Archives du mois de janvier 2022

Se réenchanter à des chefs d’oeuvre réinterprétés de frais : le Quintette à cordes avec 2 violoncelles D. 956 de Schubert, par Christian Tetzlaff, Florian Donderer, Rachel Roberts, Tanja Tetzlaff et Marie-Elisabeth Eckert (CD Alpha 748) _ ou la sublime transparence invisible rendue idéalement sensible…

16jan

Il y a maintenant longtemps que j’apprécie le jeu vivantissime, direct et justissime du violoniste Christian Teztlaff _ et tout spécialement  dans ses interprétations de musique de chambre, comme à l’annuel Festival Spannungen (im Kraftwerk Heimbach).

Ainsi, et simplement pour commencer, peut-on se reporter à l’indispensable coffret Avi-music 8553100 de 14 CDs de Concerts-live, là, de 1999 à 2006 ; cf là-dessus mon article du 14 novembre 2010 :

Mais bien d’autres CDs d’enregistrements avec Christian Tetzlaff à ce Festival Spannungen, ont suivi.

Et je ne dis rien ici des divers CDs enregistrés plus récemment par Christian Tetzlaff, en soliste aussi, pour l’excellent label finnois Ondine…

Voici donc ces liens-ci à d’autres articles, à propos de bien des très remarquables CDs enregistrés Live au Festival Spannungen au fil des années,

en date des 17 octobre 2009 (),

13 janvier 2018 (),

2 novembre 2018 (),

3 novembre 2018 (),

3 septembre 2019 ()

et 31 octobre 2019 ()…

 

Or voici qu’au mois d’octobre 2021 dernier,

est paru un stupéfiant double CD (Alpha 748) consacré à quelques œuvres ultimes de Franz Schubert :

d’une part, pour un premier CD, les Lieder réunis posthumément sous le titre de « Schwanengesang« , interprétés ici par le ténor Julian Prégardien et le pianiste Martin Helmchen ;

 

et, d’autre part, pour le second CD, le sublimissime Quintette à cordes avec deux violoncelles D. 956, interprété ici par les violonistes Christian Tetzlaff et Florian Donderen, l’altiste Rachel Roberts, et les violoncellistes Tanja Tetzlaff et Marie-Elisabeth Hecker…

En une interprétation splendide et nette, bouleversante en son a-romantisme parfaitement bienvenu ;

qui renouvelle complètement l’écoute de ce singulier sublime chef d’œuvre

ainsi lumineusement dépoussiéré…

Voici ce qu’en dit excellemment Matthieu Roc, en sa chronique de ResMusica de ce dimanche 16 janvier 2022.

L’article est intitulé « Chant du Cygne et Quintette à cordes : un Schubert ultime et étonnamment proche« .

Réunir dans le même album Schubert _ le double CD Alpha 748 _ un cycle de Lieder et le Quintette à cordes en ut peut paraitre étrange, commercialement parlant. Mais de fait, le projet se justifie assez bien _ cf la présention qu’en propose, aux pages 8 à 10, et sous le titre de « La Virgule fantôme« , le regretté Jacques Drillon (décédé le 25 décembre 2021)... _, et de deux manières.

D’abord, il s’agit d’écritures parmi les toutes dernières de Franz Schubert, son chant du cygne personnel en quelque sorte _ voilà _ : le Quintette en ut a été composé deux mois avant sa mort _ le 19 novembre 1828, à Vienne _, et les Lieder du recueil Schwanengesang ont été rassemblés par son éditeur _ Tobias Haslinger _ quelques mois après _ en 1829. On nous le présente ici redéployé en deux cycles plus petits mais plus cohérents : un cycle pour les poèmes de Ludwig Relistab, un autre sur ceux de Heinrich Heine, encore prolongé par une délicieux Lied de Fanny Mendelssohn, lui aussi sur un texte de Heine.

Le deuxième élément d’unité du programme réside dans l’interprétation de ces deux œuvres, qui présente une identité de vue commune _ oui _, à la fois étonnante et tout à fait convaincante. Aussi bien le Schwanengesang que le Quintette en ut nous sont livrés dans une lecture d’une précision aiguë _ oui _, avec une urgence de vivre envers et contre tout _ oui _, et en même temps, dans une sorte de distanciation _ a-romantique, donc… _ vis-à-vis des émotions. On peut donc enfin écouter ces pièces sublimissimes sans avoir ni la larme à l’œil ni le ventre noué, et pourtant, on est entièrement absorbé par le déroulement des états d’âme du mythique « Wanderer », par leur vérité criante, ou par les éclairages et nuages du Quintette. Cette subversion de l’émotion _ musicalement transcendée _ est pour le moins inhabituelle. Elle nous fait rencontrer un Schubert qui aurait dépassé son propre romantisme _ voilà _, et qui aurait entendu Olivier Greif et Thomas Adès. Un Schubert de notre temps, plus lucide et plus fraternel _ plus proche, donc, en un sens _, mais aussi plus exigeant que jamais _ oui…

