Posts Tagged ‘Alexander Lonquich

Le violon plus-que-parfait de Frank-Peter Zimmermann : à explorer en toute sa palette avec délectation…

29jan

En mon article du mercredi 25 janvier dernier, « « ,

je disais tout le bien que je pensais de l’admirable jeu musical de Frank-Peter Zimmermann.

Ce qui m’a incité à faire emplette

à la fois de son CD Martinu/Bartok Bis 2457 SACD des 2 Concertos pour violon de Bohuslav Martinu (avec le Bamberger Symphoniker sous la direction du chef tchèque Jakub Hrusa) et de la Sonate pour violon seul de Bela Bartok _ un CD qui, alors que je m’intéresse particulièrement aussi à tout l’œuvre de Bohuslav Martinu, avait échappé à mon attention à sa sortie, en 2020 : un CD transcendant ! ; cf l’excellent compte-rendu très détaillé (et avec extraits musicaux !) qu’en donne le 27 décembre 2020 Colin Clarke sur le site classicalexplorer.com _ ;

mais aussi de son récent coffret de 30 CDs de ses « Complete Warner Recordings » Warner 0190296317880 _ d’enregistrements pour EMI entre 1984 et 1997 (plus un CD Ligeti pour Teldec, enregistré en 2001) : né à Duisburg le 27 février 1965, Frank-Peter Zimmermann avait tout juste 19 ans en 1964, et 32 ans en 1997. Le mois de février prochain, il aura donc 58 ans accomplis…

Cf le très bel et très juste article « Zimmermann, la jeunesse«  que Jean-Charles Hoffelé a consacré à ce si riche coffret, le 18 septembre dernier, 2022…

En me convainquant ainsi,

avec l’appui de la plus éclatante évidence de la réussite absolue _ oui ! _ de tous ses CDs réalisés pour l’excellent label suédois Bis _  ainsi en ai-je ré-écoutés la plupart, et en particulier aussi  ceux avec Antoine Tamestit et Christian Poltéra, eux aussi musiciens magnifiques !.. _ ;

de l’extraordinaire précocité d’émergence de son lumineux talent, du temps, déjà, de ses enregistrements pour EMI _ entre les 19 et 32 ans de sa prime jeunesse… _, en ce généreux splendide coffret de 30 CDs que vient de proposer, cet automne 2022, le label Warner :

par exemple, en la réussite éclaboussante de ses quatre CDs de Sonates pour violon et piano de Mozart, avec le magnifique Alexandre Lonquich _ enregistrés aux mois de mai 1987 et mai 88, pour les deux premiers (les CDs 7 et 8), et juillet 1989 et juin 1990 pour les deux autres (les CDs 14 et 15) ; et toujours avec la naturelle complicité éminemment musicale d’Alexander Lonquich, mais, en un bien différent registre musical de leurs talents, le CD 11 de ce copieux coffret Warner comporte les deux superbes Sonates pour violon et piano de Sergei Prokofiev, enregistrées en novembre et décembre 1987…

Quel talent déjà si jeune muri et accompli !

Et quel parcours d’excellence si musicalement épanoui pour atteindre l’absolu des transcendantes merveilles d’interprétation d’aujourd’hui _ pour le label Bis tout spécialement…

C’est donc avec pas mal d’impatience que j’attends le Volume II _ est-il ou pas déjà enregistré ? _ de ses Sonates & Partitas pour violon seul (BWV 1001, 1002 et 1005) de Bach, ce chef d’œuvre lui aussi absolu, que Frank-Peter Zimmermann a atteint d’avoir un tel âge pour oser enfin y confronter son propre accomplissement de très humble _ mais très exigeant à l’égard de soi-même aussi _ interprète, comme sont les vrais grands …

Ce samedi 28 janvier 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Découvrir et ré-écouter ce chef d’oeuvre intensément bouleversant qu’est le « Duo pour violon et violoncelle » Op. 7 de Zoltan Kodaly, composé l’été 1914 : dans l’interprétation de Nicolas Altstaedt et Barnabas Kelemen…

15avr

La très marquante puissance d!interprétation du violoncelle de Nicolas Altstaedt dans le CD Alpha 627 comportant le « Concerto pour violoncelle » d’Esa-Pekka Salonen et la »Sonate pour violon et violoncelle » de Maurice Ravel _ deux œuvres émotionnellement très puissantes… _, m’a immédiatement porté à un très intense désir d’écouter, et par le même violoncelle de Nicolas Altstaedt, ce bouleversant chef d’œuvre _ de début de guerre _ qu’est le « Duo pour violon et violoncelle«  Op. 7 de Zoltan Kodaly ;

ainsi qu’en témoignait mon article du 4 avril dernier « « …

J’ai donc commandé le CD Alpha 747 comportant cette interprétation-ci de ce chef d’œuvre-là, par Nicolas Altstaedt, violoncelle, et Barnabas Kelemen, violon,

accompagné ici du fameux « Trio avec Piano N° 4« , Op. 90, de Dvorak, dit « Dumky« ,

toujours par le même Nicolas Altstaedt, avec toujours Barnabas Kelemen, et rejoints alors par le Piano d’Alexander Lonquich…

Et ce jour en possession de cette merveilleuse galette,

j’ai eu tout le loisir d’écouter et réécouter cette interprétation exaltante de ce bouleversant chef d’œuvre de Kodaly...




