Posts Tagged ‘chef d’oeuvre

De 1994 à 2023, Gunar Letzbor, toujours à 6 musiciens de son « Ars Antiqua Austria », revient ultra brillamment à ce chef d’oeuvre que sont les « Violinsonaten » de 1881 de Heinrich-Ignaz-Franz Biber : c’est magistral et somptueux !

05fév

De 1994 _ le double CD « Heinrich I. Biber – Sonatae, Violino solo, 1681 » Symphonia SY 94D28, enregistré à Bologne _

à 2023 _ le double CD « Heinrich Ignaz Franz Biber – Violinsonaten – 1681 » Pan Classics PC 10454, enregistré à Saint Florian du 23 au 27 janvier 2023 _,

et toujours avec son ensemble « Ars Antiqua Austria« ,

le violoniste et chef Gunar Letzbor revient ultra brillamment _ mazette !!! _ à ce chef d’œuvre de très haute altitude musicale que sont les « Violinsonaten » de 1881, de l’immense Heinrich-Ignaz-Franz Biber (1644 – 1704).

En 1994,

lors de l’enregistrement à Bologne,

les musiciens d' »Ars Antiqua Austria » étaient au nombre de 6 :

Gunar Letzbor, violino ; Lorenz Duftscmid, viole da gamba, violone in sol ; Michael Oman, viola da gamba ; Roberto Sensi, violone ; Axel Wolf, tiorba, liuto ; Wolfgang Zerer, cimbalo, organo.

Et en 2023,

lors de l’enregistrement à Saint Florian,

les musiciens d' »Ars Antiqua Austria » et du « Salzburg Lute Consort »  sont à nouveau au nombre de 6 :

Gunar Letzbor, baroque violin ; Jan Krigovsky, violone ; Hubert Hoffmann, theorbo ; Erich Traxler, organ & harpsichord ;

Hubert Hoffmann, lute ; Jakob Mitrik, chitarra attiorbata ; Daniel Oman, colazione. 

Écoutez donc ceci


Ce lundi 5 février 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

L’expérience d’une revigorante récréation Steve Reich : le CD « The String Quartets » du Mivos Quartet, paru le 3 février 2023

17jan

En forme de récréation, et débouchage d’oreilles,

j’ai désiré me plonger dans la découverte (revigorante !) d’une relative récente nouveauté discographique d’un compositeur de modernité radicale et océanique, Steve Reich _ né à New-York le 8 octobre 1936, et toujours très fécond _,

et ai choisi pour cela de découvrir un assez récent _ il est paru le 3 février 2023, il n’y a pas encore un an… _ et très beau CD d’œuvres de ce compositeur _ qu’a vivement recommandé, en notre très marquant entretien de la Station Ausone, le 25 mars 2022, et à propos de son indispensable « L’Autre XXe siècle musical« , l’ami Karol Beffa (cf la vidéo de ce magnifique entretien) _,

soit le CD Deutsche Grammophon 486 385 « Steve Reich – The String Quartets » du Mivos Quartet,

comportant les 3 Quatuors de Steve Reich _ écoutez ceci _ :

« Different trains« , de 1988 _ enregistré à New-York du 24 au 28 janvier 2022 _ ;

« Triple Quartet« , de 1998 ;

et « WTC 9/11« , de 2011 _ enregistrés à New-York du 2 au 6 mars 2020, et du 10 au 14 février 2020.

Chef d’œuvre !!!

