Archives de la catégorie “Musiques”

Revenir jouir de Francis Poulenc (1899 – 1963) admirablement servi par le chef Georges Prêtre (1924 – 2017) : un beau coffret anthologique d’Erato…

20nov

C’est un article louangeur « Hommages à Georges Prêtre chez Warner » de Pierre-Jean Tribot, avant-hier 18 novembre sur le site de l’excelent magazine belge Crescendo,

qui a attiré mon regard sur la parution très opportune d’un coffret Erato 5054197 993787 de 7 CDs, consacré à l’œuvre d’un compositeur que j’apprécie beaucoup :

Francis Poulenc (Paris, 7 janvier 1899 – Paris, 30 janvier 1963)…


Hommages à Georges Prêtre chez Warner

LE 18 NOVEMBRE 2024 par Pierre Jean Tribot

Georges Prêtre dirige Poulenc. Francis Poulenc (1899-1963) : œuvres diverses. Solistes, chœurs et orchestres, direction : Georges Prêtre. 1959-1988. Livret en français, anglais et allemand. 7 CD Warner. 5054197 993787.

Warner rend hommage au grand Georges Prêtre avec un petit coffret _ de 7 CDs _ qui reprend ses enregistrements Poulenc et quelques rééditions numériques de ses gravures iconiques pour la firme française de EMI France, désormais propriété de Warner Classics.

Avec sa collaboration avec Callas, celle avec Françis Poulenc est l’autre association artistique légendaire _ voilà _ de la carrière du chef nordiste (Waziers, 14 août 1924 – Castres, 4 janvier 2017 _ qui aurait célébré ses 100 ans cette année.

Le jeune chef avait amorcé cette collaboration à l’occasion de la création de la Voix humaine dans la fosse de la Salle Favart avec Denise Duval. Le compositeur était tellement heureux qu’il déclara “tous deux vous êtes tellement moi que c’est comme si je me dédoublais”. L’enregistrement qui en suivit, repris dans ce coffret _ merci !!! _ , est un pilier de l’art de l’interprétation de ce chef d’œuvre unique _ absolument.

Georges Prêtre fut la cheville ouvrière pour EMI d’enregistrements sous la houlette bienveillante du compositeur _ oui _, mais le coffret pour éviter de doublonner avec une précédente parution Warner “Poulenc, oeuvres complètes” propose un équilibre entre les gravures historiques et les remake du chef tout au long de sa carrière.

On retrouve ainsi les Concertos pour piano (pour piano et pour deux pianos) avec Gabriel Tacchino et Bernard Ringeissen, en 1983, avec l’Orchestre philharmonique de Monte Carlo, un album orchestral  avec le jeune Orchestre de Paris en 1968  (Sinfonietta, Suite françaiseMariés de la Tour Eiffel) et le diptyque sacré Stabat Mater et Gloria avec l’Orchestre national de France et le Choeur de Radio France enregistré en 1988. L’ensemble n’est en rien une intégrale, plutôt une très large sélection _ voilà _ car si on est ravis de retrouver les Biches en version complète avec chœur, on regrette de ne pouvoir entendre que la Suite des Animaux modèles car le maestro n’a hélas pas enregistré l’intégrale du ballet.

Prêtre est évidemment à son affaire par un style énergique et tranchant _ voilà _ qui vivifie ces œuvres. On se régale des sonorités très typées des orchestres parisiens d’alors, avec des timbres assez crus et verts, qui renforcent l’ironie et l’humour de ces partitions _ c’est très juste. Les prises de son EMI France n’ont jamais été des modèles hifistes, il faut passer sur une plastique sonore, elle aussi abrupte. Mais ces gravures sont de belles références malgré quelques déception comme une Barbara Hendricks hors style dans le Stabat Mater et le Gloria.

