Archives du mois de septembre 2022

Et écouter l’enthousiasmant piano de Lars Vogt dirigeant le Royal Northern Sinfonia dans les deux Concertos pour piano et orchestre, Op. 15 et Op. 83, de Johannes Brahms…

20sept

Pour l’excellentent label finnois Ondine

Lars Vogt, avec le Royal Northern Sinfonia, a donné en 2 CDs _ ODE 1330-2 et 1346-2, parus en 2019 et 2020 _ les deux Concertos pour piano et orchestre, Op. 15 et Op. 83, de Johannes Brahms ;

avec en complément du premier les 4 Ballades, Op. 10 ;

et en complément du second, les Variations et Fugue sur un thème de Haendel, Op. 24.

Une fraîcheur du regard enthousiasmante…

Ce mardi 20 septembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ecouter le piano de Lars Vogt aussi dans Mozart…

19sept

En recherchant une parution de CDs à venir de Sonates _ pour piano _ de Mozart,

voilà que je suis tombé par hasard sur un CD qui n’avait pas, jusque là, attiré mon attention ; je veux dire son CD Ondine ODE 1318-2, « Lars Vogt Mozart Piano Sonatas K280 – K281 – K31#0 – K333« ,

enregistré à Berlin en mai 2016 et janvier 2019, et paru en 2019 _ il est vrai qu’à cette période je ne m’aventurais guère hors de mon domicile...

Et que, de plus, ce CD Ondine de Lars Vogt a probablement peu trainé, ni duré, sur les tables des disquaires…

 

Ce lundi 19 septembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Retour sur les liens de parenté entre deux propriétaires de superbes Villas au Pyla-sur-Mer, via deux frères Leuret, Eugène (1878 – 1965) et François (1890 – 1954), et en remontant à deux soeurs Bitôt, Valentine (1852 – ?), épouse d’Alfred Lourreyt (1855 – 1913), et Thérèse-Marie (1867 – 1915), épouse de Victor-Jean-Pierre-Charles Dorlet (1858 – 1918)…

18sept

Mon échange téléphonique avant-hier soir, vendredi 16 septembre, avec Raphaël Vialard, le très remarquable historien du Pyla _ auteur d’un indispensable « Pyla-sur-Mer » en  4 tomes _,

suivi de  mes deux rencontres hier samedi 17 septembre, à 9h 30, puis à 14h – 14h 45, pour la visite magnifiquement commentée de la Villa Téthys, avec _ d’entre sa centaine d’ayants droit descendant des commanditaires de la Villa de 1927, Georges Droin (Paris, 4 février 1885 – 22 avril 1943) et son épouse (mariés à Dax, le 1er août 1910) Marie-Amélie Lourreyt ; j’ignore pour le moment les lieux et dates de naissance et de décès de celle-ci : à Dax, où son père était notaire, pour sa naissance ? à Paris, à son domicile, pour son décès ? du moins après le décès de son mari Georges Droin, « emporté en quelques jours par une congestion cérébrale en avril 1943«  ; ajoutant en sa conclusion : « Nous prions sa veuve ainsi que ses six enfants (sic) de bien vouloir agréer l’expression du souvenir ému que nous adressons à sa mémoire« , indiquait le 10 mars 1944 à l’annonce de ce décès d’un éminent de ses membres le rapport du secrétaire de la Société des Amis des Livres lors de l’assemblée générale du vendredi 10 mars 1944 (aux pages 21 à 23 de son Annuaire) _, le très remarquable et brillant Nikita Droin,

m’a amené à reprendre leurs arbres généalogiques familiaux, afin de mieux établir les liens de parenté qui les rapprochent _ je savais l’existence de cette parenté indirecte, par les Leuret, mais ne disposais pas jusqu’ici de son détail précis ; ce qui me travaillait…

Ainsi ces liens de parenté, ou plutôt d’apparentement indirect _ entre Raphaël Vialard et Nikita Droin, donc _, remontent-ils, en fait,

d’une part, à la fraternité de deux des frères Leuret :

Eugène (Châteauneuf-sur-Loire, 22 mai 1878 – Bordeaux, 22 juillet 1965)

et François (Orléans, 12 juin 1890 – Lourdes, 8 mai 1954),

fils d’Eugène Leuret (Jargeau, 5 juillet 1836 – Bordeaux, 23 octobre 1902) et son épouse Marie (dite « Maman« ) Mie Maillart (Orléans, 21 juin 1843 – Bordeaux 3 novembre 1925) ;

et, d’autre part, à la sororité de deux des sœurs Bitôt :

..

Valentine Bitôt (Bordeaux, 4 juin 1852 – ?) _ épouse d’Alfred Lourreyt _,

et Thérèse-Marie Bitôt (Bordeaux, 21 mai 1867 – Bordeaux, 24 novembre 1915) _ épouse de Victor Dorlet _,

filles de Pierre-Anselme Bitôt (Podensac, 22 mars 1822 – Bordeaux, 2 février 1888) et son épouse Catherine-Pauline Oré (Bordeaux, 2 novembre 1825 – Bordeaux, 19 octobre 1890),

elle-même fille de Jean Oré (Bordeaux, 29 décembre 1791 – Bordeaux, 5 novembre 1850) et son épouse, le 16 août 1814, puis veuve, Marie-Joséphine Loureyt _ sic _ (Figeac, 7 août 1796 – Bordeaux, octobre 1878) _ pas mal d’entre ces personnes directement parentes ou indirectement apparentées, mais pas toutes, ayant des origines (ainsi que des propriétés) bordelaises, et plus largement girondines.

