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Ce que nous apprend, à propos de Joséphine Girot, la mère des six fils de Paul Bonopéra, l’arbre généalogique réalisé par son petit-fils, Marcel Bonopéra…

07mar

Et voici que ce dimanche matin,

je reçois un courriel de la petite-fille de Marcel Bonopéra (Renault, 6 octobre 1907 – Nice, 1er décembre 1992),

qui, très aimablement, m’adresse une copie d’un arbre généalogique de ses ancêtres Bonopéra, réalisé par son grand-père Marcel.

C’est un très précieux _ et très émouvant _ document.

Que voici :

Généalogie des Bonopéra

 

1ère génération : 1a Nicolas Louis Bonopéra

                                    1a1 Jacinta Minguella

 

2e génération :      2a : Juan Dionis Francisco Bonopéea

                                    né en 1814 à Tarragone (Catalogne), décédé 

                                    à Pontéba (près d’Orléansville) en 1876, époux de

                                    2a1 : Marguerite Saura, dcédée à Pontéba en 1876

 

3e génération :      3a : Marguerite Bonopéra

                                     3b : Paul Bonopéra, né à Miliana le 10-1-1856

                                     décédé à Orléansville le 18-1-1916

                                     3c : Jean Bonopéra,, décédé à Alger

 

4e génération :      3b : Paul Bonopéra, époux de

                                    3b1 : Joséphine Giraud, née à Ténès, décédée à

                                        Orléansville le 11-7-1892 ; ont eu six enfants :

                                    4a : Jean ; 4b : Paul ; 4c : Alphonse ; 4d : Auguste ;

                                    4e : Julien ; 4 f : Georges.

 

5e génération :      4b : Paul Bonopéra, né à Pontéba le 13-9-1878,

                                     décédé à Orléansville le 2-11-1930 et

                                    4b1 : Marie, Marguerite, Léonie Cathébras, née 

                                       le 12-1-1881 à Saint Sauveur de Ginestoux (Lozère) ;

                                        ont eu deux enfants :

                                     5a : Pauline Bonopéra, née à Rabelais (Alger)

                                      le 5-6-1905, décédée à Nice le 8-2-1974.

                                      5b : Marcel Bonopéra, né à Renault (Oran) le 10-1-1907.

 

6e génération :        6a : Paul Jean Antoine Bonopéra, né à Orléansville le 5-5-1933

                                       6b : Jean Pierre Bonopéra, né à Orléansville

                                       le 2-11-1934

                                       sont les enfants de Marcel Bonopéra et de Odette

                                       Sanchez, née à Orléansville le 23-12-1911, et décédée à Nice                                     

Ce sont principalement les données qui concernent Joséphine Girot, la première épouse de Paul Bonopéra, qui attirent, bien sûr, pour commencer, ma première attention.

Car dorénavant je connais, sinon la date exacte de la naissance _ je savais que c’était durant l’année 1856 _ de Joséphine Girot (orthographiée ici Giraud), du moins le lieu de la naissance de celle-ci : Ténès _ mais Rabelais faisait aussi partie, administrativement, de la commune mixte de Ténès…

Ce qui cadre _ même si rien n’y fait ici explicitement référence _ avec mon hypothèse de la très probable filiation de Joséphine Girot avec la famille _ alsacienne _ de Jean-Claude-Girot et son épouse, Marie-Catherine Herbelin, famille venue de Menoncourt, un village alsacien, situé alors dans le département du Haut-Rhin (et qui fera partie, après 1970, du nouveau département, créé tout spécialement alors, du Territoire de Belfort).

Et mieux encore, Joséphine Girot semble bien être la fille _ née, donc, à Ténès, en 1856 _ de Jean-Pierre Girot _ le second fils de Jean-Claude Girot et son épouse Marie-Catherine Herbelin _, qui, alors qu’il était dit (dans l’acte de son mariage) être domicilié, en 1854, à Orléansville, a épousé à Ténès le 1er août 1854 la demoiselle _ orpheline de mère (sa mère, Claire-Marguerite-Pascale Hermite, était, en effet, décédée à Ténès le 24 janvier 1846), et déclarée « née de père inconnu«  _ Marie-Magdelaine-Augustine Hermite (née à Alger, le 18 février 1838). 

Et je découvre aussi le lieu : Orléansville ; ainsi que la date : le 11 juillet 1892, du décès de Joséphine Girot_ soit assez peu de temps après la naissance (moins de six mois), à Rabelais (centre qui faisait partie de la commune de Ténès), de son sixième et dernier fils, Georges Bonopéra : il était né, à Rabelais, le 21 février 1892.

Au passage, j’apprends aussi le lieu : Pontéba ; et la date des décès des parents de Paul Bonopéra _ né à Miliana le 1er octobre 1856 _ et de sa sœur Marguerite _ née à Miliana le 22 janvier 1849 _,

soient Juan-Dionis-Francisco Bonopera (né à Tarragone le 9 mars 1814), et son épouse Marguerite Saura (née à Santa-Maria-de-Mahon, dans l’île de Minorque, le 21 mars 1820) :

durant l’année 1876.

