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Mes actualités Ravel, suite à ma visite à l’excellente Association Jakintza, à Ciboure, sur le lieu même de naissace de Maurice Ravel (le 7 mars 1875)…

03oct

Suite à mes sympathiques et prometteuses rencontres, samedi dernier 1er octobre 2022, au siège de l’Association Jakintza à Ciboure, dans ce local du rez-de-chaussée de la maison San Estebania, où là même le 7 mars 1875 Marie Delouart, donna le jour au petit Maurice Ravel,

voici les deux courriels que je viens d’adresser au Président de Jakintza, Guy Lalanne, à ses deux vice-présidents, Paul Badiola _ ancien maire (de 1989 à 1995) de Saint-Jean-de-Luz _ et Xavier Larramendy _ fils de l’ancien maire (de 1961 à 1971) de Saint-Jean-de-Luz (et Résistant) Pierre Larramendy _,  ainsi qu’au cher Jean-Michel Sallaberry, avec lesquels j’ai pu assez longtemps m’entretenir de mes recherches ravéliennes _ j‘ai adressé aussi ces deux courriels à l’ami Manuel Cornejo, le président, lui aussi très actif, des Amis de Maurice Ravel, auquel rien de ce qui concerne Maurice Ravel ne saurait demeurer étranger…

Messieurs,

très heureux d’avoir pu très agréablement échanger un moment avec vous samedi dernier 1er octobre Quai Ravel, pour la rencontre hebdomadaire de Jakintza, toujours très stimulante,
je me permets de vous adresser la suite suivante _ possiblement exhaustive... _ de liens à la série (du 10 novembre au 24 novembre 2021) des nombreux articles de mon blog « En cherchant bien » consacrés à la recherche, détaillée, que je mène concernant les identités et domiciliations, à Ciboure, de cousins cibouriens de la cibourienne Marie Delouart (1840 – 1917) et son fils _ natif, donc, lui aussi de Ciboure _, Maurice Ravel (1875 _ 1937), 
qui pourraient, me semble-t-il, susciter votre curiosité, ainsi que de possibles corrections d’erreurs et surtout ignorances miennes : soit une des principales raisons de mon aspiration, bien sûr, à de tels contacts et échanges avec vous ;
à l’image des féconds et passionnants échanges que j’ai eus, dès 2015, avec Guy Lalanne et Jean-Michel Sallaberry, à propos, cette fois, des mouvements de Résistance dans les Basses-Pyrénées _ comme en font foi nos échanges de courriels, par exemple les 9 et 16 juillet 2015, à propos précisément des luziens Robert Pariès et Henri Faure, un moment, durant l’Occupation, réfugiés à Navarrenx auprès d’Henriette Verdalle, la fille du maire et conseiller-général de Navarrenx Paul Verdalle (Paul Verdalle est celui qui a autorisé la construction sur les territoires des communes de Dognen, Préchacq-Josbaig et Gurs, du camp qui sera dit « de Gurs« , que refusait d’admettre sur le territoire de sa commune d’Ogeu-les-Bains, son maire, le chanoine Biers, afin d’y « accueillir« , en 1939, les encombrants réfugiés républicains espagnols des Pyrénées-Orientales… ; la décision d’instauration de ce camp dit « d’accueil » sur le territoire des communes de Dognen, Préchacq-Josbaig et Gurs a été prise conjointement par le général Ménard et le préfet Surchamp le 15 mars 1939…) ; Henriette Verdalle (Navarrenx, 21 août 1896 – Mauléon-Licharre, 27 août 1988), a été une active Résistante, ainsi qu’une fidèle amie, au long de leurs vies, de Marcel Brenot (Saint-Laurent-sur-Saône, 17 juillet 1893 – Voisins-le-Bretonneux, 1er janvier 1986), qui fut le commandant du 182e GTE du camp de Gurs, puis du 526e GTE d’Izeste (puis Oloron) ; cf ci-dessous des liens à quelques-uns de mes articles de recherche détaillée là-dessus _, dans le cadre des recherches que j’ai menées sur le parcours sous l’Occupation, entre le 22 juin 1942 et le 30 septembre 1944 _ soient les dates de son départ de, et son retour à, Bordeaux… _, de mon père, le Dr Benedykt Lippa (Stanislawow, 11 mars 1914 – Bordeaux, 11 janvier 2006), alors assistant du Professeur Georges Portmann à la Faculté de Médecine de Bordeaux _ et c’est Georges Portmann lui-même, très bien informé (il avait été brièvement Secrétaire d’État à l’Information, à Vichy, dans le gouvernement de son ami Pierre-Etienne Flandin, du 14 décembre 1940 au 9 février 1941), qui a prévenu mon père, fin mai 1942, que la Gestapo allait venir l’arrêter ; ce qui a permis à mon père de quitter Bordeaux et la zone occupée en franchissant le 5 juin 1942 la ligne de démarcation à Hagetmau ; il sera arrêté plusieurs jours après par des Gendarmes du régime de Vichy, à Grenade-sur-Adour, puis retenu, en tant que « Travailleur Étranger« , au 182e GTE du camp de Gurs (du mois de juin 1942 au mois d’août 1943), etc. _ entre juin 1942 et septembre 1944 :
mon père ayant séjourné dans divers G.T.E. (« Groupes de Travailleurs Etrangers« ), et d’abord le 182e du camp de Gurs, puis le 526e d’Izeste (puis Oloron, puis Jurançon)…
_ cf, sur ces recherches, par exemple, mes articles
du 22 avril 2015 : «  » un article ponctué par ce mot de réception, de l’historien Denis Peschanki :
 » Le 21 avr. 2015 à 12:46, Denis Peschanski a écrit :

Cher Monsieur,
 
C’est à une enquête exemplaire que vous vous livrez
et, ainsi, vous éclairez, par une histoire singulière, un pan important de l’histoire de la France des années noires.
Simple détail que vous connaissez bien sûr: les ponctions massives dans les GTE ont commencé dès 1941.
 
