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Enchanteurs Damien Guillon et Maude Gratton dans un éblouissant CD de Cantates (et Préludes-Chorals pour orgue) de Bach : le CD Alpha 448

04mar

J’ai découvert Damien Guillon

lors d’un très beau concert à l’église Saint Roch à Paris _ c’était le mardi 28 novembre 2000 _,

dans lequel,

alors _ il est né en 1981 _ chantre de la Chapelle _ (de Versailles) que dirigeait Olivier Schneebelli _,

il enchantait une version « à la française«  _ pour le Concert spirituel, à Paris _

du Stabat mater de Pergolese

_ cf le CD Alpha 009 du Poème harmonique, dirigé par Vincent Dumestre.

C’était à une époque où commençait à aussi émerger

le talent d’un Philippe Jaroussky.

Et je me demandais

dés lors

à partir de quand flamboierait aussi

la carrière musicale de Damien Guillon ;

même si le répertoire de ces deux contre-ténors

n’est pas tout à fait le même

_ celui de Philippe Jaroussky est davantage opératique (Haendel, Vivaldi…). 

Plus tard,

en 2009,

Damien Guillon fonda son propre ensemble : Le Banquet céleste…

Aujourd’hui,

le CD Alpha 448 Bach Cantatas BWV 169 & 82

du Banquet céleste, Damien Guillon et Maude Gratton

est un merveilleux _ époustouflant dès la première écoute : quel choc musical ! _ éblouissement !!!

Absolument saisissant !

de beauté.

Qui marque _ et très durablement _ la discographie

de ces magnifiques cantates de Bach.

Et cela,

tout particulièrement

grâce à la partie d’orgue

que tient la somptueuse Maude Gratton

sur l’orgue _ quel chef d’œuvre ! _ Thomas

de l’église réformée du Bouclier, à Strasbourg.

Et pas seulement dans ces deux superbes cantates

bien connues

169 Gott soll allein mein Herze haben

et 82 Ich habe genug

mais aussi

dans les trois _ proprement enthousiasmants ! _ arrangements pour orgue BWV 662, 663 et 664

du cantique Allein Gott in der Höh sei Ehr ;

et dans le Prélude et fugue en la mineur BWV 543.


Tout ici flamboie !!!

Ad majorem Dei gloriam.

Ce lundi 4 mars 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

La Majesté louis-quatorzième de Michel-Richard de Lalande, par le Poème Harmonique

12avr

Ces derniers temps, la musique françaisse du XVIIéme siècle _ et du XVIIéme un peu prolongé encore… _ revient charmer un peu plus nos oreilles et notre goût…

Ainsi aujourd’hui ce superbe CD Delalande, versant musique religieuse,

que viennent nous offrir les musiciens du Poème Harmonique, les chanteurs de l’Ensemble Aedes, et quatre chanteurs solistes, Emmanuelle De Negri, Dagmar Saskova, Cyril Auvity & André Morsch, sous la direction de Vincent Dumestre :

un CD Alpha 968, intitulé « Majesté« ,

en un programme de trois grands Motets « pour le Roi Soleil » : Deitatis majestatem, Ecce nunc bénédicite, et Te Deum.

Ce jeudi 12 avril 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

P. s. :

ce samedi 19 mai, un excellent article sur ce CD Majesté de Lalande du Poème Harmonique de Vincent Dumestre,

sur le site de Res Musica, par Cécile Glaenzer :

LALANDE PAR VINCENT DUMESTRE : FERVEUR DU GRAND MOTET VERSAILLAIS

Majesté. Michel-Richard de Lalande (1657-1726) : Grands motets Deitatis majestatem, Ecce nunc benedicite et Te Deum. Emmanuelle de Negri, Dagmar Šašková, Sean Clayton, Cyril Auvity, André Morsch, Ensemble Aedes (Mathieu Romano), Le Poème Harmonique, direction : Vincent Dumestre. 1 CD Alpha-Classics. Enregistré en mai 2017 à la chapelle du château de Versailles. Livret français, anglais, allemand. Durée: 74:32

Après avoir enregistré les Te Deum de Lully et Charpentier, Vincent Dumestre est de retour à la Chapelle Royale de Versailles pour nous donner à entendre trois grands motets de Lalande dans le lieu même où ils ont été entendus à l’époque.