Paul Bonopéra, devenu donc veuf ce 11 juillet 1892, s’est ensuite remarié, une première fois, à Rabelais, avec Marie-Jeanne-Virginie Claudet ;

dont il a eu un fils, Marie-André, né à Rabelais le 5 juin 1897, et décédé vingt jours plus tard, le 25 juin, toujours à Rabelais, au domicile de son grand-père César-Florentin-Armand Claudet-Fricand _ né le 27 août 1844 à Bannans (département du Doubs) ; et qui décèdera en 1913. Son épouse était Marie-Séraphine-Julie Laignier, née le 7 mai 1873, elle aussi à Bannans ; et décédée avant 1882.

De cette seconde épouse, Marie-Jeanne-Virginie Claudet,

Paul Bonopéra a très vite _ un mois tout juste après le décès de leur fils, le petit Marie-André Bonopéraobtenu le divorce, « aux torts exclusifs de son épouse« , par un jugement du tribunal de première instance d’Orléansville, en date du 25 juillet 1897 _ aidé en cela par les services de l’avoué, résidant à Orléansville, Georges d’Apreval, neveu par alliance de Paul Bonopéra (car Georges d’Apreval a été l’époux, successivement, des deux filles de Marguerite Bonopéra, sa sœur, et de son mari Auguste Morand de la Genevraye, son beau-frère : Augustine, puis Angèle Morand de la Genevraye)…

Puis, après ce divorce de 1897, Paul Bonopéra s’est à nouveau remarié _ j’ignore à quelle date _ :

avec cette future « Madame Veuve Paul Bonopéra » (« née Confex« ) qui m’intéresse _ cf mon article d’hier : _,

parce qu’elle est apparentée, via le mariage d’une de ses parentes _ côté Confex… _, née demoiselle Wachter _ fille de Jean-Baptiste-Antoine Wachter (natif de Rougemont : tout près de Menoncourt…) et de son épouse Elisabeth-Joséphine-Baptistine Confex (native de Marseille) _, avec Louis Gentet (Orléansville, 1853 – Orléansville, 9 août 1906) _ dont, devenue veuve de son époux Louis Gentet, cette ancienne demoiselle Wachter est devenue « Mme Vve Louis Gentet, née Wachter« .

Or ce Louis Gentet n’est autre que l’oncle maternel _ puis tuteur, à Orléansville à partir des décès successifs, à Oran, de leurs parents, la sœur de Louis Gentet, Adélaïde Gentet (Orléansville, 1855 – Oran, 5 juillet 1886) et son beau-frère Anatole Rey (Le Grand Serre, 11 juin 1845, Oran, 28 janvier 1890) ; Anatole Rey, pharmacien, avait été maire d’Orléansville en 1880-1881, puis, au moment de son décès, il était un très remarqué adjoint au maire d’Oran… _ des petites Marie-Louise et Aimée-Laurence Rey :

Marie-Louise, l’épouse (Orléansville, 1879 – Agen, 20 septembre 1933) ainsi que Aimée-Laurence, la belle-sœur _ future « Mme Vve Gadel » à la date du 30 mars 1930, la date du décès de son mari (et cousin germain) Victor Gadel, à Alger _ d’Amédée Ducos du Hauron (Agen, 9 février 1866 – Alger, 15 juillet 1935), l’aîné des trois neveux de Louis Ducos du Hauron (Langon, 8 décembre 1837 – Agen, 31 août 1920), ce génial inventeur de « la photographie de couleurs« , qui a suscité mon enquête sur l’importance _ affective, intellectuelle et matérielle _ de son entourage familial…

Je poursuivrai demain l’inventaire des apports à ma recherche de ce très précieux document généalogique,

œuvre de Marcel Bonopéra (Renault, 6 octobre 1907 – Nice, 1er décembre 1992),

instituteur de son métier ;

fils de Paul, le boulanger d’Orléansville _ rue d’Isly _ (Pontéba, 19 décembre 1878 – Orléansville, 3 novembre 1930)

et de son épouse Marie-Marguerite-Léonie Cathébras (Saint-Sauveur-de-Ginestoux, Lozère, 12 janvier 1881 – j’ignore le lieu et la date de son décès ) ;

 

et petit-fils de Paul Bonopéra (Miliana, 1er octobre 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916)

et son épouse Joséphine Girot (Ténès, 1856 – Orléansville, 11 juillet 1892)…

À suivre…

Ce dimanche 7 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Quelques repères, au moins géographiques, sur l’environnement familial de Joséphine Girot, la première épouse de Paul Bonopéra, et mère de ses six fils…

03mar

Il y a un moment que je m’intéresse à l’identité de l’épouse première de Paul Bonopéra, et mère de ses six fils :

Jean, né à Pontéba, le 18 juin 1877 ;

Paul, né à Pontéba, lui aussi, le 19 septembre 1878 :

Alphonse, né à Charon, le 1er janvier 1881 ;

Auguste, né à Orléansville, le 3 avril 1883 ;

Julien, né à Charon _ à nouveau : comme son frère Alphonse _, le 9 janvier 1887 ;

et enfin Georges, né à Rabelais _ commune de Ténès _, le 21 février 1892.