Bonne continuation
 
Bien amicalement
——————–
Denis Peschanski« 
du 27 septembre 2014 : « «  _ un article qui mentionne le passage par Chantaco, Ascain et la Rhune du Résistant Pierre de Bénouville gagnant l’Espagne, puis Alger, aidé dès le 6 avril 1944, à Tarbes, par Pierre Larramendy, chez lequel, à Chantaco, le 7 avril, Bénouville passe la nuit, avant de gagner Irun et Saint-Sébastien, par Ascain et la Rhune, guidé par le secrétaire de mairie d’Ascain François Bertrand (oncle maternel de Guy Lalanne), le 9 avril 1944 ; cf le témoignage détaillé de Pierre de Bénouville dans « Le Sacrifice du matin«  ; et la précision donnée sur son guide à travers la montagne par le passionnant « 1936 – 1945 Ascain, Ciboure, Saint-Jean-de-Luz, Urrugne Témoignages d’une époque«  de Guy Lalanne et Jacques Ospital , publié par Jakintza en 2012, à la page 256… _ ;
Fin de l’incise sur les liens à mes articles de recherches sur la Résistance et l’Occupation dans les Basses-Pyrénées ;
et retour à la liste des liens à mes présentes recherches sur les cousinages cibouro-luziens de Marie Delouart et son fils Maurice Ravel… _ :
_ jeudi 25 novembre :  Intéressant en particulier pour les noms « Sabadin Quinior » et « Eslonta Maicourné » qu’écrit Ravel (en une lettre du 22 juin 1911 _ page 266 de la Correspondance _, adressée à sa chère amie luzienne Marie Gaudin), d’après la prononciation orale de sa mère, de personnes de leur parentèle cibourienne, mais non identifiées jusqu’ici, susceptibles de recevoir et bien vouloir loger chez elles, pour la période des vacances d’été, et durant 3 mois, Maurice, son frère Edouard, ainsi que leur mère : « Nous préfèrerions que ce soit chez des parents. Les repas pris en commun seraient moins embêtants que chez des étrangers. Cherchez donc pour commencer chez Sabadin Quinior, si elle vit encore ; chez Eslonta Maicourné (c’est comme ça que ça s’écrit ?), chez Marie-Dominique Anchochoury, chez les Goyenague ou bien autre part « 
Ainsi que ces 2 commodes récapitulatifs exhaustifs de liens à mes articles ravéliens antérieurs :
_ celui, essentiel, en date du 2 septembre :
avec notamment cette très intéressante « Note » (peut-être de 1816, plutôt que de 1806…), pas aisée à décrypter, de mon blog du 14 avril 2019 :
_ et celui en date du 14 octobre 2020 :
Francis Lippa
Bordeaux
 …
Vice-président de la Société de Philosophie de Bordeaux…
Parcourir avec attention la suite de ces articles requiert, je ne le sais que trop, pas mal de temps et beaucoup de patience, dans la mesure où il s’agit là d’abord et surtout d’une sorte de Journal de recherche, au jour le jour, au fil de mes questionnements et de mes découvertes, et de mes propres corrections, s’enchaînant, souvent par à-coups et paliers ;
soit, par exemple ce palier décisif qu’a constitué pour les progrès de ma recherche, la découverte cruciale de l’existence de deux sœurs Delouart (nées à Ciboure le 29 juin 1782, pour l’aînée, et le 17 juin 1784, pour sa cadette), prénommées semblablement Marie-Baptiste.
Un palier tout à fait décisif, en effet, et dont témoigne mon article du 12 avril 2019 « « ,
avec cette découverte de l’existence de trois sœurs Delouart ; la troisième de ces sœurs Delouart étant Marie Delouart (Ciboure, 17 août 1786 – Ciboure, 15 décembre 1872), épouse à Ciboure, le 28 février 1821, de Michel Goyenague (Ciboure, 11 janvier 1790 – Ciboure, 20 novembre 1849) : les futurs parents de Simon Goyenague (Ciboure, 29 novembre 1821 – Ciboure, 18 avril 1890), le tenant-lieu de parrain de Maurice Ravel à l’église Saint-Vincent de Ciboure, le 13 mars 1875) et son frère Jacques Goyenague (Ciboure, 16 octobre 1823 – Ciboure, 22 novembre  1886) ; et futurs grands-parents de Paul Goyenague (Ciboure, 19 août 1854 – Ciboure, 6 mars 1929) et son épouse-cousine Nicolasse Goyenague (Ciboure, 11 juillet 1864 – Ciboure, 1er juin 1945)…
Ces trois sœurs Delouart, filles de Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1742 – Ciboure, 21 août 1798) et son épouse Sabine Laxague (Ciboure, 24 novembre 1752 – Ciboure, 27 février 1845), sont en effet toutes les trois prénommées Marie, et même deux d’entre elles Marie-Baptiste ;
toutes trois sont nées à Ciboure, respectivement le 29 juin 1782, le 17 juin 1784 et le 17 août 1786.
Et c’est bien sûr cette similitude de prénoms qui a induit en erreur le pourtant très sérieux et scrupuleux Jean-Noël Darrobers lui-même, et, à sa suite, son lecteur-compilateur _ en disposant des  archives de celui-ci _ qu’a été Etienne Rousseau-Plotto : ils ne s’y sont pas retrouvés pour les dates de naissance et de décès de l’aînée et la seconde des filles ; dont ils n’ont pas perçu la différence d’identité (et de descendance !)…
Il se trouve, d’autre part, que Manuel Cornejo a déjà intégré, sur son site des « Amis de Maurice Ravel« , ces découvertes miennes concernant la généalogie familiale de ces Delouart depuis ces années 1780, et a ainsi pu rectifier _ et il le fera aussi dans la 2de Édition à venir de la Correspondance intégrale de Maurice Ravel _ quelques erreurs _ d’Etienne Rousseau-Plotto, notamment _ concernant, par exemple, Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1901), la grand-tante de Maurice Ravel, et sa marraine _ cf mes articles du 6 septembre 2020 : «  »«  ; et, auparavant, celui du 15 juillet 2019 : « « , que j’ai pu rédiger à partir d’un très précieux courriel reçu l’avant-veille du très obligeant pianiste et compositeur Philippe Hattat, qui s’intéresse beaucoup à Ravel :
« Dernière pièce que j’ai dénichée, en date du 2 juin 1819 dans les registres de naissances de Ciboure (l’acte lui-même est daté du 3 juin), la naissance d’une Engrace BILLAC, fille de Jacques BILLAC et Marie DELOUART, que j’ai pensé _ d’abord _ être la fameuse Gracieuse BILLAC, mais _ voici bientôt que _ une (sans doute la !) Gratieuse BILLAC naît à Ciboure le 15 mai 1824 des mêmes parents (tandis que la petite Engrace BILLAC décède le 3 juin 1819)«  _ ; Gachucha Billac qui était la demi-sœur de la grand-mère de Maurice Ravel, Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809 – Ciboure, 22 décembre 1874) ;
Sabine Delouart _ née, elle, de père inconnu _ et Gachucha Billac _ fille, elle, de Jacques Billac (Ciboure, 1772 – Ciboure, 18 mars 1839) _, étant ainsi deux filles de celle que je me permets de nommer Marie-Baptiste Delouart n°1 (Ciboure, 19 juin 1782 – Ciboure, 23 août 1855).
Et c’est de la sœur cadette de cette Marie-Baptiste Delouart n°1, née à Ciboure le 19 juin 1782, Marie-Baptiste Delouart, née à Ciboure le 17 juin 1784, que je me permets donc de nommer Marie-Baptiste Delouart n°2, mariée, elle, à Saint-Jean-de-Luz _ et non pas à Ciboure ! pour des raisons qui sont difficiles à expliquer : sur l’acte d’état-civil de ce mariage à Saint-Jean-de-Luz, la mariée, native de Ciboure, est mentionnée comme déjà domiciliée à Saint-Jean-de-Luz (où naîtront bientôt ses 5 enfants Etcheverry : les 15 juin 1815 (Jean-Baptiste), 21 juin 1817 (Marie), 12 août 1819 (Charles), 22 février 1822 (Jean) et 20 novembre 1824 (Marie)… _ le 17 août 1814, avec le cibourien Jean Etcheverry (Ciboure, 15 septembre 1777 – en mer, 15 novembre 1841),
qu’est issue la jusqu’ici demeurée méconnue branche luzienne _ méconnue des recherches du regretté Jean-Noël Darrobers _ des Delouart ; une branche issue, donc, du même père, Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) et de la même mère, l’épouse de celui-ci, Sabine Laxague (Ciboure, 24 novembre 1752 – Ciboure, 22 février 1845) ;
et dont voici, ci-dessous, la succession, génération après génération, de quelques uns des membres :
depuis cette Marie-Baptiste Delouart n°2 jusqu’à la cousine de Maurice Ravel, née à trois jours de différence avec lui _ soit le 11  mars au lieu du 7 mars, en 1875, pour le petit Maurice _, mais à Saint-Jean-de-Luz, et non pas à Ciboure : Magdeleine Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 19 juin 1968) ;
puis, de Magdeleine Hiriart jusqu’à la petite-fille de celle-ci, Maylen Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 1942), épouse de Michel Lenoir (1935 – 2012).
Voici donc le détail de cette succession, non plus cibourienne, mais luzienne _ méconnue jusqu’ici de Jean-Noël Darrobers, et son compilateur Etienne Rousseau-Plotto _, de générations issues du cibourien Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798 ) :
_ Marie-Baptiste Delouart n°2 (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842),
épouse, à Saint-Jean-de-Luz le 17 août 1814, de Jean Etcheverry (Ciboure, 15 septembre 1777 – en mer, 15 novembre 1841)