En numérique et seulement en numérique, Warner remet en ligne l’intégrale des Symphonies de Saint-Saëns et le poème symphonique La jeunesse d’Hercule avec les Wiener symphoniker, un album Marcel Landowski (Symphonies n°1, n°3, n°4et Concerto pour violon)  avec Patrice Fontanarosa et l’Orchestre n national de France mais surtout un magistral album d’Indy avec l’Orchestre philharmonique de Monte-Carlo dans le Poème des rivages et le Diptyque méditérnnéen, un album fauviste, gorgé de lumières méridionales qui fait briller l’art de d‘Indy comme jamais. On aurait aimé que Warner nous rende deux autres gravures : la Symphonie du Nouveau monde avec l’Orchestre de Paris (avec Jean-Claude Malgoire au cor anglais) et laDamnation de Faust avec ce même orchestre de Paris avec Janet Baker, Nicolaï Gedda et Gabriel Bacquier. Du Georges Prêtre, on n’en a jamais assez !

Note globale 9-10

Ce mercredi 20 novembre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Une épatante escapade Stravinsky, avec Barbara Hannigan à la direction, en un très réjouissant CD Linn 722 « Stravinsky – Chamber Works », entre 1911 et 1954…

16nov

Ce samedi,

une très épatante escapade Stravinsky, avec Barbara Hannigan à la direction du Royal Academy of Music et du Juillard School Ensemble, ainsi que 8 Songs, en un réjouissant CD Linn 722 « Stravinsky – Chamber Works« , composés entre 1911 et 1954 _ le CD a été enregistré à Londres du 19 au 21 janvier 2023…

Avec les oeuvres suivantes :

le Concerto « Dumbarton Oaks » (1937/38) ;

les « Three Japanese Lyrics » (1912/13) ;

les « Two Poems of Balmont » (1911 ; 1954) ;

le « Septet » (1952/53) ;

les « Three Little Songs – Recollections of my childhood » (1913 ; 1939/30) ;

l' »Octet for wind instruments » (1922/23) ;

le « Concertino for twelve instruments » (1920 ; 1952) ;

et « Ragtime for eleven instruments » (1918).

Une escapade extrêmement rafraîchissante, avec d’excellents interprètes,

et en un répertoire stravinskyen qui mérite tout à fait d’être recouru aujourd’hui tant des interprètes que des mélomanes du XXIe siècle,

d’une modernité très heureuse…

Un excellent CD !

Ce samedi 16 novembre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

A nouveau l’émerveillement subjuguant de la magique « Fantaisie en Fa mineur pour piano à 4 mains » Op. 103 D. 940 de Franz Schubert, dans une tendrissime interprétation des Pollini père et fils,

08nov

Après la confondante interprétation par Pavel Kolesnikov et son complice Samson Tsoy sur uu Grand Piano de Concert Yamaha CFX du CD Harmonia Mundi 902716 « Franz Schubert – Leonid Desyatnikov – Pavel Kolesnikov – Samson Tsoy«  _ enregistré à Dobbiaco en novembre 2023 _ de la « Fantaisie en Fa mineur pour piano à 4 mains » Op. 103 D. 940 pour piano à 4 mains,

cf mon article du 19 juillet dernier « « ,

ce sont aujourdhui Maurizio Pollini et son fils Daniele Pollini qui viennent nous subjuguer avec une bouleversante tendrissime interprétation de ce chef d’œuvre absolu qu’est la « Fantaisie en Fa mineur pour piano à 4 mains » D. 940, en un magique CD « Maurizio Pollini – Daniele Pollini – Schubert« , soit le CD Deutsche Grammophon 486 6398 _ enregistré à Munich au mois de juin 2022… Et écoutez-en ici l’Allegro molto moderato (4′ 47), le Largo (2′ 50), l’Allegro vivace (4′ 59) et le Tempo I conclusif (5′ 10)…

Dont le complément de choix est, du moins à mon goût, de superbissimes « Moments musicaux » D. 780, interprétés divinement par Daniele Pollini…

Quand le complément, rêvé, du CD Kolesnikov -Tsoy était le magique emballant « Divertissement à la hongroise » à 4 mains D. 818. Op. 54…