Ce mercredi 17 janvier 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ecouter les stupéfiantes « Etudes » de Debussy par les magnifiques Steven Osborne et Philippe Bianconi…

03jan

C’est la toute récente parution du CD Hyperion CDA 68409 « Debussy – Études pour le piano – Étude retrouvée – Berceuse héroïque – La Plus que lente » par l’excellent Steven Osborne _ qui achève ainsi en beauté sa superbe Intégrale Debussy pour le piano ; cf mes articles « «  du 23 janvier 2017 pour le CD CDA 68161 (enregistré à Londres du 31 octobre au 2 novembre 2016), avec « Images«  ; et « «  du 27 octobre 2022 pour le CD CDA 68390 « Early ans Late Piano Pieces » (enregistré à Londres du 2 au 4 août 2021)... ; quant à son CD CDA 67530 « Préludes«  paru en 2006 (enregistré à Londres du 6 au 8 janvier 2006), je n’en ai pas écrit d’article à sa sortie parce que mon blog « En cherchant bien«  n’existait pas encore ; il a débuté le 3 juillet 2008…  _

qui m’a donné envie de me procurer aussi le CD LA Dolce Volta LDV 84 _ enregistré à Metz du 3 au 6 janvier 2020 _ « Debussy – 12 Études – Le Martyre de saint Sébastien » par l’excellent aussi Philippe Bianconi _ dont j’avais tant apprécié le double CD La Dolce Volta LDV 109.0 (enregistré à Metz du 11 au 18 avril 2022) « Philippe Bianconi – Ravel / L’Œuvre pour Piano » ; cf mes articles «  »  et «  » en date du 27 septembre et du 29 septembre 2023…

Quelles superbes merveilleuses interprétations de ces stupéfiantes « Études » de Claude Debussy !

Voici le très éloquent article « Les Études du Faune » de Jean-Charles Hoffelé paru hier 2 janvier sur son site Discophilia :

LES ETUDES DU FAUNE

Le crayon et le pinceau. Steven Osborne bouclant son intégrale Debussy menée avec patience _ les 4 CDs Hyperion sont parus en 2006, 2017, 2022 et 2023 _ en aborde les Études comme un paradis sonore _ oui ! un Eden… _, couleurs jetées à baquet comme dans l’abondance faussement désordonnée d’une toile de Bonnard, échappées belles lyriques que des mains infiniment mobiles, des poignets souples décorent d’infinies nuances qui jamais ne distendent les rythmes.

Tout cela, dans un Steinway si opulent et si véloce, confine à un érotisme _ oui, paradoxalement… _ qu’avait déjà illustré avec cette même magnificence Joseph Moog. Ce sont les Études du Faune, lascives, sensuelles, flamboyantes _ voilà ! _, et soudain mystérieuses pour les échos des Sonorités opposées où rode un clairon fantomatique dans des écharpes de brume.

Admirable version _ oui ! _, qui ajoute après celle de Philippe Bianconi _ oui, oui !! _ un autre disque majeur consacré à cet opus fondateur _ voilà ! _ du piano moderne _ absolument ; au point que c’en est même fascinant… Steven Osborne donne aussi l’Étude retrouvée par Roy Howat en coda d’un album où il magnifie en trois poèmes poudreux ou fulgurants Pour le piano _ Prélude, Sarabande et Toccata _, raffine La Plus que lente, et ose une lecture au noir, quasi tragique de la Berceuse héroïque.

LE DISQUE DU JOUR

Claude Debussy (1862-1918)


12 Études, Livres I & II,
CD 143, L. 136

Pour le piano, CD 95, L. 95
La plus que lente, CD 128,
L. 121

Berceuse héroïque, CD 140,
L. 132

Étude retrouvée (reconstruction : Howat)

Steven Osborne, piano

Un album du label Hypérion CDA68409

Photo à la une : le pianiste Steven Osborne – Photo : © Benjamin Ealovega

Et voici le bel article « Philippe Bianconi magistral et poignant dans le Debussy des dernières années » de Pierre Carrive paru dans le numéro de Crescendo du 4 février 2021 :

Philippe Bianconi magistral et poignant dans le Debussy des dernières années

LE 4 FÉVRIER 2021 par Pierre Carrive

Claude Debussy (1862-1918) : Douze études ; Élégie ; Le Martyre de saint Sébastien (suite pour piano transcrite par André Caplet) ; « Les Soirs illuminés par l’ardeur du charbon ». Philippe Bianconi, piano. 2020. 71’29. Livret en français, en anglais, en japonais et en allemand. 1 CD La Dolce Vita. LDV 84.

