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Ce que viennent préciser de la généalogie des Bonopéra d’Orléansville les indications de Madame Rolande Massol, née Legros, descendante à la quatrième génération de Paul Bonopéra (Miliana, 1856 – Orléansville, 1916)…

07juil

Voici donc, ce dimanche matin, les précisions concernant la généalogie des Bonopéra d’Orléansville que m’a adressées par courriel vendredi dernier Madame Rolande Massol, née Legros, concernant la branche de sa famille issue du mariage, à La Ferme (proche d’Orléansville), le 24 mai 1925, entre Georges-Paul Bonopéra  (Rabelais, 5 juin 1902 – Toulon, 9 janvier 1977) et son épouse Clémentine Petit (Duperré, 20 janvier 1907 – La Garde, 5 juillet 1980),

précisions que j’ai annoncées venir donner ce dimanche 7 juillet en mon article d’hier samedi 6 juillet « « .

Et je rappelle ici brièvement la succession des générations reliant Madame Rolande Massol née Legros, le 2 août 1951 à La Ferme, à son ancêtre maternel Paul Bonopéra (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916),

selon l’indication conclusive de mon article d’hier :

« Rolande Legros, épouse Massol (La Ferme, 1951),

fille d’Hélène Bonopéra (La Ferme, 1928 – Marignane, 1987),

petite-fille de Georges-Paul Bonopéra (Rabelais, 1902 – Toulon, 1977),

arrière-petite-fille de Jean Bonopéra (Pontéba, 1877 – Orléansville, 1930),

lui-même fils aîné de Paul Bonopéra (Miliana, 1856 – Orléansville, 1916) » ;

et en remontant ici encore deux crans plus haut, aux deux générations précédentes :

le catalan Juan-Dionis-Francisco Bonopera (Tarragone, 9 mars 1814 – Pontéba, 1876)

et son père l’italien de la province des Marches Nicola-Luigi Bonopera (Macerata, ? – Alger, 19 août 1835)

_ cf par exemple mon article du 2 mai 2021 : « « …

Voici donc la généalogie familiale que m’a adressée vendredi Rolande Massol, née Legros :

Roland-André-Louis Legros (né le 6 juillet 1928 et décédé le 25 septembre 1987), époux le 3 septembre 1949 de Hélène-Clémentine Bonopéra (née à La Ferme le 4 septembre 1928 et décédée le 4 mars 1987),

est le fils de Germain-Lucien-Constant Legros (27 novembre 1905 – 15 août 1988) et son épouse, le 7 août 1926, Madeleine-Mathilde Variengien (10 octobre 1903 – 29 juillet 1950).

Hélène-Clémentine Bonopéra (née à La Ferme le 4 septembre 1928 et décédée le 4 mars 1987),

est la  fille de Georges-Paul Bonopéra (Rabelais, 25 juin 1902 – Toulon, 9 janvier 1977) et son épouse, le 25 mai 1925 à La Ferme, Clémentine-Eugénie-Hélène Petit (Duperré, 20 janvier 1907 – La Garde, 5 juillet 1980).

Ce couple de Roland Legros et Hélène Bonopéra a eu 5 enfants :

1) _ Jean-Paul Legros, né à La Ferme le 27 juin 1950, 

qui a épousé à Lambesc le 22 octobre 1977 Régine Michelier, née le 29 avril 1959 ;

et le couple a eu 3 enfants :

Bénédicte Legros (née le 28 mars 1980), et épouse le 1er septembre 2010, de Jean-Wilfrid Barcolin,

parents à leur tour de 2 enfants : Marley Barcolin (née le 26 août 2009) et Mirabelle Barcolin (née le 20 mars 2016) ;

Virginie Legros (née le 14 mars 1981) ;

et Maxime Legros (né le 14 octobre 1988). 

2) _ Rolande Marie-Madeleine Legros, née à La Ferme le 2 août 1951,

qui a épousé le 7 octobre 1978 Guy-Paul Massol (né à Rognac le 11 juin 1954) ;

et le couple a eu 3 enfants :

Roland-Louis Massol (né à Marignane le 15 juillet 1979), époux le 15 septembre 2002 de Virginie Manno (née le 21 janvier 1981),

parents à leur tour de 3 enfants : Kylie Massol (née le 22 mai 2004), Noéline Massol (née le 1er janvier 2012) et Charlize Massol (née le 25 juin 2017)

Caroline-Chantal Massol (née à Fréjus le 13 avril 1981), épouse le 10 juin 2000 de Lionel-Patrick Ferrandez (né à Marseille le 27 avril 1971),

parents à leur tour de 4 enfants :

