Posts Tagged ‘chercher

Retour sur les liens de parenté entre deux propriétaires de superbes Villas au Pyla-sur-Mer, via deux frères Leuret, Eugène (1878 – 1965) et François (1890 – 1954), et en remontant à deux soeurs Bitôt, Valentine (1852 – ?), épouse d’Alfred Lourreyt (1855 – 1913), et Thérèse-Marie (1867 – 1915), épouse de Victor-Jean-Pierre-Charles Dorlet (1858 – 1918)…

18sept

Mon échange téléphonique avant-hier soir, vendredi 16 septembre, avec Raphaël Vialard, le très remarquable historien du Pyla _ auteur d’un indispensable « Pyla-sur-Mer » en  4 tomes _,

suivi de  mes deux rencontres hier samedi 17 septembre, à 9h 30, puis à 14h – 14h 45, pour la visite magnifiquement commentée de la Villa Téthys, avec _ d’entre sa centaine d’ayants droit descendant des commanditaires de la Villa de 1927, Georges Droin (Paris, 4 février 1885 – 22 avril 1943) et son épouse (mariés à Dax, le 1er août 1910) Marie-Amélie Lourreyt ; j’ignore pour le moment les lieux et dates de naissance et de décès de celle-ci : à Dax, où son père était notaire, pour sa naissance ? à Paris, à son domicile, pour son décès ? du moins après le décès de son mari Georges Droin, « emporté en quelques jours par une congestion cérébrale en avril 1943«  ; ajoutant en sa conclusion : « Nous prions sa veuve ainsi que ses six enfants (sic) de bien vouloir agréer l’expression du souvenir ému que nous adressons à sa mémoire« , indiquait le 10 mars 1944 à l’annonce de ce décès d’un éminent de ses membres le rapport du secrétaire de la Société des Amis des Livres lors de l’assemblée générale du vendredi 10 mars 1944 (aux pages 21 à 23 de son Annuaire) _, le très remarquable et brillant Nikita Droin,

m’a amené à reprendre leurs arbres généalogiques familiaux, afin de mieux établir les liens de parenté qui les rapprochent _ je savais l’existence de cette parenté indirecte, par les Leuret, mais ne disposais pas jusqu’ici de son détail précis ; ce qui me travaillait…

Ainsi ces liens de parenté, ou plutôt d’apparentement indirect _ entre Raphaël Vialard et Nikita Droin, donc _, remontent-ils, en fait,

d’une part, à la fraternité de deux des frères Leuret :

Eugène (Châteauneuf-sur-Loire, 22 mai 1878 – Bordeaux, 22 juillet 1965)

et François (Orléans, 12 juin 1890 – Lourdes, 8 mai 1954),

fils d’Eugène Leuret (Jargeau, 5 juillet 1836 – Bordeaux, 23 octobre 1902) et son épouse Marie (dite « Maman« ) Mie Maillart (Orléans, 21 juin 1843 – Bordeaux 3 novembre 1925) ;

et, d’autre part, à la sororité de deux des sœurs Bitôt :

..

Valentine Bitôt (Bordeaux, 4 juin 1852 – ?) _ épouse d’Alfred Lourreyt _,

et Thérèse-Marie Bitôt (Bordeaux, 21 mai 1867 – Bordeaux, 24 novembre 1915) _ épouse de Victor Dorlet _,

filles de Pierre-Anselme Bitôt (Podensac, 22 mars 1822 – Bordeaux, 2 février 1888) et son épouse Catherine-Pauline Oré (Bordeaux, 2 novembre 1825 – Bordeaux, 19 octobre 1890),

elle-même fille de Jean Oré (Bordeaux, 29 décembre 1791 – Bordeaux, 5 novembre 1850) et son épouse, le 16 août 1814, puis veuve, Marie-Joséphine Loureyt _ sic _ (Figeac, 7 août 1796 – Bordeaux, octobre 1878) _ pas mal d’entre ces personnes directement parentes ou indirectement apparentées, mais pas toutes, ayant des origines (ainsi que des propriétés) bordelaises, et plus largement girondines.

Pour ce qui concerne la généalogie de l’heureux propriétaire de la belle Villa de la tranquille et très boisée Avenue de l’Eden, le très remarquable historien du Pyla qu’est Raphaêl Vialard,

le très sérieux travail généalogique _ ainsi que les 11 volumes extraordinairement détaillés de son « Itinéraire d’une famille ordinaire«  : une mine absolument passionnante de données biographiques et historiques… _ qu’il a produit sur ses ascendances familiales,

facilite bien sûr énormément la tâche _ même si elle comporte aussi encore quelques trous à combler…

Ainsi remonte-t-on immédiatement, par la mère de Raphaël Vialard, Marie-Josèphe-Isabelle (dite « Bébelle« ) Leuret (Bordeaux, 3 mars 1910 – Pessac, 13 novembre 2001),

à son grand-père maternel Marie-Marc (dit « Eugène« ) Leuret (Châteauneuf-sur-Loire, Loiret, 22 mai 1878 – Bordeaux, 22 juillet 1965) _ professeur de médecine à Bordeaux, et directeur des Thermes de Barbotan _,

fils d’Eugène Leuret (Jargeau, 5 juillet 1836 – Bordeaux, 23 octobre 1932) _ notaire à Châteauneuf-sur-Loire _ et son épouse _ ils se sont mariés à Orléans le 19 janvier 1863 _ Marie (dite « Maman« ) Mie Maillard (Orléans, 21 juin 1843 – Bordeaux, 3 novembre 1925),

parents de 12 enfants Leuret.

