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Ce que viennent préciser de la généalogie des Bonopéra d’Orléansville les indications de Madame Rolande Massol, née Legros, descendante à la quatrième génération de Paul Bonopéra (Miliana, 1856 – Orléansville, 1916)…

07juil

Voici donc, ce dimanche matin, les précisions concernant la généalogie des Bonopéra d’Orléansville que m’a adressées par courriel vendredi dernier Madame Rolande Massol, née Legros, concernant la branche de sa famille issue du mariage, à La Ferme (proche d’Orléansville), le 24 mai 1925, entre Georges-Paul Bonopéra  (Rabelais, 5 juin 1902 – Toulon, 9 janvier 1977) et son épouse Clémentine Petit (Duperré, 20 janvier 1907 – La Garde, 5 juillet 1980),

précisions que j’ai annoncées venir donner ce dimanche 7 juillet en mon article d’hier samedi 6 juillet « « .

Et je rappelle ici brièvement la succession des générations reliant Madame Rolande Massol née Legros, le 2 août 1951 à La Ferme, à son ancêtre maternel Paul Bonopéra (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916),

selon l’indication conclusive de mon article d’hier :

« Rolande Legros, épouse Massol (La Ferme, 1951),

fille d’Hélène Bonopéra (La Ferme, 1928 – Marignane, 1987),

petite-fille de Georges-Paul Bonopéra (Rabelais, 1902 – Toulon, 1977),

arrière-petite-fille de Jean Bonopéra (Pontéba, 1877 – Orléansville, 1930),

lui-même fils aîné de Paul Bonopéra (Miliana, 1856 – Orléansville, 1916) » ;

et en remontant ici encore deux crans plus haut, aux deux générations précédentes :

le catalan Juan-Dionis-Francisco Bonopera (Tarragone, 9 mars 1814 – Pontéba, 1876)

et son père l’italien de la province des Marches Nicola-Luigi Bonopera (Macerata, ? – Alger, 19 août 1835)

_ cf par exemple mon article du 2 mai 2021 : « « …

Voici donc la généalogie familiale que m’a adressée vendredi Rolande Massol, née Legros :

Roland-André-Louis Legros (né le 6 juillet 1928 et décédé le 25 septembre 1987), époux le 3 septembre 1949 de Hélène-Clémentine Bonopéra (née à La Ferme le 4 septembre 1928 et décédée le 4 mars 1987),

est le fils de Germain-Lucien-Constant Legros (27 novembre 1905 – 15 août 1988) et son épouse, le 7 août 1926, Madeleine-Mathilde Variengien (10 octobre 1903 – 29 juillet 1950).

Hélène-Clémentine Bonopéra (née à La Ferme le 4 septembre 1928 et décédée le 4 mars 1987),

est la  fille de Georges-Paul Bonopéra (Rabelais, 25 juin 1902 – Toulon, 9 janvier 1977) et son épouse, le 25 mai 1925 à La Ferme, Clémentine-Eugénie-Hélène Petit (Duperré, 20 janvier 1907 – La Garde, 5 juillet 1980).

Ce couple de Roland Legros et Hélène Bonopéra a eu 5 enfants :

1) _ Jean-Paul Legros, né à La Ferme le 27 juin 1950, 

qui a épousé à Lambesc le 22 octobre 1977 Régine Michelier, née le 29 avril 1959 ;

et le couple a eu 3 enfants :

Bénédicte Legros (née le 28 mars 1980), et épouse le 1er septembre 2010, de Jean-Wilfrid Barcolin,

parents à leur tour de 2 enfants : Marley Barcolin (née le 26 août 2009) et Mirabelle Barcolin (née le 20 mars 2016) ;

Virginie Legros (née le 14 mars 1981) ;

et Maxime Legros (né le 14 octobre 1988). 