Pour ce qui concerne la généalogie de l’heureux propriétaire de la belle Villa de la tranquille et très boisée Avenue de l’Eden, le très remarquable historien du Pyla qu’est Raphaêl Vialard,

le très sérieux travail généalogique _ ainsi que les 11 volumes extraordinairement détaillés de son « Itinéraire d’une famille ordinaire«  : une mine absolument passionnante de données biographiques et historiques… _ qu’il a produit sur ses ascendances familiales,

facilite bien sûr énormément la tâche _ même si elle comporte aussi encore quelques trous à combler…

Ainsi remonte-t-on immédiatement, par la mère de Raphaël Vialard, Marie-Josèphe-Isabelle (dite « Bébelle« ) Leuret (Bordeaux, 3 mars 1910 – Pessac, 13 novembre 2001),

à son grand-père maternel Marie-Marc (dit « Eugène« ) Leuret (Châteauneuf-sur-Loire, Loiret, 22 mai 1878 – Bordeaux, 22 juillet 1965) _ professeur de médecine à Bordeaux, et directeur des Thermes de Barbotan _,

fils d’Eugène Leuret (Jargeau, 5 juillet 1836 – Bordeaux, 23 octobre 1932) _ notaire à Châteauneuf-sur-Loire _ et son épouse _ ils se sont mariés à Orléans le 19 janvier 1863 _ Marie (dite « Maman« ) Mie Maillard (Orléans, 21 juin 1843 – Bordeaux, 3 novembre 1925),

parents de 12 enfants Leuret.

Eugène était le dixième d’entre les 12 enfants de ce couple Leuret ;

et le dernier des frères d’Eugène _ le douzième donc de cette fratrie _, était François Leuret (Orléans, 12 juin 1890 – Lourdes, 8 mai 1954), médecin et directeur des Constatations médicales à Lourdes _ il a aussi été Sénateur de la Gironde (MRP) de 1946 à 1948 _ ;

lequel François Leuret avait épousé le 12 juin 1920 Geneviève Dorlet (Bourges, 4 novembre 1894 – Bordeaux, 26 mars 1977),

fille de Victor-Jean-Pierre-Charles Dorlet (Chantenay – Saint-Imbert, Nièvre, 23 décembre 1858 – ?, 3 juin 1918) _ professeur de mathématiques au Lycée de Bordeaux _ et son épouse Thérèse-Marie Bitôt (Bordeaux, 21 mai 1867 – Bordeaux, 24 novembre 1915) ;

elle-même fille de Pierre-Anselme Bitôt (Podensac, Gironde, 22 mars 1822 – Bordeaux 2 février 1888) _ chirurgien, professeur d’anatomie à la Faculté de Médecine de Bordeaux _, et son épouse Catherine-Pauline Oré (Bordeaux, 2 novembre 1825 – Bordeaux, 19 octobre 1898) _ qui était la sœur aînée d’un notable chirurgien et professeur de physiologie à la Faculté de médecine de Bordeaux, Pierre-Cyprien Oré (Bordeaux, 15 février, 1828 – Bordeaux, 4 septembre 1889) :

ils étaient les deux premiers enfants de Jean Oré (Bordeaux, 29 décembre 1791 – Bordeaux, 5 novembre 1850) et son épouse, à Figeac le 16 août 1814), la lotoise Marie-Joséphine Loureyt (Figeac, 7 août 1796 – Bordeaux, octobre 1878)

_ et sur l’Avis de Remerciements et Messes qui a suivi les obsèques de celle-ci, à l’église Sainte-Eulalie à Bordeaux, tel qu’il est paru le 26 octobre 1878, dans le journal La Gironde, je remarque que parmi les familles qui remercient figure la famille Lourreyt (de Nevers) : probablement la famille de son frère Jean-Baptiste-Charles Loureyt (Figeac, 26 octobre 1812 – ?) et son épouse (mariés à La Guerche-sur-L’Aubois le 12 janvier 1853), Charlotte-Valentine Ménétrier (Charenton-le-Pont, 21 mars 1831 – Bordeaux, novembre 1871), et leurs enfants Alfred (La Guerche-sur-L’Aubois, 31 août 1855 – Bordeaux, 5 janvier 1914) et Paul Lourreyt (1860 – Bordeaux, 13 janvier 1924)… _,

à la riche et très intéressante descendance, comportant notamment des Bitôt, des Lourreyt, des Dorlet, ainsi que de ces Leuret et ces Droin, constructeurs de ces Villas Kypris  et Téthys, au Moulleau et au Pyla, qui nous intéressent ici… 

Voilà pour les liens de parenté directs et indirects _ via les frères François et Eugène Leuret : Eugène, à la différence de l’épouse (née Geneviève Dorlet, et fille de Thérèse-Marie Bitôt) de son frère François, n’ayant pas lui, ainsi que ses descendants Vialard, d’ascendance remontant à Pierre-Anselme Bitôt, à la différence des descendants de Georges-A.-Laurent Droin et son épouse longtemps dacquoise Marie-Amélie Lourreyt, fille de Valentine Bitôt et son époux le notaire Alfred Lourreyt (La Guerche – L’Aubois, 31 août 1855 – Bordeaux, 5 janvier 1914)… _ en remontant dans l’ascendance maternelle Leuret de Raphaël Vialard.