 

Après un premier Debussy en 2012, un Chopin en 2014 (Joker Absolu de Crescendo) et un Schumann en 2016 (Joker Absolu de Crescendo), c’est le quatrième enregistrement de Philippe Bianconi pour La Dolce Vita.

Dans le passionnant texte de présentation (en réalité, assez concis, car le livret doit son épaisseur aux traductions, aux photos et à la mise en page) qui, comme toujours chez cet éditeur, consiste en un entretien avec l’interprète, le pianiste compare les Études de Debussy _ composées l’été 1915 _ à celles de Chopin, à qui elles sont dédiées _ oui. Philippe Bianconi voit celles de Chopin comme « un formidable outil pédagogique », mais déclare : « Chez Debussy, le but pédagogique ne me semble pas totalement atteint. » Il met plutôt l’accent sur l’acte créateur : « Je me plais à imaginer que Debussy s’est lancé à lui-même le défi de composer des pièces à partir d’un matériau élémentaire, comme un simple intervalle. » Et ce qui ressort à la lecture de ce texte, c’est la grande admiration, mêlée de crainte à cause de leur difficulté, pour ces Études

En effet, le soin qu’il met à les jouer est éblouissant _ en effet. On admire son humour élégant dans Pour les « cinq doigts » – d’après Monsieur Czerny, sa souplesse voluptueuse dans Pour les tierces, son sens du mystère et du fantasque dans Pour les quartes, sa tendresse rêveuse dans Pour les sixtes, sa précision percussive dans Pour les octaves, et, pour finir le Livre I, sa légèreté fluide dans Pour les huit doigts. Dans le Livre II, Philippe Bianconi fait varier à l’infini les bruissements de toutes les bestioles volantes imaginables dans Pour les degrés chromatiques, se fait charmeur, avec beaucoup de chic, dans Pour les agréments, maîtrise magistralement la résonnance de son piano dans Pour les notes répétées, nous hypnotise dans le monde étrange et irréel de Pour les sonorités opposées, nous amuse, sans oublier pour autant de nous émouvoir, avec un sens particulièrement subtil de la parodie dans Pour les arpèges composés, et finalement nous convainc, dans les contrastes extrêmes de Pour les accords, que ces Études, d’un abord moins immédiat _ certes _ que bien des pièces pour piano de Debussy, peuvent être considérées, ainsi qu’il le dit dans l’entretien, comme le « suprême chef-d’œuvre pour piano » _ oui !!! _ de leur auteur.

Après une sombre et douloureuse Élégie, auquel Philippe Bianconi donne une certaine douceur, c’est Le Martyre de saint Sébastien. On n’attendait pas Debussy sur un sujet religieux. Il s’y est pourtant plongé tout entier. Mais les délais étaient si courts qu’il dût confier l’orchestration de son œuvre à André Caplet _ voilà. Souvent critiqué, on en joue de ce Mystère en cinq actes, sur un texte de Gabriele D’Annunzio, surtout quelques Fragments symphoniques. C’est encore André Caplet qui en a tiré la Suite pour piano de ce CD. C’est une excellente idée que d’y avoir inclus ces pièces, peu jouées et qui datent, comme le reste du programme, des terribles dernières années de Debussy _ en effet. Philippe Bianconi y fait à nouveau preuve de toutes les qualités que nous avons admirées précédemment, et il « raconte » ce Martyre avec toute sa science instrumentale et sa sensibilité discrète mais généreusement éloquente _ voilà.