 

majesté_lalande

 

 

 

 

 

 

 

 

Nommé en 1683 à la Chapelle Royale, Michel-Richard de Lalande compose soixante-dix-sept grands motets _ pas moins ! _ pendant les quarante ans qu’il passe au service du roi, ce qui fait de lui le maître du genre _ oui _ et porte haut sa réputation jusqu’à la fin de l’Ancien Régime _ en effet : ses œuvres continueront d’être données à la Chapelle royale de Versailles ; ainsi qu’au Concert spirituel. Compositeur favori du roi _ oui _, il renouvelle l’écriture orchestrale de Lully _ oui _ en mettant en valeur des instruments solistes au sein de ses œuvres chorales. L’office royal quotidien se déroulait selon un rite immuable, destiné à magnifier la présence du monarque _ c’est cela _ : pendant qu’une messe basse était dite à l’autel _ en bas _, les musiciens de la Chapelle exécutaient des motets sur la tribune _ en haut _ face au roi.

Les grands motets avec symphonie donnent une véritable image sonore de la majesté des lieux et de l’instant _ oui _, le plus somptueux de tous étant le Te Deum, qui souligne avec éclat les plus grandes réjouissances de la vie de la cour. Le Te Deum de Lalande, composé en 1684 et plusieurs fois remanié _ c’est à noter _, est celui qui sera le plus joué _ oui _ à Versailles, à Paris et dans toute la France jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, passant de l’église au Concert Spirituel où il fut donné plus de trente fois _ pas moins : c’est dire…

Pour cet enregistrement, Vincent Dumestre a réuni l’orchestre du Poème Harmonique en grand effectif, l’excellent ensemble vocal Aedes de Mathieu Romano, et Emmanuelle de Negri, Dagmar Šašková, Sean Clayton, Cyril Auvity et André Morsch, cinq des meilleurs solistes vocaux du moment. Le résultat sonore est d’une grande plénitude _ parfaitement adéquate à l’esprit de ces œuvres _ : petit chœur de solistes, grand chœur et symphonie instrumentale alternent en une magnifique fresque où les affects du textes _ voilà _ sont parfaitement soulignés _ comme il leur convient. À remarquer, l’accompagnement judicieux du basson _ oui _, très présent tout au long du programme et particulièrement expressif dans l‘Aeternae fac cum sanctis du Te Deum. Dans le deuxième motet, Ecce nunc benedicite, deux chœurs jubilatoires _ oui _ encadrent un émouvant récit _ oui _ des solistes souligné par les instruments. Ici encore, le basson fait merveille _ voilà. La version du Te Deum choisie par Vincent Dumestre s’appuie sur un manuscrit de Lalande où chaque section est précisément minutée _ un document en cela très précieux ! _, ce qui donne un renseignement précieux _ oui ! _ sur les tempi de l’époque.

Un disque qui fera date _ oui _ dans le paysage du grand motet versaillais _ un genre très singulier en toute l’Europe _ et qui porte bien son titre : Majesté.

Un merveilleux CD « Bach à Glauchau », par L’Autre Monde, de Jean-Paul Combet

15mar

Voici maintenant vingt ans

que Jean-Paul Combet nous donne _ désormais un peu plus au compte-gouttes… _ de vraiment merveilleux CDs,

dont il a, donc, initié l’aventure en créant en 1998 Alpha-Music Productions,

avec cette révélation extraordinaire et bouleversante

que fut le CD Alpha 001

du Poème Harmonique de Vincent Dumestre,

avec la magnifique Guillemette Laurens :

Le Musiche de Bellerofonte Castaldi :

Le Musiche di Bellerofonte Castaldi

 

Les doigts de fée pour bâtir de A à Z des disques absolument parfaits,

ainsi que le flair infaillible pour repérer avant d’autres les meilleurs talents _ présents et à venir _ d’interprétation de la musique,

et avec, surtout, les plus hautes exigences de justesse artistique,

de ce magique sourcier de musique, au disque ou au concert

notamment lors des sessions de sa magnifique Académie Bach, à Arques-la-Bataille, en Normandie (près de Dieppe) _

qu’est mon ami Jean-Paul Combet

poursuivent désormais l’aventure discographique sous son nouveau label L’Autre Monde ;

et viennent de nous donner, à nouveau, un magique somptueux CD :

un « Bach à Glauchau« 

_ « une petite ville de Saxe de 23 000 âmes à l’Est de l’Allemagne, à égale distance de Dresde et de Leipzig« , selon la phrase qui ouvre le texte de Jean-Paul Combet lui-même à l’ouverture du livret de ce CD LAM5, de L’Autre Monde _,

par les organistes Florence Rousseau et Loïc Georgeault,

sur l’orgue historique Gottfried Silbermann de Glauchau (de 1730).