Eugène était le dixième d’entre les 12 enfants de ce couple Leuret ;

et le dernier des frères d’Eugène _ le douzième donc de cette fratrie _, était François Leuret (Orléans, 12 juin 1890 – Lourdes, 8 mai 1954), médecin et directeur des Constatations médicales à Lourdes _ il a aussi été Sénateur de la Gironde (MRP) de 1946 à 1948 _ ;

lequel François Leuret avait épousé le 12 juin 1920 Geneviève Dorlet (Bourges, 4 novembre 1894 – Bordeaux, 26 mars 1977),

fille de Victor-Jean-Pierre-Charles Dorlet (Chantenay – Saint-Imbert, Nièvre, 23 décembre 1858 – ?, 3 juin 1918) _ professeur de mathématiques au Lycée de Bordeaux _ et son épouse Thérèse-Marie Bitôt (Bordeaux, 21 mai 1867 – Bordeaux, 24 novembre 1915) ;

elle-même fille de Pierre-Anselme Bitôt (Podensac, Gironde, 22 mars 1822 – Bordeaux 2 février 1888) _ chirurgien, professeur d’anatomie à la Faculté de Médecine de Bordeaux _, et son épouse Catherine-Pauline Oré (Bordeaux, 2 novembre 1825 – Bordeaux, 19 octobre 1898) _ qui était la sœur aînée d’un notable chirurgien et professeur de physiologie à la Faculté de médecine de Bordeaux, Pierre-Cyprien Oré (Bordeaux, 15 février, 1828 – Bordeaux, 4 septembre 1889) :

ils étaient les deux premiers enfants de Jean Oré (Bordeaux, 29 décembre 1791 – Bordeaux, 5 novembre 1850) et son épouse, à Figeac le 16 août 1814), la lotoise Marie-Joséphine Loureyt (Figeac, 7 août 1796 – Bordeaux, octobre 1878)

_ et sur l’Avis de Remerciements et Messes qui a suivi les obsèques de celle-ci, à l’église Sainte-Eulalie à Bordeaux, tel qu’il est paru le 26 octobre 1878, dans le journal La Gironde, je remarque que parmi les familles qui remercient figure la famille Lourreyt (de Nevers) : probablement la famille de son frère Jean-Baptiste-Charles Loureyt (Figeac, 26 octobre 1812 – ?) et son épouse (mariés à La Guerche-sur-L’Aubois le 12 janvier 1853), Charlotte-Valentine Ménétrier (Charenton-le-Pont, 21 mars 1831 – Bordeaux, novembre 1871), et leurs enfants Alfred (La Guerche-sur-L’Aubois, 31 août 1855 – Bordeaux, 5 janvier 1914) et Paul Lourreyt (1860 – Bordeaux, 13 janvier 1924)… _,

à la riche et très intéressante descendance, comportant notamment des Bitôt, des Lourreyt, des Dorlet, ainsi que de ces Leuret et ces Droin, constructeurs de ces Villas Kypris  et Téthys, au Moulleau et au Pyla, qui nous intéressent ici… 

Voilà pour les liens de parenté directs et indirects _ via les frères François et Eugène Leuret : Eugène, à la différence de l’épouse (née Geneviève Dorlet, et fille de Thérèse-Marie Bitôt) de son frère François, n’ayant pas lui, ainsi que ses descendants Vialard, d’ascendance remontant à Pierre-Anselme Bitôt, à la différence des descendants de Georges-A.-Laurent Droin et son épouse longtemps dacquoise Marie-Amélie Lourreyt, fille de Valentine Bitôt et son époux le notaire Alfred Lourreyt (La Guerche – L’Aubois, 31 août 1855 – Bordeaux, 5 janvier 1914)… _ en remontant dans l’ascendance maternelle Leuret de Raphaël Vialard.

Mais si l’on se penche maintenant sur la descendance de ce couple bordelais formé de Pierre-Anselme Bitôt (Podensac, 22 mars 1822 – Bordeaux, 2 février 1888) et son épouse Catherine-Pauline Oré (Bordeaux, 2 novembre 1825 – Bordeaux, 19 octobre 1890),

on s’aperçoit que la sœur qui précède immédiatement Thérèse-Marie (née à Bordeaux le 21 mai 1867) dans la fratrie d’au moins 4 enfants Bitôt _ mais si je consulte le faire-part de décès (dit « Convoi funèbre« ) du Docteur Pierre-Anselme Bitôt tel qu’il est publié dans La Petite Gironde du 3 février 1888, il se trouve que le nombre d’enfants du défunt et son épouse dépasse ce nombre de 4 donné dans l’arbre généalogique publié par Raphaël Vialard ; et il me demeure difficile de démarquer, en cette liste de faisants-part, les enfants du défunt de ceux qui seraient seulement des neveux et nièces, ou oncles, et cousins, du défunt Pierre-Anselme Bitôt : M. et Mme Lefour, M. et Mme Paul Bitot, M. et Mme Marc Bitot et leurs enfants, M. et Mme Sarran, M. et Mme C. Baron (soient M. Camille Baron et son épouse née Amélie Oré) et leurs enfants… _ de ce couple, enfants qui sont Marie-Thérèse (née à Bordeaux le 8 octobre 1849), Valentine (née à Bordeaux le 4 juin 1852), Thérèse-Marie (née à Bordeaux le 21 mai 1867), ainsi que leur frère _ Pierre-Joseph _ Émile (Bordeaux, 5 mai 1861 – mai 1932 _ cf les Remerciements parus dans La Petite Gironde du 25 mai 1932, à la suite des obsèques et l’inhumation du Docteur Emile Bitôt, médecin honoraire des hôpitaux, mentionnant seulement, de ses proches, sa veuve (née Marie Baron : elle décèdera à Bordeaux le 31 octobre 1942, en sa 75e année, ainsi qu’en témoigne son avis de décès paru dans La Petite Gironde du 14 novembre 1942, mentionnant seulement de sa descendance Mme Marc Bitôt, ses enfants et petits-enfants) et sa belle-fille, déja veuve donc, Mme Marc Bitôt)… _), médecin à Bordeaux, que donne Raphaël Vialard dans l’arbre généalogique de cette famille… _ c’est lui, Emile Bitôt, donc, qui le premier des Bitôt et apparentés, tels les Guérin :