_ Marie Etcheverry (Saint-Jean-de-Luz, 21 juin 1817 – Saint-Jean-de-Luz, 27 décembre 1850),
épouse, à Saint-Jean-de-Luz le 10 novembre 1846, du luzien Jean-Baptiste Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 10 avril 1816 – Saint-Jean-de-Luz, 24 septembre 1859)
Dominique Hiriart (St-Jean-de-Luz, 28 janvier 1849 – Saint-Jean-de-Luz, 20 décembre 1926),
époux, à Saint-Jean-de-Luz le 2 juin 1874, de la luzienne Marie Dimatz (Saint-Jean-de-Luz, 28 octobre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 9 juillet 1932)
_ Magdeleine Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 19 juin 1968),
épouse, à Saint-Jean-de-Luz le 28 septembre 1901, de Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo, 13 septembre 1910)
 _ Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988),
époux à Saint-Jean-de-Luz, en 1935, d’Angela Rossi (Trevia, 14 septembre 1915 – Saint-Jean-de-Luz, 14 décembre 1999)
_ Maylen Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 1942), épouse de Michel Lenoir (1935 – 2012)…
D’où, encore l’assez étrange déni de parenté, de la part d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988_ et pour des raisons qui restent à mettre au jour afin de les comprendre _, cause, ensuite, de l’ignorance par ses enfants Maylen Gaudin et de son frère Charles-Paul Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 15 janvier 1938 – Saint-Jean-de-Luz, 25 mai 2006), du cousinage pourtant bien effectif _ et pas du tout rien que « sentimental » !, selon l’expression (de déni !) d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988), qui a très bien connu Ravel, et lui servait fréquemment de chauffeur dans ses ballades en automobile par tout le pays basque à la fin des années 20 et début des années 30, lors des séjours du compositeur à Saint-Jean-de-Luz, auprès de ses amis Gaudin ; Edmond Gaudin qui niait l’effectivité de ce cousinage, via sa mère née Magdeleine Hiriart, avec Maurice Ravel ; Magdeleine Hiriart-Gaudin, pourtant volontiers expansive et volubile selon le témoignage de sa petite-fille Maylen Gaudin-Lenoir, n’ayant pas non plus parlé de ce cousinage effectif avec Maurice Ravel, à ses petits-enfants… ; cf par exemple mon article du 10 octobre 2021 : « «  _ de leur grand-mère Magdeleine Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 19 juin 1968) avec Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) _ cf les explicites lettres échangées, lors de trois terribles deuils de la famille Gaudin, entre les deux cousins, aux dates du 8 octobre 1910 (« Ma chère cousine« , « votre dévoué Maurice Ravel« …) et du 24 novembre 1914 (« Mon cher Maurice« , « Votre cousine, Madeleine« ), lisibles aux pages 246 et 403 de la Correspondance de Ravel, publiée par Manuel Cornejo… _ ;
issus que sont, tous deux au mois de mars 1875, lui, le 7, à Ciboure et elle, le 11, à Saint-Jean-de-Luz, le petit Maurice Ravel et la petite Magdeleine Hiriart, de ces deux sœurs Delouart que je me permets de nommer Marie-Baptiste Delouart n° 1 (née à Ciboure le 29 juin 1782), pour Maurice, et Marie-Baptiste Delouart  n°2 (née à Ciboure le 17 juin 1784), pour Magdeleine…
Et c’est très probablement cette similitude de prénoms, Marie-Baptiste, de ces deux sœurs Delouart, inscrits sur les registres manuscrits de leurs actes de naissance _ conservés (et consultables) dans un petit bureau de la mairie de Ciboure _, qui a induit en erreur Jean-Noël Darrobers en lui faisant méconnaître la descendance luzienne (avec, bien vite, il est vrai, la perte du patronyme Delouart, au profit des successifs patronymes Etcheverry, puis Hiriart, puis Gaudin, et maintenant Lenoir…) de cette descendance luzienne issue du cibourien Gratien Delouart et de sa deuxième fille, cette Marie-Baptiste Delouart n°2, qui a quitté Ciboure pour aller s’installer et vivre désormais, définitivement, à Saint-Jean-de-Luz, où elle s’est mariée, le 17 août 1814 _ l’acte d’état-civil de ce mariage luzien mentionnant que la mariée, native de Ciboure, est déjà, à la date de son mariage, domiciliée à Saint-Jean-de-Luz : se serait-elle fâchée avec sa famille, sa mère Sabine, ses deux sœurs, Marie-Baptiste n°1 et Marie, et son frère Jean Delouart, célibataires encore à cette date ?.. _, avec le natif de Ciboure, lui aussi, le marin Jean Etcheverry, fils _ né de père inconnu, le 15 septembre 1777 _ de la cibourienne Gana Curuchet ;
et c’est ainsi à Saint-Jean-de-Luz qu’ont résidé depuis lors plusieurs générations successives de descendants (Etcheverry, Hiriart, Gaudin, notamment, mais aussi Dargaignarats) de cette Marie-Baptiste Delouart n°2, depuis lors luziens… 
Pardon d’être si long et si détaillé,
mais la précision est capitale.
Et la recherche, en ses avancées par à-coups et paliers, passionnante…
Francis, à Bordeaux
Et puis :

Messieurs,

Suite à nos échanges fructueux de samedi matin dernier sur le lieu même de naissance du petit Maurice Ravel, et où se réunissent les membres de l’Association Jakintza, et en quelque sorte en appendice à l’envoi des articles de mon blog « En cherchant bien » consacrés aux recherches que je mène sur ce que je nomme « les cousinages cibouro-luziens » de Maurice Ravel,

voici la reprise d’un courriel (titré « la passion de la localisation (et de l’orientation) ») que j’avais adressé à mon amie _ musicienne et musicologue éminente, Professeur émérite à la Sorbonne _ Georgie Durosoir, en date du 20 novembre 2021 :

 

« Oui, chère Georgie,

dès ma toute petite enfance, j’ai pris un goût très vif de la localisation (et de l’orientation). Ma mère racontait qu’un de mes tous premiers mots avait été « la Dordogne », au passage de notre voiture sur le pont de Libourne, entre Bordeaux (où habitaient mes grands-parents maternels Bioy, rue Judaïque, en face de la piscine) et Castillon-la-Bataille (où nous habitions, mon père y étant médecin).