Julian Prégardien a une voix qui n’est ni excessivement belle ni excessivement puissante, mais il dispose de tous les talents pour être un prodigieux chanteur de Lieder, et il le montre. Sa palette de couleur est assez restreinte, plutôt mate, mais il en joue pleinement, avec tact, et avec une intelligence des textes remarquable _ voilà. Il a une façon de tendre ses lignes, d’ombrer sa voix, de jouer des nuances qui lui permet de dépeindre les paysages et les climats, aussi justement que les émotions les plus subtiles _ voilà. Dans In der Ferne, il arrive à exprimer une déréliction inouïe. Rien que ce lied-là, chanté de la sorte, met en abyme toute la Belle meunière et le Voyage d’hiver réunis. Le Ständchen qui suit se positionne au-delà de toutes les antinomies crucifiantes (espoir/désespoir, joie/tristesse, éros/thanatos…) et, comme le Leiermann, ouvre des horizons métaphysiques. Le lied Am Meer (un autre exemple… mais tous seraient à décrire) est une merveille : les espaces d’eau et d’air deviennent si immenses qu’on se sent physiquement seul et dénudé. Die Stadt, fascinant d’obscurité lumineuse, prend une proximité troublante avec Pfizner et Berg _ oui. Ce deuxième mini-cycle sur les textes de Heine est particulièrement pertinent dans sa modernité, borné d’abord par le Lied _ intitulé « Schwanengesang«  _ D. 744 de Schubert et en fin, par le Schwanenlied de Fanny Mendelssohn. Ce concentré de poésie et d’analyse du désespoir culmine avec un Doppelgänger presque schumannien, mais qui dépasse la tentation de la schizophrénie en la dissolvant dans l’hyper-lucidité. C’est peu dire que Martin Helmchen soutient parfaitement son ténor. L’identité de vue des deux artistes est totale _ oui _, jusqu’à pouvoir échanger les fonctions : l’un pleure ou crie quand l’autre décrit, l’un colore quand l’autre détimbre, etc., et alternativement. Un ravissant Lied ohne Worte _ de Felix Mendelssohn _ pour piano seul démontre, s’il en était besoin, la sensibilité et la délicatesse extrêmes _ oui _ de Martin Helmchen. Après six écoutes consciencieuses et une ré-écoute des géants du XXᵉ siècle (Hotter, Andres, Raucheisen…), il faut bien lâcher le mot : nous sommes devant une interprétation géniale, et en même temps, une reconstruction adroite du Schwanengesang de Schubert.

Cette publication – à ne manquer sous aucun prétexte – est encore enrichie par une version du Quintette en ut qui est au même niveau d’excellence. Là aussi, pas d’hédonisme sonore, et pas de complaisance _ non plus. Là aussi, une rigueur et une précision extrêmes _ voilà _, dans le geste comme dans la recherche de sens. Là aussi, une finesse de ligne proche de la rupture _ oui _ et une transparence de son à la limite de l’invisible _ oui, oui… Christian et Tanja Tetzlaff entraînent leurs collègues Florian Donderer, Rachel Roberts et Marie-Elisabeth Hecker dans leur fougue _ a-romantique _ et leur cohésion d’ensemble _ oui. L’Allegro impose le choix de la lecture : exigence et transparence. L’Adagio, si propice aux écartèlements émotifs, s’en détourne et nous emmène dans la sérénité, comme un merveilleux nocturne doucement trans-illuminé. Le Scherzo retentit comme une manifestation de joie, ou du moins comme une réconciliation, qui devient le plus naturellement du monde une danse dans l’Allegretto. Un Schubert renouvelé, essentiel, et indispensable _ c’est cela.

Franz Schubert (1797-1828) :

Schwanengesang D. 744 ;

13 Lieder parmi les 14 du Schwanengesang D. 957 ;

Quintette à cordes D. 956.

Félix Mendelssohn (1809-1847) :

Lied ohne Worte op. 30 n° 1.

Fanny Mendelssohn (1805-1847) :

Schwanenlied.

Julian Prégardien, tenor ; Martin Helmchen, piano ;

Christian Tetzlaff, violon ; Florian Donderer, violon ; Rachel Roberts, alto ; Tanja Tetzlaff, violoncelle ; Marie-Elisabeth Hecker, violoncelle.

2 CD Alpha.

Enregistrés en juin et octobre 2020 dans la Sendesaal à Brême, Allemagne.

Présentation (de Jacques Drillon) et textes en allemand, français et anglais.

Durée totale des 2 CDs : 113:14

Un double album incontournable !!!

Ce dimanche 16 janvier 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

2022, Année Pasolini : une exposition « Pasolini pittore » aura lieu à la Galerie d’Art Moderne, à Rome, du 14 octobre 2022 au 16 avril 2023

15jan

Le 5 mars 1922, est né, à Bologne, Pier-Paolo Pasolini.