Johann Sebastian Bach (1685-1750) et Gottfried Silbermann (1683-1753)

« étaient exactement contemporains l’un de l’autre, et leurs activités respectives se déroulèrent sur le même territoire« .

En l’état actuel de la découverte

ainsi que de la connaissance des archives

concernant Bach comme Silbermann,

une seule archive est attestée d’une « rencontre entre les deux hommes » :

« à l’occasion de la réception du nouvel orgue de Naumburg,

construit par un ancien élève de Silbermann, Zacharias Hildebrandt« .

Jean-Paul Combet poursuit alors :

« Quoi qu’il en soit, l’auditeur du XXI e siècle ne peut qu’être touché par l’extraordinaire proximité qui s’établit entre l’écriture de Bach et les sonorités propres aux orgues de Gottfried Silbermann.

Un équilibre miraculeux, dans lequel le discours musical est parfaitement porté par des instruments éloquents, poétiques, chantants et majestueux « .


Pour conclure :

« C’est sans doute cet équilibre, magnifié par l’orgue de Glauchau, qui a séduit Florence Rousseau et Loïc Georgeault,

et leur a inspiré un choix de pièces témoignant de la portée spirituelle _ et c’est en effet capital _ du langage musical de Bach » _ qui défie l’ineffable. 

BACH À GLAUCHAU, Liebster Jesu, Wir sind hier

Avis aux oreilles curieuses et les plus exigeantes musicalement !!!

Ce jeudi 15 mars 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un nouveau sublime récital de « concerts à plusieurs instruments » de Johann-Sebastian Bach, par Café Zimmermann : une nouvelle pépite Alpha, pour fêter l’an en beauté radieuse !

02jan

A la fois

pour fêter (en beauté radieuse !) l’an neuf

_ et l’ouverture de la seconde décennie du siècle ! _,

et marquer la réussite exceptionnelle _ une saison dorée !!! _ de l’éditeur Alpha en 2010 :

avec,

entre autres merveilles (!) à son actif et à son catalogue :

de François Lazarevich & Les Musiciens de Saint-Julien,

le CD « Et la fleur vole !« 

(soit le CD Alpha 164) _ cf mon article du 19 octobre 2010 : « une rafale de jouissances musicales : en poursuivant hors des sentiers battus« … ; cf aussi le très bel article de Christophe Huss, sur le site de Classics-Today-France, en décembre dernier : « assurément l’un des disques de musique ancienne de l’année«  et « un des enregistrements de musique ancienne les plus intègres que je connaisse. Et peut-être un des plus beaux dans sa simplicité«  _ ;

de Vincent Dumestre & Le Poème Harmonique,

le CD Monteverdi-Marazzoli « Combattimenti« 

(soit le CD Alpha 172) ;

d’Éric Le Sage et ses amis,

l’achèvement de l’intégrale de la musique pour piano et musique de chambre de Robert Schumann, avec le volume XI de ses « Klavierwerke & Kammermusik« 

(soit le double CD Alpha 169) ;

et _ at least (maybe…), but not at last _,

de l’Ensemble Calliopée,

le troisième volet de l’intégrale en cours de l’œuvre complet de Lucien Durosoir, « Jouvence« 

(soit le CD Alpha 164)…

voici que nous tombe comme du ciel (!)

le cinquième volet des « Concerts à plusieurs instruments » de Johann-Sebastian Bach par Café Zimmermann _ que dirigent le violoniste Pablo Valetti et la claveciniste Céline Frisch : merveilleux tous deux ! _ (soit le CD Alpha 168) :

comportant _ quel programme festif ! _

l' »Ouverture » n° 3 en ut majeur BWV 1068,

le « Concerto brandebourgeois » n° 6 en si bémol majeur BWV 1051

le « Concerto » pour clavecin en fa mineur BWV 1056,

et le « Concerto » pour trois clavecins en ré mineur BWV 1063…

Cette interprétation-ci de ces œuvres concertantes,

de plus,

est tout simplement,

et en chacune de ses pièces,

sublimement radieuse !!!

Un unique (infime !) regret :

qu’il nous faille devoir patienter encore un peu

pour jouir de l’intégralité de ces « Concerts à plusieurs instruments » de Bach,

dans l’impatience de l’ultime CD qui viendra couronner, cette année 2011, cette exceptionnelle réalisation !


Quel parcours (de parfaite musicalité !!!) aura réalisé Café Zimmermann

depuis la parution du premier volet de cet ensemble de musique concertante de Bach,

en 2001 !..