Je me promenais avec mon grand-père (béarnais, d’Oloron : Paul Bioy) qui m’a appris à lire et à compter en regardant les numéros des maisons. Et il passait de longs moments à déchiffrer avec moi des Atlas de géographie (il est décédé le 6 décembre 1954, 6 jours avant mon 7e anniversaire, le 12 décembre).

J’en ai tiré mon goût toujours vivant des cartes routières et plans de villes ; ainsi que celui de l’orientation : j’étais capable, enfant, de retrouver des lieux, à Barcelone ou à La Haye, où nous étions passés quelques annnées auparavant, à la stupéfaction de mes parents. Et au cours de voyages dans toute l’Europe, j’avais constamment des cartes sous les yeux, et aimais guider mes parents…

J’ai donc la double passion des Villes (à arpenter : en marchant, ou bien aussi mentalement, en lisant…) et de l’Histoire.

Aussi, à la lecture de la Correspondance intégrale de Ravel (réunie et publiée par Manuel Cornejo, président des Amis de Maurice Ravel ; avec lequel je suis en lien constant…), j’ai immédiatement désiré mettre des images appropriées de lieux précis sur ce que Ravel disait, au vol, de ses séjours et promenades à Ciboure et Saint-Jean-de-Luz…

Et comprendre aussi et surtout qui pouvaient être les cousins basques de sa mère, Marie Delouartelle (née à Ciboure en 1840) dont le premier ancêtre masculin connu n’était ni son père, ni son grand-père, tous deux demeurés inconnus ; mais son arrière-grand-père, le cibourien Gratien Delouart (1748 – 1798)…

La grand-mère de la mère de Maurice Ravel, Marie Delouart, Marie-Baptiste Delouart (1782 – 1855), ainsi que sa mère Sabine Delouart (1809 – 1814), ayant eu leurs filles, en 1809, et en 1840, toutes deux « nées de pères demeurés inconnus », 

à défaut de pouvoir identifier le père de Marie Delouart et le père de Sabine Delouart, il me fallait au moins essayer d’identifier les cousins cibouriens, au début du XXe siècle, de Marie Delouart-Ravel, issus de frères et de sœurs Delouart ; de cousins Goyenague, Etchepare, Cerciat, jusqu’à quelques Delouart aussi, et d’autres encore, apparentés _ cf par exemple le détail de l’article du 14 novembre 2021 : « « 

L’étonnant à mes yeux étant que nul jusqu’ici, et tout particulièrement à Ciboure, n’avait essayé de relever ce beau défi, car c’était principalement aux ancêtres, parfois glorieux, de Gratien Delouart (1748 – 1798)  que s’était surtout intéressé Jean-Noël Darrobers ; et pas aux cousins cibouriens, aux XIXe et XXe siècles, de l’arrière-petite-fille de celui-ci, Marie Delouart (1840 – 1917)…

Et les recherches généalogiques du regretté Jean-Noël Darrobers étant, de plus, demeurées _ hélas _ incomplètes, la seconde des filles de Gratien Delouart ayant échappé à sa vigilance ; probablement parce que celle-ci, celle que je me permets de nommer Marie-Baptiste Delouart n°2, née en 1784, portait les mêmes prénoms, Marie-Baptiste, que sa sœur aînée Marie-Baptiste Delouart n°1, née en 1782 ; et qui deviendra, en 1809, la mère _ fille-mère : d’où la conservation de ce nom de Delouart jusqu’à Marie Delouart, la mère de Maurice… _ de Sabine Delouart, puis la grand-mère, en 1840, de Marie Delouart, la mère, le 7 mars 1875, de Maurice Ravel.

Et c’est donc ainsi, Marie-Baptiste Delouart n°1 et Marie-Baptiste Delouart n°2, que je me permets de les nommer…

Pour ne rien dire de la simple compilation _ sans vérifications, hélas _ des travaux de Jean-Noël Darrobers par Etienne Rousseau-Plotto ; d’où d’incompréhensibles erreurs de la part de celui-ci, qui ne s’est pas donné la peine de vérifier un minimum ce qu’il se contentait de lire et reproduire !.. _ ainsi, par exemple, Etienne fait-il naître l’arrière-grand-mère de Ravel le 17 juin 1784, le jour de la naissance de sa sœur cadette, avec laquelle évidemment, à la suite de Jean-Noël Darrobers dont il reprend les travaux, il la confond, à la page 26 de son « Ravel _ Portraits basques«  ; et il affirme aussi, autre exemple, à la page 27, que Gachoucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 15 décembre 1901 : elle est de fait décédée à l’âge de 77 ans), qu’il fait naître en 1819, au lieu du 15 mai 1824, « fut domestique dans la famille Gaudin-Bibal pendant soixante-quatre ans«  ; c’est-à-dire, selon lui, dès l’âge de ce qu’il estime être ses 18 ans (puisqu’il fixe, mais à tort, sa naissance en 1819), en 1837 ! Alors que ses employeurs Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 28 avril 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 21 novembre 1936) et son époux Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920), respectivement nés, donc, en 1845 et 1844, se sont mariés le 27 janvier 1875 ; et quant aux parents d’Annette Bibal, Pierre Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 5 septembre 1806 – Saint-Jean-de-Luz, 12 septembre 1855) et Victoire Dupous (Saint-Jean-de-Luz, 9 juin 1822 – Saint-Jean-de-Luz, 16 juin 1903), ce n’est que le 26 avril 1843, qu’ils se sont mariés, à Saint-Jean-de-Luz  : rien de ce que dit ici Etienne Rousseau-Plotto n’a ainsi de cohérence… Il ne s’est pas relu…

Or cet héritage et ancrage cibourien de Maurice Ravel est pourtant bien une des clés de la basquitude de son génie musicalcomme, probablement aussi, de sa foncière humilité personnelle, ainsi que de son élégance toujours parfaitement discrète ; soient des traits bien  fidèles au meilleur du génie français : à la François Couperin, en quelque sorte…