Mais si l’on se penche maintenant sur la descendance de ce couple bordelais formé de Pierre-Anselme Bitôt (Podensac, 22 mars 1822 – Bordeaux, 2 février 1888) et son épouse Catherine-Pauline Oré (Bordeaux, 2 novembre 1825 – Bordeaux, 19 octobre 1890),

on s’aperçoit que la sœur qui précède immédiatement Thérèse-Marie (née à Bordeaux le 21 mai 1867) dans la fratrie d’au moins 4 enfants Bitôt _ mais si je consulte le faire-part de décès (dit « Convoi funèbre« ) du Docteur Pierre-Anselme Bitôt tel qu’il est publié dans La Petite Gironde du 3 février 1888, il se trouve que le nombre d’enfants du défunt et son épouse dépasse ce nombre de 4 donné dans l’arbre généalogique publié par Raphaël Vialard ; et il me demeure difficile de démarquer, en cette liste de faisants-part, les enfants du défunt de ceux qui seraient seulement des neveux et nièces, ou oncles, et cousins, du défunt Pierre-Anselme Bitôt : M. et Mme Lefour, M. et Mme Paul Bitot, M. et Mme Marc Bitot et leurs enfants, M. et Mme Sarran, M. et Mme C. Baron (soient M. Camille Baron et son épouse née Amélie Oré) et leurs enfants… _ de ce couple, enfants qui sont Marie-Thérèse (née à Bordeaux le 8 octobre 1849), Valentine (née à Bordeaux le 4 juin 1852), Thérèse-Marie (née à Bordeaux le 21 mai 1867), ainsi que leur frère _ Pierre-Joseph _ Émile (Bordeaux, 5 mai 1861 – mai 1932 _ cf les Remerciements parus dans La Petite Gironde du 25 mai 1932, à la suite des obsèques et l’inhumation du Docteur Emile Bitôt, médecin honoraire des hôpitaux, mentionnant seulement, de ses proches, sa veuve (née Marie Baron : elle décèdera à Bordeaux le 31 octobre 1942, en sa 75e année, ainsi qu’en témoigne son avis de décès paru dans La Petite Gironde du 14 novembre 1942, mentionnant seulement de sa descendance Mme Marc Bitôt, ses enfants et petits-enfants) et sa belle-fille, déja veuve donc, Mme Marc Bitôt)… _), médecin à Bordeaux, que donne Raphaël Vialard dans l’arbre généalogique de cette famille… _ c’est lui, Emile Bitôt, donc, qui le premier des Bitôt et apparentés, tels les Guérin :

Marie-Catherine Dorlet (Bourges, 27 février 1892 – 11 avril 1994), fille de Thérèse-Marie Bitôt (Bordeaux, 24 mai 1867 – Bordeaux, 24 novembre 1915) et son époux Victor Dorlet (23 décembre 1858 – 3 juin 1918), et donc nièce du Dr Emile Bitôt, épousa le banquier Jules Guérin (Bordeaux, 24 mai 1876 – ?), le commanditaire de la Villa Kypris, au Moulleau, dessinée par l’architecte Roger-Henri Expert (Arcachon, 18 avril 1882 – Cérons, 13 avril 1955), et  qui a servi d’inspiration pour la Villa Téthys au Pyla ;

c’est lui, donc, le Dr Emile Bitôt qui a « découvert«  Arcachon, et s’y est installé pour des vacances, à la Villa (ou Chalet) Servantie, en bord de plage, à l’angle des actuels Boulevard de l’Océan et Avenue Sainte-Marie ; Manet y séjourna au mois de mars 1871 et y réalisa quelques belles toiles… _,

la troisième de cette fratrie Bitôt, Valentine Bitôt (Bordeaux, 4 juin 1852 – Bordeaux, 1931),

épouse _ mais j’ignore jusqu’ici en quel lieu et à quelle date eut lieu ce mariage de Valentine Bitôt et Alfred Lourreyt : probablement à Bordeaux, où résidaient les parents Pierre-Anselme et Catherine-Pauline Bitôt de la mariée, Valentine Bitôt ; le domicile mortuaire d’Alfred Lourrey, où il décède le 5 janvier 1914, et qui se situe à Bordeaux 5 Cours Tourny, est celui de son gendre médecin André Venot (Bordeaux, 31 mai 1869 – Bordeaux, juin 1923), le mari, en octobre 1901, de la fille aînée d’Alfred Lourreyt, Charlotte Lourreyt ;

je relève aussi le fait qu’a lieu à Bordeaux, à l’église Sainte-Eulalie, le 20 novembre 1891, la cérémonie des obsèques de Madame Veuve Augustine Lourreyt (dont la maison mortuaire se situe 14 rue du Hâ, à Bordeaux ; à ce qui sera aussi le domicile mortuaire de son fils cadet, Paul-Louis-Joseph Lourreyt (clerc de notaire, puis suppléant de Me Régis) , qui décèdera là, à Bordeaux, le 13 janvier 1924, à l’âge de 63 ans, comme il est mentionné dans l’état-civil du journal La Peite Gironde de ce jour…) ; une cérémonie à laquelle assistent ses deux fils, sa belle-fille et ses trois petites filles : M. Alfred et Mme née Valentine Bitôt Lourreyt et leurs enfants Charlotte, Pauline et Marie-Amélie Lourreyt, ainsi que  M. Paul Lourreyt, demeuré célibataire ;