Ainsi 2022 sera-elle une « Année Pasolini » : à Rome, en Italie, et dans le monde entier…
Et ce matin,
le quotidien romain La Repubblica a publié l’article suivant :
Oltre duecento opere che testimoniano la passione per l’arte dell’intellettuale friulano.
Alla Galleria d’Arte moderna di Roma

La passione di Pier Paolo Pasolini per la pittura sarà al centro di una grande mostra che sarà ospitata dalla Galleria d’Arte Moderna di Roma dal 14 ottobre 2022 al 16 aprile 2023 _ voilà _ in occasione del centenario della nascita dello scrittore e regista, avvenuta il 5 marzo 1922 _ à Bologne. Il progetto « Pasolini pittore« , curato da Graziella Chiarcossi, Silvana Cirillo, Claudio Crescentini e Federica Pirani, intende riportare l’attenzione su un aspetto artistico rilevante, spesso trascurato dalla critica, nel contesto creativo complessivo di Pasolini.

Duecento opere circa, provenienti per la maggior parte dal Gabinetto Scientifico Letterario G.P. Vieusseux di Firenze, depositario della più importante raccolta di Pasolini, partendo dagli inizi pittorici di Pier Paolo che vanno di pari passo con le prime prove poetiche in friulano. Dipinti e disegni che ne ricostruiscono l’iter artistico, anche grazie alla presenza di un fondamentale nucleo di opere dei primi anni Quaranta, realizzato a Casarsa della Delizia (Pordenone), da dove arriveranno in mostra grazie alla collaborazione con il locale Centro Studi Pier Paolo Pasolini. Ritratti, nature morte e paesaggi dal sapore fortemente intimista e familiare fino alla serie di giovani ragazzi ritratti seduti, sdraiati o con fiori che, da altro punto di vista, documentano l’eccezionale sperimentazione artistica del giovane Pasolini.

Un focus speciale è dedicato all’ambiente creativo bolognese de « Il Setaccio« , mensile della Gil, Gioventù Italiana del Littorio, di Bologna (novembre 1942 e il maggio 1943), in particolare sui disegni di Pasolini e Fabio Mauri, realizzati per questa rivista. A riprova della determinazione di un’amicizia, che è anche scambio continuo di idee, e della crescente passione di Pasolini per la storia dell’arte.
Un forte interesse, nato sempre a Bologna intorno alla figura cardine di Roberto Longhi, al quale lo scrittore chiede la tesi di laurea incentrata sulla pittura italiana del Novecento, da Carlo Carrà a Giorgio Morandi e Filippo de Pisis, artisti da lui stesso molto amati.

Dagli anni Cinquanta l’arrivo a Roma, la scrittura e il cinema diventano per Pasolini i tempi di un sempre più fervido crogiolo di esperienze artistiche e creative che in parte, ma solo in parte, lo allontaneranno dalla pittura come pratica ma non come progress concettuale e interesse tecnico. Così come risulta da molti suoi scritti poco conosciuti dedicati proprio alla pratica pittorica. L’interesse per la materia, il confronto con il contemporaneo e la specifica del ritratto diventano in questi anni per Pasolini i tratti identificativi della sua realtà pittorica in continuo progress e molto spesso dedicata ai suoi ‘amici del cuore’. Dai ritratti di Ninetto Davoli,Maria Callas,Laura Betti, Andrea Zanzotto, alla serie di disegni dedicati a Longhi. Tutte opere, dei decenni Cinquanta-Settanta, che bene sottolineano il valore semantico della riproduzione del corpo umano da parte di Pasolini, portata avanti sempre con grande coerenza stilistica e ancora di estrazione longhiana.

Opere che rivelano anche la continuità della pratica pittorica di Pasolini e la caparbietà tecnica con cui si confronta da protagonista con questa produzione. All’artista del resto interessa sempre più la ½composizione » – coi suoi contorni – che la materia», in linea quindi con quella fase pittorica dell’arte italiana che proprio fra gli anni Sessanta e Settanta si va sempre più definendo anche per l’impegno civile di cui veniva saturata.

A corollario della mostra sarà organizzata una serie di incontri culturali, readings e proiezioni di compendio alle tematiche affrontate nella mostra, che si svolgeranno in varie sedi fra la Galleria d’Arte Moderna, l’Università « La Sapienza » di Roma e altre da definire. In tale contesto l’Ateneo organizzerà anche un grande convegno sul rapporto fra scrittura, pittura e cinema.

Avis aux amateurs…

Ce samedi 15 janvier 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ecouter Julia Varady chanter les « Wesendonk Lieder »…

14jan

Dans le coffret de 10 CDs « The Orfeo Recordings » (C210090) tout récemment sorti,

consacré à des pièces de Verdi, Puccini, Tchaikovsky, Richard Strauss, Spontini, Meyerber, Mozart, Louis Spohr,

c’est vers le CD Wagner _ le CD n° 5 _ que je me suis spontanément en priorité dirigé.