Maurice Ravel : un homme éminemment sympathique (et en rien « m’as-tu vu »…),  dont l’œuvre, toujours toujours renouvelée, enchante par ses mystères, eux-mêmes, toujours, qui plus est, eux aussi, parfaitement discrets…

En ce moment-ci de mes recherches raveliennes, je viens tout d’un coup de penser à parcourir un peu méthodiquement le très beau livre et passionnant « Ciboure » de Guy Lalanne, dont je dispose, mais que je n’avais pas rouvert jusqu’ici…

Et dans lequel on peut lire clairement orthographiées des listes de noms des maisons de Ciboure, souvent mal déchiffrables (et très diversement orthographiées, qui plus est !) dans les graphies des divers actes d’état-civil accessibles sur le net, à défaut de pouvoir être consultées _ à cause du Covid ! _ en leurs manuscrits originaux conservés dans un petit bureau à la mairie de Ciboure…

Je vais aussi tâcher de joindre au téléphone Paul Badiola (à Urrugne), ancien maire de Saint-Jean-de-Luz _ de 1989 à 1995 _l’un des deux auteurs du riche et passionnant  « Ciboure – Ziburu : la rue du Quai » que je viens d’acquérir, et qui m’a fait relancer mes recherches ;

l’autre de ses deux auteurs, Guy Lalanne, étant demeuré, lui, jusqu’ici assez peu réactif à mes envois de courriels à propos de ces recherches ravéliennes miennes… Pourtant, nous nous sommes, Guy Lalanne et moi, assez souvent rencontrés à Ciboure : quand je viens à Saint-Jean-de-Luz, je me débrouille pour venir rendre une petite visite le samedi matin aux réunions hebdomadaires de l’Association Jakintza, dont Guy Lalanne est le président très actif. ll est vrai que Guy Lalanne est bien occupé par ses foisonnantes et fécondes recherches…

J’ai aussi bien pensé à vous, chère Georgie, jeudi dernier, pour la réception de notre ami Joël Dehais à l’Académie des Sciences, Belles Lettres et Arts de Bordeaux : Joël, à la si exquise urbanité, était comme prédestiné _ tant comme éminent médecin, que comme musicien _ à un cénacle si délicieusement urbain…

J’ai découvert aussi, par d’autres amis communs, en l’occurrence Viviane Erny, conviée elle aussi à cette cérémonie, que Joël participait en violiste à quelques petits concerts privés au domicile raffiné de ces amis Erny, à Bordeaux, rue du Chai-aux-Farines…

Le monde n’est pas si grand…

Je vous embrasse, ainsi que Luc, chère Georgie,

Francis

Le 20 nov. 2021 à 11:22, Georgie Durosoir <georgie-durosoir@wanadoo.fr> a écrit :

Bonjour Francis 

Une fois de plus, je suis fascinée par l’avancée de vos identifications autour de la famille de Ravel. Désormais, Ravel sera vraiment « le Basque » grâce à cette généalogie presque exhaustive. 

Modeste lectrice, j’ai repéré une coquille dans les Recensions des domiciles : erreur d’année 1917 : « Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1817), la mère de Maurice, « 

Ma contribution s’arrêtera là !!

Bravo en tout cas, avec mon amitié

Georgie 

De : Francis Lippa [mailto:francis.lippa@wanadoo.fr]
Envoyé : dimanche 14 novembre 2021 21:51
À : faldin
Cc : jeanfrancoislarralde ; Georgie Durosoir
Objet : Courriel à Jakintza à propos de maisons de Ciboure dont été propriétaires des cousins de Marie Delouart et Maurice Ravel

Voici la teneur de ce courriel amical à Jakintza :

Un courriel programmatique, ce soir, adressé à Jakintza, à propos de maisons dont des cousins de Marie Delouart (1840 – 1917) et son fils Maurice Ravel, des Goyenague, des Etchepare et des Cerciat, ont été des propriétaires, à Ciboure…

En espérant rencontrer votre curiosité…

Francis Lippa, à Bordeaux (et Saint-Jean-de-Luz).

Voilà.

C’est si dire si votre tout récent magnifique « Rue du Quai », Messieurs, m’a passionné ! Et que j’ai voulu en apprendre davantage encore…

Et alors que j’avais envisagé en novembre dernier de vous joindre au téléphone, je ne l’ai pas tout de suite fait !

Mais avoir eu la chance de vous rencontrer avant-hier devrait réparer cela…

Ces articles de mon blog que je viens de vous adresser sont une sorte de Journal au jour le jour de mes recherches ravéliennes, au fil de mes découvertes, depuis le mois de mars 2019, et j’ose espérer que cela n’est pas trop rebutant ni ingrat à la lecture…

C’est que chercher se réalise par à-coups et par paliers, par étapes donc, au fur et à mesure des pistes qui, par sérendipité, se dessinent, et surtout des découvertes qui viennent soudain ouvrir de nouveaux chemins…

Et je suis sûr que ces pistes que j’essaie d’explorer peu à peu, vont vous intéresser…

Je suis en contact avec Manuel Cornejo, le président très actif des Amis de Maurice Ravel,

ainsi qu’avec Maylen Lenoir-Gaudin, fille d’Edmond Gaudin (1903 – 1988) et petite-fille de Charles Gaudin (1875 – 1910) et son épouse Magdeleine Hiriart (1875 – 1968) ; à laquelle, Maylen, j’ai appris sa parenté on ne peut plus effective avec Maurice Ravel, via, précisément, sa grand-mère paternelle Magdeleine Hiriart (1875 – 1968), fille de Dominique Hiriart (1849 – 1926), et petite-fille de Marie-Etcheverry (1817 – 1950), qui est elle-même fille de Marie-Baptiste Delouart n°2 (1784 – 1842), sœur cadette de Marie-Baptiste Delouart n°1 (1782 – 1855), qui, elle, est la mère des sœurs Sabine Delouart (1809 – 1874) et Gachucha Billac (1824 – 1901), soient la grand-mère et la grand-tante (et marraine) de Maurice Ravel… ;

ainsi qu’avec le cousin de Maylen Gaudin-Lenoir, Pascal Courteault,  petit-fils, via son père Pierre Courteault (1910 – 2006), de Jane Gaudin (1880 – 1979), sœur cadette de Charles Gaudin (1875 – 1910) et de Marie Gaudin (1879 – 1976) _ la grande et fidèle amie de Maurice Ravel _,

qui m’a très aimablement reçu chez lui dans sa maison d’Ascain le 3 août dernier…

À suivre,

Francis Lippa

Je suis vice-président de la Société de philosophie de Bordeaux ; dont la saison 2022-2023 s’ouvrira par un entretien _ public et dont une captation vidéo sera enregistrée _ que j’aurai le mardi 22 novembre prochain, à la Station Ausone de la Librairie Mollat, à Bordeaux, avec le philosophe bruxellois Pascal Chabot ; et qui portera sur l’ensemble de l’œuvre de celui-ci, publiée aux PUF, et que je désire faire beaucoup mieux connaître…