Jérémy Ferrandez (né à Vitrolles le 3 février 2001), père à son tour d’un petit Jayden-Lionel-Sébastien Ferrandez-Croiseau (né le 5 janvier 2024) ; Jonathan-René Ferrandez (né à Vitrolles le 29 janvier 2003), Lola-Caroline Ferrandez (née à Manosque le 5 décembre 2006) et Lina-Marie Ferrandez (née à Manosque le 17 septembre 2013). 

et Ghislaine Massol (née à Fréjus le 10 août 1982), épouse le 7 octobre 2000 de Jean-Dominique Richard (né à Saint-Lo le 11 août 1978),

parents à leur tour de 2 enfants :

Lilian-Marcel-Robert Richard (né à Marseille le 20 janvier 2004) et Lou-Lisa-Maria Richard (née à Marseille le 18 mars 2013).

 

3) _ Georges-Louis-Stéphane Legros, né le 7 mars 1954 et décédé le 9 mars 1954

4) _ Chantal-Andrée Legros, née le 10 décembre 1957,

qui est l’épouse, à Vitrolles, de Christian Tornambe (né le 30 décembre 1956),

parents à leur tour de 3 enfants :

Sandrine Tornambe  (née le 15 janvier 1982), qui a eu 3 enfants : Mathieu Picout (né le9 février 2007), Anaïs Picout (née le 9 octobre 2008) et Chloé Picout (née le 24 novembre 2011) ;

Patrick Tornambe (né le 5 avril 1984), père de Lorcann Tornambe-Cazade (né le 27 août 2021) ;

et Hélène Tornambe (née le 10 août 1988), épouse le 14 août 2021, de Fabien-Jean-Raoul Angelvin (né le 12 février 1985),

parents à leur tour de Daphné Angelvin, née à Manosque le 9 juillet 2024.

5) _ et Louis-Clément Legros, né le 1er avril 1960,

qui est en couple avec Françoise Boisselier (née le 9 décembre 1961),

parents à leur tour de Lucas-Gaël Legros (né le 7 avril 2004).

Voilà pour le moment.

En bleu, les descendants Bonopéra

Ce dimanche 7 juillet 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Nouveau focus sur quelques points particulièrement sensibles de mes recherches sur la famille Bonopéra d’Orléansville…