Marie-Catherine Dorlet (Bourges, 27 février 1892 – 11 avril 1994), fille de Thérèse-Marie Bitôt (Bordeaux, 24 mai 1867 – Bordeaux, 24 novembre 1915) et son époux Victor Dorlet (23 décembre 1858 – 3 juin 1918), et donc nièce du Dr Emile Bitôt, épousa le banquier Jules Guérin (Bordeaux, 24 mai 1876 – ?), le commanditaire de la Villa Kypris, au Moulleau, dessinée par l’architecte Roger-Henri Expert (Arcachon, 18 avril 1882 – Cérons, 13 avril 1955), et  qui a servi d’inspiration pour la Villa Téthys au Pyla ;

c’est lui, donc, le Dr Emile Bitôt qui a « découvert«  Arcachon, et s’y est installé pour des vacances, à la Villa (ou Chalet) Servantie, en bord de plage, à l’angle des actuels Boulevard de l’Océan et Avenue Sainte-Marie ; Manet y séjourna au mois de mars 1871 et y réalisa quelques belles toiles… _,

la troisième de cette fratrie Bitôt, Valentine Bitôt (Bordeaux, 4 juin 1852 – Bordeaux, 1931),

épouse _ mais j’ignore jusqu’ici en quel lieu et à quelle date eut lieu ce mariage de Valentine Bitôt et Alfred Lourreyt : probablement à Bordeaux, où résidaient les parents Pierre-Anselme et Catherine-Pauline Bitôt de la mariée, Valentine Bitôt ; le domicile mortuaire d’Alfred Lourrey, où il décède le 5 janvier 1914, et qui se situe à Bordeaux 5 Cours Tourny, est celui de son gendre médecin André Venot (Bordeaux, 31 mai 1869 – Bordeaux, juin 1923), le mari, en octobre 1901, de la fille aînée d’Alfred Lourreyt, Charlotte Lourreyt ;

je relève aussi le fait qu’a lieu à Bordeaux, à l’église Sainte-Eulalie, le 20 novembre 1891, la cérémonie des obsèques de Madame Veuve Augustine Lourreyt (dont la maison mortuaire se situe 14 rue du Hâ, à Bordeaux ; à ce qui sera aussi le domicile mortuaire de son fils cadet, Paul-Louis-Joseph Lourreyt (clerc de notaire, puis suppléant de Me Régis) , qui décèdera là, à Bordeaux, le 13 janvier 1924, à l’âge de 63 ans, comme il est mentionné dans l’état-civil du journal La Peite Gironde de ce jour…) ; une cérémonie à laquelle assistent ses deux fils, sa belle-fille et ses trois petites filles : M. Alfred et Mme née Valentine Bitôt Lourreyt et leurs enfants Charlotte, Pauline et Marie-Amélie Lourreyt, ainsi que  M. Paul Lourreyt, demeuré célibataire ;

or la généalogie publiée par Raphaël Vialard assigne comme parents à Alfred Lourreyt (La Guerche-sur-L’Aubois, 31 août 1855 – Bordeaux, 5 janvier 1941) Jean-Baptiste-Charles Lourreyt (Figeac, 26 octobre 1812 – ?) et son épouse, à La Guerche-sur-L’Aubois, le 12 janvier 1853, Charlotte Ménétrier (Charenton-le Pont, 21 mars 1831 – ?) :

je suppose donc que cette Mme Veuve Augustine Lourreyt, mère des frères Alfred (La Guerche-sur-L’Aubois, 31 août 1855 – Bordeaux, 5 janvier 1914) et Paul Lourreyt (né en 1860 et qui décèdera le 13 janvier 1924, à l’âge de 63 ans) ; dont les obsèques ont lieu le 20 novembre 1871 à l’église Sainte-Eulalie à Bordeaux,

et Charlotte Ménétrier, épouse de Jean-Baptiste-Charles Lourreyt, à La Guerche-sur-l’Aubois le 12 janvier 1853, sont une seule et même personne… Fin de l’incise. _

d’Alfred Lourreyt (La-Guerche-sur-L’Aubois, Cher, 31 août 1855 – Bordeaux, 5 janvier 1914), qui sera _ au moins à partir de 1895 (le 7 novembre 1895, « notaire à Dax« , il est élu membre titulaire de la dacquoise Société de Borda), et  jusqu’à la fin de l’année 1913, tombant alors très gravement malade ; en 1914 lui succèdera comme notaire Jules Bouvet _ notaire à Dax,

sera la mère de 3 filles Lourreyt :

Charlotte-Marie-Josèphe Lourreyt (née en 1882 ?), qui épousera à Dax le 25 novembre 1901 Jean-Baptiste-Jacques-André Venot, Professeur de Médecine (né à Bordeaux le 31 mai 1869 et qui décédera à Bordeaux en Juin 1923),

Pauline Lourreyt, qui épousera à Dax le 27 février 1905 le parisien Raoul Gallié _ petit-fils de Madame Louis Gras _,

et Marie-Amélie Lourreyt, qui épousera à  Dax le 1er août 1910 George-A.-Laurent Droin (Paris, 4 avril 1885 – 22 avril 1943), d’abord avocat, puis administrateur de sociétés, le commanditaire de la très belle Villa Téthys du 14 de l’Avenue de la Plage, au Pyla-sur-Mer ;

dont Marie-Amélie aura 5 enfants Droin _ ou 6 (?), ainsi que le mentionne (à tort ?) la notice nécrologique du 10 mars 1944 de la Société des Amis des Livres.presque un an après le décès, le 22 avril de l’année précédente, de son membre actif Georges Droin… _ ; et pour davantage de précisions sur ces descendances Droin, voir déjà ce qu’en sa détaillée généalogie, nous en présente Raphaël Vialard _ :

Jacques Droin (né avant 1914), qui épousera à Paris le 18 juillet 1935 Nicole Thorel ;