2) _ Rolande Marie-Madeleine Legros, née à La Ferme le 2 août 1951,

qui a épousé le 7 octobre 1978 Guy-Paul Massol (né à Rognac le 11 juin 1954) ;

et le couple a eu 3 enfants :

Roland-Louis Massol (né à Marignane le 15 juillet 1979), époux le 15 septembre 2002 de Virginie Manno (née le 21 janvier 1981),

parents à leur tour de 3 enfants : Kylie Massol (née le 22 mai 2004), Noéline Massol (née le 1er janvier 2012) et Charlize Massol (née le 25 juin 2017)

Caroline-Chantal Massol (née à Fréjus le 13 avril 1981), épouse le 10 juin 2000 de Lionel-Patrick Ferrandez (né à Marseille le 27 avril 1971),

parents à leur tour de 4 enfants :

Jérémy Ferrandez (né à Vitrolles le 3 février 2001), père à son tour d’un petit Jayden-Lionel-Sébastien Ferrandez-Croiseau (né le 5 janvier 2024) ; Jonathan-René Ferrandez (né à Vitrolles le 29 janvier 2003), Lola-Caroline Ferrandez (née à Manosque le 5 décembre 2006) et Lina-Marie Ferrandez (née à Manosque le 17 septembre 2013). 

et Ghislaine Massol (née à Fréjus le 10 août 1982), épouse le 7 octobre 2000 de Jean-Dominique Richard (né à Saint-Lo le 11 août 1978),

parents à leur tour de 2 enfants :

Lilian-Marcel-Robert Richard (né à Marseille le 20 janvier 2004) et Lou-Lisa-Maria Richard (née à Marseille le 18 mars 2013).

 

3) _ Georges-Louis-Stéphane Legros, né le 7 mars 1954 et décédé le 9 mars 1954

4) _ Chantal-Andrée Legros, née le 10 décembre 1957,

qui est l’épouse, à Vitrolles, de Christian Tornambe (né le 30 décembre 1956),

parents à leur tour de 3 enfants :

Sandrine Tornambe  (née le 15 janvier 1982), qui a eu 3 enfants : Mathieu Picout (né le9 février 2007), Anaïs Picout (née le 9 octobre 2008) et Chloé Picout (née le 24 novembre 2011) ;

Patrick Tornambe (né le 5 avril 1984), père de Lorcann Tornambe-Cazade (né le 27 août 2021) ;

et Hélène Tornambe (née le 10 août 1988), épouse le 14 août 2021, de Fabien-Jean-Raoul Angelvin (né le 12 février 1985),

parents à leur tour de Daphné Angelvin, née à Manosque le 9 juillet 2024.

5) _ et Louis-Clément Legros, né le 1er avril 1960,

qui est en couple avec Françoise Boisselier (née le 9 décembre 1961),

parents à leur tour de Lucas-Gaël Legros (né le 7 avril 2004).

Voilà pour le moment.

En bleu, les descendants Bonopéra

Ce dimanche 7 juillet 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un autre descendant de Mahonnais (de Minorque) entré dans la famille Bonopéra d’Orléansville : Michel-Albert Pons, l’époux, en 1925, d’Hélène-Isabelle Bonopéra

03mai

La présence du nom de Pons

parmi les noms des familles mahonnaises présentes très tôt dans l’Algérie colonisée par les Français à partir de 1830,

m’amène à rechercher l’origine de Michel-Albert Pons (né à Perrégaux le 1er novembre 1897), l’époux, à Orléansville le 17 mai 1925, de Hélène-Isabelle Bonopéra (née à La Ferme, le 20 mai 1905), fille d’Auguste Bonopéra (né à Orléansville le 3 avril 1883) et son épouse Isabelle Vives _ cf par exemple mon article du 15 avril dernier : _ ;

Michel-Albert Pons et Hélène-Isabelle Bonopéra qui sont les parents de Michelle Pons (Orléansville, 1er février 1929 – La Colle-sur-Loup, 2 septembre 2013), et de son frère Auguste Pons (Orléansville, 3 novembre 1932 – Nice, 4 février 2011), l’époux de mon aimable correspondante niçoise née Françoise Morand de le Genevraye _ elle-même arrière-petite-fille de Marguerite Bonopéra (née à Miliana le 22 janvier 1849), la sœur aînée de Paul Bonopéra (Miliana, 1er octobre 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916), et de l’époux de Marguerite : Auguste Morand de la Genevraye (Varsovie, 11 septembre 1844 – Orléansville, 25 mai 1904), maire d’Orléansville au moment de son décès… La mère de Marguerite et de Paul, et épouse de leur père Juan-Dionis-Francisco Bonopéra, Margalida Miguela Saura, était née à Santa-Maria-de Mahon (Minorque) le 31 mars 1820 ; et ses parents, Miguel Saura (Mahon, Minorque, 1793 – Alger, 25 juin 1866) et Maria Orfila (Mahon, Minorque, 1796 – Alger, 25 février 1863), étaient eux aussi mahonnais… On peut aussi noter que la grand-mère maternelle de Juan-Dionis-Francisco Bonopera, soit la mère de sa mère née Jacinta Minguela, se nommait Antonia Pons… Cf mon article du 12 avril dernier : … 