Et le 5 novembre dernier, sur son site Discophilia, un beau et très juste article de Jean-Charles Hoffelé sur cet ultime legs de Maurizio Pollini, intitulé précisément intitulé « Voyage ultime » :

VOYAGE ULTIME

Le père et le fils avaient prévu de se retrouver pour compléter leur album Schubert à quatre mains, mais le sort en décida autrement. La Fantaisie resterait donc seule, écho fabuleux et aussi empli de contrastes, à leur stupéfiant En blanc et noir de Debussy qui complétait le 2e Livre de Préludes ; Daniele de son côté gravait les Moments musicaux, Maurizio ajoutait à sa discographie la plus schubertienne des Sonates de Schubert, cette sol majeur tendre comme le plus tendre des Mozart ; et comme chez Mozart tenant sur le fil rires et larmes, demandant à qui la joue d’être assez équilibriste pour ne pas en simplifier la psyché.

Ce qui surprend toujours dans cet automne pollinien c’est la pure beauté de la sonorité, captée dans l’Herkulessaal de Munich ici avec moins d’effort que pour la Hammerklavier, rayonnante. Ce clavier s’est éclairé, allégé, une lumière supplémentaire habille les polyphonies, fait chanter la grande fantaisie du Finale, surtout modèle avec d’incroyables subtilités le redoutable Molto moderato jamais aussi cantabile depuis Vladimir Ashkenazy. Apport majeur à la discographie du pianiste et à celle de l’œuvre.

Daniele Pollini s’empare des Moments musicaux en les sauvant de toute anecdote. Qui les jouait avec autant de contrastes, un sens expressif si intense ? Vladimir Sofronitsky, ce qui nous rappelle que le fils est un pianiste majeur, trop peu présent au disque (cherchez ses deux récitals pour l’étiquette jaune). La Fantaisie est au-delà du dicible, de l’intrada quasi céleste à l’élan fabuleux de l’Allegro vivace, père et fils ne faisant qu’un pour cet adieu impossible : on n’a pas le droit de mourir en jouant si bien.

LE DISQUE DU JOUR

Franz Schubert (1756-1791)


Sonate pour piano No. 18
en sol majeur, D. 894

6 Moments musicaux, D. 780
Fantaisie à quatre mains
en fa mineur, D. 940

Maurizio Pollini, piano
Daniele Pollini, piano


Un album du label Deutsche Grammophon 4866398

Photo à la une : le pianiste Maurizio Pollini –
Photo : © Cosimo Filippini/Deutsche Grammophon

Bravissimo !

Ce vendredi 8 novembre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Essai de répertoire des maisons mentionnées dans les actes d’état-civil de naissance et de décès des individus membres des lignées issues de Gratien Delouart (1748 – 1798) et son épouse Sabine Laxague (1745 – 1845), pour parfaire la connaissance des cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel…

05nov

En ce nouvel article, je vais tâcher d’indiquer systématiquement cette fois-ci les maisons mentionnées dans les divers actes d’état-civil des 4 lignées de descendants du couple, marié à Ciboure le 28 janvier 1778, de Gratien Delouart () et son épouse Sabine Laxaugue (),

en complétant de ces mentions de localisation mon article «  » du 27 octobre dernier. 

A la recherche des documents d’état civil (naissances, mariages, décès) de la lignée Delouart, de Ciboure, dont sont issus Marie-Delouart (Ciboure, 1840 – Paris, 1917) et son fils Maurice Ravel (Ciboure, 1875 – Paris, 1937), et trois autres lignées collatérales de cousins, à Ciboure et Saint-Jean-de-Luz…

— Ecrit le dimanche 27 octobre 2024 dans la rubriqueBlogs, Histoire, Musiques”.

