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Pour un parcours rétrospectif sur le legs musical de Serge Prokofiev, le coffret « Serge Prokofiev – The Collector’s Edition » de Warner Classics en mars 2023…

18avr

Afin de se remettre un peu dans l’oreille le bien intéressant legs musical de Serge Prokofiev (Sontsovka, 23 avril 1891 – Moscou, 5 mars 1953),

le coffret « Serge Prokofiev – The Collector’s Edition » de Warner Classics paru en mars 2023, en 36 CDs (Warner 0190296262715), vient nous offrir une assez commode proposition discographique…

Je me permets donc de renvoyer ici à deux intéressants aperçus, en date respectivement du 15 mars et du 17 mars 2023, de deux lucides discophiles, Pierre-Jean-Tribot sur le site du magazine belge Crescendo « Prokofiev en boîte » _ en un panorama un peu survolé _, et Jean-Pierre Rousseau sur son blog personnel « Prokofiev en boîte« , lui aussi _ plus détaillé en son avisé commentaire.

Les passionnantes répétitions de « Pierre et le loup » au Théâtre de la nature du Vallon de Salut de Bagnères-de-Bigorre, où enfant j’ai passé plusieurs étés des vacances, ont constitué ma première expérience de découverte de la musique :

une merveilleuse _ idéale !!! _ initiation, que je n’ai certes pas oubliée…

Assister (ou participer à) des répétitions de concerts est même plus enrichissant pour la formation de l’oreille musicale qu’assister au concert public lui-même…

De même qu’adolescent j’ai été abonné aux Concerts de musique de chambre au Grand Théâtre de Bordeaux :

je me souviens tout spécialement du Quatuor Parennin, ainsi que d’un récital de mélodies de Gérard Souzay, qui m’avaient fortement impressionné…

Récemment,

c’est mon intérêt pour l’extraordinaire _ et bien trop méconnu encore des mélomanes en France _ Quatuor Pavel Haas, qui m’ a fait commander et recevoir et apprécier le CD des « Quatuors à cordes n°1 et n°2 » de Prokofiev par le Pavel Haas Quartet, le CD Supraphon SU 3957-2,

un Quatuor dont j’ignorais jusqu’à l’existence à la parution de ce CD en 2009…

J’avais aussi beaucoup apprécié le double CD Melodya MEL CD 10 01944 « The Love for three Oranges » enregistré à Moscou en 1961 sous la  direction de Dzhemal Dalgat…

Prokofiev, oui.

Un compositeur passionnant.

Ce jeudi 18 avril 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et un petit crochet mémoriel, avec le souvenir intensément ravivé de la retransmission télévisée du concert-événement de Maria Callas au Palais Garnier, le 19 décembre 1958, avec l’extraordinaire acte II de Tosca…

26juil

Les toutes récentes soldes

m’ont permis de mettre la main sur un très précieux DVD _ Warner 7243 4 92503 9 0 _, intitulé « la callas… toujours Paris 1958« ,

comportant sa fameuse géniale  Tosca, dans l’acte II de l’opéra de Puccini, sur la scène du Palais Garnier le 19 décembre 1958…

Je venais tout juste d’avoir 11 ans,

mais je me souviens parfaitement des très vives émotions éprouvées à la retransmission de ce gala à la Télévision française, chez moi, auprès de mes parents…

Si bien que je « revois » littéralement, avec la plus grande netteté, le drame si intense de toute cette scène avec Scarpia _ interprété par le grand Tito Gobbi _ que je regarde sur l’écran de mon ordinateur maintenant comme si c’était il y a  63 ans, l’année de mes onze ans…

Et je n’assisterai à un opéra, sur la scène du Grand Théâtre de Bordeaux, qu’en 1964…

Mais mon oncle Paul aimait beaucoup chanter _ en français _ les grands airs de « Tosca« , « La Bohème« , ou « Madame Butterfly » :

cela aussi évidemment m’a marqué…

Et les programmes _ excellents ! _ de la télévision avaient alors, en 1958, un important rôle d’initiation culturelle populaire de la plus haute qualité _ loin des lobbies commerciaux.