Denise Droin (Bordeaux, 11 avril 1915 – Savennières, 27 décembre 2012), qui épousera Antoine Joly, dont elle aura 2 fils, Eric (né en 1944) et Nicolas Joly (né le 23 août 1945) ;

Philippe Droin (Bordeaux, 4 juin 1918 – Sèvres, 11 novembre 2010), qui épousera Odile Fliche ;

Gilbert Droin, (Paris, 1er mars 1921 ou bien Capbreton 30 août 1922 _ – Paris 8e, 7 mai 2014), qui épousera Nathalie Ciolkovitch, dont il aura 7 enfants, dont Nikita, le cinquième d’entre eux (né à Neuilly-sur-Seine le 9 février 1961) ;

et Roger Droin (? – 10 janvier 1992), époux, à Cestas, le 12 novembre 1939, de Jeanne Beaumartin (Bordeaux 1918 – Bordeaux, 4 juin 2010) _ sur eux aussi, et leur importante descendance, j’avais mené des recherches qu’il me faudra retrouver. Olivier-Georges Droin (Talence, 17 mai 1941 – Bordeaux, 11 août 2018  _ cf mon article du 16 aoît 2018 : « «  _ était leur fils aîné…

C’est donc via deux frères Leuret, Bugène et François,

et deux sœurs Bitôt, Valentine et Thérèse-Marie,

qu’existe ce lien indirect de parenté entre Raphaël Vialard, de la serpentine et ombragée Avenue de l’Eden,

et les Droin, dont Nikita Droin _ mais aussi ses cousins Eric et Nicolas Joly _ , de la sublime Villa Téthys de la rectiligne Avenue de la Plage, au Pyla-sur-Mer…

À compléter, bien entendu, encore _ la joie de rechercher ne connaît pas la satiété…

Et à ceux seuls qui cherchent advient, de temps en temps, la joie de découvrir un peu…

Ce dimanche 18 septembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Récapitulatif commode de liens à 24 récentes révisions actualisées (du mercredi 3 novembre jusqu’à ce mercredi 1er décembre 2021) des premiers articles (du mercredi 2 décembre 2020 au lundi 4 janvier 2021) de mon enquête à propos de l’environnement familial de Louis Ducos du Hauron : d’utiles reprises, avec corrections et ajouts…

01déc

Voici, très simplement, un commode récapitulatif des liens à ma série de 23 articles récents (du mercredi 3 novembre dernier jusqu’à ce mercredi 1er décembre 2021),

concernant l’exploration généalogique de l’environnement familial de Louis Ducos du Hauron (Langon, 8 décembre 1837 – Agen, 31 août 1920)

reprenant, afin de les corriger et compléter un peu efficacement, mes articles initiaux,

très incomplets et comportant trop d’ignorances et d’erreurs _ mais il faut bien commencer, tojours, par se lancer dans l’aventure de l’à-connaître, du chercher et peut-être découvrir… _

depuis l’article initial du mercredi 2 décembre 2020 jusqu’à l’article du lundi 4 janvier 2021 :






















Pour le listing de la continuation patiente et aventureuse de l’ensemble de mes recherches d’une année,

on pourra se reporter aussi à mes précédentes récapitulations de liens :

ainsi voici 3 commodes récapitulatifs de mes articles de recherche à propos de la descendance des neveux Ducos du Hauron (et apparentés),
tout particulièrement en Algérie :
_ un tout premier récapitulatif, sur les commencements de ma recherche (débutée le 2 décembre 2020), en date du 3 janvier 2021 :
_ un second récapitulatif, beaucoup plus riche et fouillé, de 142 articles, en date du 2 avril 2021 :
_ et un troisième récapitulatif, avec de nouvelles recherches pointues, en date du 19 août 2021 :
Entre l’article du 19 août 2021 qui clôt mon troisième listing,
et celui du 3 novembre, par lequel je commence le listing détaillé ci-dessus de mes reprises avec corrections et ajouts,
se situent 4 autres articles,
du 30 octobre au 2 novembre 2021,
dont voici les liens :

Ensuite, j’entame-enclenche la série inaugurée par l’article du 3 novembre 

consécutif à ma longue conversation téléphonique, si fructueuse, du 2 novembre dernier, avec Joël Petitjean,

inattendu lecteur (et imprimeur, pour lui) assidu de la totalité de mes articles,

et LE CONNAISSEUR-DECOUVREUR de l’œuvre et du parcours d’inventeur génial et atypique de Louis Ducos du Hauron…

Mais, dès le 24 octobre précédent,

et suite à un courriel que j’avais adressé à Joël Petitjean,

avaient commencé nos riches échanges de courriels :

mes bouteilles à la mer avaient enfin rencontré leur destinataire !!!

et connnaissaient la grâce d’un retour d’un lecteur supérieurement compétent,

et fondamentalement curieux…

La singularité de ma démarche d’exploration rencontrait son premier vrai lecteur…

Sinon,

en rester à affronter le déroulé strictement documentaire d’une liste de liens

a quelque chose d’aride…

Qui n’a de sens qu’à entrer vraiment, par la lecture suivie et vraiment attentive, dans le détail qualitatif concret de chaque article…

Ce mercredi 1er décembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un autre descendant de Mahonnais (de Minorque) entré dans la famille Bonopéra d’Orléansville : Michel-Albert Pons, l’époux, en 1925, d’Hélène-Isabelle Bonopéra

03mai

La présence du nom de Pons

parmi les noms des familles mahonnaises présentes très tôt dans l’Algérie colonisée par les Français à partir de 1830,

m’amène à rechercher l’origine de Michel-Albert Pons (né à Perrégaux le 1er novembre 1897), l’époux, à Orléansville le 17 mai 1925, de Hélène-Isabelle Bonopéra (née à La Ferme, le 20 mai 1905), fille d’Auguste Bonopéra (né à Orléansville le 3 avril 1883) et son épouse Isabelle Vives _ cf par exemple mon article du 15 avril dernier : _ ;