24avr

D’abord,
je garde espoir que la mémoire d’un membre de la famille Bonopéra conservera trace de cette « Madame Veuve Paul Bonopéra », veuve de Paul Bonopéra (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916),
décédée après 1935, et née Confex, dont je cherche à éclairer enfin l’identité.
La sœur aînée de cette dame Veuve Bonopéra, était en effet Élisabeth Confex (Veuve Wachter), née à Marseille le 28 décembre 1837, et décédée à Alger le 30 mars 1925,
ainsi qu’épouse, à Mustapha le 26 mai 1857, de Jean-Baptiste-Antoine Wachter (né à Rougemont, le 5 février 1827 et décédé peut-être à Orléansville…).
Et c’est d’ailleurs très précisément dans le faire-part de décès d’Élisabeth Confex, veuve Wachter, que j’ai découvert que « Mme Vve Paul Bonopéra » était sœur de la défunte Élisabeth Confex ;
cette défunte qui, avant de décéder à Alger en 1925, avait vécu un nombre notable d’années à Orléansville : probablement, du moins un temps, auprès de certains de ses enfants Wachter ou bien nés ou bien devenus orléansvillois…
En effet, cette Élisabeth Confex, épouse Wachter, a eu un certain nombre d’enfants Wachter qui ont vécu à Orléansville,
au nombre desquels il faut compter la veuve (née Wachter) de ce Louis Gentet (Orléansville, 12 octobre 1853 – Orléansville, 9 août 1906) qui était l’oncle maternel de Marie-Louise Rey, l’épouse d’Amédée Ducos du Hauron
et j’ignore toujours le prénom ainsi que les lieux et dates de naissance et de décès de cette « Mme Vve Louis Gentet, née Wachter », nièce de « Mme Vve Paul Bonopéra » _ ;
mais aussi l’orléansvillois Émile Wachter (Mustapha, 15 mai 1869 – Orléansville, j’ignore la date de son décès), qui exerçait la profession d’agent d’assurance à Orléansville, et à propos duquel on peut trouver dans le presse, c’est-à-dire Le Progrès d’Orléansville, pas mal d’échos de ses activités.
J’ajoute ici qu’un autre, au moins, de ses enfants, Louis Wachter, était né à Orléansville, le 29 juillet 1866 _ serait-ce là un indice fiable de l’arrivée et installation à Orléansville de cette famille Wachter ? Assez probablement… 
Probablement certains des membres actuels de la famille Bonopéra ont-ils eu l’occasion de connaître à Orléansville, sinon Émile Wachter lui-même _ j’ignore la date de son décès ; et je rappelle ici qu’il était né à Mustapha le 13 mai 1869… _, du moins certains de ses enfants :
_ Henri Wachter, né à Orléansville le 22 octobre 1895 ;
_ Émile-Antoine Wachter, né à Orléansville le 6 janvier 1898, et qui épouse au mois de novembre 1924, à Orléansville, la brestoise Juliette Le Lety ;
le couple aura au moins 2 enfants : Albert Wachter, né à Orléansville le 27 mars 1925, et qui sera Résistant ; et Mireille Wachter, née à Orléansville le 10 juillet 1937 ;
Émile-Antoine Wachter était commis à la Trésorerie d’Orléansville, puis, à partir du mois de mai 1929, à la Trésorerie d’Alger ;
_ Suzanne Wachter, née à Orléansville le 29 novembre 1911, épouse, au mois de juin 1930, à Orléansville, de Camille Férise ; le couple aura une petite Mireille Férise, née à Orléansville le 14 juin 1931.
Émile Wachter et son épouse née Hélène Janet ont très probablement continué de résider à Orléansville.
D’autre part,
j’aimerais savoir si certains, parmi les membres actuels de la famille Bonopéra, disposeraient de sources documentaires qui justifieraient la naissance, affirmée par certains, à Palerme, en Sicile _ d’où provient donc cette légende familiale ? À quel moment s’est perdu le souvenir de l’arrivée en Algérie, en 1830, des Bonopéra venus de Ceuta, Tarragone, Barcelone, et plus loibtainement en amont de Macerata ?.. _, de l’ancêtre Luigi-Nicola Bonopera,
qui serait à même de compléter (voire infirmer) le document que j’ai découvertRepresion de la Masoneria y consulados Pontificios. El Consulado Pontificio de Barcelona (1828-1830), de Monserrat Moli Frigola, en 1989 _ indiquant que Lluis-Nicola Bonopera, maître-tailleur à Tarragone, puis encore aussi, à partir de 1930, à Alger, exerçait déjà la profession de tailleur (sastre, en espagnol) à Macerata, dans les Marches, en Italie…
Enfin, et peut-être surtout,
quelque membre actuel de la famille Bonopéra descendant des Bonopéra d’Orléansville connaîtrait-il un membre de sa famille susceptible de disposer encore aujourd’hui de connaissances pointues sur la généalogie familiale des Bonopéra ?..
Ce samedi 24 avril 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

A la recherche des descendants de la famille Bonopéra d’Orléansville : début d’un essai de recension des Bonopéra vivant aujourd’hui en France…

16avr

Ce jour,

j’ai commencé _ commencé seulement… _ un essai de recension _ le plus exhaustif possible…de ceux qui portent aujourd’hui, en France, le patronyme de Bonopéra,

avec l’idée de répartir,

d’une part, ceux me paraissant susceptibles de faire partie, du moins à ce que je peux en savoir _ ou en escompter _, des descendants de la famille Bonopéra d’Orléansville _ dont l’ancêtre Luigi-Nicola Bonopera (décédé à Alger le 19 août 1835) venait de Macerata, dans les Marches, en Italie, après un passage en Catalogne, où est né, à Tarragone, son fils Juan-Dionis-Francisco Bonopera, le 9 mars 1814… _ ;

d’autre part, ceux qui semblent descendre de Bonopéra venus, eux, directement d’Italie _ tel Attilio Bonopera (Fabriano, 21 novembre 1891 – Evian, 1942), militant antifasciste réfugié en France, d’abord à Saint-Jeoire, en Haute-Savoie, en traversant à pied les Alpes l’hiver 1928-1929, rejoint, un an plus tard, toujours à pied et clandestinement, par son épouse, née Gioconda Cardinelli (Fabriano, 30 juin 1896 – Evian, 1973), et leurs quatre fils Mario, Ennio, Vasco et Enzo Bonopéra, tous nés à Fabriano (le 12 juillet 1917, le 17 mai 1920, le 12 juillet 1921 et le 9 octobre 1926), dans les Marches, en Italie.