Ce mardi 26 juillet 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Tomber un peu par hasard sur l’interprétation, très douce, du Requiem de Mozart par Carlo-Maria Giulini…

20juil

Le hasard vient de me donner l’occasion de découvrir l’interprétation par Carlo-Maria Giulini du Requiem K. 626 de Mozart, que j’avais ignorée jusqu’ici ;

et dont certains m’avaient très fort vanté la réalisation…

Pour des raisons qui m’échappent en partie,

Giulini (Barletta, 9 mai 1914 – Brescia, 14 juin 2005) est un chef _   » L’élégance de son style, l’engagement et l’élévation spirituelle de ses interprétations ont suscité une reconnaissance quasi unanime des critiques comme des mélomanes dans le monde entier« , résume ainsi wikipedia… _ dont je n’ai guère fréquenté les réalisations discographiques ;

à la différence d’un Leonard Bernstein (Lawrence, 25 août 1918 – New-York, 14 octobre 1980) ou d’un Nikolaus Harnoncourt (Berlin, 6 décembre 1929 – Sant Georgen im Attergau, 5 mars 2016),

mais aussi, par exemple, d’un Istvan Kertesz (Budapest, 28 août 1929 – Herzliya, 16 avril 1973)) ou d’un Mariss Jansons (Riga, 14 janvier 1943 – Saint-Petersbourg, 1er décembre 2019), parmi quelques chefs plus ou moins contemporains de Carlo-Maria Giulini (1914 – 2005) dont les discographies suscitent mon enthousiasme et ma curiosité…

Ce CD Sony Classical 8 86977 21022 8 que je viens de me procurer, curieusement ne comporte aucune date, ni d’enregistrement, ni de parution _ l’enregistrement a eu lieu à Londres les 19-20-21 avril 1989…

Ses solistes sont Lynne Dawson, Jard van Nes, Keith Lewis _ ténor (né le 6 octobre 1950 à Methven, en Nouvelle-Zélande), dont j’ai pu apprécier les qualités, qui m’ont marqué, au Grand Théâtre de Bordeaux, dans Mozart, La Clémence de Titus _, et Simon Estes ;

avec The Philharmonia Chorus & Orchestra…

Avec la même distribution de chanteurs, mais cette fois avec il Coro e Orchestra Sinfonica di Roma della RAI-Radiotelevisione Italiana, on pourra regarder _ avec impression de kitsch… _ cette vidéo en concert à Rome le 5 décembre 1991…

Au-delà de l’impression _ un peu étrange à l’écoute de ce CD _ d’être transporté trente ans en arrière,

je dois reconnaître aussi être sensible à la qualité de douceur de la direction souple, aérienne, tendre et poétique, de Carlo-Maria Giulini…

Ce mercredi 20 juillet 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

La richesse des impressions éprouvées en écoutant en boucle le programme très varié du si beau « Baritenor » de l’admirable Michael Spyres

24oct

En écoutant en boucle le magnifique « Baritenor » de Michael Spyres, au programme d’airs d’opéra si varié,

je suis aussi très sensible à la variété des impressions ressenties à la réception de l’interprétation superlative, par Michael Spyres, de ces airs étonnamment divers,

réunis ici par lui _ il signe et assume entièrement ce programme _ en échantillon significatif (de 84′ 30) de la qualité de la palette dont dispose à ce jour ce chanteur…

D’abord, je découvre en ce CD des airs extraits d’œuvres qui m’étaient restées jusqu’ici

ou bien inconnues _ en partie faute d’enregistrements existants !!! _,

tel, par exemple l' »Ariodant » de Méhul (de 1799, à Paris), ou  l' »Hamlet » d’Ambroise Thomas (de 1868, à Paris), soient des œuvres dont j’ignorais tout simplement l’existence ;

ou bien demeurées étrangères à ma curiosité,

tel, par exemple, le « Pagliacci » de Leoncavallo (de 1892, à Milan) _ n’ayant personnellement qu’assez peu d’attraits, a priori du moins, envers le mouvement et les œuvres du vérisme _, ou « La Vestale » de Spontini (de 1807, à Paris) _ sans que je sois en mesure d’en donner quelque raison, sinon que pour le genre même de l’opéra, aux œuvres si nombreuses, j’ai moins d’attraits que pour, par exemple la musique de chambre, les œuvres pour piano, la musique baroque en toute sa diversité, ou pour la mélodie et le lied…

Si j’énumère les opéras à des représentations desquels j’ai déjà assisté _ principalement au Grand Théâtre de Bordeaux _, et dont je possède, aussi, au moins un enregistrement discographique,

cela donne la liste suivante :

_ Idomeneo

_ Le Nozze di Figaro 

_ Don Giovanni

_ Il Barbiere di Siviglia

_ La fille du régiment

_ Il Trovatore

_ Les Contes d’Hoffmann

_ Lohengrin

Et je peux y ajouter les opéras à des représentations desquels je n’ai pas assisté au théâtre, mais dont je possède au moins un enregistrement discographique :

_ La Vestale _ au sein d’un coffret « Maria Callas » de 42 CDs d’enregistrements intégraux de 20 opéras _

_ Otello, de Rossini _ compositeur que j’apprécie tout particulièrement… _

_ Die Lustige Witwe _ probablement parce que ma mère adorait en chanter au moins un air… _

_ L’Heure espagnole _ j’aime énormément Ravel, auquel je m’intéresse beaucoup… _

_  Carmina Burana _ un tube (à archiver…), en dépit de l’exécrable réputation de son compositeur… _