Michel-Albert Pons et Hélène-Isabelle Bonopéra qui sont les parents de Michelle Pons (Orléansville, 1er février 1929 – La Colle-sur-Loup, 2 septembre 2013), et de son frère Auguste Pons (Orléansville, 3 novembre 1932 – Nice, 4 février 2011), l’époux de mon aimable correspondante niçoise née Françoise Morand de le Genevraye _ elle-même arrière-petite-fille de Marguerite Bonopéra (née à Miliana le 22 janvier 1849), la sœur aînée de Paul Bonopéra (Miliana, 1er octobre 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916), et de l’époux de Marguerite : Auguste Morand de la Genevraye (Varsovie, 11 septembre 1844 – Orléansville, 25 mai 1904), maire d’Orléansville au moment de son décès… La mère de Marguerite et de Paul, et épouse de leur père Juan-Dionis-Francisco Bonopéra, Margalida Miguela Saura, était née à Santa-Maria-de Mahon (Minorque) le 31 mars 1820 ; et ses parents, Miguel Saura (Mahon, Minorque, 1793 – Alger, 25 juin 1866) et Maria Orfila (Mahon, Minorque, 1796 – Alger, 25 février 1863), étaient eux aussi mahonnais… On peut aussi noter que la grand-mère maternelle de Juan-Dionis-Francisco Bonopera, soit la mère de sa mère née Jacinta Minguela, se nommait Antonia Pons… Cf mon article du 12 avril dernier : … 

De fait, Michel-Albert Pons, fils de Michel Pons, né en 1870 à Alger, est bien le petit-fils des minorquins Joseph-Bartolomé-Magin Pons, tapissier, né à Alayor (Minorque) le 7 novembre 1827), et son épouse Juana Taltavull, née à Mahon (Minorque) le 23 novembre 1838 ; lesquels se sont mariés à Alger le 14 octobre 1865…

Les Mahonnais sont donc bien présents dans la généalogie de cette famille Bonopéra d’Orléansville, qui m’intéresse ; apparentée aux Gentet, Rey et Wachter, d’Orléansville ;

et par là apparentés à cet Amédée Ducos du Hauron (Agen, 9 février 1866 – Alger, 15 juillet 1935 ), le neveu « algéroisalgérien » de Louis Ducos du Hauron (Langon, 8 décembre 1837 – Agen, 31 août 1920), l’inventeur génial, à Lectoure, en 1868, de la « photographie de couleurs« …

Chercher est rarement infécond…

Ce lundi 3 mai 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un petit éclairage sur les incroyables avancées de mon enquête ravelienne

30mai

A titre d’éclairage en passant

sur les avancées de mon enquête ravelienne,

ce petit courriel, ce soir, à une amie :



Chère N.,

en ce moment, j’avance incroyablement _ j’en suis le premier subjugué ! _ en mon enquête sur les cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel !!!

Au point qu’un livre, qui en fasse l’historique détaillé, peut même s’envisager !
Ne serait-ce que pour Les Amis de Maurice Ravel
Alors que bien sûr je ne cherche en rien cela ; et même le fuis comme la peste !
À preuve ce courriel-ci que j’ai adressé hier à quelques amis
pour les tenir au courant _ à charge pour eux de lire ces 3 articles cités,
voire, aussi, la synthèse de mon article d’hier 29 mai :
Même si non directement musicales,
mes recherches
_ suite à la parution récente de la Correspondance de Maurice Ravel par les soins de Manuel Cornejo _,

peuvent intéresser la curiosité
à propos de l’histoire personnelle d’un compositeur aussi discret sur lui-même que Maurice Ravel.
Voici aussi, très indicativement, le message de réception
de mon amie Georgie Durosoir, professeur émérite de musicologie à la Sorbonne.
Incroyable recherche, impressionnant bilan !
Cher Francis, vous êtes époustouflant et je me sens privilégiée d’être tenue au courant de l’avancée de vos investigations et trouvailles.
Bon courage pour la suite. N’oubliez pas que Bélus vous attend pour un moment d’amitié, quand vous le voudrez !
Georgie
Ce soir, je viens d’intégrer à mon article d’avant hier 28 mai 
la découverte, cet après-midi même (30 mai), d’un important document,
que voici :
Et en relisant mes articles précédents, ainsi que la documentation afférente,
je découvre ceci,
concernant le mariage à Ciboure, le 20 août 1890, de Pierre-Paul-Bernard Goyenague avec sa cousine _ fille de son frère Jacques _ Nicolasse Goyenague,
que figure parmi les quatre témoins de ce mariage,
le cousin luzien Dominique Hiriart :
« Dominique Hiriart, commerçant il n’est plus dit « menuisier « , et pas encore « directeur de la succursale de Saint-Jean-de-Luz de la Caisse d’Epargne de Bayonne «  _, âgé de 41 ansil est né en effet le 28 janvier 1849 à Saint-Jean-de-Luz _, domicilié à Saint-Jean-de-Luz « .
Ce document
qui m’était totalement passé inaperçu à la première lecture,
tout simplement parce que le nom de Dominique Hiriart ne me disait alors rien _ toute intelligence d’un texte (ou d’un réel) est nécessairement contextuelle : sans référence aucune, certains noms (ou certaines formes) ne nous parlent pas… _,
vient tout simplement donner maintenant une magnifique confirmation à mon intuition (et piste de recherche) de départ de toute mon enquête généalogique : l’importance des cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel !!!
Oui, ces cousinages existaient,
et nul ne s’y intéressait…
Voici aussi le message reçu hier
de l’arrière-petite-fille de ce Dominique Hiriart, 
qui est le chaînon manquant de toute cette configuration ravelienne de 1748 à aujourd’hui :
« Cher Monsieur,
Merci de votre mail que j’ai lu avec beaucoup d’attention et de plaisir.
Vous m’apprenez beaucoup de choses sur ma famille,
j’ignorais absolument ces liens familiaux avec Maurice Ravel et j’en suis d’ailleurs très étonnée.
En effet mon père nous avait toujours dit qu’il appelait ma grand-mère « cousine » parce qu’il l’aimait bien !! C’était une forme amicale …
Je serai ravie de vous rencontrer lors d’un de vos prochains voyages à Saint Jean de Luz, je suis très curieuse de savoir comment vous avez pu trouver toutes ces informations.
Encore merci,
Recevez, cher Monsieur mes meilleures salutations ».
Cette dame a aussi pu mettre enfin un nom sur celle qui était nommée dans sa famille la «tante Clotilde» : 
soit Marie-Clotide Dargaignaratz-Zozaya, la cousine germaine de ce Dominique Hiriart,
lui-même père de la grand-mère Magdeleine de cette dame luzienne…
Cf aussi ma découverte _ vendredi 24 mai dernier _ du faire-part de décès de Marianne Imatz, la veuve de ce Dominique Hiriart,
en date du 9 juillet 1932 ;
soit le pivot de mon article du 26 mai :
Madame Veuve GAUDIN, née Hiriart ;
Mademoiselle Marie HIRIART ;
Monsieur Edmond GAUDIN ;
Madame Veuve ZOZAYA, née Dargaignaratz ;
Les parents et alliés
Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu’ils viennent d’éprouver en la personne de
Mme Dominique HIRIART
née Marianne IMATZ
Leur mère, grand-mère et cousine, décédée, munie des sacrements de l’Eglise, le 9 juillet 1932, dans sa 88éme année, en son domicile, 30 rue Gambetta, à Saint-Jean-de-Luz.
En vous priant de bien vouloir leur faire l’honneur d’assister aux Obsèques qui auront lieu le Lundi 11 courant, à 10 heures très précises, à l’église de Saint-Jean-de-Luz.
On se réunira à la maison mortuaire à 9 heures trois-quart.
Il faut beaucoup chercher
et beaucoup relier _ avec constance et patience ; et passion.
Et un minimum de chance aussi.
Et j’aime ça !
Bonne soirée,
Ce jeudi 30 mai 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