Àfin de donner accès aux documents d’état civil (naissances, mariages, décès) des divers membres de la lignée Delouart de Ciboure dont sont issus les natifs de Ciboure Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875, rue du Quai, n°12 – Paris, 28 décembre 1937) et sa mère Marie-Delouart (Ciboure, 24 mars 1840, dans la maison Bourbouillonbaita, n° 118, au quartier de Pocalette – Paris, 5 janvier 1917) _ et par eux aux importantes données socio-gégraphico-historiques qu’ils comportent _, mais aussi et surtout les trois autres lignées collatérales de cousins issus de Delouart, à Ciboure et Saint-Jean-de-Luz, moins remarquées jusqu’ici,

je reprends mon article du 4 octobre 2020 «  » en lequel j’avais entamé partiellement ce travail d’accès aux actes d’état-civil, que je vais systématiquement compléter maintenant en donnant accès à ces liens aux archives d’état-civil disponibles, principalement à Ciboure, mais aussi à Saint-Jean-de-Luz, concernant les divers membres de la descendance du couple formé, au troisième quart du XVIIIème siècle, des ancêtres Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague, qui se sont mariés à Ciboure le 28 janvier 1778 ;

 

et cela _ en remontant aussi à quelques uns des ascendants immédiats de Gratien Delouart et Sabine Laxague : Delouart, Mourguy, Laxague, Doyambehere, Sallaberry, même si les archives du XVIIIe siècle conservées et consultables à la mairie de Ciboure, sont le plus souvent assez difficilement déchiffrables, même pour des chercheurs passionnés et patients, tel le très scrupuleux Jean-Noël Darrobers, celui qui jusqu’ici a fouillé le meux et le plus loin … _, à partir de ce couple fondateur de Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798dans son domicile situé quartier du Nord, maison de Churaenea) et son épouse, mariés le 28 janvier 1778 à Ciboure, Sabine Laxague (Ciboure, possiblement 1745 _ plutôt que le 24 novembre 1752, comme je l’avais d’abord indiqué _Ciboure, 27 février 1845, au quartier de la place, dans la maison Lamacenia, n° 137),

Gratien Delouart et Marie Laxague qui sont les parents de la fratrie _ avec descendance _ constituée de :

_ Marie-Baptiste Delouart n°1 (Ciboure, 29 juin 1782Ciboure, 23 août 1855), au quartier de la place, dans la maison Lamacenia, n° 137

_ Marie-Baptiste Delouart n°2 (Ciboure, 17 juin 1784Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842), rue Neuve, n° 30

_ Marie Delouart n°3 (Ciboure, 6 août 1786 Ciboure, 15 décembre 1872), rue Pocalette 6

_ et leur frère Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 24 septembre 1872), rue Pocalette 39 ;

dont descendent

_ la lignée Delouart de l’aînée Marie-Baptiste Delouart n°1 (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 23 août 1855), d’où est issue _ via sa fille, née de père incounu, Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809dans la maison n° 17, quartier de BordagainCiboure, 22 décembre 1874, rue du Quai, maison St Esteven) _, sa petite-fille _ née elle aussi de père inconnu : d’où la transmission, uniquement féminine, jusqu’à la future mère de Maurice Ravel de ce patronyme de Delouart hérité de Gratien Delouart (1748 – 1798)…_ Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), puis son arrière-petit-fils Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875, Paris, 28 décembre 1937),

ainsi que les 3 autres lignées de collatéraux de Marie Delouart (1840 – 1917) issues, après Gratien Delouart (1748 – 1798),