_ du Postillon de Lonjumeau d’Adolphe Adam (de 1836, à Paris), je connais bien sûr l’archi-célèbre air de Chapelou ; par exemple chanté par l’excellent Nicolaï Gedda

Quant à Die tote Stadt d’Eric Wolfgang Korngold (de 1920, à Hambourg)

je persiste à regretter _ beaucoup _ de ne pas en posséder d’enregistrement discographique _ simplement faute d’avoir réussi jusqu’ici à en trouver un… _alors même que je collectionne les CDs d’enregistrements d’œuvres _ très diverses _ d’Eric Wolfgang Korngold, qui ne m’ont jamais déçu…

Mais, plus encore, ce qui, et très intensément, me frappe,

c’est l’extraordinaire qualité d’incarnation des personnages chantés en ces airs extraits d’opéras si divers, par Michael Spyres ;

et qui me touche si fortement en ces écoutes répétées de cet exceptionnel CD…

Bien sûr, isoler un air de l’opéra dont il fait partie, a quelque chose d’abstrait et d’artificiel :

tout air ne prenant vraiment la plénitude de son sens que par son insertion, en quelque sorte naturelle, dans l’intrigue dramatique de l’œuvre déroulée en son entier ; 

ainsi que par l’intelligence, aussi et surtout, des moindres nuances du personnage qu’incarne le chanteur ;

ainsi ce qui m’a frappé et totalement charmé

_ cf mes articles consécutifs à celui (avec un lien à la vidéo) du 8 aout dernier : … :

celui du 14 août :  ;

celui du 15 : … ;

mais surtout celui du 18 août :  _

à la vision-écoute de la retransmission du merveilleux Don Giovanni (de 1787, à Prague)donné à Salzbourg cet été 2021, avec la direction musicale de Teodor Currentzis, et dans lequel Michael Spyres incarnait _ en dépit d’un costume qui aurait ridiculisé n’importe quel acteur-chanteur, autre que Michael Spyres ! _ un absolument merveilleux Don Ottavio,

c’est cette qualité exceptionnelle de l’intelligence tant dramatique (en plénitude d’accord avec le génie de Da Ponte) que musicale (en symbiose parfaite avec le génie musical opératique de Mozart !) de Michael Spyres…

Et justement ce qui touche ici encore à l’extraordinaire et au superlatif,

mais cette fois non pas sur la scène comme à Salzbourg,

mais en un CD tel que ce merveilleux récital d’airs intitulé « Baritone« ,

c’est la qualité véritablement exceptionnelle d’interprétation-incarnation, tant dramatique que musicale _ indissociablement, les deux ! _ de chacun, sans exception, des rôles pourtant si divers, tels que ceux, ici, en ce récital,

d’Idomeneo (de l’Idomeneo de Mozart, de 1781, à Munich),

le comte Almaviva (des Nozze di Figaro de Mozart, de 1786, à Vienne),

Don Giovanni (du Don Giovanni de Mozart, de 1787, à Prague),

Edgard (de l’Ariodant de Méhul, de 1799, à Paris),

Licinius (de La Vestale de Spontini, de 1807, à Paris),

Figaro (du Barbiere di Siviglia de Rossini, de 1816, à Rome),

Otello (de l’Otello de Rossini, de 1816, à Naples),

Chapelou (du Postillon de Lonjumeau d’Adolphe Adam, de 1836, à Paris),

Tonio (de La Fille du régiment de Donizetti, de 1840, à Paris),

le comte di Luna (d’ Il Trovatore de Verdi, de 1853, à Rome),

Hamlet (de l’ Hamlet d’Ambroise Thomas, de 1868, à Paris),

Hoffmann (des Contes d’Hoffmann d’Offenbach, créés en 1881, à Paris),

Lohengrin (du Lohengrin de Wagner, de 1850, à Weimar),

Tonio (du Pagliacci de Leoncavallo, de 1892, à Milan),

Danilo (de Die lustige Witwe de Franz Lehar, de 1905, à Vienne),

Ramiro (de L’Heure espagnole de Ravel, de 1911, à Paris),

le baryton de Carmina Burana (de Carl Orff, en 1937, à Francfort)

et Paul (de Die tote Stadt de Korngold, de 1920, à Hambourg),

par l’admirable Michael Spyres,

dont on ne sait ce qui doit être le plus admiré

de sa parfaite intelligence dramatique de chacun de ces  personnages qu’il incarne si magnifiquement,

ou de sa merveilleuse exceptionnelle musicalité, chaque fois, en la très grande diversité de ces airs qu’il nous donne…

C’est qu’existe aussi un génie de l’interprétation !