La réussite de ce CD est complétée par les très précises

et très éclairantes

notices, dans chaque livret, de Gilles Cantagrel !

faisant le point, pour chaque œuvre, sur les tout derniers acquis de la recherche musicologique la plus pointue et compétente…

Quel extraordinaire _ prodigieux ! _ sourcier de tels talents musicaux

s’est donc révélé être

leur Pygmalion,

Jean-Paul Combet ! ;

avant d’entreprendre, désormais, de nouvelles formes

_ inventives et encore plus audacieuses ! _

de réalisations musicales

_ qui ne manqueront pas de surprendre, à nouveau, et, pour le meilleur,

émerveiller plus d’un !..

En attendant,

je suis aussi,

personnellement, très impatient _ encore ! _ de découvrir

et écouter _ longtemps… _

le quatrième volet de l’intégrale Alpha « Lucien Durosoir« 

_ après les CDs 105 (« Musique pour violon & piano« , par Geneviève Laurenceau & Lorène de Ratuld) ;

125 (« Quatuors à cordes« , par le Quatuor Diotima ; cf mon article du 4 juillet 2008 : « Musique d’après la guerre« …) ;

et 164 (« Jouvence« , par l’Ensemble Calliopée ; cf mon article du 29 juillet 2010 : « le “continent Durosoir” livre de nouvelles merveilles : fabuleuse “Jouvence” (CD Alpha 164) !!!« …)_,

qui doit paraître ce mois de janvier

et en avant-première au colloque « Lucien Durosoir » (1878-1955),

qui se tiendra les samedi 19 et dimanche 20 février 2011

au Palazzetto Bru-Zane, à Venise

_ soit la résidence du très actif et merveilleusement fécond « Centre de Musique Romantique Française«  (dans le sestiere de San Polo, pour se repérer sur un plan…) ; à Venise, donc.

En l’espèce de ce 4ème CD de l’œuvre intégrale de Lucien Durosoir,

je veux parler du CD qui s’intitulera « Le Balcon« ,

d’après l’œuvre

chantant _ par une voix de basse _ le poème

des Fleurs du mal de Charles Baudelaire…

En attendant ces prochaines parutions de cet excellentissime catalogue de CDs Alpha,

d’ores et déjà,


réjouissez-vous pleinement

le cœur et les oreilles

de ce grandiose CD si éloquemment festif !

qu’est le volume V des « Concerts à plusieurs instruments » de Johann-Sebastian Bach

par les virtuoses de Café Zimmermann

_ au nombre desquels nous retrouvons quatre des interprètes d’un autre sublime CD,

(que je recommande aussi tout particulièrement,

en cette période, encore.., de fêtes) ;

membres, cette fois, de l’Ensemble Stylus Fantasticus :

Friederike Heumann, à la viole de gambe (et à la direction),

Pablo Valetti, au violon baroque,

David Plantier, au violon baroque,

& Dirk Börner, au clavecin et à l’orgue positif ;

auquel se joint pour lors le très excellent lui aussi Eduardo Egüez _ mais son absence de la troupe de Café Zimmermann dans le CD Bach s’éclaire quand on prend conscience qu’il n’y a pas de luth requis dans les « Concerts à plusieurs instruments«  de Johann-Sebastian Bach…

Ces cinq musiciens _ merveilleux ! _

constituant l’Ensemble Stylus Fantasticus,

interprètent _ à la perfection ! j’ai comparé avec les interprétations de Reincken que je collectionne ! _ les Partitas I, II, IV & VI de l’Hortus Musicus de Johann-Adam Reincken

en un CD Accent 24217 « Johann-Adam Reincken« ,

sous la direction particulièrement splendide de finesse et de justesse de jeu _ entre équilibre et feu de la virtuosité ! du stylus fantasticus !.. _,

de l’excellente Friederike Heumann…

Quand on sait que Reincken (1623, ou plutôt 1643, Deventer – 1722, Hambourg) _ qui officiait à l’église Sainte-Catherine de Hambourg _

fut un ami très proche de Dietrich Buxtehiude (1637-1707)

et un des formateurs de Johann-Sebastian Bach (1685-1750), qui lui a voué toute sa vie une très haute dévotion musicale,

on peut d’ores et déjà mesurer,

si on n’a pas encore fait connaissance avec cette musique « de génie » _ cf la signification même de « fantasticus« _,

le niveau d’excellence _ ou de sublimité _ de celle-ci !!!

Bref,

écoutez

et le CD Bach Alpha 168, par Café Zimmermann,

et le CD Accent 24217, par Hortus Musicus :

deux sublimes enchantements !


Titus Curiosus, le 2 janvier 2011

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