or la généalogie publiée par Raphaël Vialard assigne comme parents à Alfred Lourreyt (La Guerche-sur-L’Aubois, 31 août 1855 – Bordeaux, 5 janvier 1941) Jean-Baptiste-Charles Lourreyt (Figeac, 26 octobre 1812 – ?) et son épouse, à La Guerche-sur-L’Aubois, le 12 janvier 1853, Charlotte Ménétrier (Charenton-le Pont, 21 mars 1831 – ?) :

je suppose donc que cette Mme Veuve Augustine Lourreyt, mère des frères Alfred (La Guerche-sur-L’Aubois, 31 août 1855 – Bordeaux, 5 janvier 1914) et Paul Lourreyt (né en 1860 et qui décèdera le 13 janvier 1924, à l’âge de 63 ans) ; dont les obsèques ont lieu le 20 novembre 1871 à l’église Sainte-Eulalie à Bordeaux,

et Charlotte Ménétrier, épouse de Jean-Baptiste-Charles Lourreyt, à La Guerche-sur-l’Aubois le 12 janvier 1853, sont une seule et même personne… Fin de l’incise. _

d’Alfred Lourreyt (La-Guerche-sur-L’Aubois, Cher, 31 août 1855 – Bordeaux, 5 janvier 1914), qui sera _ au moins à partir de 1895 (le 7 novembre 1895, « notaire à Dax« , il est élu membre titulaire de la dacquoise Société de Borda), et  jusqu’à la fin de l’année 1913, tombant alors très gravement malade ; en 1914 lui succèdera comme notaire Jules Bouvet _ notaire à Dax,

sera la mère de 3 filles Lourreyt :

Charlotte-Marie-Josèphe Lourreyt (née en 1882 ?), qui épousera à Dax le 25 novembre 1901 Jean-Baptiste-Jacques-André Venot, Professeur de Médecine (né à Bordeaux le 31 mai 1869 et qui décédera à Bordeaux en Juin 1923),

Pauline Lourreyt, qui épousera à Dax le 27 février 1905 le parisien Raoul Gallié _ petit-fils de Madame Louis Gras _,

et Marie-Amélie Lourreyt, qui épousera à  Dax le 1er août 1910 George-A.-Laurent Droin (Paris, 4 avril 1885 – 22 avril 1943), d’abord avocat, puis administrateur de sociétés, le commanditaire de la très belle Villa Téthys du 14 de l’Avenue de la Plage, au Pyla-sur-Mer ;

dont Marie-Amélie aura 5 enfants Droin _ ou 6 (?), ainsi que le mentionne (à tort ?) la notice nécrologique du 10 mars 1944 de la Société des Amis des Livres.presque un an après le décès, le 22 avril de l’année précédente, de son membre actif Georges Droin… _ ; et pour davantage de précisions sur ces descendances Droin, voir déjà ce qu’en sa détaillée généalogie, nous en présente Raphaël Vialard _ :

Jacques Droin (né avant 1914), qui épousera à Paris le 18 juillet 1935 Nicole Thorel ;

Denise Droin (Bordeaux, 11 avril 1915 – Savennières, 27 décembre 2012), qui épousera Antoine Joly, dont elle aura 2 fils, Eric (né en 1944) et Nicolas Joly (né le 23 août 1945) ;

Philippe Droin (Bordeaux, 4 juin 1918 – Sèvres, 11 novembre 2010), qui épousera Odile Fliche ;

Gilbert Droin, (Paris, 1er mars 1921 ou bien Capbreton 30 août 1922 _ – Paris 8e, 7 mai 2014), qui épousera Nathalie Ciolkovitch, dont il aura 7 enfants, dont Nikita, le cinquième d’entre eux (né à Neuilly-sur-Seine le 9 février 1961) ;

et Roger Droin (? – 10 janvier 1992), époux, à Cestas, le 12 novembre 1939, de Jeanne Beaumartin (Bordeaux 1918 – Bordeaux, 4 juin 2010) _ sur eux aussi, et leur importante descendance, j’avais mené des recherches qu’il me faudra retrouver. Olivier-Georges Droin (Talence, 17 mai 1941 – Bordeaux, 11 août 2018  _ cf mon article du 16 aoît 2018 : « «  _ était leur fils aîné…

C’est donc via deux frères Leuret, Bugène et François,

et deux sœurs Bitôt, Valentine et Thérèse-Marie,

qu’existe ce lien indirect de parenté entre Raphaël Vialard, de la serpentine et ombragée Avenue de l’Eden,

et les Droin, dont Nikita Droin _ mais aussi ses cousins Eric et Nicolas Joly _ , de la sublime Villa Téthys de la rectiligne Avenue de la Plage, au Pyla-sur-Mer…

À compléter, bien entendu, encore _ la joie de rechercher ne connaît pas la satiété…

Et à ceux seuls qui cherchent advient, de temps en temps, la joie de découvrir un peu…

Ce dimanche 18 septembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

La lumineuse magie de la Villa Téthys au Pyla-sur-Mer en cette superbe journée du Patrimoine…

17sept

Un courriel de l’ADPPM (Association de Défense du Patrimoine et de Promotion de Pyla-sur-Mer) reçu le 13 septembre dernier informant que son Exposition « Patrimoine pylatais, hier, aujourd’hui, demain« , présentée durant cinq jours au mois d’août dernier, sera de nouveau présentée au public, pour les journées nationales du patrimoine, les 17 et 18 septembre 2022, Salle Pierre Dignac, de 9 heures à 18 heures au Pyla-sur-Mer,

m’a aussitôt donné envie de venir la découvrir ;

je connais bien le merveilleux travail qu’a réalisé Raphaël Vialard en ses très riches quatre livres successifs sur le patrimoine du Pyla ;

et je l’ai joint hier au téléphone ; et quand je lui ai demandé quelles Villas seraient ce samedi accessibles au public, il m’a dit que la Villa Téthys et la Villa Casa Sylva le seraient…

Aussitôt, j’ai pensé à me rendre à cette Exposition avec mes amis Marie-Claude et Philippe Trouvé.