Voilà qui nous fournit au moins quelques indices _ bien que non absolument décisifs ; mais c’est quand même mieux que rien… _ sur la localisation possible de l’enracinement familial _ éventuel : cela devra, bien sûr, être complété ; c’est ce que je me propose de faire ici… _ de la première épouse de Paul Bonopéra, né, lui, à Miliana, le 1er octobre 1856.

À la date de la naissance de leur fils aîné, Jean Bonopéra, le livret militaire commencé de remplir lors du passage de celui-ci à son conseil de révision, à Orléansville, en 1898, commence par donner à la fois la date et le lieu de sa naissance _ le 18 juin 1877, à Pontéba _, ainsi que le lieu de sa résidence _ à Rabelais _ et de sa profession _ cultivateur _ actuelles _ en 1898 _ ; avec le nom de ses deux parents : « Paul Bonopéra » et « feue Giraud Joséphine« …

Déjà, la confrontation des 6 livrets militaires, au moment du passage de chacun d’entre eux à son conseil de révision, à Orléansville,

va nous livret de semblables indications _ tout administratives, réglementaires, prévues sur les formulaires _ ;

et si les renseignement fournis ne nous donneront rien sur les domiciliations successives de Joséphine Girot (ou Giraud), puisque celle-ci était déjà décédée en 1898,

au moins nous connaîtrons les lieux où celle-ci a de fait accouché de chacun de ses 6 fils :

à Ponteba, le 18 juin 1877, pour son fils aîné Jean Bonopéra ;

à Pontéba, à nouveau, le 19 septembre 1878, pour son deuxième fils Paul ;

puis à Charon, le 1er janvier 1881, pour son troisième fils, Alphonse ;

ensuite _ et pour quelles raisons : liées à sa famille Girot ? _ à Orléansville, le 3 avril 1883, pour son quatrième fils, Auguste ;

puis, à nouveau, à Charon, le 9 janvier 1887, pour son cinquième fils, Julien ;

et enfin à Rabelais _ où cette famille Bonopéra semble avoir résidé un bon moment, peut-être jusqu’en 1905 ou 6 _, le 21 février 1892, pour son sixième et dernier fils, Georges.

Ensuite, plus aucun indice de vie concernant Joséphine Girot…

Et Paul Bonopéra contractera, en 1897, à Rabelais _ où était né en 1892 son fils Georges _, un second mariage _ bientôt suivi d’un divorce _, avec une résidente de Rabelais _ fille de César-Florentin-Armand Claudet-Fricand (né le 27 août 1844 à Bannans, Doubs), et Marie-Julie-Séraphine Laignier, née à Bannans, Doubs _, Marie-Jeanne-Virginie Claudet.

Je me suis mis en recherche de membres de familles Girot ayant résidé dans la région d’Orléansville, durant la période où a pu y vivre aussi Joséphine Girot, probablement née en 1856 _ comme est né en 1856 aussi Paul Bonopéra _,

ainsi que le fait est déductible d’un des actes de naissance d’un de leurs enfants, attribuant le même âge à chacun des deux parents, Joséphine comme Paul :

à Orléansville même,

ou bien à Pontéba, Charon et Rabelais, les villes où Joséphine Girot a accouché de ses six enfants Bonopéra…

Et de fait, j’ai bien trouvé, ayant résidé à Pontéba, ainsi qu’à Orléansville, la famille de Jean-Claude Girot (né à Menoncourt, dans le département du Haut-Rhin, le 25 octobre 1793) et son épouse Marie-Catherine Herbelin (née à Offemont, dans le département du Haut-Rhin, le 10 septembre 1796), mariés à Offemont le 22 février 1816 ; et ayant eu, à Ménoncourt où ils étaient domiciliés _ le père de famille exerçant la profession de menuisier _ de très nombreux enfants _ pas mal d’entre eux décédés en bas âge…

Toujours est-ils que Jean-Claude Girot et son épouse ont quitté leur Alsace natale pour venir s’installer en Algérie, avec au moins trois de leurs enfants Girot _ dont j’ai pu retrouver trace _

_ Catherine Girot, née à Menoncourt le 23 juillet 1826 ;

_ Jean-Pierre Girot, né à Menoncourt le 3 avril 1832 ;

et _ Auguste Girot, né à Menoncourt le 28 mars 1835.

En 1856, Jean-Claude Girot avait 63 ans ; et son épouse Marie-Catherine, 60 ans. Ils n’ont donc plus l’âge d’être les parents de Joséphine Girot ; mais toujours celui d’être ses grands-parents…

Joséphine pourrait ainsi être la fille de l’un de leurs deux fils présents eux aussi en Algérie :

_ Jean-Pierre Girot, qui a épousé à Ténès, le 1er août 1854, Marie-Magdelaine-Augustine Hermite (née à Alger le 18 février 1838) ;

_ ou bien Auguste Girot, qui a épousé à Alger _ mais sept années plus tard _, Antonia Brinis _ et le jour même de leur mariage, Auguste a aussi reconnu que la petite Augustine, née à Alger le 21 novembre 1861, était une « enfant procréée de leurs œuvres« , comme cela est spécifié dans leur acte de mariage…

Toujours est-il que j’ai pu relever les fait suivants concernant Jean-Claude Girot et son épouse Marie-Catherine Herbelin :