Je note aussi, au passage, que les membres de cette famille Bonopéra d’Evian (composée d’Attilio, son épouse Gioconda, et leurs enfants Ennio, Vasco, Enzo, tous nés à Fabriano, en Italie, successivement le 21 novembre 1891, le 30 juin 1896, le 17 mai 1920, le 12 juillet 1921, et le 29 octobre 1926 ; ainsi que leurs autres enfants, nés, eux, en Haute-Savoie : Edera Francia, née à Saint-Jeoire le 31 août 1931 , Michel, né à Bonneveaux le 6 mars 1935, et René, né à Thonon-les-Bains le 3 octobre 1936), qui tous obtinrent la naturalisation française le 25 décembre 1936, ont fait partie, suite à la réunion d’une commission plénière le 8 août 1941, par un décret du 19 janvier 1942, publié au Journal Officiel du 23 janvier 1942, de la liste des « dénaturalisés par le régime de Vichy«  ; j’y reviendrai…

Né à Fabriano le 9 octobre 1926, Enzo Bonopera, de même que ses frères aînés (Mario, l’aîné, né à Fabriano le 23 juillet 1917, sera abattu par les Allemands le 19 juillet 1944 à Loisin, en Haute-Savoie ; et Ennio, le second, participera à la Guerre d’Espagne, dans les rangs républicains…), sera, lui aussi, Résistant.

Enzo Bonopéra, qui a 95 ans, vit toujours, bon pied bon œil, à Evian…

Mais je remarque aussi que la ville de Fabriano, dans les Marches, d’où sont originaires ces Bonopéra de Haute-Savoie, se situe à seulement 60 kms de la ville de Macerata, la ville natale de Luigi-Nicola Bonopera, l’ancêtre de nos Bonopéra d’Orléansville.

Et notre Paul Bonopéra (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916, petit-fils de Louis-Nicolas Bonopéra, décédé, lui, à Alger le 19 août 1835), réputé jusqu’alors, en 1889, de même que ses parents Juan-Dionis-Francisco Bonopera (né à Tarragone le 9 mars 1814) et Margalida Miguela Saura (née à Mahon, île de Minorque, le 21 mars 1820), de nationalité espagnole, a obtenu la nationalité française le 23 avril 1889 (consulter la page 585 du Bulletin officiel du Gouvernement général de l’Algérie Tome XXIX)… _ ;

et enfin, d’autres encore, aux origines moins décelables…

Ce travail _ tâtonnant… _ commence seulement…

À suivre, par conséquent…

Ce vendredi 16 avril 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Retour à la découverte de l’origine italienne des Bonopéra d’Orléansville : à Macerata, ville des Marches (Etats-Pontificaux)…

14avr

Avant-hier lundi 12 avril,

en mon article  ,

en mon effort d’élaboration d’un tableau récapitulatif le plus complet possible des ascendants des Bonopéra d’Orléansville,

j’avais découvert, et presque par hasard _ en cherchant toujours davantage plus loin… _, que le père de Juan-Dionis-Francisco Bonopera _ lui-même né à Tarragone le 9 mars 1814, et dont la mère était la catalane Jacinta Minguella (Barcelone, 1797 – Alger, 24 février 1841) _, Lluis Nicolas Bonopera,

que j’avais cru _ d’après l’orthographe bien significative, croyais-je, de son prénom : Lluis _ être catalan,

était en réalité un Italien, maître-tailleur de profession,

originaire de Macerata, dans les Marches _ une province italienne (dont la capitale est Ancône, et dont les cités principales, outre Ancône et Macerata, sont Pesaro, Urbino, Ascoli Piceno et Fermo), partie intégrante, depuis 1532 et jusqu’en 1860, des États Pontificaux…

C’est à la suite d’un procès perdu, intenté contre divers membres, notamment étrangers, de la Franc-Maçonnerie, sur l’instigation expresse du roi Ferdinand VII _ au cours d’un des pires moments de la période ultra-réactionnaire, qualifiée par les historiens de « décennie abominable« , entre 1823 et 1833, et qui s’est achevée au décès de Ferdinand VII (14 octobre 1784 – 29 septembre 1833) : je renvoie ici aux précisions détaillées de l’article de Monserrat Mori Frigola cité plus haut _,

que notre Lluis-Nicolas (ou Luigi-Nicola) Bonopera, a été expulsé d’Espagne _ probablement à partir de Ceuta où il était retenu _,

et est venu se réfugier, avec son épouse et les divers membres de sa famille _ dont son fils Juan-Dionis-Francisco, né le 9 mars 1814 _, à Alger, en 1830.

Alger où le maître-tailleur (« à la 6e Compagnie de Fusiliers de discipline« ) décèdera, « à l’hôpital du Dey« , le 17 août 1835 ainsi que nous l’apprend l’acte de mariage de son fils Juan-Dionis-Francisco Bonopera avec Margalida Miguela Saura, célébré à la mairie d’Alger, le 28 mars 1840.