De fait, Michel-Albert Pons, fils de Michel Pons, né en 1870 à Alger, est bien le petit-fils des minorquins Joseph-Bartolomé-Magin Pons, tapissier, né à Alayor (Minorque) le 7 novembre 1827), et son épouse Juana Taltavull, née à Mahon (Minorque) le 23 novembre 1838 ; lesquels se sont mariés à Alger le 14 octobre 1865…

Les Mahonnais sont donc bien présents dans la généalogie de cette famille Bonopéra d’Orléansville, qui m’intéresse ; apparentée aux Gentet, Rey et Wachter, d’Orléansville ;

et par là apparentés à cet Amédée Ducos du Hauron (Agen, 9 février 1866 – Alger, 15 juillet 1935 ), le neveu « algéroisalgérien » de Louis Ducos du Hauron (Langon, 8 décembre 1837 – Agen, 31 août 1920), l’inventeur génial, à Lectoure, en 1868, de la « photographie de couleurs« …

Chercher est rarement infécond…

Ce lundi 3 mai 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Les Mahonnais en Algérie à partir de 1830, et l’intégration de certains d’entre eux à la famille Bonopéra : de Margalida Miguela Saura, épouse de Juan-Dionis-Francisco Bonopera, à Jeannine-Adrienne Tudury, épouse de Paul-Pierre-Julien-Auguste Bonopéra…

02mai

J’ai commencé à m’intéresser à la venue des Mahonnais de Minorque en Algérie, à partir de 1830,

quand j’ai pris connaissance du mariage, à Alger, le 28 mars 1840, de Juan-Dionis-Francisco Bonopéra (Tarragone, 9 mars 1814 – Pontéba, 1776) _ fils de l’italien Luigi-Nicola Bonopera (Macerata, ? – Alger, 19 août 1835) et son épouse catalane Jacinta Minguella (Barcelone, 1797 – Alger, 24 février 1841) _ avec la mahonnaise, de Minorque, Margalida Miguela Saura (Santa-Maria-de-Mahon, 21 mars 1820 – Pontéba, 1876).

Et voilà que m’intéressant,

parmi la descendance de son petit-fils _ fils de Paul Bonopéra (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916) et Joséphine Girot (Ténès, 1856 – Orléansville, 11 juillet 1892) _ Jean Bonopéra (né à Pontéba le 18 juin 1877),

à son petit-fils _ fils aîné de son fils Georges-Paul Bonopéra (Rabelais, 25 juin 1902 – Toulon, 9 janvier 1977) et son épouse Clénentine Petit (Duperré, 20 janvier 1907 – La Garde, 5 juillet 1980) _ Paul-Pierre-Julien-Auguste Bonopéra (La Ferme, 31 juillet 1926 – Toulon, 8 juillet 2000),

je découvre que l’épouse de celui-ci _ en un lieu et une date que j’ignore à ce jour _, Jeannine-Adrienne Tudury (Saint-Eugène, 7 septembre 1929 – Toulon, 5 juin 2007),

porte un nom, celui de Tudury, spécifiquement mahonnais, de l’île de Minorque…

Même si j’ignore à ce jour qui sont les parents de Jeannine-Adrienne Tudury _ en dépit de mes recherches sur diverses généalogies de familles Tudury, accessibles sur le Net _,

mes recherches sur la présence en Algérie d’assez nombreux porteurs de ce nom de Tudury,

m’apprennent que pas mal de Tudury sont venus, depuis l’île de Minorque, en Algérie à partir de 1830 (et du début de la colonisation française de l’Algérie) :

du fait que Mahon, dans l’île de Minorque, constituait une escale quasi obligée des navires français en provenance de Toulon _ d’où partaient les vaisseaux français pour la conquête de l’Algérie : Mahon se situe exactement à mi-chemin entre Toulon et Alger ; et les Français y avaient créé une base d’intendance ainsi qu’un hôpital… _ et au service de la très active colonisation française de l’Algérie… ;

une escale dont profitèrent pas mal de mahonnais et minorquins, que leur extrême pauvreté parvenait à convaincre de tenter venir faire meilleure fortune en Algérie ;

une immigration fortement encouragée par les autorités françaises soucieuses de renforcer l’implantation d’Européens en Algérie _ et on peut aussi remarquer que dès 1834 Alger possède sa rue de Mahon…