Voici aussi 2 liens à 2 vidéos d’entretiens passionnants, et même jubilatoires, que j’ai eus à la Station Ausone,

d’une part la vidéo de l’entretien, le 3 mai 2019, avec Hélène Cixous, sur son « 1938, nuits »,

et d’autre part la vidéo de l’entretien, le 25 mars 2022, avec le compositeur Karol Beffa, sur son « L’Autre XXe siècle musical » : nous y abordons notamment l’œuvre de Ravel…

Au plaisir d’échanger avec fécondité avec les passionnés et passionnants chercheurs que vous êtes…

Ce lundi 3 octobre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ecouter avec attention la singulière musique de George Crumb (1929 – 2022)

21août

La lecture de l’article élogieux « George Crumb enregistré en live à Deauville » de Patrick Jézéquel, paru hier 20 août sur le site ResMusica, à propos du CD B Records comportant « Black Angels«  LBM040, par le Quatuor Hanson, ainsi que « Music for a summer evening« , par les pianistes Philippe Hattat _ cf mes divers articles à son propos, dont, par exemple, celui du 14 avril dernier : « «  _ et Théo Fouchenneret et les percutionnistes Emmanuel Jacquet et Rodolphe Théry,

m’a vivement incité à aller regarder quels CDs du compositeur George Crumb (Charleston, 24 octobre 1929 – Media, 6 février 2022), recelait jusqu’ici ma discothèque :

au moins 2 CDS Bridge de la « Complete Crumb Edition » :

le volume Seven _ Bridge 9139 _, paru en 2003, avec justement « Black Angels » ainsi que « Unto the Hills » ;

et le volume Nine _ Bridge 9170 _, paru en 2005, avec « Ancient Voices of Children« , « Eine Kleine Mitternachtmusik » et les livres I à IV des « Madrigals« …

Ce qui me fournissait l’occasion d’écouter déjà ce « Black Angels » (de 1970) de George Crumb, par le bien connu Miró Quartet _ par eux (et avec le violoncelliste Matt Haimovitz), je possède le CD « Epilogue« , comportant le Quatuor Op. 80 de Felix Mendelssohn et le Quintette D.956 de Franz Schubert, OX2006, du label Oxingale Records, enregistré à Banff, Alberta, en janvier 2001, et paru en 2004… _, en cet enregistrement _ de référence _ pour le label Bridge, à New-York, les 26-27 juin 2003 ;

sur you-tube, et entre autres vidéos accessibles de ce singulier « Black Angels « ,

voici par exemple celle (de 21′ 42) par l’Ensemble Intercontemporain, enregistrée à la Cité de la Musique à Paris le 3 avril 2011 ; mais on en trouve plusieurs autres, tout à fait excellentes, enregistrées par divers ensembles américains…

Et du « Music for a summer evening » de George Crumb (de 1974),

voici une passionnante vidéo _ à regarder avec attention _ (de 38′ 31) enregistrée à Cleveland le 25 juin 2015 par les pianistes Roman Rabinovich et  Orion Weiss, et les percutionnistes Scott Christian et Marc Damoulakis…

Et il faut aussi écouter la remarquable vidéo (de 2′ 37) de présentation de leur travail par les excellents interprètes, à Deauville, de ce présent très intéressant CD B-Records LBM040…

Et j’ajoute que ma discothèque comprend aussi un autre CD George Crumb _ Naxos 8.559290 _ comportant « Songs, Drones, and Refrains of Death » (de 1962-68) et « Quest » (de 1994)… 

Voici donc l’article très précis de Patrick Jézéquel sur ce récent CD live à Deauville du label B Records :

George Crumb enregistré en live à Deauville

Deux œuvres du compositeur américain George Crumb jouées en public en 2021 au 20e Août Musical de Deauville par le Quatuor Hanson, deux pianistes et deux percussionnistes : l’occasion de (re)découvrir cette musique à nulle autre pareille, tendue, parcourue de symboles, de sonorités insolites, de citations et de références extramusicales. Tout un monde physique et métaphysique à habiter.

La musique de George Crumbest une musique qui n’enferme pas : c’est une invitation à investir son propre imaginaire par le truchement du sien. Ainsi, dès le début de Black Angels / Thirteen Images from the Dark Land (1970), où les cordes du Quatuor Hanson trouent violemment le silence par leurs staccatos et glissandos suraigus et criards, redoublés mais pianissimo, jusqu’au mutisme. Dans cette première section, « Threnody I : Night of the Electric Insects », d’une minute et demie, les insectes électriques sont les Black Angels du titre général, à comprendre métaphysiquement comme les anges déchus, et, politiquement par le compositeur Robert Greenberg, comme les hélicoptères américains qui ont noirci le ciel du Vietnam. Le titre est assez explicite, il s’agit d’un thrène, et l’opus a été composé en 1970, « in tempore belli », comme l’a noté George Crumb. La pièce était d’ailleurs écrite originellement pour « quatuor électrique » et réclamait un maximum de réverbération. En réalité, elle est toujours interprétée par un quatuor amplifié et dérivé. Dans le livret, Anton Hanson explique avoir travaillé avec le réalisateur en informatique Étienne Dumoulin afin de trouver l’équilibre qui ne nuirait pas à la grande expressivité des motifs. Auprès des cordes et de l’électronique s’invitent, sporadiquement, gongs, maracas, verres de cristal, cris et chuchotements. Ici, le rôle traditionnel du violoniste a éclaté. Quant au sous-titre – Treize Images du Pays sombre –, il indique une succession de tableautins plutôt qu’une véritable narration, même s’il y trois parties – « Departure », « Absence » et « Return », qui sont, de l’aveu du compositeur, les trois étapes du voyage de l’âme. Chacune de ces parties comporte un « Threnody » numéroté : autant de points de suspension (sections 1, 7 [symboliquement le Bien] et 13 [symboliquement le Mal) de l’arche que forme la composition entière, ainsi que l’indique encore le musicien. Il est vrai que l’ensemble donne une impression de flottement, de fuite dans le silence – comme une sorte de vie après la mort, cette dernière planant continument. Comme on le voit, la symbolique du nombre est ici importante, à tel point que Black Angels se présente comme un palindrome musical, car les effectifs des treize sections sont successivement les suivants : quatuor, trio, duo, solo, duo, trio, quatuor, trio, duo, solo, duo, trio, quatuor. De la même façon, hauteurs, intervalles, durées, références et citations ont une forte valeur symbolique et entrent en résonance avec les titres auxquels ils appartiennent : sons saturés, musique bruitiste (section 4, « Devil Music »), triton (section 4), les « trilles du Diable » de la sonate en sol mineur de Tartini (section 7, « Threnody II : Black Angels ! »), le « Dies Irae » du Requiem grégorien (section 5, « Danse Macabre »), le début du deuxième mouvement du Quatuor La Jeune Fille et la Mort de Schubert (section 6, « Pavana Lachrymae », première de la deuxième partie, « Absence »), une (sublime) sarabande originale (section 8, « Sarabanda de la Muerte Oscura »), glissandi aller-retour en pizzicati (sections 11 et 12, « Ancient Voices » et « Ancient Voices [Echo])… La pièce se referme sur ce sur quoi elle s’était ouverte : « Threnody III : Night of the Electric Insects ». On l’aura compris : cette musique très expressive, hantée par de multiples fantômes, mixant très habilement les techniques et les époques, ménage sans cesse des effets saisissants. La mise en son est magnifique.

