Archives du mois de avril 2021

Duquel des Bonopéra d’Orléansville le producteur Georges Bonopéra est-il le fils et le petit-fils ?

15avr

En poursuivant mes réflexions à partir de ma découverte récente de l’origine italienne (Macerata, dans les Marches) de Lluis-Nicolas _ Luigi-Nicola _ Bonopera,

le père de Juan-Dionis-Francisco Bonopera ;

et grand-père de Marguerite Bonopéra et Paul Bonopéra (Miliana, 1er octobre 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916)…

Bien sûr, ce patronyme de Bonopera a peu de résonance espagnole,

non plus que catalane ;

et aurait dû me faire rechercher davantage plus tôt du côté de l’Italie…

Or parmi les Bonopéra citoyens français d’aujourd’hui que je ne sais auquel des Bonopéra d’Orléansville rattacher,

il se trouve qu’existe un homme de médias assez connu Georges Bonopéra,

né à Orléansville en 1950.

C’est du moins ce que révèle, déjà, la notice à son propos présente à la page 192 du bien intéressant Dictionnaire biographique des Français d’AFN, de René Mayer,

dont la première édition est parue le 1er octobre 2006.

Alors je me demande :

duquel de nos Bonopéra d’Orléansville ce Georges Bonopéra-ci, né donc à Orléansville en 1950, serait-il donc le fils ?

ainsi que le petit-fils ?

Des 6 fils

de Paul Bonopéra (Miliana, 1er octobre 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916)

et sa première épouse Joséphine Girot (Ténès, 1856 – Orléansville, 11 juillet 1892),

Jean (Pontéba, 18 juin 1877 – ?, ?),

Paul (Pontéba, 19 septembre 1878 – Orléansville, 3 novembre 1930),

Alphonse (Charon, 1er janvier 1881 – Orléansville, 5 mars 1927),

Auguste (Orléansville, 3 avril 1883 – ?, ?),

Julien (Charon, 9 janvier 1887 – ?, ?)

et Georges (Rabelais, 21 février 1892 – Arbouans – 7 mars 1918),

Alphonse et Georges sont demeurés célibataires, et n’ont pas eu de descendance :

ni féminine, ni masculine.

Julien et son épouse Lucie Besse n’ont eu qu’une fille, Paulette-Charlotte _ née le 7 juillet 1914, et qui décèdera à Auterive (Haute-Garonne) le 29 mars 2007, et qui a épousé à Orléansville le Dr Charles Zanot ; et dont les enfants portent le patronymee de Zanot, et non celui de Bonopéra _ ;

il n’ont donc pas de descendance masculine portant le nom de Bonopéra.

Des fils Bonopéra _ de Paul Bonopéra et Joséphine Girot _ susceptibles de perpétuer le patronyme _ assez peu courant, et bien reconnaissable _ Bonopéra,

ne restent ainsi que Jean, Paul et Auguste Bonopéra.

Auguste Bonopéra – le cafetier d’Orléansville et son épouse Isabelle Vivès ont eu deux filles :

Hélène-Isabelle (née à La Ferme, le 20 mai 1905, et qui épouse le 17 mai 1925 Michel-Albert Pons, né à Perrégaux le 1er novembre 1897) ; et dont les deux enfants, Michelle, née à Orléansville le 1er février 1929, et Auguste, né à Orléansville le 3 novembre 1932, portent le patronyme de Pons, et non celui de Bonopéra !,

et Yvonne (née à Orléansville le 9 avril 1912, décédée à Montpellier le 10 août 2008), demeurée célibataire, et sans descendance ;

ainsi que deux fils :

Auguste Bonopéra-fils (?, ??, ?) qui épouse à Orléansville le 25 juin 1932 Antoinette Galléra ; ils auront seulement deux filles _ et pas de fils _, les jumelles Antoinette et Claudette Bonopéra, nées à Orléansville le 3 mai 1933 ; Huguette épousera à Orléansville Gérard Dubois, dont elle aura 5 enfants (Georges, Jean-Marc, Michel, Pascale et Isabelle) qui portent le patronyme de Dubois, et non celui de Bonopéra ; et Claudette épousera Hans Haenni, dont les enfants portent le patronyme d’Haenni, et non celui de Bonopéra ;

et enfin Georges (né à Orléansville au tout début du mois de février 1915), dit Coco ; dont l’épouse avait un enfant d’un précédent mariage ; mais n’ayant pas de descendant _ a fortiori masculin… _ portant le patronyme de Bonopéra.