Le CD se termine avec « Les Soirs illuminés par l’ardeur du charbon » (avec des guillemets, car c’est une citation du poème Le Balcon de Charles Baudelaire). Découverte tout récemment, c’est la toute dernière œuvre de Debussy. Les rares textes qui circulent sur cette pièce disent pudiquement qu’elle aurait été écrite pour remercier son marchand de charbon. En réalité, il se pourrait bien qu’elle ait été tout simplement un moyen de paiement dans ces années de guerre et de pénurie. Même en faisant abstraction du contexte de sa composition, c’est une œuvre bouleversante _ oui. Et Philippe Bianconi met dans ces deux minutes et demie tout son art de l’éloquence, tout en pudeur. Cet adieu de Debussy à la musique conclut magnifiquement un enregistrement où tout est savamment pensé, intimement senti, et poétiquement réalisé _ à la perfection, en effet.

Son : 10 – Livret : 10 – Répertoire : 10 – Interprétation : 10

Pierre Carrive

 

Deux réalisations discographiques stupéfiantes pour un sommet bouleversant et fascinant de l’œuvre pianistique de Debussy…

Ce mercredi 3 janvier 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Une oeuvre magnifique « oubliée » redécouverte en une interprétation irrésistible : le « double concerto pour violon, piano et orchestre » H. 342 de Bohuslav Martinů par Josef Špaček, Miroslav Sekera et l’Orchestre Symphonique de la Radio de Prague sous la direction de Petr Popelka, une nouvelle pépite indispensable du superbe label tchèque Supraphon…

14déc

Ce jeudi 14 décembre 2023, sous le titre de « Le Concerto oublié« , en son site Discophilia pour Artamag,

le bon Jean-Charles Hoffelé vient à son tour saluer et l’œuvre et l’interprétation du formidable « Double Concerto pour violon, piano et orchestre » H. 342 de Bohuslav Martinů (Polička, 8 décembre 1890 – Liestal – Suisse, 28 août 1959) _ composée en 1953  _,

chef d’œuvre et merveille d’interprétation que j’avais bien bas saluées en mes articles des 17 octobre et 15 novembre derniers :

« « 

et «  » …

LE CONCERTO OUBLIÉ

Ouvert sur un mystère _ oui _ avant l’efflorescence du violon (et comme Josef Špaček l’envole sur son magnifique Guarneri del Gesu, le « Le Brun »), l’Adagio vole en éclats dans un inextinguible vivo avant de s’épanouir en un bref choral, puis le mystère revient. Quelle œuvre ! _ absolument !!! _, que cet opus écrit pour Benno et Sylvia Rabinof par Bohuslav Martinů durant son exil américain, le moins connu de ses concertos, injustice qu’explique _ probablement _ la formation inhabituelle _ cf aussi cependant le semblable magnifique lui aussi « Double Concerto pour violon, piano et orchestre » de Johannes Brahms ; cf mon article «  » du 12 octobre dernier… _ pour laquelle il fut composé.

L’univers suractif de la 4e Symphonie y transparaît, écriture virtuose, giocoso des Allegros où Martinů réemploie avec habileté les principes du concerto grosso, mais contrairement à l’ultime symphonie (les « Fantaisies »), tout ici est irradié d’un vaste soleil _ absolument !

Interprétation irrésistible _ oui, oui, oui ! _ qui supplante celle de Bohuslav Matoušek, Karel Košárek et de Christopher Hogwood (Hypérion), affaire de style, de raptus _ oui _, simplement de brio. Josef Špaček et Miroslav Sekera ajoutent la Troisième Sonate, chef-d’œuvre de la série, elle aussi datant du temps des Amériques, avant de conclure avec les Cinq Pièces brèves iconoclastes, avec un peu de jazz et de tango, composées dans ce Paris des années trente où le jeune Martinů osait tout _ Bohuslav Martinů : un compositeur majeur qu’il importe d’absolument ré-évaluer au plus vite, comme son œuvre si riche, et si variée, le mérite !