Et tout de suite j’ai pensé aussi à essayer de visiter enfin la splendide Villa Téthys, 14 Avenue de la Plage, au Pyla,

à propos de laquelle j’avais écrit le 27 février 2017 un article intitulé «  » ;

et aussi, le 16 août 2018, cet autre article, « « ,

qui m’avait valu cette très belle réponse de Nikita Droin, postée sur mon blog « En cherchant bien » le 30 août suivant :

« Merci pour votre témoignage émouvant. Olivier nous laisse de merveilleux souvenirs et de très beaux devoirs. Bibliophile averti, il était comme son grand père _ Georges Droin _ membre des Amis du Livre Contemporain (Georges Droin 1885-1943 _ j’avais dit dans l’article que je n’avais réussi jusqu’ici à découvrir les lieux et dates de naissance et décès de celui-ci, le commanditaire de la merveilleuse Villa Théthys de 1927…_). Sa mémoire nous sera précieuse pour poursuivre la transmission » _ la transmission, voilà !

Je pense aussi au cher Nicolas Joly, autre petit-fils, par sa mère née Denise Droin (Bordeaux, 11 avril 1915 – Savennières, 26 décembre 2012), de Georges Droin,

avec lequel je me suis entretenu, le 17 juin 2016, de son somptueux vin de la Coulée de Serrant, à la Cité du Vin, à Bordeaux ;

cf mon article du 28 janvier 2017 :  «  » ;

et celui _ avec accès à la vidéo de l’entretien ! _ du 27 avril 2017 : « Deux merveilleux entretiens à l’Auditorium de la Cité du Vin, à Bordeaux, avec Nicolas Joly et Stéphane Guégan« …

Non seulement cette Exposition de l’ADPPM est absolument passionnante et mérite qu’on lui consacre tout le temps nécessaire à suivre et méditer très en détail ce qu’elle propose généreusement à ses visiteurs,

mais elle nous a donnés l’occasion d’échanger très amicalement avec Anne-Lise Volmer, présidente de l’ADPPM, et fille du philosophe Georges Gusdorf (Caudéran, 10 avril 1919 – La Teste-de-Buch, 17 octobre 2000)),

dont parlait si souvent mon amie Simone Gipouloux (Toulon, 25 mars 1914 – Talence, 2014), qui fut mon professeur de philosophie en Terminale _ cf mes articles du 7 décembre 2008 : «  » ; du 10 décembre 2008 : «  » ; et du 26 octobre 2016 : «  « 

Puis, en début d’après-midi  _ et le soleil resplendissait sur le Bassin, Le Pyla, et les Passes vers l’Océan… _,

la présentation-commentaire très détaillée et tout à fait passionnante (!), trois-quart d’heure durant, de Nikita Droin d’une Villa Téthys somptueuse, éclatante, sous le si beau soleil de ce superbe septembre tendre au bord du Bassin,

fut un moment de très précieuse joie intense.

De même, il me faut l’ajouter, que notre succulent déjeuner, auparavant, sur la terrasse ensoleillée, avec ses hauts pins élancés, de l’Hôtel Ha(a)ïtza _ sur un conseil, le matin, vers 9 h 30, de Nikita Droin _ contribua à faire de ce splendide lumineux samedi de septembre rayonnant au Pyla _ m’évoquant quelques chaleureuses vues d’Albert Marquet et de Pierre Bonnard _ un moment comme hors du temps, en un Pyla remarquablement vert, en dépit de la canicule _ et sécheresse _ de ce torride été brûlé…

Merci ! Merci !

Ce samedi 17 septembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et les raisons pour lesquelles le fils de Marie Suart (et puis sa descendance jusqu’au présent roi Charles III) a hérité du trône d’Angleterre, à la mort de la reine Elisabeth Iere d’Angleterre, le 24 mars 1603 : les ascendants royaux (autres qu’écossais) de Marie Stuart, en Angleterre, mais aussi en France et en Espagne (Castille)…

16sept

Afin de compléter mes articles «  » du 11 septembre,

et «  » du 12 septembre,

qui étaient consacrés aux liens de descendance de la défunte reine Elisabeth II (1926 – 2022) et le présent roi Charles III (né le 14 novembre 1948) avec la reine d’Écosse Marie Stuart (1542 – 1587),

je désire ici expliciter comment le fils de Marie Stuart, le roi d’Écosse Jacques VI Stuart (1566 – 1625), a pu devenir, le 24 mars 1603, le successeur de la meurtrière de sa mère, je veux dire la reine Elisabeth Ire d’Angleterre (1533 – 1603), Tudor, en devenant aussi, à cette date, le roi Jacques Ier d’Angleterre, Stuart, 

avec toute la descendance qui s’en est suivie de lui _ et son épouse Anne de Danemark (1574 – 1619) _ jusqu’à aujourd’hui.