_ au moment du mariage, le 1er août 1854, à Ténès, de leur fils Jean-Pierre, Jean-Claude Girot et son épouse, les parents du marié, « présents et consentants« , sont mentionnés dans l’acte de mariage comme exerçant la profession de « cultivateurs » à Pontéba ;

_ et au moment du mariage, le 24 décembre 1861, à Orléansville, de leur autre fils Auguste Girot, les parents du marié sont à nouveau « présents et consentants » ; et le père du marié est mentionné dans l’acte de mariage comme exerçant la profession de « menuisier » à Orléansville ;

_ en revanche, au moment du remariage, le 15 décembre 1873, à L’Alma, de leur fille Catherine Girot (née à Menoncourt le 23 juillet 1826),

devenue veuve de son premier époux _ qui était venu en Algérie, de Menoncourt, avec elle ; et avec leurs deux enfants, Jacques-Joseph et Pierre Dezoteux, nés à Menoncourt tous les deux, en 1848 et 1852) _ Jacques Dezoteux (né à Menoncourt, et décédé à Marengo le 10 octobre 1872),

avec Augustin Rocher (né à Châtellerault le 11 décembre 1819),

Catherine Girot déclare que sa mère Catherine Herbelin est déjà décédée, et en un lieu qu’elle ignore ; et qu’elle ignore aussi le lieu de la résidence actuelle de son père Jean-Claude Girot ;

_ cependant, Auguste Girot, au moment du décès, à Mustapha, le 2 mars 1874, de son petit enfant Auguste, âgé de 18 mois, Auguste Girot, époux d’Antoinette Brinis, déclare que son père Jean-Claude Girot est menuisier à Orléansville ;

_ mais à la fin, lors du décès de Catherine Girot _ successivement épouse de Jacques Dezoteux, puis d’Augustin Rocher _, à L’Alma, le 29 août 1879,

les deux parents, de la défunte, Jean-Claude Girot et Marie-Catherine Herbelin, sont tous deux déclarés « déjà décédés« …

Reste que jusqu’ici je n’ai pas pu mettre la main sur une pièce officielle attestant la filiation de cette Joséphine Girot, la mère des six fils de Paul Bonopéra.

J’ai seulement relevé que parmi les six fils du méditerranéen Paul Bonpopéra et de l’alsacienne Joséphine Girot,

trois d’entre eux sont bruns aux yeux noirs,

et les trois autres blonds aux yeux bleus…

À suivre…

Ce mercredi 3 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Quand Paul Bonopéra et sa famille ont résidé à Rabelais, avant Orléansville…

28fév

La naissance de Paul Bonopéra, le 1er octobre 1856, au sein de la famille de Jean (Juan-Dionis-Francisco) Bonopera qui résidait à Miliana depuis 1846, est désormais suffisamment étayée ; cf mon article du jeudi 11 février dernier :

Maintenant, je désire élargir la connaissance de la résidence de Paul Bonopéra (et de sa famille) à Rabelais _ en un assez opulent terroir viticole _ ;

à Rabelais où est né Georges Bonopéra, le 21 février 1892 ; Georges, le dernier des six fils que Paul Bonopéra a eus avec sa première épouse Joséphine Girot (ou Giraud)

_ dont j’ignore à ce jour le lieu (à Rabelais ?) et la date du décès : entre 1892, année de la naissance du dernier-né avéré de Joséphine et Paul : Georges ; et 1896, année possible du second mariage (après veuvage !) de Paul Bonopéra avec Marie-Jeanne-Virginie Claudet, dont le père Armand-César, cultivateur, résidait à Rabelais, et 1897, année de la naissance (le 5 juin 1897) et du décès (le 25 juin 1897), à Rabelais, du petit Marie-André Bonopéra, à l’âge de 20 jours… J’ajoute ici, aussi, la date du divorce de Paul Bonopéra avec sa seconde épouse, Marie-Jeanne-Virginie Claudet : le 28 juillet 1897 (cf mon article du 26 février :  )…

Et Rabelais, où ont déclaré résider ses quatre premiers fils, Jean, Paul, Alphonse et Auguste, lors de leurs passages respectifs au conseil de révision _ à Orléansville, chaque fois _ :  en 1898 (pour Jean Bonopéra, né à Pontéba le 18 juin 1877), 1899 (pour Paul, né à Pontéba le 19 septembre 1878), 1902 (pour Alphonse, né à Charon le 1er janvier 1881) et 1904 (pour Auguste, né à Orléansville le 3 avril 1883).

Ce Rabelais _ où Paul décide de vendre ses propriétés : quand ? autour de 1906, probablement… _ qu’avec Paul Bonopéra, sa famille quitte pour gagner Orléansville, où Paul va répartir entre ses fils une partie du bénéfice des ventes de ses propriétés de Rabelais afin d’aider l’installation dans la vie professionnelle d’au moins certains d’entre eux ;

dont Paul, qui devient le boulanger de la rue d’Isly ;

et Auguste, qui devient le cafetier de la rue d’Isly.