Et d’abord, vers les 5 « Wesendonk Lieder » ;

puis vers la scène de la mort d’Isolde, à l’Acte 3 de « Tristan und Isolde » _ et sous la direction de Dietrich Fischer- Diskau, en un enregistrement de 1998.

Eh bien ! C’est tout simplement parfait !

Nous planons…

Le 17 octobre 2021, Jean-Charles avait consacré sa chronique de Discophilia à ce coffret Orfeo  de Julia Varady,

sous le titre de « La Soprano de Munich » :

LA SOPRANO DE MUNICH

Ce fut Munich qui offrit à Júlia Várady mieux qu’un théâtre où construire son répertoire, une troupe où trouver sa place _ voilà _ et une tradition de chant à laquelle sa voix pouvait se plier et grandir à mesure _ oui. L’art lui était donné de naissance, et le caractère aussi, l’aisance d’un instrument immense en terme d’étendue et d’intensité _ oui _ allait lui permettre d’aborder tous les personnages qu’elle rêvait d’interpréter._ remarquable _

Commencé chez Mozart, son parcours guidé par autant d’affinités électives la mènera jusqu’à Wagner, mais l’essence de son art, et la nature même de sa vocalité l’inclinait _ probablement _ aux Italiens. L’ambre de son timbre la destinait aux héroïnes de Puccini, l’ardeur de son art, et l’aigu impérieux lui ouvriront les grands rôles verdiens où la pureté de son style et l’engagement de son chant se sublimèrent. Finalement, Munich lui donnera aussi un mari _ voilà _, Dietrich Fischer-Dieskau, rencontré en scène pour une Houppelande de Puccini encore chantée en allemand (Der Mantel).

À compter des années 1980, Orfeo entreprit d’illustrer son art. Non pas des captations live – elles viendront plus tard – mais expressément des disques, et des plus soignés _ oui : presque trop… _, de prise de son comme de réalisation artistique. Figure centrale de deux opéras que son nom seul suffisait à réhabiliter (Olympie de Spontini, Jessonda de Spohr) et d’une rareté de Meyerbeer (Les Amours de Teolinde), cela aurait fait un début en quelque sorte marginal, mais un plein album de mélodies de Tchaikovski enregistré à la même période est autrement révélateur _ sans doute _ d’une part _ en effet remarquable _ de son art : ce chant, comme celui des Lotte Lehmann ou Sena Jurinac, dit _ voilà ! _ autant qu’il chante.

Les années passant, Orfeo documenta scrupuleusement ses prises de rôle successifs, les assemblant en des albums monographiques, un pour Puccini, deux pour Verdi, pures merveilles _ oui _ restées immaculées. Richard Strauss suivra, tout Arabella pour Sawallisch avec Dietrich Fischer-Dieskau et un plein récital qu’on trouvera ici avec son incroyable monologue de Danae, une Scène finale de Capriccio plus passionnée que nostalgique, ses sombres Ariadne et Salome, Fischer-Dieskau lui dirigeant le tout ; puis ensuite un album Wagner où elle effleurera Isolde et Brünnhilde, mais dont le vrai trésor _ oui !!! _ reste ses Wesendonck-Lieder beaux comme des nocturnes.

Mais savourez aussi le doublé lieder de Strauss (ce Schlagende Herzen !) et Mozart (Abendempfindung), et perdez-vous dans le moins connu de ses albums, dévolu aux héroïnes de Tchaïkovski _ le CD n° 4 de ce coffret de 10… _ ; écoutez sa « Lettre de Tatiana », éperdue, et le vertige des aigus au long des deux airs de Lisa ! _ de La Dame de Pique

LE DISQUE DU JOUR

Júlia Várady
The Orfeo Recordings

CD 1


Giuseppe Verdi (1813-1901)


Airs, extraits de Nabucco, Il trovatore, La traviata, Un ballo in maschera et La forza del destino
Lothar Odinius, ténor – Bayerisches StaatsorchesterDietrich Fischer-Dieskau, direction (enr. les 23, 25, 26 et 28 janvier 1995)

CD 2


Giuseppe Verdi (1813-1901)


Airs extraits de Macbeth, Don Carlo, Aida et Otello
Stella Doufexis, mezzo-soprano – Bayerisches StaatsorchesterDietrich Fischer-Dieskau, direction (enr. les 9, 22-24 octobre 1995)

CD 3


Giacomo Puccini (1858-1924)


Airs, extraits de La Rondine, La Bohème, Gianni Schicchi, Manon Lescaut, Suor Angelica, Tosca, Madama Butterfly et Turandot
Rundfunk-Sinfonieorchester BerlinMarcello Viotti, direction (enr. en mars, avril et juin 1993)