Pour ce qui concerne Paul Bonopéra (Pontéba, 19 septembre 1878 – Orléansville, 3 novembre 1930) et son épouse Marie Cathébras,

leur fille Pauline (Rabelais, 5 mai 1905 – Nice, 8 février 1974) est demeurée célibataire et sans descendance ;

alors que leur fils Marcel (Renault, 6 octobre 1907 – Nice, 1er décembre 1992) et son épouse Odette Sanchez, ont eu deux fils qui portent le patronyme de Bonopéra :

Paul-Jean-Antoine Bonopéra, né à Orléansville le 5 mai 1933,

et Jean-Pierre Bonopéra, né à Orléansville le 2 novembre 1934 ;

qui ont tous deux une descendance portant le patronyme de Bonopéra.

Enfin Jean Bonopéra (Pontéba, 18 juin 1877 – ?, ?) et son épouse Louise Hulné

ont eu au moins six enfants,

dont au moins trois filles (Joséphine, future épouse Défillon ; Aimée, future épouse Vilanova, puis Riquier ; et Jeanne, future épouse Louyot), dont les descendants ne portent pas le patronyme de Bonopéra ;

et au moins deux fils :

Claude Bonopéra _ dont j’ignore tout ; s’il a été marié ; et a eu des descendants… _ ;

et Georges-Paul (né à Rabelais le 25 juin 1902 et décédé à Toulon le 9 janvier 1977), qui a épousé, à Duperré le 28 mai 1925, Clémentine Petit ;

ce couple a eu 5 filles (Hélène, Jacqueline, Mireille, Stéphanie et Vivianne) dont les descendants ne portent pas le patronyme de Bonopéra ;

et un seul fils :

Paul-Pierre-Auguste Bonopéra (né à La Ferme le 31 juillet 1926, et décédé à Toulon le 8 juillet 2000),

qui a épousé Jeannine-Adrienne Tudury (Saint-Eugène, 7 septembre 1929 – Toulon, 5 juin 2007) ;

et le couple a une descendance masculine portant ce patronyme de Bonopéra :

au moins Jean-Stéphane Bonopéra, né à Orléansville le 5 décembre 1956, et qui vit au Lavandou _ et qui a émis le désir, l’année dernière, d’entrer en contact avec sa cousine d’Orléansville Claudette Bonopéra… _ ;

mais peut-être aussi deux autres fils ;

dont l’un pourrait être Georges Bonopéra _ né à Orléansville en 1950 _, le créateur de la chaîne « Voyage » et de la remarquable émission « Échappées belles« …

Ce jeudi 15 avril 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Retour à la découverte de l’origine italienne des Bonopéra d’Orléansville : à Macerata, ville des Marches (Etats-Pontificaux)…

14avr

Avant-hier lundi 12 avril,

en mon article  ,

en mon effort d’élaboration d’un tableau récapitulatif le plus complet possible des ascendants des Bonopéra d’Orléansville,

j’avais découvert, et presque par hasard _ en cherchant toujours davantage plus loin… _, que le père de Juan-Dionis-Francisco Bonopera _ lui-même né à Tarragone le 9 mars 1814, et dont la mère était la catalane Jacinta Minguella (Barcelone, 1797 – Alger, 24 février 1841) _, Lluis Nicolas Bonopera,

que j’avais cru _ d’après l’orthographe bien significative, croyais-je, de son prénom : Lluis _ être catalan,

était en réalité un Italien, maître-tailleur de profession,

originaire de Macerata, dans les Marches _ une province italienne (dont la capitale est Ancône, et dont les cités principales, outre Ancône et Macerata, sont Pesaro, Urbino, Ascoli Piceno et Fermo), partie intégrante, depuis 1532 et jusqu’en 1860, des États Pontificaux…

C’est à la suite d’un procès perdu, intenté contre divers membres, notamment étrangers, de la Franc-Maçonnerie, sur l’instigation expresse du roi Ferdinand VII _ au cours d’un des pires moments de la période ultra-réactionnaire, qualifiée par les historiens de « décennie abominable« , entre 1823 et 1833, et qui s’est achevée au décès de Ferdinand VII (14 octobre 1784 – 29 septembre 1833) : je renvoie ici aux précisions détaillées de l’article de Monserrat Mori Frigola cité plus haut _,

que notre Lluis-Nicolas (ou Luigi-Nicola) Bonopera, a été expulsé d’Espagne _ probablement à partir de Ceuta où il était retenu _,

et est venu se réfugier, avec son épouse et les divers membres de sa famille _ dont son fils Juan-Dionis-Francisco, né le 9 mars 1814 _, à Alger, en 1830.