Un Café qui semble avoir été créé _ cf mon article du mardi 23 février dernier :  _ « à la date du 29 avril 1874, par un arrêté du sous-préfet de Miliana qui autorisait un certain Jean Bonopéra « à ouvrir et exploiter un café rue d’Isly, à Orléansville« _ assez probablement ce Juan-Dionis-Francisco Bonopera, né à Tarragone le 9 mars 1814 ; puis résidant à Alger, avec ses parents Luis Bonopera (qui décède à Alger le 19 août 1835) et Jacinta Minguella (devenue veuve de Luis), dans la décennie des années 30 du XIXe siècle ; puis s’installant à Miliana à la fin de 1845, comme « limonadier« , ou « débitant de boissons » : le père, à Miliana, de Marguerite (née le 22 janvier 1849), de Jean-Baptiste-Nicolas (né le 19 février 1851 ; et qui sera de profession « cuisinier« , à la naissance de son fils Auguste, le 5 juillet 1894, à Mustapha) et de notre Paul Bonopéra (né le 1er octobre 1856)…

Orléansville, donc, où Paul Bonopéra, « propriétaire« , se fait élire _ et continuement _ conseiller municipal :

d’abord le 19 septembre 1907, lors d’une élection municipale complémentaire : il est élu par 239 voix, sur 279 ; puis au mois de mai 1908, sur la liste républicaine de M. Paul Robert ; ainsi que le 5 mai 1912, sur la liste républicaine de M. Joseph Robert, banquier.

À suivre…

Ce dimanche 28 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Avant-dernier volet des des précisions sur les fils (et belles-filles) de Paul Bonopéra (Miliana, 1856 – Orléansville, 1916) : Georges Bonopéra (Rabelais, 21 février 1892 – Arbouans, 7 mars 1918)

19fév

Ce vendredi 19 février, je progresse dans mon parcours de recherches de précisions sur chacun des six fils de Paul Bonopéra :

_ Jean Bonopéra, né le 18 juin 1877, à Pontéba _ cultivateur de profession, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1898 _ ;

_ Paul Bonopéra, né 19 septembre 1878, à Pontéba _ cultivateur, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1899 _ ;

_ Alphonse Bonopéra, né le 1er janvier 1881, à Charon _ cultivateur, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1902 ; puis, plus tard, garde-champêtre _ ;

_ Auguste Bonopéra, né le 3 avril 1883, à Orléansville _ boulanger, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1904 _ ;

_ Julien Bonopéra, né le 9 janvier 1887, à Charon _ commis des Postes et Télégraphes, et résidant à Orléansville, au moment du conseil de révision, en 1908 _ ;

_ Georges Bonopéra, né le 21 février 1892, à Rabelais _ employé, et résidant à Orléansville, au moment du conseil de révision, en 1913 _ ;

et vais tâcher de donner le plus de précisions possible, au vu de ce que je puis glâner, sur le parcours d’existence de chacun d’eux ;

en en venant ce soir au sixième des fils, Georges Bonopéra _ l’employé, au moment du conseil de révision, en 1912.

Et bien sûr l’absence d’archives d’Etat-civil pour Orléansville _ et ses environs _ constitue toujours une source permanente de complications pour ma recherche.

Le parcours du sixième _ et dernier _ des fils de Paul Bonopéra et son épouse Joséphine Giraud _ ou Girot : la question de son identité doit être re-posée... _, Georges Bonopéra (Rabelais, 21 février 1892 – Arbouans _ entre Montbéliard et Beaucourt (département du Doubs) _, 7 mars 1918), est forcément marqué par sa plus brève durée d’existence _ 26 ans et 15 jours _ que ses frères ;

ainsi que par la forte probabilité de ne pas s’être marié _ je le déduis d’absence de condoléances à une sienne veuve : les condoléances sont exclusivement adressées à sa mère, « Madame Veuve Bonopéra, propriétaire à Orléansville« , dont « le jeune Bonopéra Georges était le fils« , dans un petit article intitulé « Médaille militaire«  du Progrès, d’Orléanville paru le 3 mars 1921 :

« Par arrêté ministériel du 22 avril 1920, la Médaille Militaire a été attribuée à la mémoire du sapeur télégraphiste Bonopéra Georges, mort pour la France, avec la citation suivante : « Bon et brave sapeur, Mort pour la France, le 7 mars 1918, de blessures reçues en service commandé, en faisant son devoir ». Le jeune Bonopéra Georges était le fils de Madame Veuve Bonopéra, propriétaire à Orléansville« 

Ce qui pose aussi la question de la mère effective de Georges Bonopéra, ainsi que de ses cinq frères : dans les actes de naissances des deux premiers (Jean et Paul) des six fils de Paul Bonopéra, la mère du nouveau-né Joséphine Girot (ou Giraud) est déclarée décédée…

Sans compter le fait que « Mme Vve Bonopéra«  a été déclarée sœur (donc elle aussi « née Confex« ) de « Mme Vve Wachter, née Confex« , dans l’avis de décès d’Elisabeth Confex, veuve de Jean-Baptiste-Antoine Wachter, paru dans le Progrès, d’Orléansville, du 2 avril 1925… _

non plus que de ne pas avoir eu de descendance. 

Un destin brisé net.