La magie opère également dans la superbe Makrokosmos III / Music for a summer evening pour deux pianos amplifiés et percussions (1974), mais différemment puisqu’ici importent surtout les recherches sonores et que les instruments sont autres. La référence à Bartók et la source d’inspiration qu’a été sa Sonate pour deux pianos et percussion vont d’ailleurs dans ce sens. Dans le livret, le percussionniste Rodolphe Théry insiste sur l’importance que revêtait pour George Crumb les sonorités métalliques et la dimension circassienne du jeu de l’interprète induite ici par l’étonnante variété des percussions : xylophone, timbale, tam-tam, claves, wood-blocks, cymbales, crotales, cloches tubulaires, bols tibétains, pierres de prière tibétaines, flûte à coulisse, ou encore mâchoire d’âne. En même temps, les titres des cinq mouvements sont très évocateurs : « Nocturnal Sounds [The Awakening] », « Wanderer-Fantasy », « The Advent », « Myth » et « Music of the Starry Night ». Bref, un monde très habité – et comment ! – où priment tout au long le travail sur le timbre et l’expressivité. Et en même temps… Comment ne pas saisir d’emblée que tout ici est mystère et que tout est à la fois nécessaire ? Le compositeur lui-même parle de « drame cosmique » (à ce propos, il faut de nouveau saluer le travail sur la sonorisation, laquelle ouvre un espace infini). Écouter la musique de George Crumb n’est jamais un simple divertissement, au sens pascalien, mais une épreuve qui peut nous emmener loin. Justement, embarquons ! Tout d’abord pour les « Nocturnal Sounds [The Awakening] », où s’entendent les traits précipités et si brefs des deux pianos sonorisés auxquels font échos les percussions. Tout un monde sonore grouillant qui ne développe rien, mais finit par enfler avant de disparaître dans le decrescendo de sons cristallins. C’est certain, Bartók est présent par le caractère essentiellement percussif de ce mouvement. « Wanderer-Fantasy » s’ouvre sur le son solitaire de la flûte à coulisse, comme l’appel d’un berger céleste, que rejoint un piano discret et un peu mélancolique, légèrement soutenu par diverses percussions, l’ensemble évoquant un carillon. Puis réexposition par la flûte à coulisse de sa mélopée venue d’une autre sphère. Conclusion avec les pianos, qui dans le grave, ont la solennité, le hiératisme et le caractère sombre de la Sonate de Bartók. Encore plus énigmatique et plus beau est le troisième mouvement : « The Advent ». C’est une véritable cérémonie, comme une lente procession (un avènement dit le titre), qui marie des voix flottantes doublant les notes faites par les cloches tubulaires et les pianos grattés directement sur les cordes comme des guitares avec les ongles ou la pulpe des doigts. Du jamais ouï ! « Myth », moins emphatique, n’en est pas moins cérémoniel, mais l’on est passé du côté de l’Orient, plus précisément du Japon, avec ses cris comme des kiaïs, ses soupirs, son archet courant sur une cymbale, ses roulements de timbale, ses claves de plus en plus fortes, ses furtifs bols tibétains, sa flûte méditative… : tout une liturgie où chacun prend le relais sur fond de silence. « Music of the Starry Night », le dernier des mouvements et le plus long (12:16), est une œuvre en soi, résumant tout l’art de George Crumb. C’est, entre passages nocturnes et intrusions brutales de percussions métalliques, une pluie rafraîchissante tombant d’un ciel étoilé (le titre). Johann Sebastian Bach s’entend brièvement, fondu dans un halo de bruits d’ailes battant à toute volée. Se souvenir est si important pour Crumb ! Et son inventivité est à chaque minute incroyable. Rêvons-nous, sommes-nous bien éveillés ? À quel point l’étrangeté peut nous paraître familière, si belle et si plénière !

L’originalité et la profondeur de la musique, la qualité d’interprétation, l’amplification par l’électronique, la prise de son, le témoignage enthousiaste des musiciens dans le livret, sans oublier la jolie pochette cartonnée grise et jaune, tout concourt à faire de ce disque une très heureuse surprise. Le résultat est exceptionnel _ et c’est bien sûr à relever !

George Crumb (1929-2022) :

Black Angels / Thirteen Images from the Dark Land (1970) ;

Makrokosmos III / Music for a Summer Evening pour deux pianos amplifiés et percussions (1974).

Quatuor Hanson (Anton Hanson, violon ; Jules Dussap, violon ; Gabrielle Lafait, alto ; Simon Dechambre, violoncelle) ;

Philippe Hattat et Théo Fouchenneret, piano ; Emmanuel Jacquet et Rodolphe Théry, percussions.

1 CD B Records. Enregistré à Deauville, à la chapelle des Franciscains, les 7 et 10 juillet 2021.

Notice français-anglais.

Durée : 61:10

À suivre…

Ce dimanche 21 août 2022; Titus Curiosus – Francis Lippa

Comment ma curiosité et le nom de Philippe Hattat m’ont conduit à la découverte de l’oeuvre d’Olivier Greif (1950 – 2000)

14avr

Comment ma curiosité et le nom de Philippe Hattat

m’ont conduit à la découverte de l’œuvre d’Olivier Greif (1950 – 2000) :

c’est un article de ResMusica « Le label b-records lance la plateforme de streaming b-concerts » d’avant-hier 12 avril, qui m’a mené à un autre article _ signé Jean-Christophe Le Toquin _ du même site ResMusica du 5 avril 2020,

intitulé, lui, « Les chants de l’âme d’Olivier Greif par Marie-Laure Garnier« ,

qui m’a mené, lui, au nom du pianiste Philippe Hattat.

Ce qui m’a immédiatement ramené,

au delà et en-deçà de mon article du 1er septembre 2020 « « ,

à mes articles de recherches ravéliennes de juillet et septembre 2019,

qui ont bénéficié de très bienvenus apports de la curiosité (et très aimable aide à ma recherche) de Philippe Hattat _ ce fut le 13 juillet 2019, puis le 25 septembre 2019 _ :

d’abord à celui-ci, très important, du 15 juillet 2019, «  «  ;

et puis à ceux-là, des 24 et 30 septembre 2019 :

« « 

et surtout « « 

Voilà les raisonnements et démarches qui m’ont donc conduit à découvrir _ enfin ! comment avais-je pu jusqu’ici passer à côté ?.. _ la musique majeure d’Olivier Greif,

et, qui plus est, grâce à des enregistrements discographiques comportant la présence au piano de Philippe Hattat.