Alger où le maître-tailleur (« à la 6e Compagnie de Fusiliers de discipline« ) décèdera, « à l’hôpital du Dey« , le 17 août 1835 ainsi que nous l’apprend l’acte de mariage de son fils Juan-Dionis-Francisco Bonopera avec Margalida Miguela Saura, célébré à la mairie d’Alger, le 28 mars 1840.

Ce mercredi 14 avril 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

A la recherche de contacts mémoriels avec des arrière-petits-enfants de Jean Bonopéra et son épouse Louise Hulné, d’Orléansville, dont je connais l’existence…

13avr

Parmi les descendants de Jean Bonopéra (Pontéba, 18 juin 1877 – j’ignore toujours le lieu et la date de son décès_ le  fils aîné de Paul Bonopéra (Miliana, 1er octobre 1856 – Orléansville, 18 janvier 1816) et son épouse Joséphine Girot (Ténès, 1856, Orléansville, 11 juillet 1892)et son épouse Louise Hulné (Rabelais, 6 juin 1881 – Affreville, 1963),

me seraient bien utiles les contacts-témoignages de deux de leurs arrière-petits-fils :

l’un est Jean-Stéphane Bonopéra,

né à Orléansville le 5 décembre 1956 _ fils de Paul Bonopéra (La Ferme, 31 juillet 1926 – Toulon, 8 juillet 2000) et petit-fils de Georges Bonopéra (Rabelais, 25 juin 1902 – Toulon, 9 janvier 1977) _,

et qui pourrait résider dans le Var :

l’année dernière encore _ le 27 mai 2020 _ il cherchait à entrer en contact avec sa cousine Claudette Bonopéra _ fille d’Auguste Bonopéra-fils, et petite-fille d’Auguste Bonopéra-père ; Claudette est la sœur jumelle de Huguette Bonopéra _ ;

l’autre est Gérald Llinarès,

né à Alger le 24 avril 1949 _ fils de Simone Défillon (Affreville, 4 novembre 1923 – Montpellier, 21 décembre 2014), et petit-fils de Joséphine Bonopéra (j’ignore les lieux et dates de sa naissance et son décès) ; cf mon article du 16 mars dernier : _,

et qui pourrait résider, lui, dans le Gard, et non loin du Vaucluse.

Tous deux disposant, je suppose, d’une mémoire bien vivante de leur vie en Algérie avant 1962 ;

et de leurs parents et grands-parents d’Orléansville…

Mais me font défaut les moyens _ téléphonique, ou par courriel _ de pouvoir échanger avec eux…

Ce mardi 13 avril 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Retour vers l’amont des Bonopéra d’Orléansville : Tarragone, Barcelone, Mahon (Minorque) ; ainsi que Macerata (cité italienne des Marches, alors partie des Etats Pontificaux)…

12avr

En remontant vers l’amont des Bonopéra d’Orléansville,

en l’occurrence en remontant la succession des générations des ascendants de Paul Bonopéra (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916),

j’ai progressé dans mon repérage de ces filiations catalanes (Tarragone et Barcelone)

et minorquines (Mahon) ;

 

mais aussi en découvrant  _ à la page 554 de Represion de la Masoneria y consulados Pontificios. El Consulado Pontificio de Barcelona (1828-1830), un travail pointu, en 1989, de Monserrat Moli Frigola, de l’université de Naples… _ l’origine italienne du tailleur Luigi-Nicola Bonopera, originaire de Macerata, dans les Marches (les Marches qui faisaient alors partie des États Pontificaux)

_ Bonopera n’étant décidément ni un nom espagnol, ni un nom catalan ; mais bien un nom italien ! _ ;