La temporalité du penser-chercher (libre) versus la logique comptable-et-compétitive (utilitariste) : la liberté (de la vérité) sous la pression du « réalisme » de la rentabilité

13mar

Un excellent article (et pétition) sur le blog « 24 heures Philo » (le riche et passionnant blog coordonné par François Noudelmann et Eric Aeschimann : Lien permanent) :

« Les revues prises dans le piège de l’évaluation«  par un collectif de « revues de sciences humaines » à la date d’hier, 12 mars, sur le site de Libération,

qui nous donne _ excellemment (et urgemment !) _ à réfléchir sur les enjeux de la temporalité dans ce qui se joue en ce moment sur ce que va devenir notre monde ; de quel côté va-t-il pencher ? :

Voici cette « communication » du collectif de « revues de sciences humaines » que je me permets d’assortir, as usual, de quelques commentaires « miens » :

Un débat très important agite, depuis 2008 au moins, la communauté internationale des chercheurs. Il concerne les revues et les modalités de leur classement, de leur notation et de leur évaluation. L’évaluation des revues n’est pas neuve (pensons par exemple au classement proposé par le CNRS en 2004), et les chercheurs sont familiers de la logique de hiérarchisation, plus ou moins formelle, qui sous-tend les pratiques scientifiques. Il nous semble même normal, sensé et essentiel que soient mises en valeur et distinguées _ car penser, c’est juger, distinguer, évaluer : critiquer, c’est-à-dire trier et choisir (retenir et écarter, et transmettre) _ les revues dont la qualité scientifique est reconnue par les professionnels de la recherche. Mais selon quels critères _ de fait ? de droit ? _ et selon quelles modalités ? Aujourd’hui, il nous paraît urgent de faire connaître notre position sur cette question, d’autant que la signification de la liste française de revues établie par l’AERES (Agence d’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur) s’est vue confortée par la réforme du statut de l’enseignant-chercheur promue par l’actuel gouvernement.

Pourquoi ce projet de réforme, qui met les chercheurs dans la rue depuis bientôt deux mois, s’inscrit-il dans le prolongement direct de la création de l’AERES et de son classement des revues ? Parce qu’octroyer à l’AERES le monopole de l’évaluation des chercheurs consiste tout simplement à faire des revues les supports privilégiés de la discrimination et de la compétition entre chercheurs. Une fois la réforme adoptée, ces derniers seront jugés uniquement _ !!! _ sur le nombre de leurs publications _ !!! _ et sur la note attribuée _ !!! _, par l’AERES, à la revue dans laquelle ils auront publié. Pour le dire autrement, si un chercheur publie un texte dans une excellente revue spécialisée, mais mal (voire pas du tout) classée par l’AERES ou par son aîné l’ERIH (European Reference Index for the Humanities), il ne sera pas considéré _ labélisé ; officiellement ! _ comme un « bon » chercheur _ et ayant à trainer sur son front ce stigmate ! _, et verra son travail _ de facto lourdement _ confiné aux tâches enseignantes et administratives. Il n’aura donc plus l’occasion de mener à bien ses recherches _ on en mesure les effets ! _ et de les publiciser _ placardisées bel et bien qu’elles seront, par ce dispositif officialisé de censure…