Ce vendredi 19 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Suite des précisions sur les fils (et belle-filles) de Paul Bonopéra (Miliana, 1856 – Orléansville, 1916) : Paul Bonopéra fils (Pontéba, 1878 – Orléansville, 1930)…

17fév

Ce mercredi 17 février, je poursuis ma recherche de précisions sur chacun des six fils de Paul Bonopéra :

_ Jean Bonopéra, né le 18 juin 1877, à Pontéba _ cultivateur de profession, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1898 _ ;

_ Paul Bonopéra, né 19 septembre 1878, à Pontéba _ cultivateur, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1899 _ ;

_ Alphonse Bonopéra, né le 1er janvier 1881, à Charon _ cultivateur, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1902 ; puis, plus tard, garde-champêtre _ ;

_ Auguste Bonopéra, né le 3 avril 1883, à Orléansville _ boulanger, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1904 _ ;

_ Julien Bonopéra, né le 9 janvier 1887, à Charon _ commis des Postes et Télégraphes, et résidant à Orléansville, au moment du conseil de révision, en 1908 _ ;

_ Georges Bonopéra, né le 21 février 1892, à Ténès _ employé, et résidant à Orléansville, au moment du conseil de révision, en 1913 _ ;

et vais tâcher de donner le plus de précisions possible, au vu de ce que je puis glâner, sur le parcours d’existence de chacun d’eux ;

en en venant ce soir au deuxième, Paul Bonopéra-fils _ le boulanger de la rue d’Isly à Orléansville _, sur lequel, et la famille duquel, ma moisson de découvertes paraît d’abord _ assez étonnemment _ relativement mince ; mais ma recherche, en re-parcourant un peu mieux mes notes déjà engrangées, va heureusement progresser…

Et bien sûr l’absence d’archives d’Etat-civil pour Orléansville _ et ses environs _ constitue toujours une source permanente de complications pour ma recherche.

D’abord, j’ai relevé deux incidents ayant marqué la vie de Paul Bonopéra-junior (Pontéba, 19 septembre 1878 – Orléansville, 3 novembre 1930), le patron-boulanger de la rue d’Isly à Orléansville, en 1921 et en 1925 :

_ le 13 mai 1921, il réussit à maîtriser, rue d’Isly, une jument qui s’était emballée ;

_ et le 22 janvier 1925, un incendie s’est déclaré dans le four de la boulangerie de la rue d’Isly, vers 9 heures ; mais a pu être rapidement maîtrisé grâce à l’aide des voisins aussitôt accourus…

Pour ce qui concerne maintenant la vie familiale de ce Paul Bonopéra-junior,

c’est presque par miracle _ et assez tardivement en mes recherches _ que j’ai pu mettre un nom sur l’épouse de ce Paul Bonopéra-fils : il s’agit de Marie Cathébras, issue d’une famille originaire de la Lozère.

Mais ce n’est pas grâce à l’acte de naissance, à Renault, le 6 octobre 1907, du petit Marcel Bonopéra, fils de Paul Bonopéra-fils et son épouse, que j’ai pu découvrir le nom de jeune fille de cette épouse de Paul Bonopéra-fils _ le boulanger de la rue d »Isly à Orléansville _, et mère de ses enfants _ et qui, à la mort de son mari, le 3 novembre 1930, deviendra, à son tour, une « Mme Vve Paul Bonopéra » ; faisant de la veuve de son beau-père (le premier Paul Bonopéra : né à Mliana le 1er octobre 1856 et décédé à Orléansville le 18 janvier 1916) une « Mme Vve Paul Bonopéra-mère« … _, parce que malheureusement le mauvais état de cet acte de naissance du petit Marcel Bonopéra a rendu illisible le nom de sa mère (et épouse de son père, le premier Paul Bonopéra) ;

non, c’est grâce à l’acte de naissance d’une petite Pauline Bonopéra, née, elle, deux ans avant son petit frère Marcel, à Rabelais, le 5 mai 1905.

Sur cet acte d’état-civil parfaitement lisible, lui, la petite Pauline Bonopéra est en effet la fille de Paul Bonopéra, 26 ans, boulanger _ déjà : il n’est plus « cultivateur« , comme sur son livret militaire de 1898… _, domicilié à Rabelais, et de Marie Cathébras, 24 ans, sans profession : ce qui fait remonter la naissance de Marie Cathébras à l’année 1880, ou 1881.

Un document donc très important !

En revanche, je n’ai pas réussi jusqu’ici à mettre la main sur un acte d’État-civil me livrant des précisions sur la filiation de cette Marie Cathébras _ de quels parents était-elle la fille ; où et quand a eu lieu sa naissance… _ ;

sinon sa probable parenté avec quelques Cathébras installés en Algérie dans le courant du XIXème siècle : à Relizane, Ouarizane, Renault etc. .