Luigi-Nicola Bonopera, patron-tailleur, et sujet du pape en tant que natif des Marches _ soit la province d’Ancône, en Italie _, sera _ ai-je découvert en cet article très pointu _, le 26 novembre 1829, condamné à 8 ans de prison à accomplir à Ceuta, pour cause d’appartenance séditieuse à la franc-maçonnerie, avant de voir sa peine commuée in extremis, sur diverses interventions diplomatiques, en une expulsion du royaume d’Espagne, par le roi passablement xénophobe et très anti-libéral Ferdinand VII (1784 – 1833)… Et c’est à cette occasion-là qu’avec son épouse et ses enfants Louis-Nicolas Bonopéra s’est réfugié, en 1830, à Alger ; où il décèdera le 19 août 1835 _ cf cette mention de son décès dans l’acte de mariage de son fils (mi-italien par son père, mi-catalan par sa mère) Juan-Dionis-Francisco Bonopera avec la minorquine Margalida-Miguela Saura, à Alger, le 28 mars 1840… 

Les parents de Paul Bonopéra (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916) sont :

Juan-Dionis-Francisco Bonopera (Tarragone, 9 mars 1814 – Pontéba, début 1876 )

et son épouse Margalida-Miguela Saura (Santa-Maria-de-Mahon, Île de Minorque, 21 mars 1820 – Pontéba, fin 1876),

qui se sont mariés à Alger le 28 mars 1840.

Les parents de Juan-Dionis-Francisco Bonopera sont :

Lluis-Nicolas _ ou bien Luigi-Nicola, ou bien Louis-Nicolas _ Bonopera (probablement Macerata, ? – Alger, 19 août 1835), maître-tailleur,

et son épouse catalane Jacinta Minguella (Barcelone, 1797 – Alger, 24 février 1841) _ la mention de la profession que celle-ci exerçait au moment de son décès est : « restaurateur«  _,

qui se sont mariés assez probablement en Catalogne, avant 1814.

Et les parents minorquins de Margalida-Miguela Saura sont :

Miguel Saura (Mahon, Minorque, 1793 – Alger, 25 juin 1866)

et son épouse Maria Orfila (Mahon, Minorque, 1796 – Alger, 25 février 1863),

qui se sont mariés à Mahon en 1821 comme indiqué dans l’acte de décès de Maria Orfila, en 1863.

Pour la génération précédente,

j’ignore hélas à ce jour qui sont les parents _ en Italie _ de Louis-Nicolas _ ou plutôt Luigi-Nicola _ Bonopera.

Et les parents catalans de Jacinta Minguella sont :

Juan Minguella (????) et Antonia Pons (???, ?)

_ mais j’ignore les lieux et dates de leur naissance, mariage et décès respectifs.


A la génération antérieure, les parents minorquins de Miguel Saura sont :

Miguel Saura et Madalena Serra.


Et les parents minorquins, eux aussi, de Maria Orfila  sont :

Pedro Orfila et Madalena Piris…

En cherchant toujours un peu plus,

il arrive qu’on finisse par découvrir de parfois importantes nouvelles données, même parcellaires, certes,

mais assurément bien intéressantes…

Et cela nous aide aussi à mieux comprendre l’intensité _ permanente et durable _ des échanges au travers de la mer Méditerranée…

Ce lundi 12 avril 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Plaisir de partager la connaissance des recherches sur la famille Bonopéra d’Orléansville, avec un de ses descendants

11avr

Cet après-midi,

appel téléphonique du petit-fils de Madame Huguette Bonopéra,

qui m’avait adressé un message hier ;

et qui me fait part de sa joie d’avoir beaucoup découvert et appris de l’histoire de sa famille d’Orléansville :

celle issue d’Auguste Bonopéra-fils,

d’Auguste Bonopéra-père,

de Paul Bonopéra (Miliana 1856 –  Orléansville, 1916)…

C’est assez émouvant de lui avoir été ainsi un peu utile.

Il va tâcher de se renseigner auprès de son père _ natif, de même que sa grand-mère Huguette et son grand-père Gérard, d’Orléansville _ pour essayer  de compléter, peut-être, les données encore trop parcellaires que j’ai pu réunir jusqu’ici…

À suivre…

Ce dimanche 11 avril 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Chercher sur mollat

parmi plus de 300 000 titres.

Actualité
Podcasts
Rendez-vous
Coup de cœur