Et surtout montrer de combien de rois, outre bien sûr ceux d’Écosse, la reine d’Écosse Marie Ire d’EcosseMarie Stuart, se trouve, de fait, être la descendante, d’abord, bien sûr, de rois d’Angleterre, ce qui permet de justifier le passge de la couronne d’Angleterre à son fils, le roi Jacques VI d’Écosse Stuart,

mais aussi, et par des princesses _ filles de rois _ traversant la Manche pour venir épouser des rois ou des princes Anglais ou Écossais,

qui donc étaient les filles de quelques rois de France, ainsi que de Castille _ les royaumes d’Europe n’étant en ces époques pas si nombreux que cela…

Commençons donc par les ascendances anglaises de ces Stuart écossais :

d’abord,

c’est au mariage, le 8 mai 1503 au palais de Holyrood, à Edimbourg, entre son grand-père paternel le roi Jacques IV d’Écosse Stuart (Stirling, 17 mars 1473 – Floddenfield, 9 septembre 1513) et sa grand-mère paternelle Marguerite Tudor (Westminster, 28 novembre 1489 – Mathven, 18 octobre 1541),

qu’advient le lien entre la lignée des rois Stuart d’Écosse et la lignée des rois d’Angleterre, en l’occurrence ici les Tudor,

cette reine Marguerite (1489 – 1541) étant la fille aînée du roi Henri VII Tudor d’Angleterre (Pembroke, 28 janvier 1457 – Richmond, 21 avril 1509) et son épouse Elisabeth d’York (Westminster, 11 février 1466 – Richmond, 11 février 1503)

_ une union, notons-le, qui scella la fin de la Guerre des Deux Roses entre les Lancastre, issus du duc de Lancastre Jean de Gand (Gand, 6 mars 1340 – Leicester, 3 février 1399), le 3e des fils du roi Edouard III d’Angleterre (Windsor, 13 novembre 1312 – Richmond, 21 juin 1377), et les York, issus du duc d’York Edmond de Langley (Kings Langley, 5 juin 1341 – Kings Langley, 1er août 1402), le 4e des fils du roi Edouard III… ;

le roi Henri VII Tudor (1457 – 1509) étant en effet issu d’une branche latérale des Lancastre, du fait du remariage de Catherine de Valois (Paris, 27 octobre 1401 – Londres, 3 janvier 1437), fille du roi de France Charles VI (Paris, 3 décembre 1368 – Paris, 21 octobre 1422) et son épouse la reine Isabeau de Bavière (Munich, 1370 – Paris, 24 septembre 1435), qui, une fois veuve, le 31 août 1422, de son premier époux le roi d’Angleterre Henri V (Monmouth, 16 septembre 1386 – Vincennes, 31 août 1422), s’était remariée avec Owen Tudor (Anglesey, 1400 – Hereford, 1461), grand-père paternel de ce roi Henry VII (1457 – 1509)), qui fonda la dynastie des Tudor, à la mort du dernier roi York, Richard III (Fotheringhay, 2 octobre 1452 – Bosworth, 22 août 1485), à la bataille de Bosthworth le 22 août 1485… _,

avec cette conséquence majeure qu’au décès de la reine Elizabeth Ire Tudor (Greenwich, 7 septembre 1533 – Richmond, 24 mars 1603), fille d’Henri VIII Tudor (Greenwich, 28 juin 1491 – Whitehall, 28 janvier 1547), et petite-fille d’Henri VII Tudor (1457 – 1509), le 24 mars 1603,

la couronne d’Angleterre passa  au roi Jacques VI d’Écossequi devint alors aussi le roi Jacques Ier d’Angleterre, en tant qu’arrière-petit-fils de Marguerite Tudor (Westminster, 28 novembre 1489 – Methven, 18 1541), fille aînée du roi d’Angleterre Henri VII Tudor (1457 – 1509), sœur aînée du roi Henri VIII Tudor (1491 – 1547), et tante paternelle de la défunte, ce 24 mars 1603, reine Elisabeth Ire Tudor (1533 – 1603) _ et c’est en octobre 1604 que le roi Jacques Ier, devenu roi d’Angleterre au décès, le 24 mars 1603 de la reine Elisabeth, réunit sous sa couronne les royaumes d’Écosse et d’Angleterre (il est aussi roi d’Irlande) sous le nom de Grande-Bretagne…

Ensuite,

voici la filiation unissant le roi Jacques VI d’Écosse et Jacques Ier d’Angleterre (1566 – 1625) et sa mère la reine d’Écosse Marie Stuart (1542 – 1587)

au roi Guillaume le conquérant (Falaise, 1028 – Rouen, 9 septembre 1087), le vainqueur le 14 octobre 1066 de la bataille d’Hastings :

Guillaume le conquérant (1028 – 1087)

Henri Ier d’Angleterre (1068 – 1135 ) _ quatrième fils de Guillaume le conquérant

Mathilde l’emperesse (1102 – 1167) _ épouse, d’abord, à Worms le 7 janvier 1114 de l’empereur Henri V du Saint-Empire (1086 – 1125), puis, au Mans le 11 juin 1128, de Geoffroy V d’Anjou Plantagenêt (1113 – 1151)

Henri II Plantagenêt d’Angleterre (1133 – 1189)

Jean Ier sans Terre d’Angleterre (1166 -1216)

Henri III d’Angleterre (1207 – 1272)

Edouard Ier d’Angleterre (1239 – 1307)

Edouard II d’Angleterre (1284 – 1327)

Edouard III d’Angleterre (1312 – 1377)