Ainsi dans le faire-part du décès d’Armand-Joseph Cathébras, aubergiste, et un temps secrétaire de l’État-civil de la commune de Relizane, décédé le 22 avril 1926 à l’âge de 42 ans, se trouve mentionnée _ et c’est un indice de parenté tout à fait décisif ! _ la famille « Bonopéra d’Orléansville » _ plus que probablement la famille de Paul Bonopéra-fils, le boulanger, et de son épouse Marie Cathébras _ ;

ainsi, aussi _ et c’est à relever, au passage, et tenter d’exploiter… _ qu’une la famille « Wainkler« , de Renault et Rabelais _ sinon des parents (mais j’ignore par quels apparentements) des Cathébras ou/et des Bonopéra ; et, en effet, revient à ma mémoire le souvenir d’avoir déjà rencontré, dans le taillis massif de mes recherches généalogiques, l’association de ces noms de Bonopéra et « Wainkler«  en quelque autre faire-part ; du moins des amis proches :

et en effet, j’ai retrouvé que le nommé Henry Wainkler, forgeron à Rabelais, a eu de son épouse Marie Roux, deux fils, Alphonse et René-Pierre, nés tous deux à Rabelais le 23 juin 1901 et le 24 août 1903 ; et il se trouve que pour la déclaration de la naissance de ce petit René-Pierre Wainkler, à la mairie de Rabelais, le 26 août 1903, a assisté le père de l’enfant, le forgeron Henry Wainkler (âgé de 30 ans), Jean Bonopéra (alors âgé de 26 ans) ; et celui-ci n’est-il pas né, en effet, le 18 juin 1877 ?.. Les Bonopéra sont donc, à Rabelais, au moins amis des Wainkler.

De ee faire-part de décès d’un Armand-Joseph Cathébras, décédé le 22 avril 1926 à Relizane, je déduis que Marie Cathébras, l’épouse de Paul Bonopéra-le-fils, pourrait être une sœur aînée, née en 1880 ou 1881 _ nous l’avons relevé _ de ce défunt de 1926, décédé à l’âge de 42 ans _ Armand-Joseph Cathébras est donc né, lui, vers 1884 ; et Paul Bonopéra-fils, l’époux de la supposée sœur d’Armand-Joseph, est né le 19 septembre 1878… 1878, 1880-81, 1884 : ces dates ont une cohérence.

Un peu plus tard, je remettrai la main sur un autre document permettant de fixer indubitablement, cette fois, la date de naissance de Marie Cathébras : en 1880 ou 81 ; je vais bien sûr y revenir…

Et, pour en rester aux liens de parenté à l’intérieur d’une famille Cathébras en Algérie, j’ai aussi trouvé que, à Renault, en 1928, était « chef de culture« , et assistant l’administrateur principal de la commune, M. Victor Sedira, un certain Julien Cathébras : un probable parent, lui aussi _ même si j’ignore comment _ de cette Marie Cathébras épouse de Paul Bonopéra-le-fils (Pontéba, 19 septembre 1878 – Orléansville, 3 novembre 1930)…

Mais surtout il me faut traiter le plus précisément possible la question des enfants _ et de la descendance _ de Paul Bonopéra-le-fils, le « boulanger d’Orléansville » et de son épouse Marie Cathébras ; laquelle, devenue veuve le 3 novembre 1930, devient une nouvelle « Mme Vve Paul Bonopéra« , ainsi que « la boulangère » ; alors qu’il faudra désormais parler de sa belle-mère comme de « Mme Vve Paul Bonopéra-mère » _ j’ignore aussi la date de son décès mais « Mme Vve Paul Bonopéra-mère » est toujours bien vivante à la date du 8 octobre 1935 : elle figure en effet sous cette mention significative de « Mme Vve Paul Bonopéra-mère«  sur le faire-part du décès de M. Georges Morand de la Genevraye, décédé à Orléansville le 7 octobre 1935, publié par L’Écho d’Alger du 8 octobre 1935 : un document décidément important pour notre recherche…

Le nom d’un enfant de Paul Bonopéra-fils, le boulanger, qui revient à diverses reprises dans la chronique orléansvilloise est celui de Marcel Bonopéra, né à Renault le 6 octobre 1907, et qui va devenir instituteur à l’École de garçons d’Orléansville, au mois de juillet 1931 ; au point d’y fonder, dès le mois de décembre suivant, une « Amicale des Anciens Élèves de l’École de Garçons d’Orléansville«  ; au point que j’ai pensé un moment que Marcel Bonopéra était fils unique du couple de ses parents Paul Bonopéra-le-fils et Marie Cathébras.

Jusqu’à ce que ma recherche, tous azimuts, sur le nom des Cathébras présents en Algérie, me fasse découvrir non seulement l’acte de naissance du petit Marcel Bonopéra : né le 6 octobre 1907 à Renault, fils de Paul Bonopéra, 26 ans, « boulanger » à Orléansville _ voilà ! Paul Bonopéra-le-fils était donc déjà boulanger à Orléansville à cette date du 6 octobre 1907 de la naissance de son fils Marcel, à Renault : peut-être au domicile d’un parent Cathébras de la mère de l’enfant… _, et d’une dame dont le nom est _ hélas ! _ illisible sur cet acte de naissance, mal conservé ;

mais surtout sur l’acte de naissance d’une petite Pauline Bonopéra, née, elle, à Rabelais, le 5 mai 1905,

de Paul Bonopéra, 26 ans, « boulanger » _ déjà : Paul Bonopéra-le-fils, en 1905, n’est donc plus « cultivateur« , comme il était indiqué sur son livret militaire de 1899… _, domicilié _ cette fois, à cette date du 5 mai 1905 _ à Rabelais,

et de Marie Cathébras, 24 ans, sans profession _ et cette fois-ci le nom de la mère de la petite Pauline Bonopéra est parfaitement lisible (!).