CD 4


Piotr Ilyitch Tchaikovski (1840-1893)


Airs, extraits d’Eugène Onéguine, La Pucelle d’Orléans, Mazeppa, L’Enchanteresse, La Dame de Pique et Yolanta
Daphne Evangelatos, mezzo-soprano – Münchner RundfunkorchesterRoman Kofman, direction (enr. les 8-10 juin et 19-21 septembre 2000)

CD 5


Richard Wagner (1813-1883)


5 Gedichte für eine Frauenstimme, WWV 91 « Wesendonck-Lieder » (version pour orchestre : Félix Mottl et Richard Wagner)
Tristan und Isolde, WWV 90 (2 extraits : Prélude de l’Acte I, Isoldes Liebestod)
Götterdämmerung, WWV 86d (2 extraits : Siegfrieds Rheinfahrt, Brünnhildes Schlussgesang)
Deutsches Symphonie-Orchester BerlinDietrich Fischer-Dieskau, direction (enr. les 26 février-1er mars 1997)

CD 6


Richard Strauss (1864-1949)


Airs et scènes, extraits de Salome, Ariadne auf Naxos, Die Liebe der Danae et Capriccio
Dietrich Fischer-Dieskau, baryton (Haushofmeister) – Bamberger SymphonikerDietrich Fischer-Dieskau, direction (enr. les 26-29 avril 1999)
Arabella, Op. 79, TrV 263 (2 extraits : « Er ist der Richtige nicht für mich » (Acte 1) ; « Das war sehr gut, Mandryka » (Acte )
Helen Donath, soprano (Zdenka) – Dietrich Fischer-Dieskau, baryton (Mandryka) – Bayerisches StaatsorchesterWolfgang Sawallisch, direction (enr. les 6-14 janvier 1981)

CD 7


Raretés lyriques


Giacomo Meyerbeer (1791-1864)


Gli amori di Teolinda, cantate scénique pour soprano, clarinette, chœur et orchestre
Jorg Fadle, clarinette – RIAS-KammerchorRadio-Symphonie-Orchester BerlinGerd Albrecht, direction (enr. les 4, 5 & 29 septembre 1981)

Gasparo Spontini (1774-1851)


Olympie (4 extraits)
Stefania Toczyska, mezzo-soprano – Franco Tagliavini, ténor – George Fortune, basse – Radio-Symphonie-Orchester BerlinGerd Albrecht, direction (enr. les 1er-9 février 1984)

Louis Spohr (1784-1859)


Jessonda (3 extraits)
Renate Behle, soprano – Thomas Moser, ténor – Dietrich Fischer-Dieskau, baryton – Kurt Moll, basse – Chor der Hamburgischen StaatsoperPhilharmonisches Staatsorchester HamburgGerd Albrecht, direction (enr. les 4-8 juin 1990)

CD 8


Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)


Ridente la calma, KV 152/210a
Oiseaux, si tous les ans, KV 307/284d
Dans un bois solitaire, KV 308/295b
Das Veilchen, KV 476
An die Einsamkeit, KV 391/340b
Der Zauberer, KV 472
Als Luise die Briefe ihres ungetreuen Liebhabers verbrannte, KV 520
Un moto di gioia, KV 579
Abendempfindung, KV 523
Die Alte, KV 517


Richard Strauss (1864-1949)


Schlagende Herzen, Op. 29 No. 2
Ich wollt’ein Sträußlein binden, Op. 68 No. 2
Säusle, liebe Myrthe, Op. 68 No. 3
Befreit, Op. 39 No. 4
Meinem Kinde, Op. 37 No. 3
Waldseligkeit, Op. 49 No. 1
Schlechtes Wetter, Op. 69 No. 5
Frühlingsfeier, Op. 56 No. 5

Elena Bashkirova, piano (enr. les 12-17 janvier et 21-22 juillet 1991)

CD 9


Piotr Ilyitch Tchaikovski (1840-1893)


Ich wollt’ meine Schmerzen ergössen sich all’
Glaube nicht, mein Freund, Op. 6 No. 1
Warum sind denn die Rosen so blaß?, Op. 6 No. 5
Warum?, Op. 28 No. 3
Wenn ich das gewusst hätte, Op. 47 No. 1
Die Seele schwebt langsam gen Himmel, Op. 47 No. 2
6 Romances sur des poèmes de Daniil Rathaus, Op. 73, TH 109
6 Mélodies françaises dédiées à Désirée Artôt de Padilla, Op. 65, TH 108

Aribert Reimann, piano (enr. les 21-23 septembre 1981)

CD 10


Louis Spohr (1784-1859)


6 Mélodies pour baryton, violon et piano, Op. 154
Schottlisch Lied, Op. 25 No. 2
Zigeunerlied, Op. 25 No. 5
Lied beim Rundetanz, Op. 37 No. 6
Vanitas ! Vanitatum vanitas, Op. 41 No. 6
Schlaflied, Op. 72 No. 6
An Mignon, Op. 41 No. 3
6 Mélodies pour soprano, clarinette et piano, Op. 103