_ 1) de la lignée  luzienne _ inaperçue de Jean-Noël Darrobers en ses articles« Marins et corsaires. Les ancêtres cibouriens de Maurice Ravel« , paru en 1987 dans le n° 22 de la revue Ekaina. Revue d’Études Basques [Saint-Jean-de-Luz], aux pages 78 à 94, et « Les ancêtres maternels de Maurice Ravel«  paru en 1997 dans le n°4 des Cahiers de l’I.R.H.M.E.S. Mélanges savoisiens de l’Opera Seria à Maurice Ravel [Genève, Éditions Slatkine], aux pages 139 à 159 : et, à sa suite, Étienne Rousseau-Plotto en son « Ravel – portraits basques« , paru en 2004, puis 2016… _ descendant de Marie-Baptiste Delouart n°2 (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842) et son époux, à Saint-Jean-de-Luz, le 17 août 1814 , Jean Curuchet, dit Jean Etcheverry (Ciboure, 6 août 1786 _ C’est dans un document (daté du 18 novembre 1842) d’attribution à sa veuve d’une pension (pour ses services de quartier maître de manœuvre, à 36 francs), que j’ai découvert la date de naissance (le 6 août 1786, à Ciboure) de ce Jean (fils de Gana Curutchet), dit Jean Etcheverry… En remarquant, au passage, que cette Marie Delouart (n°2), veuve, venait elle aussi de décéder le 3 janvier 1842 à Saint-Jean-de-Luz, rue Neuve n°30, à l’âge de 57 ans… _ – disparu en mer au large d’Hendaye dans la nuit du 14 au 15 novembre 1841) ;

_ 2) de la lignée cibourienne descendant de Marie Delouart n°3 (Ciboure, 6 août 1786Ciboure, 15 décembre 1872) et son époux, à Ciboure le 28 février 1821, Michel Goyenague (Ciboure 11 janvier 1790Ciboure, 20 novembre 1849, au quartier de Pocalette, dans la maison Petimentenia n° 153) ;

_ et 3) de la lignée cibourienne descendant de Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 Ciboure, 23 septembre 1872) _ sa date de naissance, le 27 aoùt 1788, est mentionnée dans l’acte de son mariage, le 30 avril 1823… _ et son épouse, à Ciboure le 30 avril 1823, Marguerite Larrea (Ciboure, 18 décembre 1798 , rue de Pocalette n° 31Ciboure, 30 novembre 1844, au quartier de Pocalette, dans la maison Pilalbayta n° 175)…

Voici donc cet article en date du 4 octobre 2029, que je complète en donnant le plus systématiquement possible des liens aux divers actes d’état-civil de chacun des membres de ces 4 lignées descendant de Gratien Delouat et son épouse Sabine Laxague :

Les parents cibouro-luziens de Marie Delouart-Ravel contemporains de la naissance de Maurice Ravel, le 7 mars 1875, à Ciboure : un provisoire panorama sur une très méconnue généalogie familiale…

— Ecrit le dimanche 4 octobre 2020 dans la rubriqueHistoire, Musiques”.

Je désire faire ici un panorama récapitulatif le plus complet possible, en dépit de ce qu’il me reste encore à trouver en allant examiner méthodiquement, sur place, les précieux livres d’archives d’état-civil conservés à la mairie de Ciboure, des parents collatéraux effectifs (c’est-à-dire des cousins vivants à la date du 7 mars 1875de la mère de Maurice Ravel, Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), par xemple au moment de la naissance de son fils aîné Maurice Ravel, le 7 mars 1875, à Ciboure, au rez-de-chaussée de la maison San Estebenia _ dénommée « Maison Maurice Ravel » depuis les magnifiques cérémonies organisées par Charles Mapou à Ciboure, en 1925, pour honorer le 50ème anniversaire de la naissance, là, à Ciboure, de Maurice Ravel, sur le quai dénommé depuis ce même jour-là « Quai Maurice Ravel« … _ ;et suite au décès de sa mère, Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809Ciboure, 22 décembre 1874).