Edmond de Langley (1341 – 1402), duc d’York en 1355

Richard de Conisburgh (1385 – 1415)

Richard Plantagenêt, duc d’York (1411 – 1460)

Edouard IV d’Angleterre (1442 – 1483)

Elisabeth d’York (1466 – 1503) _ reine consort de Henry VII d’Angleterre Tudor (1457 – 1509)

Marguerite Tudor (1489 – 1541) _ reine consort de Jacques IV Stuart d’Écosse (1473 – 1512)

Jacques V Stuart d’Écosse (1512 – 1542) _ époux de Marie de Guise (1515 – 1560)

Marie Ire d’Écosse Stuart (1542 – 1587)

Jacques VI d’Écosse et Jacques Ier d’Angleterre (1566 – 1425)

Et maintenant il me faut adjoindre à ces ascendances anglaises des rois et reines Stuart d’Écosse, des ascendances un peu plus lointaines, via des princesses faisant la traversée de la Mer du Nord ou celle de l’Atlantique pour gagner l’Écosse septentrionale, d’une part quelques ascendances françaises, et d’autre part quelques ascendances castillanes _ passant sous silence ici les ascendances danoises. On n’hésitait pas à voyager très loin, et forcément par bateau (la Grande-Bretagne est une île !), en ces temps reculés de nous (et sans avions..) _,

des ascendances qui participent aussi de la généalogie de la reine Marie Stuart (1542 – 1587) et son fils Jacques (1566 – 1625), le roi d’Écosse Jacques VI qui deviendra aussi, en 1603, le roi d’Angleterre Jacques Ier ;

et cela en remontant dans le temps, jusqu’à Guillaume le conquérant, vainqueur en 1066 à la bataille d’Hasting, dont la célèbre tapisserie de la reine Mathilde _ conservée à Bayeux _ fait le récit en images…

Et d’abord, donc, les ascendances françaises par quelques princesses ayant fait ce septentrional voyage d’Ècosse :

en remontant dans cette généalogie des Stuart,

la seconde princesse française  _ après la princesse lorraine Marie de Guise (Bar-le Duc, 22 novembre 1515 – Edimbourg, 11 juin 1560), l’épouse, à Saint-Andrews le 12 juin 1538, du roi d’Écosse Jacques V (Edimbourg, 10 avril 1512 – 14 décembre 1560), et mère de la reine Marie Stuart (Linlithgow, 8 décembre 1542 – Fotheringhay, 8 février 1587) _est Catherine de France (Paris, 23 octobre 1401 – Londres, 3 janvier 1437), fille du roi de France Charles VI (Paris, 3 décembre 1368 – Paris, 21 octobre 1422) et de son épouse Isabeau de Bavière (Munich, 1370 – Paris, 24 septembre 1435) ;

la princesse Catherine de France, épouse en premières noces du roi d’Angleterre Henry V Lancastre (Monmouth, 16 septembre 1386 – Vincennes, 31 août 1422), et veuve de lui en date du 31 août 1422 ; mais, surtout pour notre généaologie, remariée en secondes noces avec le noble gallois Owen Tudor (Anglesey, 1400 – Hereford, 1461), qui seront les parents du Comte de Richmond Edmond Tudor (Much Hadhen, 11 juin 1430 – Caernavon, 3 novembre 1456) ;

lequel est le père de celui qui deviendra, le 30 octobre 1485, _ à la suite de la bataille de Bosworth, où le roi Richard III York (Fotheringhay, 2 octobre 1452 – Bosworth, 22 août 1485) est tué... _ le roi d’Angleterre Henry VII Tudor (Pembroke, 28 janvier 1457 – Richmond, 21 avril 1509),

époux, le 14 janvier 1486 _ en forme de clôture de la Guerre des Deux Roses (22 mai 1455 – 22 août 1485) _ d’Elisabeth d’York (Westminster, 1er février 1466 – Richmond, 11 février 1503), fille aînée du roi Edouard IV York (Rouen, 28 avril 1442 – Westminster, 9 avril 1483) ;

lesquels Henry VII Tudor et Elisabeth d’York seront les parents de Marguerite Tudor (Westminster, 28 novembre 1489 – Mathven, 18 octobre 1541) _ qui est aussi la sœur aînée du roi d’Angleterre Henry VIII Tudor (Greenwich, 28 juin 1491 – Whitehall, 28 janvier 1547) _, l’épouse du roi d’Écosse Jacques IV (Stirling, 17 mars 1473 – Floddenfield, 9 septembre 1513) ;

qui seront les parents du roi d’Écosse Jacques V (Edimbourg, 10 avril 1512 – Theobalds House, 14 décembre 1542),

et les grands-parents paternels de la reine d’Écosse Marie Ire Stuart (Linlithgow, 8 décembre 1542 – Fotheringhay, 8 février 1587).    