 Ce que m’a confirmé ce que j’ai pu apprendre de la présentation du livre de Guy Tudury La Prodigieuse histoire des Mahonnais en Algérie : de Minorque en Algérie à partir de 1830, paru aux Éditions Lacour-Ollé en 2014 :

« Pourquoi «Mahonnais» ? Le terme est impropre, car il englobe l’ensemble des habitants de l’île de Minorque qui ont émigré en Algérie entre 1830 et 1870.
Pour quelles raisons les Minorquins sont-ils venus s’installer dans cette nouvelle province française, et quelles ont été les motivations qui les ont poussés à franchir ce pas franc dans ce qui était, pour eux-aussi, l’inconnu ?
Des 1830, date de la prise d’Alger, les Mahonnais vont prendre le chemin de l’exode, sans relâche, selon malgré tout des seuils d’inégales importances.
Minorque va connaître le plus grand dépeuplement de son histoire puisque, comptant à cette époque un peu plus de 39.000 habitants, elle va ainsi perdre 42 % de sa population !
Le phénomène du départ, pour toujours, de ces insulaires reste singulier ; il ne peut être confondu avec celui des autres groupes ethniques qui ont peuplé Algérie. En effet, la proximité de l’île, son caractère, les circonstances elles-mêmes de cette formidable aventure, font que les Mahonnais ont été au côté de l’Armée française, les premiers étrangers à fouler le sol barbaresque qui, par nos efforts conjugués, est devenu cette Algérie à laquelle nous ne cesserons jamais de penser.
Le but de cet ouvrage est de compléter la saga de ces hommes, de ces femmes, de ces enfants, en faisant appel à des sources nouvelles, bien souvent inédites, issues des archives historiques ou de revues minorquines, ou bien encore à partir de documents officiels émanant des Archives d’Outre-Mer d’Aix-en-Provence venant épauler les trop rares documents consacrés à cette communauté« …

« De nombreux immigrés débarquent à Alger pour le travail de la terre, les grands travaux de communication ainsi que la construction des villes nouvelles. Les Mahonnais débarquent et s’installent en grand nombre dans l’Algérois, notamment à Fort-de-l’Eau, Rouïba, Maison-Carrée, Cap-Matifou, Hussein Dey, Birkadem, Birmandreis et Blida.

Les Mahonnais sont spécialisés dans le travail de la terre : ils fourniront tout Alger en primeurs.

Ils débarquent dans la baie d’Alger de manière légale ou illégale à bord de petits bateaux nommés balancelles, surtout pendant la période d’occupation restreinte, entre 1830 et 1845. Chaque famille accueillant ses compatriotes au début. Les liens familiaux sont très forts, la communauté est assez hermétique, surtout au début où l’endogamie communautaire hispanique est très pratiquée.

Ils s’adaptent très facilement au climat rude, mais proche de celui de leur île d’origine, et adaptent leurs méthodes (noria, rigoles pour l’irrigation entre autres) pour le travail de la terre, souvent en tant que travailleurs saisonniers dans un premier temps. Leur mobilité est très grande. Ils accèdent toutefois aux concessions : la création de Fort-de-l’Eau témoigne de l’importance de ces familles mahonnaises très appréciées par l’administration coloniale.

Au xixe siècle, ces Mahonnais mettront en valeur toute la région autour d’Alger, non sans problème : l’insécurité est très forte. Il n’est pas rare que les travailleurs soient confrontés à des attaques de hyènes ou à des attaques indigènes lors des razzias en période d’insurrection (sous la direction d’Abdelkader). Ils sont également confrontés au paludisme répandu alors dans la Mitidja.

Au xxe siècle, les générations successives de Mahonnais s’intègrent assez facilement dans la société coloniale. L’armée et l’école en font rapidement _ voilà ! _ des Français à part entière. Ces descendants de Minorquins accèdent à des professions autres que le travail de la terre.

Descendant célèbre de minorcains : Albert Camus, par sa mère« , Catherine-Hélène Sintès (Birkadem, 5 novembre 1882 – Alger, 20 septembre 1960), fille d’Étienne Sintès (Alger, 25 avril 1851 – Chéragas, 10 janvier 1907) et de Maria-Catalina Cardona-Fedelich (Sant-Lluis, Minorque, 25 décembre 1857 – après 1930) ; le père d’Étienne Sintès est Miguel Sintes (Ciutadella-Mahon, Minorque, 1er septembre 1817 – Kouba, 9 août 1863)…

Tout cela est passionnant !