Pourquoi cette réforme est-elle en totale inadéquation avec la manière dont fonctionnent _ actuellement _ nos revues ? Même si elles reposent sur le principe de la sélection et de la critique _ librement _ constructives _ la signature des articles n’engageant que l’autorité intellectuelle de leurs auteurs : mais c’est énorme ! _, les revues en sciences humaines et sociales n’ont absolument pas vocation à noter _ !!! : le nombre (= le quantitatif) évitant d’aller regarder un peu plus (et mieux) dans les coins ; c’est-à-dire de lire ! (= le qualitatif) _ les chercheurs ! Elles produisent _ créent _ et transmettent un savoir. Qu’elles soient spécialisées, généralistes, ou interdisciplinaires, leur objectif est d’informer la communauté scientifique _ curieuse _, de transmettre _ dans une perspective dynamique ouverte et libre !!! _ de nouveaux programmes de recherche _ à mener _, de poser des problèmes _ ils ne vont pas (ni jamais ! cf Bachelard, sur le « sens du problème » comme marque de l' »esprit scientifique » !) de soi ; et les « créer » est la première et essentielle mission, fondamentale et féconde, de « la recherche » ; qui deviendra, plus tard, un peu mieux « établie », « le savoir » : reconnu ; et même « la science » : admirée… _, de discuter _ toujours et indéfiniment !.. _ des méthodes _ indéfiniment en chantier _, de stimuler _ avec fécondité ouverte _ les interprétations, et non de récompenser ou sanctionner les individus _ réduits aux compétitions sans merci du (misérable) carriérisme…

La logique comptable et compétitive _ et c’est bien de son expansion impériale qu’il s’agit, hic et nunc !!! _ de l’actuelle réforme met à mal, tout particulièrement, le rôle des « comités de rédaction », qui travaillent en effet collectivement _ c’est important : il s’agit toujours d’un travail d’équipe ; et non de camarillas à la solde d’ambitions individuelles _ à l’élaboration d’une ligne éditoriale, en fonction de laquelle les articles sont sélectionnés ou non pour la publication. Les placer en position de faire le tri entre « bons » et « mauvais » chercheurs, c’est introduire, dans leur travail, d’autres considérations _ certes ! mortifères pour l’autorité de la recherche _ que celles qui président _ actuellement, pour l’essentiel _ à la ligne éditoriale de la revue. Or les membres d’un comité de rédaction ne sauraient être réduits à la fonction de froids _ lire Imre Kertész sur la logique de l’édition en régime totalitaire, in « Le Refus » : admirable !!! On peut lire aussi, du même, l’encore plus effrayant de réalisme « Liquidation » !!! _ administrateurs, fidèles _ l’adjectif est admirable ! _ aux critères de sélection _ on connait aussi ceux (« critères de sélection« ) d’Auschwitz : toujours de Kertész, lire, cette fois, « Etre sans destin« , à propos de l »instant décisif » (qui n’est pas celui de Henri Cartier-Bresson !.. _ dictés par la mode du moment _ on ne connaît que trop l’admirable constance et l’héroïque souci d' »autorité » et de « fondement » de telles pratiques !!! _ ou par une conception homogène et stagnante _ transie et cadavérisante ! _ des définitions de la scientificité. Une revue n’existe pas non plus sans le travail d’un comité de lecture _ ouvert et honnête, en ses exigences puissantes de « valeur » scientifique … _ dont l’avis consultatif ou le pouvoir décisionnel sont absolument cruciaux. Il revient en effet au comité de lecture de juger _ en toute liberté de l’esprit ; et, le plus possible, rien qu’elle !!! _ les articles répondant à l’appel à contributions lancé par une revue. Les choix de publication qu’effectue un tel comité n’ont rien de neutre _ chacun ses options, ses paris ; mais en toute honnêteté ! _, et il n’y a donc aucune raison pour qu’il en existe une forme unique _ officielle ! _ et supérieure _ ou totalitaire ! Là encore, se joue l’identité _ libre ! _ d’une revue.

La course à la publication, le risque de discriminations injustifiées _ sinon par de sordides intérêts carriéristes de quelques uns, cherchant à se faire un tout petit peu plus « malins » que les autres : le mot ne porte que trop bien le poids de son étymologie… _ et de renforcement des dissymétries, l’accumulation de critères de sélection mal ajustés aux situations spécifiques _ du « réel » en sa complexité : auxquels se confronte toute vraie honnête « recherche » _ : voilà ce que propose aujourd’hui le Ministère de la Recherche aux revues dont certaines sont pourtant mondialement réputées _ en effet : mais pour combien de temps ? si tels devenaient les nouveaux « handicaps » de la « compétition » ainsi organisée (ou truquée)… _ pour leurs qualités scientifiques et l’originalité _ essentielle ! _ de leur ligne éditoriale _ on sait ce que deviennent les « normalisations« … Voulons-nous d’une classification arbitraire des revues ? Voulons-nous que les revues soient instrumentalisées _ c’est de cela qu’il s’agit, avec cette machiavélisation tous azimuts galopante cf mon article du 11 novembre « la pulvérisation maintenant de l’intime : une menace envers la réalité de la démocratie » à propos de l’instrumentalisation de l’intimité, aussi, in « La privation de l’intime«  de Michaël Foessel…  _, pour ne plus devenir, en fin de compte, que les « chambres d’enregistrement » des ambitions individuelles des chercheurs ? Non, car cette logique compétitive et quantitative correspond mal _ le mot est faible ; et l’enjeu est capital !!! _ aux temporalités de la recherche en sciences humaines et sociales _ ainsi qu’ailleurs aussi ; en d’autres activités « à normaliser »… Faire du terrain, aller aux archives _ pour commencer _, formuler _ = créer en réfléchissant quasiment en permanence !.. _ de nouvelles hypothèses _ voilà le matériau « à créer » de base ! _, proposer _ aux pairs (en recherche) _ des interprétations, écrire _ oui ! _, et penser _ à tout moment du processus ! _, tout cela prend du temps ! A l’inverse, être condamné à publier à tout prix, n’importe où, n’importe quand, afin d’éviter la relégation _ normalisée (et totalitaire) _ dans la catégorie « mauvais chercheur », est tout simplement incompatible avec les exigences d’un travail de recherche honnête _ « honnête » : voilà le terme capital ; et ici, je me permets de renvoyer à l’essai décisif de Montaigne en ouverture de son dernier « livre » d’« Essais » : « De l’utile et de l’honnête » (livre III, chapitre premier) ; Montaigne, les « Essais » ; Machiavel, « Le Prince » : les classiques (ô combien critiques !) de la modernité.

