Archives du mois de avril 2022

Découvrir et ré-écouter ce chef d’oeuvre intensément bouleversant qu’est le « Duo pour violon et violoncelle » Op. 7 de Zoltan Kodaly, composé l’été 1914 : dans l’interprétation de Nicolas Altstaedt et Barnabas Kelemen…

15avr

La très marquante puissance d!interprétation du violoncelle de Nicolas Altstaedt dans le CD Alpha 627 comportant le « Concerto pour violoncelle » d’Esa-Pekka Salonen et la »Sonate pour violon et violoncelle » de Maurice Ravel _ deux œuvres émotionnellement très puissantes… _, m’a immédiatement porté à un très intense désir d’écouter, et par le même violoncelle de Nicolas Altstaedt, ce bouleversant chef d’œuvre _ de début de guerre _ qu’est le « Duo pour violon et violoncelle«  Op. 7 de Zoltan Kodaly ;

ainsi qu’en témoignait mon article du 4 avril dernier « « …

J’ai donc commandé le CD Alpha 747 comportant cette interprétation-ci de ce chef d’œuvre-là, par Nicolas Altstaedt, violoncelle, et Barnabas Kelemen, violon,

accompagné ici du fameux « Trio avec Piano N° 4« , Op. 90, de Dvorak, dit « Dumky« ,

toujours par le même Nicolas Altstaedt, avec toujours Barnabas Kelemen, et rejoints alors par le Piano d’Alexander Lonquich…

Et ce jour en possession de cette merveilleuse galette,

j’ai eu tout le loisir d’écouter et réécouter cette interprétation exaltante de ce bouleversant chef d’œuvre de Kodaly...




Ce vendredi 15 avril 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Comment ma curiosité et le nom de Philippe Hattat m’ont conduit à la découverte de l’oeuvre d’Olivier Greif (1950 – 2000)

14avr

Comment ma curiosité et le nom de Philippe Hattat

m’ont conduit à la découverte de l’œuvre d’Olivier Greif (1950 – 2000) :

c’est un article de ResMusica « Le label b-records lance la plateforme de streaming b-concerts » d’avant-hier 12 avril, qui m’a mené à un autre article _ signé Jean-Christophe Le Toquin _ du même site ResMusica du 5 avril 2020,

intitulé, lui, « Les chants de l’âme d’Olivier Greif par Marie-Laure Garnier« ,

qui m’a mené, lui, au nom du pianiste Philippe Hattat.

Ce qui m’a immédiatement ramené,

au delà et en-deçà de mon article du 1er septembre 2020 « « ,

à mes articles de recherches ravéliennes de juillet et septembre 2019,

qui ont bénéficié de très bienvenus apports de la curiosité (et très aimable aide à ma recherche) de Philippe Hattat _ ce fut le 13 juillet 2019, puis le 25 septembre 2019 _ :

d’abord à celui-ci, très important, du 15 juillet 2019, «  «  ;

et puis à ceux-là, des 24 et 30 septembre 2019 :

« « 

et surtout « « 

Voilà les raisonnements et démarches qui m’ont donc conduit à découvrir _ enfin ! comment avais-je pu jusqu’ici passer à côté ?.. _ la musique majeure d’Olivier Greif,

et, qui plus est, grâce à des enregistrements discographiques comportant la présence au piano de Philippe Hattat.

Illico presto, hier, j’ai pu mettre la main sur le CD B-Records LBM 035 de la « Danse des morts » ;

et ce jour, je vais chercher en chasse d’un exemplaire du CD B-Records LBM des « Chants de l’âme » d’Olivier Greif…

Et voici, déjà, de quoi écouter, de ces « Chants de l’âme » d’Olivier Greif,

ses 9 moments,

sur des poèmes de Poètes métaphysiciens anglais, dont John Donne,

ainsi que le plus tardif William Blake :

1 The Tyger 3’ 08
2 Deniall 5’ 49
4 Sic Vita 2’ 44
6 Virtue 4’ 11
7 Song 4’ 09
8 Mortification 8’22
9 Peace 6’ 08

Et, en bonus,

toujours d’Olivier Greif,

son « Tombeau de Maurice Ravel » pour Piano à 4 mains (d’une durée de 17′ 36) ;

ce qui s’impose ici…

À suivre…

Ce jeudi 14 avril 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ecouter, à nouveau, la voix voilée et vibrante de François Mauriac célébrer la cathédrale de Bazas : « Les cathédrales sont vivantes… », en un enregistrement du 16 septembre 1960

13avr

Voici que la voix voilée et vibrante, reconnaissable entre mille, de François Mauriac, enregistrée le 16 septembre 1960, et diffusée deux jours plus tard à Bazas, en ouverture d’un spectacle Son et Lumières, pour célébrer la Cathédrale de Bazas, sur sa Grand Place, et conservée ici,

retentit à jamais pour nous :

 

« Les cathédrales sont vivantes. Nous passons et elles demeurent. La cathédrale de Bazas est vivante elle aussi, vivante comme ses sœurs illustres de Paris, d’Amiens ou de Chartres. Écoutez-la ce soir, cette aïeule. Elle a une histoire à vous raconter, son histoire et votre histoire que vous ne connaissez pas.