Ce mercredi 14 avril 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Retour vers l’amont des Bonopéra d’Orléansville : Tarragone, Barcelone, Mahon (Minorque) ; ainsi que Macerata (cité italienne des Marches, alors partie des Etats Pontificaux)…

12avr

En remontant vers l’amont des Bonopéra d’Orléansville,

en l’occurrence en remontant la succession des générations des ascendants de Paul Bonopéra (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916),

j’ai progressé dans mon repérage de ces filiations catalanes (Tarragone et Barcelone)

et minorquines (Mahon) ;

 

mais aussi en découvrant  _ à la page 554 de Represion de la Masoneria y consulados Pontificios. El Consulado Pontificio de Barcelona (1828-1830), un travail pointu, en 1989, de Monserrat Moli Frigola, de l’université de Naples… _ l’origine italienne du tailleur Luigi-Nicola Bonopera, originaire de Macerata, dans les Marches (les Marches qui faisaient alors partie des États Pontificaux)

_ Bonopera n’étant décidément ni un nom espagnol, ni un nom catalan ; mais bien un nom italien ! _ ;

Luigi-Nicola Bonopera, patron-tailleur, et sujet du pape en tant que natif des Marches _ soit la province d’Ancône, en Italie _, sera _ ai-je découvert en cet article très pointu _, le 26 novembre 1829, condamné à 8 ans de prison à accomplir à Ceuta, pour cause d’appartenance séditieuse à la franc-maçonnerie, avant de voir sa peine commuée in extremis, sur diverses interventions diplomatiques, en une expulsion du royaume d’Espagne, par le roi passablement xénophobe et très anti-libéral Ferdinand VII (1784 – 1833)… Et c’est à cette occasion-là qu’avec son épouse et ses enfants Louis-Nicolas Bonopéra s’est réfugié, en 1830, à Alger ; où il décèdera le 19 août 1835 _ cf cette mention de son décès dans l’acte de mariage de son fils (mi-italien par son père, mi-catalan par sa mère) Juan-Dionis-Francisco Bonopera avec la minorquine Margalida-Miguela Saura, à Alger, le 28 mars 1840… 

Les parents de Paul Bonopéra (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916) sont :

Juan-Dionis-Francisco Bonopera (Tarragone, 9 mars 1814 – Pontéba, début 1876 )

et son épouse Margalida-Miguela Saura (Santa-Maria-de-Mahon, Île de Minorque, 21 mars 1820 – Pontéba, fin 1876),

qui se sont mariés à Alger le 28 mars 1840.

Les parents de Juan-Dionis-Francisco Bonopera sont :

Lluis-Nicolas _ ou bien Luigi-Nicola, ou bien Louis-Nicolas _ Bonopera (probablement Macerata, ? – Alger, 19 août 1835), maître-tailleur,

et son épouse catalane Jacinta Minguella (Barcelone, 1797 – Alger, 24 février 1841) _ la mention de la profession que celle-ci exerçait au moment de son décès est : « restaurateur«  _,

qui se sont mariés assez probablement en Catalogne, avant 1814.

Et les parents minorquins de Margalida-Miguela Saura sont :

Miguel Saura (Mahon, Minorque, 1793 – Alger, 25 juin 1866)

et son épouse Maria Orfila (Mahon, Minorque, 1796 – Alger, 25 février 1863),

qui se sont mariés à Mahon en 1821 comme indiqué dans l’acte de décès de Maria Orfila, en 1863.

Pour la génération précédente,

j’ignore hélas à ce jour qui sont les parents _ en Italie _ de Louis-Nicolas _ ou plutôt Luigi-Nicola _ Bonopera.

Et les parents catalans de Jacinta Minguella sont :

Juan Minguella (????) et Antonia Pons (???, ?)

_ mais j’ignore les lieux et dates de leur naissance, mariage et décès respectifs.


A la génération antérieure, les parents minorquins de Miguel Saura sont :

Miguel Saura et Madalena Serra.


Et les parents minorquins, eux aussi, de Maria Orfila  sont :

Pedro Orfila et Madalena Piris…

En cherchant toujours un peu plus,

il arrive qu’on finisse par découvrir de parfois importantes nouvelles données, même parcellaires, certes,

mais assurément bien intéressantes…

Et cela nous aide aussi à mieux comprendre l’intensité _ permanente et durable _ des échanges au travers de la mer Méditerranée…

Ce lundi 12 avril 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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