Les mutations actuelles de l’Université font peser un grand nombre d’incertitudes sur l’avenir financier et matériel de la plupart des revues. Beaucoup d’entre elles étant liées à des institutions, des laboratoires, des centres de recherche, amenés à être restructurés si l’AERES et l’ANR (Agence Nationale de la Recherche) en décident ainsi, elles risquent _ l’époque (des « réformes » et des « ruptures » affichées) est particulièrement dangereuse : que de « mises à mort » ! que de « casse » !.. _ clairement leur survie ! Il faudrait donc _ idéalement, d’abord _ mener une réflexion digne de ce nom _ avec un vrai débat : ouvert et « honnête » : mais c’est peut-être beaucoup demander là à certains de nos présents « élus » (munis, qu’ils sont, de l’onction de l’élection « démocratique » !)… _ sur les modes de subvention _ vitales _ des revues. D’autant que dans le contexte d’un tarissement évident des abonnements de bibliothèques et d’une baisse non moins évidente des ventes de « sciences humaines et sociales » en librairie, les revues se retrouvent confrontées aux questions de la numérisation et de l’édition électronique

En dépit de l’existence de portails comme Cairn et Revues.org pour la mise en ligne des revues « vivantes », ou Persée pour les anciens numéros de revues, la France accuse encore un certain retard dans le débat sur ces questions, faute de prise de conscience politique _ suffisante (et suffisamment opérante) _ sur le sujet. Et pour cause : le ministère de la Recherche nous dit que la revue va devenir le moyen central de l’évaluation des chercheurs, mais ne songe _ le terme est assez savoureux _ même pas à ce qu’est réellement une revue de sciences humaines et sociales ! Il en ignore farouchement _ dogme de la priorité commerciale « aidant »… _ les modes de fonctionnement, les usages, l’originalité éditoriale, les soutiens et modes de financement. Ceci, finalement, n’étonnera guère, puisque force est de constater que le gouvernement actuel veut engager à toute vitesse _ prendre de court toute velléité de résistance à la modernité de la part des corporatismes conservateurs, cela va de soi !.. ; c’est là le B-A BA des stratégies auxquelles forment les écoles commerciales _ la réforme de la recherche, sans même avoir pris le temps d’en connaître _ mais un ministère est-il un organe de « connaissance » ? ou d' »action » ?.. _ ni les acteurs ni les supports.


Nous exigeons que les revues ne soient pas transformées en instruments de contrôle des chercheurs, et appelons donc à une suppression des listes de revues AERES, dans le prolongement de la demande de moratoire du 9 février 2009 par les instances scientifiques du CNRS. Nous demandons que soient préservées la pluralité, la diversité et les spécificités des revues de recherche en sciences humaines et de sciences sociales.

Revues signataires : Actes de la recherche en sciences sociales, Annales du Midi, Champ Pénal, Clio. Histoire, Femmes et Sociétés, Communications, Etudes Roussillonnaises. Revue d’Histoire et d’Archéologie Méditerranéennes, Genèses. Sciences sociales et histoire, Gérer et comprendre, Hérodote, Interrogations, Journal des anthropologues, L’Homme, La Recherche en éducation. Revue électronique internationale francophone, Le Temps des médias, Politix, Revue d’histoire du XIXe siècle, Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, Revue du MAUSS, Revue Française de Socio-Economie, Ruralia, Tracés. Revue de Sciences Humaines, Travail, genre et société, Vingtième Siècle. Revue d’histoire.

Voilà

un problème éminemment concret et d’actualité toute pressante,

quand, aussi, tourne (un peu, semble-t-il…) le vent du « réalisme » _ outre Atlantique, d’abord : « Yes, we can« …

Intérêt (de l' »utile« ) versus vérité (de l' »honnête« ),

à l’aune de la curiosité (libre !) de la recherche.

Une tension de valeurs éminemment cruciale, chacun peut (et doit ! il y va du « destin » de la démocratie : rien moins !!!) en juger…


Je me suis référé en mon petit commentaire, outre Montaigne et Machiavel

(et Michaël Foessel : il faut aussi lire le très remarquable « La privation de l’intime » sur les dangers de l’impérialisme de l’instrumentalisation, rampant, « du plus quotidien » de nos vies !.. _ = l’intime : en danger de disparition, ou « pulvérisation » ! cf mon article du 11 novembre : « la pulvérisation maintenant de l’intime : une menace envers la réalité de la démocratie« …) ;

je me suis référé à l’œuvre _ si important ! _ d’Imre Kertész…

De lui, Imre Kertész, j’attends _ et « Dossier K.« , paru en français le 4 janvier 2008 ne m’a pas (encore) satisfait sur ce point : il est vrai que la traduction en français de ses oeuvres a toujours un peu de retard (par rapport à l’original, en hongrois, et à la traduction en allemand _ Imre Kertész résidant désormais surtout à Berlin…) ; un livre passionnant et nécessaire !!! _ ;

de lui, j’attends un avis d’expert : en menaces de liberté !!

cf et « Etre sans destin » et « Le Refus » ;

tout comme « Liquidation » et, admirable, « Le Drapeau anglais » _ recueil comportant le bouleversant parce que fondamental « Le Chercheur de traces » (qu’on trouve aussi, en cas d’indisponibilité du recueil, en édition séparée)…

j’attends un avis d’expert (de vérité libre !)

sur la cité démocratique capitaliste,

en ses derniers (récents et présents) « tournants », tout particulièrement…

Car le « réalisme » me paraît venir _ rien moins ! _ changer de sens…


Titus Curiosus, ce 13 mars 2009

Chercher sur mollat

parmi plus de 300 000 titres.

Actualité
Podcasts
Rendez-vous
Coup de cœur