Illico presto, hier, j’ai pu mettre la main sur le CD B-Records LBM 035 de la « Danse des morts » ;

et ce jour, je vais chercher en chasse d’un exemplaire du CD B-Records LBM des « Chants de l’âme » d’Olivier Greif…

Et voici, déjà, de quoi écouter, de ces « Chants de l’âme » d’Olivier Greif,

ses 9 moments,

sur des poèmes de Poètes métaphysiciens anglais, dont John Donne,

ainsi que le plus tardif William Blake :

1 The Tyger 3’ 08
2 Deniall 5’ 49
4 Sic Vita 2’ 44
6 Virtue 4’ 11
7 Song 4’ 09
8 Mortification 8’22
9 Peace 6’ 08

Et, en bonus,

toujours d’Olivier Greif,

son « Tombeau de Maurice Ravel » pour Piano à 4 mains (d’une durée de 17′ 36) ;

ce qui s’impose ici…

À suivre…

Ce jeudi 14 avril 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Philippe Hattat, pianiste, en séquoia, pour le dossier « Les plus belles pousses du piano nouveau », du numéro de septembre de Classica

01sept

C’est dans le cadre de mes recherches des cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel

que Philippe Hattat a pris contact avec moi, en juillet et septembre 2019,

pour me faire part de très fécondes découvertes raveliennes siennes !

Grand merci à lui !

Philippe Hattat connaît bien mes amis Georgie et Luc Durosoir,

ainsi que mon amie cibouro-luzienne Francine Aldin.

C’est donc avec plaisir que je découvre un très élogieux article, intitulé « Philippe Hattat, le séquoia« 

dans le dossier « Les plus belles pousses du piano nouveau« , sous la direction d’Olivier Bellamy,

du magazine Classica de ce mois de septembre 2020 (le numéro 225).

Il y est dit _ je résume ! _ que

Philippe Hattat, pianiste, « dégage une impression de solidité, de science et de transparence qui est la marque des vrais grands esprits universels« .

« Si le musicien est l’homme complet (Valéry), alors Philippe Hattat est complet au carré« .

Le compliment n’est pas mince !

À suivre…

Ce mardi 1er septembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

P. s. :

Et, pour mémoire, ce récapitulatif commode, en date du 30 avril dernier,

,

recherches interrompues par le déclenchement de l’épidémie de Covid,

et l’inaccessibilité, depuis, des archives municipales de Ciboure.

Une confirmation : la date du mariage des parents du cibourien Jacques Billac, le mari de l’arrière-grand-mère de Maurice Ravel, et père de la « chère Tante Gachuch » ; et les Errecalde (ou Recalde) de Ciboure

30sept

En reprenant, item par item, mon carnet de bord depuis la mi-mars

_ début de mes présentes recherches raveliennes

suite à ma lecture hyper-attentive de l’admirable recollection, par Manuel Cornejo,

de l’ensemble de la correspondance connue à ce jour de Maurice Ravel _,

je tombe sur une notation en date du 16 juillet dernier,

quand je me plongeai sur les divers Billac cibouriens

_ et que ne me parlait encore en rien le nom de Recalde (ou Errecalde) _

qui m’apprend que le 17 janvier 1769 eut lieu à Ciboure le mariage

d’un nommé Pierre Billac

et d’une certaine Sabadinna Errecalde.

Or ce sont bien là

_ me l’a appris le 25 septembre dernier un courriel de Philippe Hattat,

m’aidant à corriger le Malac que je peinais à (mal) déchiffrer sur l’acte de mariage (le 14 septembre 1814 à Ciboure) de Jacques Billac avec Marie Delouart,

en Recalde (c’est-à-dire Errecalde, précisait aussi Philippe Hattat),

pour ce qu’il en était du nom de la mère du marié, Jacques Billac… ;

le nom du père du marié, Pierre Billac, se lisant, lui, sans difficulté… _

les parents d’un Jacques Billac à venir _ trois ans plus tard que ce mariage du 17 janvier 1769 _,

qui naîtra, lui, le 5 septembre 1772, à Ciboure ;

comme en témoigne

_ au moins, déjà,

faute pour moi d’avoir recherché jusqu’ici l’acte de naissance de Jacques Billac dans les archives conservées à la mairie de Ciboure ;

mais pas mal de Billac (dont plusieurs Pierre Billac, il faut le relever !) sont attestés alors à Ciboure sur les registres archivés… _

l’acte officiel de pension de sa retraite de marin de Jacques Billac,

quartier-maître de manœuvre à 36 francs ;

l’acte de pension de reversion de sa veuve, Marie Delouart _ l’arrière-grand-mère de Maurice Ravel _

indiquant, lui _ et confirmant bien _, la date de naissance de cette Marie Delouart : soit le 29 juin 1782, à Ciboure.

Ce Pierre Billac et cette Sabine Recalde

_ puisqu’est ainsi orthographié le nom de la mère du marié, Jacques Billac _,

qui sont mentionnés comme étant les parents _ Pierre Billac et Sabadinna Errecalde _ du marié, Jacques Billac,

le 14 septembre 1814,

lors de son mariage avec Marie-Baptiste Delouart

_ celle que j’ai nommée la Marie Delouart n°1 (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855), la sœur aînée de la Marie Delouart n° 2 (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842 ; et épouse de Jean Etcheverry) et de la Marie Delouart n° 3 (Ciboure, 7 août 1786 – Ciboure, 15 décembre 1872 ; et épouse de Michel Goyenague), toutes les trois filles des cibouriens Gratien Delouart et Sabine Laxague ;

qui sera la mère de Sabine Delouart (Ciboure, 11 septembre 1809 – Ciboure, 22 décembre 1874) ;

puis la grand-mère de Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917) ;

et enfin l’arrière-grand-mère de Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937)…


Une ultime remarque pour aujourd’hui :

recherchant sur le web la présence d’Errecalde ou Recalde 

_ l’orthographe de l’inscription étant fonction de la prononciation des témoignants auprès de l’officier d’état-civil… _

à Ciboure dans la seconde moitié du XVIIIème siècle,

je n’ai jusqu’ici trouvé que la mention d’un Jean Errecalde,

né à Ciboure le 17 juin 1761,

parmi les bénéficiaires d’une pension de pilote-côtier à 81 francs,

pour 25 ans, 8 mois et 29 jours de service,

sur une ordonnance de droits à pension signée par le roi Louis-Philippe en date du 22 avril 1831

_ en 1805, année de début de l’attestation des services de pilote-côtier de ce Jean Errecalde,

celui-ci, puisque né le 17 juin 1761, était âgé de 44 ans ;

et en 1831, il était âgé de 70 ans…

Jean Errecalde, né à Ciboure le 17 juin 1761 :

possiblement un petit frère

ou un neveu

de la Sabadinna Errecalde qui s’est mariée à Ciboure le 17 janvier 1769 ;

et qui est la grand-mère paternelle, côté Billac,

de la chère « Tante Gachuch » (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902),

de Maurice Ravel (1875 – 1937)…


Recherches cibouriennes à poursuivre…

Ce lundi 30 septembre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

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