Ce qui fait remonter la naissance de Marie Cathébras à l’année 1880 ou 1881 _ je l’ai déjà mentionné.

Ce document de mai 1905, à l’État-civil de Rabelais, est donc très important !

De toutes façons, j’avais bien relevé que sur l’avis de décès de Paul Bonopéra-le-fils, paru dans L’Écho d’Alger du 9 novembre 1930, était on ne peut plus clairement indiqué, ceci :

« Décès.

Nous avons appris avec beaucoup de peine que M. Paul Bonopéra, patron-boulanger, était décédé le 3 novembre courant, à l’âge de 52 ans _ cela en parfaite concordance avec son acte de naissance, à Pontéba, le 19 septembre 1878 : comme fils de Paul Bonopéra et Joséphine Girot (sic) : les noms propres sont souvent transcrits phonétiquement…

Condoléances à sa veuve et à ses enfants _ le mot est bien au pluriel ! _, ainsi qu’aux nombreuses familles _ issues de ses frères Bonopéra : Jean, Auguste et Julien _ atteintes par ce deuil« …

En conséquence de quoi, j’ignore si cette demoiselle Pauline Bonopéra, née à Rabelais le 5 mai 1905, et probablement toujours vivante au jour du décès de son père le 3 novembre 1930, s’est ou pas mariée, et a eu, ou pas, une descendance…

En revanche, nous disposons de pas mal d’informations _ tant dans L’Écho d’Alger que dans Le Progrès, d’Orléansville _ sur le parcours scolaire, puis la carrière professionnelle (comme instituteur), du petit Marcel Bonopéra, né à Renault le 6 octobre 1907 ;

ainsi que sur certains pans de sa vie familiale _ au moins jusqu’au mois de mai 1933, à la naissance de son fils Paul ; en revanche, je n’ai rien trouvé dans la presse locale sur la naissance, dix-huit mois plus tard, du second enfant de Marcel Bonopéra et son épouse née Odette Sanchez : le petit Jean-Pierre Bonopéra _ :

au mois de juin 1924, le petit Marcel Bonopéra est reçu au brevet élémentaire ;

au mois de juin de l’année suivante, il est admis au concours d’entrée à l’École normale d’instituteurs de la Bouzaréah _ sur les hauteurs d’Alger _ ;

et au mois de février 1928, Marcel Bonopéra est reçu aux examens du brevet supérieur, toujours à la Bouzareah.

Puis la carrière professionnelle d’instituteur de Marcel Bonopéra passe par Orléansville, puis Ténès, avant de revenir à Orléansville pour la rentrée scolaire de 1931 : sur un poste d’instituteur qui sera désormais le sien.

Enfin et surtout, le 6 juillet 1932, Marcel Bonopéra (né à Renault le 6 octobre 1907) épouse à Orléansville Melle Odette Sanchez (née à Orléansville le 23 novembre 1911, et fille de M. Antoine Sanchez, limonadier, propriétaire du Bar Glacier d’Orléansville, et Mme, née Marie-Françoise Gays) ;

puis, le 5 mai 1933, nous apprend L’Écho d’Alger du 8 mai 1933, Mme et M. Marcel Bonopéra sont les heureux parents d’un petit Paul Bonopéra _ prénommé Paul comme le père (boulanger) de Marcel, et comme le grand-père Bonopéra, né à Miliana le 1er octobre 1856 et décédé à Orléansville le 18 janvier 1916 _  ;

ce que Le Progrès, d’Orléansville du 11 mai annonce ainsi, en une rubrique « Carnet rose » :

« Le jeune et sympathique ménage de Mme et M. Marcel Bonopéra, instituteur, vient de recevoir un charmant et vigoureux petit bébé qui a reçu le joli prénom de Paul. Nous complimentons les heureux parents de ce beau bébé, ainsi que ses grands-parents, Mme Vve Bonopéra, Mme et M. Sanchez Antoine » _ cette fois, il n’est pas fait mention de  »

Voilà donc pour ce second fils de Paul Bonopéra (Miliana, 1856 – Orléansville, 1916) qu’est Paul Bonopéra-junior (Pontéba, 1878 – Orléansville, 1930), ainsi qu’une partie de sa descendance _ du moins à ce que j’en connais à ce jour…

Un peu plus tard, j’apprendrai de vive voix par communication téléphonique avec une descendante de la famille Bonopéra, que le petit Paul a bientôt eu un petit frère Pierre _ dont je n’avais jusqu’ici trouvé trace dans mes recherches parmi la presse locale du Progrès, d’Orléansville, ou L’Echo d’Alger.

Dont acte : le petit Paul Bonopéra est devenu dentiste à Menton ; et le petit Pierre, médecin à Antibes…

À suivre…

Et peu à peu, au fil de ces successifs articles, s’esquisse, aussi, une sorte de croquis, en pointillés, de la _ très vivante _ vie coloniale en Algérie dans la première moitié du XXème siècle, et tout spécialement à Orléansville et sa région : Pontéba, Charon, Rabelais, Renault, Oued-Fodda, La Ferme, etc.

Ce mercredi 17 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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