À cette date du 7 mars 1875, la plus proche parente alors en vie de Marie Delouart (1840-1917) est sa tante Gachucha Billac (Ciboure, 15 mai 1824, maison 118, rue Pocalette – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902, rue Gambetta n° 41, au domicile de ses employeurs Gaudin), la demi-sœur de sa mère Sabine Delouart (1809-1874) qui vient de décéder en la maison San Estebenia, à Ciboure, le 22 décembre 1874 ; et que Marie Delouart (1840-1917), bien que pas spécialement croyante, choisit pour être la marraine de son bébé Joseph-Maurice Ravel, à l’église Saint-Vincent de Ciboure, le 13 mars 1875 ; à moins qu’il ne se soit agi là d’une initiative de Gachucha Billac et leur cousin Simon Goyenague (Ciboure, 29 novembre 1821, maison n° 117 rue Pocalette Ciboure, 18 avril 1890), dans la maison rue du Quai n° 6), qui ont été la marraine et le parrain du petit Joseph-Maurice, âgé de 6 jours…
Gachucha Billac (1824-1902) _ fille de Jacques Billac (Ciboure, 5 septembre 1772 – Ciboure, 10 mars 1839, dans la maison Bourbouillonbaita n° 163 au quartier de Pocalette) et de Marie Delouart n°1 (Ciboure, 29 juin 1782Ciboure, 23 août 1855), qui se sont mariés à Ciboure le 14 septembre 1814 ; cf mon article du 30 septembre 2019 « «  ; un article qui comporte aussi l’acte officiel de pension de sa retraite de marin de Jacques Billac, quartier-maître de manœuvre à 36 francs ; ainsi que l’acte de pension de reversion de sa veuve, Marie Delouart… _ ; Gachucha Billac, donc, a eu un fils, Romain Billac, né à Ciboure le 9 août 1844, lui aussi de père inconnu ; mais Romain Billac, charpentier, est prématurément décédé à Ciboure le 2 décembre 1862, dans la maison n° 146 au quartier de Pocalette, à l’âge de 18 ans, et sans descendance _ à propos de Gachucha Billac, cf aussi mes articles des 15 et 24 juillet 2019 : «  » et« « …
Et celui qui tient lieu de parrain à Maurice Ravel, en l’absence à Ciboure du parrain du bébé, sur les fonts baptismaux ce 13 mars 1875, est Simon Goyenague (Ciboure, 29 novembre 1821Ciboure, 18 avril 1890), cousin germain de la défunte Sabine Delouart (1809-1874) et de sa demi-sœur Gachucha Billac (1824 – 1902) :
la mère de Simon Goyenague, Marie Delouart 3 (Ciboure, 6 août 1786Ciboure, 15 décembre 1872 ; épouse à Ciboure le 28 février 1821 de Michel Goyenague (Ciboure 11 janvier 1790Ciboure, 20 novembre 1849), étant la seconde sœur de son aînée Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1782Ciboure, 28 août 1855), laquelle, elle, est la mère de Sabine Delouart (1809-1874), ainsi que de Gachucha Billac (1824-1902) ; ainsi que la grand-mère de Marie Delouart (1840-1917), et l’arrière-grand-mère de Maurice Ravel, qui est né à Ciboure le 7 mars 1875.
La mère de Maurice Ravel, Marie Delouart (1840-1917), avait bien eu un frère aîné, Pierre Casabon, né à Ciboure en 1838 ; mais jusqu’ici j’ignore quasiment tout de son existence, et d’une éventuelle descendance sienne, à l’exception de ce qu’en a rapporté Jean-Noël Darrobers à la page 142 de son article « Les ancêtres maternels de Maurice Ravel« , de 1997…
Et à nul moment le nom de Pierre Casabon n’apparaît, non plus, dans la Correspondance de Maurice Ravel rassemblée par Manuel Cornejo.