À suivre…

Ce dimanche 2 mai 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

A la recherche des descendants de la famille Bonopéra d’Orléansville : début d’un essai de recension des Bonopéra vivant aujourd’hui en France…

16avr

Ce jour,

j’ai commencé _ commencé seulement… _ un essai de recension _ le plus exhaustif possible…de ceux qui portent aujourd’hui, en France, le patronyme de Bonopéra,

avec l’idée de répartir,

d’une part, ceux me paraissant susceptibles de faire partie, du moins à ce que je peux en savoir _ ou en escompter _, des descendants de la famille Bonopéra d’Orléansville _ dont l’ancêtre Luigi-Nicola Bonopera (décédé à Alger le 19 août 1835) venait de Macerata, dans les Marches, en Italie, après un passage en Catalogne, où est né, à Tarragone, son fils Juan-Dionis-Francisco Bonopera, le 9 mars 1814… _ ;

d’autre part, ceux qui semblent descendre de Bonopéra venus, eux, directement d’Italie _ tel Attilio Bonopera (Fabriano, 21 novembre 1891 – Evian, 1942), militant antifasciste réfugié en France, d’abord à Saint-Jeoire, en Haute-Savoie, en traversant à pied les Alpes l’hiver 1928-1929, rejoint, un an plus tard, toujours à pied et clandestinement, par son épouse, née Gioconda Cardinelli (Fabriano, 30 juin 1896 – Evian, 1973), et leurs quatre fils Mario, Ennio, Vasco et Enzo Bonopéra, tous nés à Fabriano (le 12 juillet 1917, le 17 mai 1920, le 12 juillet 1921 et le 9 octobre 1926), dans les Marches, en Italie.

Je note aussi, au passage, que les membres de cette famille Bonopéra d’Evian (composée d’Attilio, son épouse Gioconda, et leurs enfants Ennio, Vasco, Enzo, tous nés à Fabriano, en Italie, successivement le 21 novembre 1891, le 30 juin 1896, le 17 mai 1920, le 12 juillet 1921, et le 29 octobre 1926 ; ainsi que leurs autres enfants, nés, eux, en Haute-Savoie : Edera Francia, née à Saint-Jeoire le 31 août 1931 , Michel, né à Bonneveaux le 6 mars 1935, et René, né à Thonon-les-Bains le 3 octobre 1936), qui tous obtinrent la naturalisation française le 25 décembre 1936, ont fait partie, suite à la réunion d’une commission plénière le 8 août 1941, par un décret du 19 janvier 1942, publié au Journal Officiel du 23 janvier 1942, de la liste des « dénaturalisés par le régime de Vichy«  ; j’y reviendrai…

Né à Fabriano le 9 octobre 1926, Enzo Bonopera, de même que ses frères aînés (Mario, l’aîné, né à Fabriano le 23 juillet 1917, sera abattu par les Allemands le 19 juillet 1944 à Loisin, en Haute-Savoie ; et Ennio, le second, participera à la Guerre d’Espagne, dans les rangs républicains…), sera, lui aussi, Résistant.

Enzo Bonopéra, qui a 95 ans, vit toujours, bon pied bon œil, à Evian…

Mais je remarque aussi que la ville de Fabriano, dans les Marches, d’où sont originaires ces Bonopéra de Haute-Savoie, se situe à seulement 60 kms de la ville de Macerata, la ville natale de Luigi-Nicola Bonopera, l’ancêtre de nos Bonopéra d’Orléansville.

Et notre Paul Bonopéra (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916, petit-fils de Louis-Nicolas Bonopéra, décédé, lui, à Alger le 19 août 1835), réputé jusqu’alors, en 1889, de même que ses parents Juan-Dionis-Francisco Bonopera (né à Tarragone le 9 mars 1814) et Margalida Miguela Saura (née à Mahon, île de Minorque, le 21 mars 1820), de nationalité espagnole, a obtenu la nationalité française le 23 avril 1889 (consulter la page 585 du Bulletin officiel du Gouvernement général de l’Algérie Tome XXIX)… _ ;

et enfin, d’autres encore, aux origines moins décelables…

Ce travail _ tâtonnant… _ commence seulement…

À suivre, par conséquent…

Ce vendredi 16 avril 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Retour vers l’amont des Bonopéra d’Orléansville : Tarragone, Barcelone, Mahon (Minorque) ; ainsi que Macerata (cité italienne des Marches, alors partie des Etats Pontificaux)…