Pour joindre ici quelques appréciations un peu plus plus personnelles _ sinon subjectives _,

je dois dire la singularité de mon intense émotion plus particulièrement devant les véritablement sublimes (!!!) interprétations des trois derniers airs de ce programme, déjà eux-mêmes très différents, et qui sortent du domaine de confort, jusqu’ici, de Michael Spyres,

extraits d’œuvres _ L’Heure espagnole de Ravel (il s’agit du très original air « Voilà ce que j’appelle une femmme charmante« ), Die Tote Stadt de Korngold (il s’agit de l’air sublime « Glück, das mir verblieb« ) et Carmina Burana de Carl Orff (il s’agit de l’air superbement donné ici « Dies nox et omnia«  ; soient des œuvres de 1911, 1920 et 1937)… _

du XXe siècle, que Michael Spyres aborde pour la première fois au disque :

de belles perspectives d’interprétation s’ouvrent ainsi à lui, en sa quarantaine pleinement épanouie de chanteur…

Mais aussi,

je dois dire ma grande émotion devant l’extraordinaire douceur, enivrante, de son interprétation de l’air très beau de Lohengrin « Aux bords lointains« , que Michael Spyres a tout spécialement choisi d’interpréter ici en français _ Wagner a longtemps très grandement plu en France… _ ;

de même que devant son interprétation si délicate, de l’air de Tonio « Si puo ? Signore, Signori ! » du pourtant vériste Pagliacci (de 1892) de Leoncavallo :

Michael Spyres me donnant ainsi envie de découvrir cet opéra...

Et pour ce qui concerne l’interprétation des airs d’Edgard « Ô Dieux ! Ecoutez ma prière« , de l’Ariodant de Méhul (de 1799),

et d’Hamlet « Ô vin, dissipe la tristesse« , de l’Hamlet d’Ambroise Thomas (de 1868),

ils donnent grand désir d’entendre et écouter enfin ces opéras en entier ; des opéras français dont n’existe pas encore hélas d’enregistrement discographique pour ce qui concerne l’Ariodant de Méhul ; et assez peu, pour ce qui concerne le Hamlet d’Ambroise Thomas… ;

de même que, l’interprétation par Michael Spyres du grand air de Licinius « Qu’ai-je vu ! Quels apprêts !« , de La Vestale, de Spontini (de 1807), m’incite à écouter enfin cet opéra qui dormait jusqu’ici dans ma discothèque…

Pour ne rien dire de l’interprétation merveilleusement enlevée _ et déjà célèbre _ de Michael Spyres du bien connu air de Chapelou, « Mes amis, écoutez l’histoire« , du Postillon de Lonjumeau, d’Adolphe Adam (de 1836) ;

un DVD de la mise en scène de l’excellent Michel Fau, avec le Chapelou de Michael Spyres, est désormais disponible : voici l’extrait vidéo de cet air, dans cette mise en scène de Michel Fau, avec Michael Spyres sur scène, en Chapelou…

Mais nous savons bien que Michael Spyres est comme un poisson dans l’eau dans l’entièreté du répertoire français _ ici de Méhul (en 1799) à Ravel (en 1911)… _, qui lui va comme un gant… 

Chapeau bas, Monsieur Spyres…

Et au final,

nous savons bien qu’un récital discographique d’airs d’opéra choisis, ne constitue qu’une petite fenêtre _ ou une carte postale adressée à un plus large public potentiel que celui des salles d’opéra _ ouvrant sur ce qui est vraiment l’essentiel de son activité pour le chanteur :

ses performances, avec des partenaires et un orchestre, en des opéras entiers, sur la scène, et face au public présent ce soir-là…

Et ici je renvoie, en exemple, et par la magnifique vidéo, au fluidissime et lumineux Don Giovanni , donné cet été 2021 à Salzbourg, sous la direction du magicien Teodor Currentzis…

Ce dimanche 24 octobre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ecouter le tendrissime « Chio mi scordi di te ? … Non temer, amato bene », K.505, de Mozart, par Edith Mathis et Leopold Hager

10sept

Parmi les Airs de concerts de Mozart,

le tendrissime « Chio mi scordi di te ? … Non temer, amato bene« , K.505,

offert à Nancy Storace,

qui allait regagner Londres, le 27 février 1787… ;

et dont je me souviens d’avoir écouté, en concert, au Grand-Théâtre de Bordeaux,

l’interprétation, à pleurer de beauté, de la sublimissime Tatiana Troyannos

Parmi mes CDs,

une très belle version

par Edith Mathis et Leopold Hager, au piano, et à la direction du Mozarteum-Orchester de Salzburg, en 1983…

_ au sein du coffret de 7 CDs « The Art of Edith Mathis » (Deutsche Grammophon 479 8337, en 2018.

Soit la voix et l’art de chanter parfaitement idoines à cet air merveilleux

Ce jeudi 10 septembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

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