Júlia Várady, soprano (Op. 103) – Hartmut Höll, piano – Dmitry Sitkovetsky, violon (Op. 154) – Hans Schöneberger, clarinette (Op. 103)
Enregistré les 3-4 avril 1984 à la Musikhochschule (Op. 154 & 25), et les 25-27 juillet 1984 (Op. 37, 41, 72 & 103) à la Herkulessaal, de Munich

Júlia Várady, soprano

Un coffret de 10 CD du label Orfeo C210086

Photo à la une : la soprano Júlia Várady – Photo : © Deutsche Grammophon

Un aperçu tout à fait intéressant…

Ce vendredi 14  janvier 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

La question de la coordination des noms des personnes-personnages dans les divers récits autobiographiques d’Edith Bruck : par exemple, entre « Chi ti ama cosi » de 1959 et « Il Pane perduto » de 2020…

13jan

Lecteur éminemment curieux et actif,

je recherche, par delà la spécificité singulière _ absolument légitime _ de chaque opus,

la cohérence autobiographique présente en creux dans les divers récits successifs, de 1959 à 2020, d’Edith Bruck.

Laquelle témoigne magnifiquement, en son œuvre entier d’écrivain, œuvre de poésie comprise, de ce qu’il a fallu, à sa personne, en toute la substantialité la plus à vif et intime de sa chair, surmonter d’épreuves terribles, en sa survie _ entre le 8 avril 1944, la rafle des Juifs par les gendarmes à Tiszabercel, et le 15 avril 1945, la libération par les Américains du lager de Bergen-Belsen, où Edith Steinschreiber et sa sœur Adel étaient encore (après Auschwitz, Dachau, Kaufering, Landsberg, une première fois Bergen-Belsen, Christianstadt, et après la marche de la mort, leur retour, épuisées, à Bergen-Belsen), internées _, puis vie _ et encore survie, d’une autre façon _, à partir de son retour chez elle, au village hongrois de Tiszabercel, à l’automne 1945, à l’âge de 14 ans _ Edith Steinschreiner est, en effet, née à Tiszabercel, au nord-est de la Hongrie, le 3 mai 1931 _,

en tenant compte aussi de données biographiques disponibles, recherchées complémentairement ailleurs qu’en sa seule œuvre publiée :

ainsi, par exemple, dans la très utile très récente « Brève chronologie » que, avec l’aide même de l’autrice, René de Ceccatty vient de donner _ et à la suite de sa lumineuse et lucidissime préface, très justement intitulée « La poésie, plutôt que la prière« , en introduction splendide (aux pages 5 à 26) à l’anthologie de poèmes choisis et traduits par lui-même, intitulée « Pourquoi aurais-je survécu ?«  _, aux pages 27 à 30 de cet indispensable recueil « Pourquoi aurais-je survécu ?« .

Afin de surmonter, en lecteur curieux donc et tenace que je suis, quelques blancs, ainsi que _ et peut-être surtout _ quelques variations de nominations de personnages cruciaux de ses divers témoignages, 

à commencer par les prénoms des frères et sœurs, mais aussi les noms des divers compagnons et époux de celle qui a, faute de recevoir une écoute vraiment réceptive à sa parole, a appris à « parler au papier » qui, lui, sait l’écouter fidèlement, ainsi que, en intense et profond exigeant, voire implacable, dialogue de vérité, lui « répondre vraiment » ;

les uns et les autres de ces _ et ses _ « proches » étant, je le remarque, nommés diversement dans ces récits successifs ;

et tout particulièrement le récent, en 2020, et sublime, « Le Pain perdu« , 

mais aussi dans diverses ressources biographiques annexes, glanées de-ci, de-là, au fil de recherches documentaires complémentaires de ma part de lecteur actif cf mon article du 11 janvier dernier :

Ainsi

Lili (née à Tiszabercel, le 24 décembre 1920),

Magda (née à Tiszabercel, le 22 septembre 1922),

Ôdön (né à Gava, le 13 janvier 1925),

Adel (née à Tiszabercel, le 12 mas 1927),

Laszlo (né à Tiszabercel, le 16 août 1929), 

les deux frères et les trois sœurs d’Edith Steinschreiber, née, elle, le 3 mai 1931 _ et non pas 1932, comme mentionné dans son « Qui t’aime ainsi« , de 1959 : pour quelles raisons donc ?.. _,  à Tiszabercel,

apparaissent-ils, dans le récit de « Chi ti ama cosi » de 1959, sous les prénoms de :