LE DISQUE DU JOUR

Bohuslav Martinů
(1890-1959)


Concerto pour violon, piano et orchestre, H. 342
Sonate pour violon et piano No. 3, H. 303
5 Pièces brèves pour violon et piano, H. 184

Josef Špaček, violon
Miroslav Sekera, piano

Orchestre Symphonique de la Radio de Prague
Petr Popelka, direction

Un album du label Supraphon SU 4330-2

Photo à la une : le violoniste Josef Špaček – Photo : © Radovan Subin

Ce CD SU 4330-2 du magnifique label Supraphon constitue ainsi une formidable pépite indispensable à toute oreille exigeante mélomaniaque…


Ce jeudi 14 décembre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le trésor singulier de la brillante réussite de Stephen Hough dans l’intimissime sublimissime « Musica callada », un des chefs d’oeuvre les plus marquants du XXème siècle musical, de Federico Mompou…

04juil

Ce jeudi 4 juillet 2023,

l’article « Chants magnétiques » de Jean-Charles Hoffelé _ qui a étrangement un peu tardé à se pencher sur ce nouveau CD Mompou de Stephen Hough… _ vient remettre le focus sur une des plus épatantissimes réussites d’interprétation discographique de ces derniers mois :

le CD « Musica callada » de Stephen Hough, soit le CD Hyperion CDA 68362,

sur lequel je me suis penché au moins à deux reprises, le 11 février et le 21 mars derniers,

en mes articles « « 

et « « …

Cette « Musica callada » de Federico Mompou,

un sublimissime chef d’œuvre d’intimité musicale époustouflant, une des plus extraordinaires musiques du XXième siècle, en sa stupéfiante éblouissante singularité…

Avec la qualité d’écoute, puis de riche dialogue, qu’elle réclame aussi de l’auditeur…

Voici donc cet article _ un peu tardif tout de même… _ de Jean-Charles Hoffelé, à l’oreille pourtant assez bien affutée :


CHANTS MAGNÉTIQUES

Musique du silence, plutôt que musique silencieuse _ bien sûr : minimale en ses moyens, maximale en ses effets poétiques sublimes… Dès le bruissement d’ailes dorées de l’Angelico qui ouvre le Livre de 1959 (et donc tout le cycle écrit sur presque dix ans _ en effet _), Stephen Hough ouvre la porte mystique que désignent les fragments de chansons catalanes, les esquisses brisées de rythmes de sardanes : música callada, música catalana, le pianiste anglais sait, depuis sa prodigieuse relecture des Canciónes y Danzas, Charmes et autres Paisajes, que le silence chez Mompou est la manifestation de la _ plus haute, sublime _ spiritualité.

Un peu plus d’un quart de siècle séparent les deux albums, c’est peu dire que Stephen Hough aura pris le temps de se perdre et de se trouver dans ces effleurements de notes, dans cet hypnotique labyrinthe de songes éveillés.

Il se garde bien comme tant d’autres d’en réduire jusqu’à l’abstraction, jusqu’à la blancheur ces presque-riens où s’impose le souvenir des Préludes les plus murmurés de Debussy.

Son piano prône le plein _ oui : de sens… _ jusque dans le quasi silence, la profondeur dans l’immatériel, et joue des timbres comme de ceux d’un gamelan lointain. Fascinant, et si différent _ en effet : une lecture très singulière, mais parfaitement juste, elle aussi (après Mompou lui-même, ainsi que cet autre catalan qu’est Josep Colom), en sa singularité… _ de tout ce qu’on y aura tenté, peut–être l’un de ses plus grands disques, écoutez seulement _ très judicieux conseil !

LE DISQUE DU JOUR

Federico Mompou
(1893-1987)


Música callada (Intégrale)

Stephen Hough, piano

Un album du label Hypérion CDA68362

Photo à la une : le pianiste Stephen Hough – Photo : © Andrew Crowley

Revenir donc à l’écoute de cette superbissime interprétation par le pianiste anglais de ce chef d’œuvre absolu du catalan Mompou…

Ce mardi 4 juillet 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa
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