12avr

En remontant vers l’amont des Bonopéra d’Orléansville,

en l’occurrence en remontant la succession des générations des ascendants de Paul Bonopéra (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916),

j’ai progressé dans mon repérage de ces filiations catalanes (Tarragone et Barcelone)

et minorquines (Mahon) ;

 

mais aussi en découvrant  _ à la page 554 de Represion de la Masoneria y consulados Pontificios. El Consulado Pontificio de Barcelona (1828-1830), un travail pointu, en 1989, de Monserrat Moli Frigola, de l’université de Naples… _ l’origine italienne du tailleur Luigi-Nicola Bonopera, originaire de Macerata, dans les Marches (les Marches qui faisaient alors partie des États Pontificaux)

_ Bonopera n’étant décidément ni un nom espagnol, ni un nom catalan ; mais bien un nom italien ! _ ;

Luigi-Nicola Bonopera, patron-tailleur, et sujet du pape en tant que natif des Marches _ soit la province d’Ancône, en Italie _, sera _ ai-je découvert en cet article très pointu _, le 26 novembre 1829, condamné à 8 ans de prison à accomplir à Ceuta, pour cause d’appartenance séditieuse à la franc-maçonnerie, avant de voir sa peine commuée in extremis, sur diverses interventions diplomatiques, en une expulsion du royaume d’Espagne, par le roi passablement xénophobe et très anti-libéral Ferdinand VII (1784 – 1833)… Et c’est à cette occasion-là qu’avec son épouse et ses enfants Louis-Nicolas Bonopéra s’est réfugié, en 1830, à Alger ; où il décèdera le 19 août 1835 _ cf cette mention de son décès dans l’acte de mariage de son fils (mi-italien par son père, mi-catalan par sa mère) Juan-Dionis-Francisco Bonopera avec la minorquine Margalida-Miguela Saura, à Alger, le 28 mars 1840… 

Les parents de Paul Bonopéra (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916) sont :

Juan-Dionis-Francisco Bonopera (Tarragone, 9 mars 1814 – Pontéba, début 1876 )

et son épouse Margalida-Miguela Saura (Santa-Maria-de-Mahon, Île de Minorque, 21 mars 1820 – Pontéba, fin 1876),

qui se sont mariés à Alger le 28 mars 1840.

Les parents de Juan-Dionis-Francisco Bonopera sont :

Lluis-Nicolas _ ou bien Luigi-Nicola, ou bien Louis-Nicolas _ Bonopera (probablement Macerata, ? – Alger, 19 août 1835), maître-tailleur,

et son épouse catalane Jacinta Minguella (Barcelone, 1797 – Alger, 24 février 1841) _ la mention de la profession que celle-ci exerçait au moment de son décès est : « restaurateur«  _,

qui se sont mariés assez probablement en Catalogne, avant 1814.

Et les parents minorquins de Margalida-Miguela Saura sont :

Miguel Saura (Mahon, Minorque, 1793 – Alger, 25 juin 1866)

et son épouse Maria Orfila (Mahon, Minorque, 1796 – Alger, 25 février 1863),

qui se sont mariés à Mahon en 1821 comme indiqué dans l’acte de décès de Maria Orfila, en 1863.

Pour la génération précédente,

j’ignore hélas à ce jour qui sont les parents _ en Italie _ de Louis-Nicolas _ ou plutôt Luigi-Nicola _ Bonopera.

Et les parents catalans de Jacinta Minguella sont :

Juan Minguella (????) et Antonia Pons (???, ?)

_ mais j’ignore les lieux et dates de leur naissance, mariage et décès respectifs.


A la génération antérieure, les parents minorquins de Miguel Saura sont :

Miguel Saura et Madalena Serra.


Et les parents minorquins, eux aussi, de Maria Orfila  sont :

Pedro Orfila et Madalena Piris…

En cherchant toujours un peu plus,

il arrive qu’on finisse par découvrir de parfois importantes nouvelles données, même parcellaires, certes,

mais assurément bien intéressantes…

Et cela nous aide aussi à mieux comprendre l’intensité _ permanente et durable _ des échanges au travers de la mer Méditerranée…

Ce lundi 12 avril 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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