En ce temps-là, la France était aussi grande que l’est aujourd’hui la planète : il fallait plus de temps pour aller de Bazas à Bordeaux qu’aujourd’hui de Paris à New-York. Aussi les Bazadais de ces époques-là demeuraient-ils à Bazas. Ce que leurs descendants vont rechercher au loin, ils le trouvaient à l’ombre de leur cathédrale et dans cette campagne bazadaise si diverse et qui a des visages contrastés. Dans mon enfance, quand je quittais la grande lande d’où ma famille est venue du côté de Villandraut et de Saint-Symphorien et qu’après des heures de chaos sur les routes défoncées je pénétrais dans le bazadais riant,  un autre pays se révélait à moi. Mais même le langage différait d’un coin du Bazadais à l’autre. Que de mots du patois landais qu’on parlait chez nous, à Saint-Symphorien, demeuraient incompris à Langon.

Votre cathédrale est le témoin vivant de ce petit monde provincial disparu, plus cultivé, plus vraiment civilisé que le nôtre s’il n’était pas meilleur. Ô! non. Il n’était pas meilleur. La férocité humaine, cela seul ne change pas. Votre cathédrale vous dira, peut-être, tout ce qu’elle a souffert de la part des hommes au cours des siècles: Dieu sait si elle a été insultée, mutilée. Mais peut-être vous dira-t-elle aussi qu’aux pires injures des hommes et du temps, elle a survécu, comme elle survit, comme elle survivra à notre abandon. Ce qu’elle va vous raconter ce soir, elle continuera de le raconter aux étoiles si jamais les derniers Bazadais l’abandonnaient, si elle demeurait seule à rêver au-dessus des maisons mortes.

Mais cela n’arrivera pas. Et même il me plaît d’imaginer qu’un jour viendra, où les hommes mourront de tristesse dans les alvéoles de béton des grandes villes où ils s’entassent aujourd’hui, où ils n’en pourront plus de respirer les relents de mazout, d’être assourdis par les moteurs qui auront envahi peu à peu, non seulement tous les chemins de terre, mais toutes les routes du ciel. Alors ils se souviendront des maisons abandonnées autour de la cathédrale éternellement vivante. Ce sera le retour des enfants prodigues, et les vieilles provinces ressusciteront. La cathédrale de Bazas attendra cette heure sans impatience car un siècle est pour elle comme un jour. Mais la fête de ce soir lui donne l’avant-goût de la joie qui fera tressaillir ses vieilles pierres, quand le temps sera venu du grand retour, et que, chassés des banlieues empestées, tous ses enfants embarqueront de nouveau sur l’antique vaisseau ancré depuis tant de siècles dans les douces collines du Bazadais. »

Un bien beau texte enregistré par François Mauriac le 16 septembre 1960 pour être diffusé le 18 au soir, en introduction à un spectacle Son et Lumières donné ce soir-là à Bazas ;

et publié en 1985, dans le N° 70 des Cahiers du Bazadais, 25e année 3e trimestre 1985.

Ce mercredi 13 avril 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un beau CD « C.P.E. Bach Sonatas for flute and fortepiano » de François Lazarevitch et Justin Taylor

12avr

Parmi les récentes marquantes nouveautés discographiques du label Alpha,

un superbe CD consacré au plus brillant des fils de Johann-Sebastian Bach, Carl-Philipp-Emanuel Bach (Weimar, 8 mars 1714 – Hambouurg, 14 décembre 1788),

le CD Alpha 768 « C.P.E. Bach Sonatas for flute and fortepiano« , de François Lazarevitch et Justin Taylor,

comportant quatre Sonates en Trio, en Ré majeur, en si mineur, en ré mineur et en Do majeur, WQ. 83, 143, 145 et 149 ;

accompagnées de la Sonate en la mineur pour flûte seule WQ. 132 ;

et de la Fantaisie en fa bémol mineur pour pianoforte WQ. 67.

 

Ce mardi 12 avril 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le menu complément de 2 Entretiens podcastés avec les historiens Bénédicte Vergez-Chaignon et Olivier Wieviorka, plus à un article que j’ai consacré au très important « Terres de sang _ L’Europe entre Hitler et Staline » de Timothy Snyder, au très remarquable Dossier bibliographique que Nicolas Patin consacre à « La Destruction des Juifs d’Europe : histoire et mémoire »

11avr

À l’excellente bibliographie que le toujours parfait et très brillant Nicolas Patin consacre, en un dossier Mollat tout à fait remarquable daté du 6 avril dernier, à « La Destruction des Juifs d’Europe: histoire et mémoire« ,

je me permets de proposer ici,

en menu complément-ajout,

un lien au podcast (de 59′) de mon Entretien du 13 octobre 2015, au « 91 de la rue Porte-Dijeaux », avec l’historienne Bénédicte Vergez-Chaignon, à propos de son très intéressant ouvrage, publié aux Éditions Perrin, « Les Secrets de Vichy« .

On peut aussi se reporter à l’article de ce blog « En cherchant bien » en date du 30 septembre 2015, que j’avais consacré à ce même travail :

« « …

Avec cet autre complément-ajout, qu’est le lien au podcast (de 54′) à cet autre Entretien, en date du 8 mars 2017, cette fois à la Station Ausone, avec l’historien Olivier Wieviorka,

à propos de son éclairant travail « Histoire de la Résistance en Europe occidentale 1940 –  1945« , publié lui aussi aux Éditions Perrin…

Et aussi, et peut-être surtout,

le conseil de se reporter à mon article détaillé du 30 juin 2012, « « ,

à propos du très important _ et plus que jamais hélas ! indispensable… _ « Terres de sang _ l’Europe entre Hitler et Staline » de Timothy Snyder…

Ce lundi 11 avril 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

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