Leila, pour Lili,

Margo, pour Magda,

Peter, pour Ôdön,

Eliz, pour Adel,

et Laci, pour Laszlo ;

et, dans le récit du « Pain perdu » de 2020, sous les prénoms, cette fois, de

Mirjam, pour Lili (la Leila de Qui t’aime ainsi),

Sara, pour Magda (la Margo de Qui t’aime ainsi),

David, pour Ôdön (le Peter de Qui t’aime ainsi),

Judit, pour Adel (l’Eliz de Qui t’aime ainsi),

et Jonas, pour Laszlo (le Laci de Qui t’aime ainsi)

En attendant impatiemment la (re-)parution prochaine, le 21 janvier prochain, de la traduction française _ « Qui t’aime ainsi« , en Points _ du « Chi ti ama cosi« , paru le 1er janvier 1959 aux Éditions Lerici _ actives de 1927 à 1967, et à l’impressionnant catalogue... _,

j’ai très attentivement lu _ et cherché à en décrypter le plus méthodiquement possible les noms… _ une sélection de pages de ce texte en italien accessibles sur le net

Et cela, en partie afin de rechercher, tout spécialement, quel est ce « cugino » d’Edith _ côté Bieber, la famille de sa mère ? ou bien côté Steinschreiber, la famille de son père ? Côté Bieber, je le découvrirai un peu plus tard… _, qui nous est présenté là sous le nom du « mio cugino Tibi » _ qui a aussi une sœur, prénommée, en ce récit de 1959, Magda ; et c’est bien là son prénom effectif : Gerson Deutsch et sa soeur Magda Deutsch, étant en effet les enfants d’Helen Bieber (Tiszakarad, 7 août 1880 – Auschwitz, mai 1944) et de son époux David Deutsch (Tolcsva, 17 septembre 1884 – Auschwitz, mai 19944) ; Helen Bieber, une des sœurs Bieber de la mère d’Edith, née Berta Bieber (Tiszakarad, 1er février 1895 – Auschwitz, mai 1944)… _, son _ très beau, mais assez brutal : « lui qui m’avait dépucelée d’un seul coup, ce qui m’avait rappelé l’abattage kasher, où l’on égorgeait la poule d’un seul geste et on la jetait encore sanglante dans la cour de la synagogue ! Est-ce que le sang le dégoûtait ? Pourquoi cette violence sans la moindre caresse ? Était-ce lui qui voulait punir en moi toutes les femmes, ou était-ce moi qui voulais me punir moi-même ? Pourquoi l’ai-je laissé faire ? Était-ce moi qui voulais jeter aux orties ma vie inutile, ma jeunesse dans un monde devenu bestial, mes seize ans _ « quindici« , lit-on dans le « Chi ti ama cosi«  de 1959 _ défendus de toutes mes forces, et qui me méprisais ? À moins que je l’aie aimé ? Étais-je malade ? Ou assoiffée d’amour, parce qu’il y avait un être pour lequel j’existais, qui me désirait, même s’il avait d’autres maîtresses, et qui jouissait de son plaisir en ignorant le mien. Pourquoi ? Pourquoi ?« , lisons-nous à la page 101 de l’admirable « Le Pain perdu » de 2020… _ tout premier amant, à Podmokly _ un village de Bohème situé non loin  de Pilsen _, en Tchécoslovaquie, quand Edith avait 15 ans, et Tibi, 23 : en 1946…

Se pourrait-il _ oui ! _ qu’il s’agisse là, pour ce « molto bello, alto e biondo« _ mais « poco intelligente« « cugino Tibi« ,

du cousin _ côté Bieber _ Gershon Deutsch (Krompachy, Slovaquie, 16 février 1922 – Brooklyn, 20 septembre 2009),

un des fils de la tante Helen Bieber (Tiszakarad, 27 juin 1892 -Auschwitz, mai 1944) _ et son époux David Desider Deutsch (Tolcsva, 17 septembre 1884 – Auschwitz, mai 1944) : Tolcsva, dans la vallée de la rivière Bodrog (un affluent de la Tisza), est le village voisin d’Olaszliszka _ :

Helen Bieber, une des sœurs de Berta _ nommée « Frida, Friduska (en hébreu Deborah)« , à la page 14 du « Pain perdu« ... _ Bieber (Tiszakarad, 1er février 1895 – Auschwitz, mai 1944),

elle-même l’épouse de Sandor Sulem Shalom _ « nommé Adam, Shalom en hébreu« , à la page 18 du « Pain perdu _ Steinschreiber (Tiszakarad, 1895 – Dachau, 1945), et la mère d’Edith, ses trois sœurs et ses deux frères Steinschreiber…

De même que je me demandais si le tout premier éphèmère mari d’Edith, Milan Grün _ cf cette biographie-ci d’Edith Bruck _est bien présent, ou pas, dans le récit de 2020, « Le Pain perdu » _ et après recherche attentive, il me semble bien que non : je ne l’y trouve décidément pas… _ ;