Puis, les rois d’Angleterre Edouard III (Windsor, 13 novembre 1312 – Richmond, 21 juin, 1377) et son père Edouard II (Caernavon, 25 avril 1284 – Berkeley, 21 septembre 1327) ont tous deux eus des épouses

ou bien française, pour le roi Edouard II :

Isabelle de France (Paris, vers 1292 – Hertford, 22 août 1358), fille du roi de France Philippe IV le Bel (Fontainebleau, avril 1268 – Fontainebleau, 29 novembre 1334) et son épouse Jeanne Ire de Navarre (Bar-sur-Seine, 14 janvier 1273 – Vincennes, 2 avril 1305) ;

ou bien d’ascendance française pour leur fils le roi Edouard III :

l’épouse de celui-ci, Philippa de Hainaut (Valenciennes, 1314 – Windsor, 15 août 1369) est en effet fille du Comte Guillaume Ier de Hainaut (vers 1286 – Valenciennes, 13 juin 1337) et son épouse Jeanne de Valois (Longpont, 1294 – Fontenelle, 7 mars 1352) ; laquelle était fille de Charles de Valois (Vincennes, 12 mars 1270 – Le Perray, 16 décembre 1325), le quatrième fils du roi de France Philippe le Hardi (Poissy, 1er mai 1245 – Perpignan, 16 octobre 1285) et de son épouse d’Isabelle d’Aragon (1247 – Cosenza, 28 janvier 1271) Charles de Valois, père du roi Philippe VI de Valois (1293 – Nogent-le-Roi, 22 août 1350), étant aussi celui qui donna naissance à la lignée des rois Valois, se succédant sur le trône de France depuis le 1er avril 1328 jusqu’au 2 août 1589, c’est-à-dire de l’accession au trône du roi Philippe VI, à la disparition, sans héritier direct, du roi Henri III (Fontainebleau, 19 septembre 1551 – Saint-Cloud, 2 août 1589) ; la maison des Valois cédant alors le trône de France à la lignée des Bourbon, à l’avènement, ce 2 août 1589, du roi Henri IV (Pau, 13 décembre 1553 – Paris, 14 mai 1610) ;

le premier roi Bourbon Henri IV (1553 – 1610) descendant en lignée masculine du roi Saint Louis (Poissy, 25 avril 1214 – Carthage, 25 août 1270) à la dixième génération, via la maison capétienne des Bourbon, issue du petit-fils de Louis IX- Saint Louis, et qui est aussi le sixième et dernier fils de celui-ci, Robert de Clermont (vers 1256 – 7 février 1317) et de son épouse Béatrice de Bourgogne (1257 – Murat, 1er octobre 1310), Louis Ier de Bourbon (Clermont, 1279 – Paris, 22 janvier 1341),

ayant, lui, le roi Henri IV, pour père Antoine de Bourbon, duc de Vendôme (La Fère, 22 avril 1518 – Les Andelys, 17 novembre 1562)…

Fin de l’incise.


Encore un cran plus en amont dans cette généalogie des rois d’Angleterre ancêtres de rois Stuart d’Écosse,

le roi Edouard Ier (Westminster, 18 juin 1239 – Burgh by Sands, 7 juillet 1307) _ père du roi Edouard II (Caernavon, 25 avril 1284 – Berkeley, 21 septembre 1327) _, est l’époux d’Eléonore de Castille (en Castille, vers 1241 – Harby, 28 novembre 1290), fille du roi de Castille Ferdinand III (Peleas de Arriba, 1199 – Séville, 31 mai 1314) et de son épouse la princesse française Jeanne de Dammartin (1220 – Abbeville, 16 mars 1279).

Ce roi Edouard Ier (1239 – 1307) dont le père est le roi Henri III Plantagenêt (Winchester, 1er octobrebre 1207 – Wesrminster, 16 novembre 1272) et la mère est la princesse provençale Eléonore de Provence (Aix-en-Provence, vers 1223 – Amesbury, 26 juin 1291) ;

 et dont les grands-parents paternels sont le roi Jean Ier sans Terre (Oxford, 24 décembre 1166 – Newark, 19 octobre 1216) et sa seconde épouse, la princesse aquitaine Isabelle d’Angoulême (vers 1890 – Fontevraud, 4 juin 1246).

Le roi Jean Ier sans Terre (1166 – 1216) étant lui-même fils du fameux roi Henri II Plantagenêt (Le Mans, 5 mars 1133 – Chiron, 6 juillet 1189) et son épouse la célébrissime Aliénor d’Aquitaine (Belin, 1122 – Poitiers, 1er avril 1204). 

Et en remontant encore un peu plus haut,

le roi Henri II Plantagenêt (1133 – 1189) est fils du comte Geoffroy V d’Anjou Plantagenêt (24 août 1113 – Château-du Loir, 7 septembre 1151) et de son épouse Mathilde l’emperesse (Sutton Courtenay, 7 février 1002 – Rouen, 10 septembre 1167), qui est fille du roi d’Angleterre Henri Ier d’Angleterre (Selby, 1068 – Lyons-la-Forêt, 1er décembre 1135) et de sa seconde épouse la princesse Mathilde d’Écosse (Dumfermline, 1080 – Westminster, 1er mai 1118) ; 

Henri Ier d’Angleterre (1068 – 1135) étant lui-même le 4éme fils du grand Guillaume le conquérant (Falaise, 1028 – Rouen, 9 septembre 1087) et de son épouse la fameuse Mathilde de Flandre (1131 – Caen, 2 novembre 1083) ;

et Mathilde d’Écosse (1080 – 1188) étant la fille cadette du roi Malcom III Grosse tête d’Écosse (1031 – Ainwick, 13 novembre 1093) _ le vainqueur de Macbeth ! _ et son épouse Marguerite de Wessex (vers 1046 – Edimbourg, 16 novembre 1093).

On voit donc ici le croisement assez fréquent de ces dynasties royales écossaises et anglaises

et où donc situer géographiquement la lignée des Plantagenêt ?.. _,

mais aussi françaises, ainsi que castillanes…

Ce vendredi 16 septembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

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