annette Bibal, qui avait alors dû, cette année-là, demeurer à Saint-Jean-de-Luz afin de veiller sur son fiancé Edmond Gaudin, encore mal remis de blessures reçues lors de la guerre contre la Prusse en 1870 _ la modiste parisienne Madame Félix allant présenter à Madrid sa collection annuelle de chapeaux _ comme Annette Bibal l’avait fait les années précédentes _ ; voyage et séjour madrilènes au cours desquels Marie Delouart allait faire la rencontre _ peut-être dans les jardins d’Aranjuez… _ de Pierre-Joseph Ravel (19 septembre 1832 – Paris, 13 octobre 1908), qu’elle épouserait peu après, à Paris, le 30 avril 1873…   

De petit-neveu et filleul de la domestique de la maison Dupous-Bibal-Gaudin qu’était sa grand-tante Gachucha Billac, que le petit Maurice était jusqu’alors, 

ce 28 septembre 1901-là Maurice Ravel devenait en effet aussi un parent _ certes un peu éloigné dans les degrés de cousinage… _ de la famille Gaudin en tant que cousin au 3e degré de la belle-fille de la maison Dupous-Bibal-Gaudin _ au 41 rue Gambetta _, Magdeleine Hiriart-Gaudin,

la bientôt mère du premier petit-fils de cette maison Gaudin, le petit Edmond, qui allait naître à Saint-Jean-de-Luz le 30 mai 1903.

Même si les absences successives (en 1809 , puis en 1840) de pères légitimes connus pour les naissances d’enfants en cette famille Delouart _ dans la généalogie de la branche maternelle Delouart de Maurice Ravel, sa mère Marie Delouart, née en 1840, et sa grand-mère Sabine Delouart, née en 1809, sont toutes deux nées de père inconnu : le premier père légitime identifié remonte au cibourien Gratien Delouart (1748-1798), le père de Marie-Baptiste Delouart (1782 – 1855), l’arrière-grand-mère maternelle de Maurice Ravel… _ ne facilitaient pas la reconnaissance en des milieux en pleine ascension sociale tels que les Bibal et les Gaudin (et aussi les Hiriart) à Saint-Jean-de-Luz au XIXe siècle…

Entre-temps _ c’est-à-dire entre le mariage de Charles Gaudin et Magdeleine Hiriart le 28 septembre 1901 et la naissance de leur fils unique le petit Edmond Gaudin le 30 mai 1903 _, et en cette même maison du 41 rue Gambetta, décèdera le 17 décembre 1902 la domestique-gouvernante des enfants Gaudin, Gachucha Billac, âgée de 78 ans ; puis, deux semaines après le 30 mai, le 16 juin 1903, c’est la maîtresse de la maison du 41 rue Gambetta, Victoire Dupous-Bibal (née à Saint-Jean-de-Luz, le 9 juin 1822 ; et veuve de Pierre Bibal depuis le 12 septembre 1855), qui disparaît à l’âge de 81 ans.

Le statut de Maurice Ravel, qui devenait ces années-là, et c’est à relever, un musicien de mieux en mieux reconnu, a-t-il pour autant vraiment changé au sein de la maison Gaudin du 41 rue Gambetta ? Du fait de la position de sa cousine au 3e degré Magdeleine au sein de cette famille Gaudin, Maurice Ravel est-il désormais regardé comme un parent _ le cousin qu’il est… _ au sein la famille Gaudin ?..

Au regard de la correspondance conservée et accessible _ in l’indispensable Intégrale de la Correspondance de Maurice Ravel publiée par Manuel Cornejo aux Éditions Le Passeur _ de Maurice Ravel avec des membres de la famille Gaudin, cela n’est certes pas flagrant !..

Un ami, oui ; un cousin éloigné, non.

Pour un tel dossier à ouvrir, nous ne disposons en tout et pour tout jusqu’ici que de deux lettres de condoléances (en date des 8 octobre 1910 _ « Ma chère cousine« , à la page 246.. _ et 24 novembre 1914 _ « Mon cher Maurice«  « Votre cousine, Madeleine« , à la page 403… _) échangées entre Maurice Ravel et sa cousine Magdeleine Hiriart-Gaudin à l’occasion des décès du mari de Magdeleine, Charles Gaudin, disparu en mission diplomatique noyé sur le fleuve Oubangui le 12 septembre 1910, puis des deux beaux-frères de Magdeleine Pierre et Pascal Gaudin, tués ensemble par un même obus à leur arrivée sur le front, le 12 novembre 1914…

Et il nous faut aussi considérer que beaucoup de lettres, en particulier avec la très aimable Marie Gaudin, ont hélas disparu, ou ne nous sont pas accessibles… C’est fort dommage…

Et nous ne disposons pas non plus d’autres lettres échangées entre Maurice Ravel et sa cousine Magdeleine Hiriart-Gaudin…

Mais le regard de la famille Gaudin sur Ravel et sa personnalité n’a pas évolué non plus dans ce qui demeure présent de la mémoire familiale transmise dans la famille Gaudin et la famille Courteault, aux témoignages développés et fort aimables des conversations détaillées que j’ai pu avoir, à plusieurs reprises, avec Maylen Gaudin-Lenoir, fille d’Edmond Gaudin, et son cousin Pascal Courteault, fils de Pierre Courteault…

À l’exception bien affirmée de la personnalité chaleureuse et ouverte et joyeuse de la très fidèle amie de toutes leurs vies, Marie Gaudin (1879 – 1976), ainsi que de la charmante Annie Courteault (1913- 1994),

il semble bien que le regard dominant porté sur Maurice Ravel, homme discret, humble et pudique, au sein de la famille Gaudin, est demeuré pour l’essentiel celui porté à l’origine sur le petit-neveu de la domestique Gachucha Billac, auquel, enfant, étaient réservées les assiettes ébréchées… ;

y compris, et bien plus tard _ et même musicalement ! _, de la part d’Edmond Gaudin (1903 – 1988) et de son cousin Pierre Courteault (1910 -2006), pour lesquels Maurice Ravel ne ménageait pas son affectueuse attention.

Des questions qui continuent de me travailler…

À suivre…

Ce jeudi 18 août 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

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