 

quand son second éphémère mari, Dany Roth _ ibidem _, nous est présenté, lui, à la page 104 du « Pain perdu«  _, sous le nom _ à la hongroise : le nom avant le prénom _ de « Braun Gabi » ;

et le troisième encore plus éphémère mariibidem  : « un dénommé Bruck » : ce très bref mariage sur le papier avait eu pour seule fin, en effet, de permettre à Edith, redevenue, par son second divorce, célibataire, d’échapper à l’obligation à un retour à une résidence collective en un camp, en Israël… _, et dont Edith a conservé le nom pour sa signature d’auteur, Edith Bruck, 

apparaît alors avec le diminutif de Tomi : « Tomi Bruck« , lit-on à la page 128 du « Pain perdu« … 

Quant à l’amour vrai de la vie d’Edith, Nelo Risi _ homme généreux et particulièrement désintéressé : ce qui est plutôt rare… _,

dans « Le Pain perdu« , il apparaît furtivement et merveilleusement, tout à la fin, aux pages 152 à 155,

sous son seul prénom de « Nelo » :

Edith le rencontra _ cf son récit, à la page 152 _ au restaurant Otello de la via della Croce, à Rome _ ce fut le 9 décembre 1957 ; cf le beau poème intitulé « Rencontre 1957« , à la page 104 de l’anthologie « Pourquoi aurais-je survécu ?« , qui se clôt par ce vers libre : « le 9 décembre«  _ ;

mais, suite aux difficultés de Nelo pour obtenir la légalisation officielle de son divorce d’avec celle, artiste peintre australienne, qu’il a nommée « Mitty » _ mais est-ce seulement là son vrai prénom ? Un certain flou semble ici étonnamment demeurer : Edith Bruck en a-t-elle elle-même connaissance ? Peut-être, probablement, tout de même… _,

le mariage officiel d’Edith et de Nelo ne put avoir lieu, au Capitole de Rome, que neuf années plus tard, seulement : le 17 mars 1966 _ cf la très brève remarque, et dépourvue de commentaire, de la page 154 ; et la date même de ce mariage romain n’est pas alors donnée _, célébré par Francesco Fausto Nitti _ « (1899-1974), une des grandes figures de l’antifascisme », indique la note de bas-de-page du traducteur, René de Ceccatty ; les témoins du marié étant son frère, Dino Risi (1916-2008), et son ami l’écrivain, scénariste, et plus tard réalisateur, Fabio Carpi (1925 – 2018) ; mais le récit du « Pain perdu » ne les mentionne pas ; quant aux témoins de la mariée, eux non plus non mentionnés, quels ils furent, je l’ignore à ce jour…

À son seul amour vrai, Nelo,

Edith Bruck consacrera deux très beaux livres,

pas encore traduits en français :

« La Rondine sul termosifone« , en 2017 ;  et « Ti lascio dormire« , en 2018.

Nelo Risi, né à Milan le 20 avril 1920, est décédé à Rome le 17 septembre 2015.

Et même si, bien sûr, le principal _ poétique et existentiel _ est loin d’être là,

ce fond d’autobiographie historique très présent dans l’œuvre singulière et si marquante d’Edith Bruck,

passionne aussi le lecteur actif et curieux du réel que je suis…

Ce jeudi 13 janvier 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ce que j’apprends d’un bon lecteur de « Qui t’aime ainsi » sur quelques rencontres d’Edith (dont le cousin Tibi, et le second de ses maris) entre son retour (de Bergen-Belsen) à Tiszabercel à l’automne 1945 et son débarquement à Haifa le 3 juillet 1948…

12jan

En poursuivant _ avec opiniâtreté _ mes recherches biographico-géographico-historiques sur le parcours de vie d’Edith Steinschreiber (Edith Bruck),

entre sa naissance, à Tiszabercel, le 3 mai 1931, et aujourd’hui, Rome, en sa résidence de la Via del Babuino,

afin de tenter de combler bien des lacunes de ma part, et qui ne manquaient pas de m’intriguer,

je suis tombé ce jour sur un passionnant article d’Olivier Ypsilantis, en date du 20 avril 2017, intitulé « En lisant « Qui t’aime ainsi » (Chi t’ama cosi) d’Edith Bruck 2/2« ,

qui m’a révélé plusieurs données concernant le parcours de vie et quelques rencontres marquantes,

entre, d’une part, la libération d’Edith, avec sa sœur Adel, du lager de Bergen-Belsen, le 15 avril 1944,

et, d’autre part, son débarquement _ plus ou moins seule : le « petit ami » rencontré sur le bateau (qu’elle nomme « Braun Gabi, de Budapest » (page 104) « avait disparu, et c’est tout juste si je l’aperçus sur un camion qui partit Dieu sait où« , lit-on, page 107… _ à Haïfa, en Israël, le 3 septembre 1948 _ ce que « Le Pain perdu« , ni pour ce lieu, ni pour cette date, ne m’avait pas appris…

 

Ce mercredi 12 janvier 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

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