Ce vendredi 15 avril 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Sur le riche CD Bartok-Korngold du Goldner String Quartet et Piers Lane…

24fév

Ce jour,

lundi 24 février 2020,

sur son très riche blog Discophilia,

Jean-Charles Hoffelé

consacre un bel article intitulé Quintettes du Danube

au CD Hyperion CDA 68290

des Quintettes avec piano

de Bela Bartok (1881 – 1945)

et Eric Wolfgang Korngold (1897 – 1957,

par le Goldner String Quartet et Piers Lane…

À relier à mes articles

du 30 août 2019 :  ;

et 9 février 2020 :  .

QUINTETTES DU DANUBE

Le Quintette de Bartók a enfin _ oui ! _ de la chance au disque _ en effet ! Tout juste hier, Vilde Frang et ses amis _ dont le pianiste Alexander Lonquich _ lui offraient une lecture tempétueuse _ impressionnante, magnifique ! Cf mon article du 30 août 2019 :  _, Piers Lane et les Goldner le replacent plus aisément _ probablement _ dans la filiation brahmsienne _ et viennoise, des circonstances de sa composition, en 1903-1904 _, adoucissant les hungarismes _ oui _, donnant aux harmonies une tonalité dorée _ oui _ plutôt nouvelle Vienne _ déjà.

Feraient-ils l’œuvre trop belle ? En tous cas, j’écoute fasciné ces jeux de timbres savamment composés, ces danses suggérées, l’étoffe plus soie que velours _ sans doute… _ de cet ensemble qui prend la lumière dans une œuvre si volontiers sombre. Mais les cinq amis savent aussi que Bartók flirte ici avec les audaces _ oui _ de la Vienne nouvelle, la sensualité des archets _ oui _ évoquent parfois le monde de Joseph Marx.

Le couplage avec le grand Quintette de pure fantaisie qu’Erich Wolfgang Korngold composa en 1923 (soit vingt ans après celui de Bartók) après le succès remporté par Die tote Stadt semblait une évidence, mais les deux œuvres regardent dans des directions contraires _ en effet ! _, Bartók imaginant un nouveau monde alors même qu’il est encore immergé dans Brahms, Korngold jouant les équilibristes _ voilà _ entre un monde de fantaisie et des instants abyssaux _ oui.

De cette ambivalence _ voilà _, Piers Lane et les Goldner rendent compte avec un brio certain, rendant justice à une œuvre qui se sera entendue jusque-là pour échapper à ses interprètes _ comme à ses potentiels auditeurs.


LE DISQUE DU JOUR

Béla Bartók (1881-1945)


Quintette avec piano en ut majeur, Sz. 23, BB 33


Erich Wolfgang Korngold(1897-1957)


Quintette avec piano en mi majeur, Op. 15

Piers Lane, piano
Quatuor Goldner, direction

Un album du label Hypérion CDA68290

Photo à la une : © DR

Ce lundi 24 février 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Lockenhaus, Nicolas Altstaedt reprend le lambeau de Gidon Kremer : premier fruit, un superbe CD magyar, Veress-Bartok (Alpha 458)

30août

Le magnifique violoncelliste Nicolas Altstaedt

reprend à Lockenhaus

le flambeau de Gidon Kremer…



avec pour premier fruit discographique,

splendide !,

un merveilleux CD de musique de chambre

_ un trio à cordes (de 1954) et un quintette à cordes avec piano (de 1904) _

de deux compositeurs hongrois :

Sandor Veress (Kolozsvar, 1er février 1907 – Berne, 4 mars 1992),

pour le Trio à cordes ,

Béla Bartok (Nagyszentmiklós, 25 mars 1881 – New-York, 26 septembre 1945),

pour le Quintette à cordes avec piano.

Les interprètes des deux œuvres de ce splendide CD

fleurent bon le meilleur du plus haut du dessus du panier :

Vilde Frang, au violon,

Lawrence Power, à l’alto

et Nicolas Altstaedt, au violoncelle,

pour le Trio à cordes de Sandor Veress ;

Barnabas Kelemen et Vilde Frang, aux violons,

Katalin Kokas, à l’alto,

Nicolas Altstaedt, au violoncelle,

et Alexander Lonquich, au piano.

Les deux œuvres (de 1904 et 1954) sont très différentes,

mais aussi belles _ et superbement surprenantes _ l’une que l’autre :

la réussite discographique

_ et enrichissement du catalogue _

de ce CD Alpha 458

est un cadeau de roi !


Ce vendredi 30 août 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Chercher sur mollat

parmi plus de 300 000 titres.

Actualité
Podcasts
Rendez-vous
Coup de cœur