Seconde fille (Saint-Jean-de-Luz, 20 novembre 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 30 novembre 1900) de la sœur suivante de la Marie-Baptiste Delouart n°1 (1782-1855), et qui portait le même nom de Marie-Baptiste Delouart _ d’où ont procédé pas mal de confusions… _, c’est-à-dire de Marie-Baptiste Delouart n°2 (Ciboure, 17 juin 1784Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842), et du mari de celle-ci (le mariage eut lieu à Saint-Jean-de-Luz le 17 août 1814), Jean Curutchet, dit Jean Etcheverry (Ciboure, 6 août 1786 – disparu en mer, au large d’Hendaye, la nuit du 14 au 15 novembre 1841), je remarque qu’est toujours vivante à cette date du 7 mars 1875 la cousine germaine luzienne de Sabine Delouart (1809-1874) qui vient juste de décéder à Ciboure le 22 décembre 1874, Marie Etcheverry n°2, veuve Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz, 20 novembre 1824,  – Saint-Jean-de-Luz, 30 novembre 1900, Grand Rue n° 67).
La sœur aînée de celle-ci, Marie Etcheverry n°1 (Saint-Jean-de-Luz, 21 juin 1817, rue Neuve maison n° 19 – Saint-Jean-de-Luz, 27 décembre 1850, Grand Rue n° 67 ; et épouse, à Saint-Jean-de-Luz le 10 novembre 1846, de Jean-Baptiste Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 18 avril 1816, rue d’Angoulême, maison n° 55 – Saint-Jean-de-Luz, 24 septembre 1859, Grand Rue maison n° 67)), étant alors déjà prématurément décédée des suites des couches de son second fils, Jean-Charles Hiriart, né une semaine plus tôt, à Saint-Jean-de-Luz, le 20 décembre 1850, Grand Rue n° 67 :
cette Marie Etcheverry n°2 (1824 –1900) avait épousé à Saint-Jean-de-Luz le 27 août 1851 Louis-Bernard Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz, 18 juin 1815 – Le Havre, 29 novembre 1862).
Et de ce couple Bernard Dargaignaratz (1815 – 1862) – Marie Etcheverry n°2 (1824-1900), à cette date du 7 mars 1875, vivent deux filles Dargaignaratz :
Gracieuse Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz, 23 octobre 1854, Grand Rue, maison n° 50Urrugne, 15 avril 1879, maison de Martiabaita)
et Marie-Clotilde Dargaignaratz (Saint-Jean-de-Luz, 6 mars 1860 – Urrugne, 26 février 1943), qui épousera à Urrugne le 22 novembre 1905 Martin Zozaya (Urrugne, 1er août 1858 – Urrugne, 5 avril 1932).
Issus de la luzienne Marie Etcheverry n°1 (1817-1850) et de son mari luzien lui aussi Jean-Baptiste Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 10 avril 1816Saint-Jean-de-Luz, 24 septembre 1859), à cette date du 7 mars 1875 vivent deux fils Hiriart, luziens :
Dominique Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 28 janvier 1849, Grand Rue n° 49 – Saint-Jean-de-Luz, 20 décembre 1926 en son domicile rue Gambetta, qui épouse à Saint-Jean-de-Luz le 3 juin 1874 Marie Dimatz (Saint-Jean-de-Luz, 28 octobre 1844, rue Saint-Jacques n° 19 – Saint-Jean-de-Luz, 9 juillet 1932 en son domicile 30 rue Gambetta) et Jean-Charles Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 20 décembre 1850 – décédé en Uruguay, ?), qui épousera bientôt à Saint-Jean-de-Luz le 30 mai 1877 Marie Arramendy (Saint-Jean-de-Luz, 18 décembre 1858, rue Saint-Pée n° 2 – décédée en Uruguay ?) : leur descendance qui vit toujours en Uruguay a donné de ses nouvelles à leurs cousins de Saint-Jean-de-Luz…
 …
Issus de la troisième sœur Delouart, la cibourienne Marie Delouart n°3 (Ciboure, 6 août 1886Ciboure 15 décembre 1872) et de son mari le cibourien Michel Goyenague (Ciboure, 11 janvier 1790Ciboure, 20 novembre 1849), à cette date du 7 mars 1875 vivent, outre le fils aîné, et tenant lieu de parrain à Maurice Ravel le 13 mars 1875, le cibourien Simon Goyenague (Ciboure, 29 novembre 1821, Maison n° 117 rue PocaletCiboure, 18 avril 1890, rue du Quai n° 6) époux, à Ciboure, le 15 novembre 1853, de Josèphe Joachine Albistur (Fontarabie, 4 février 1828 – ?), et son fils Pierre Paul Goyenague (Ciboure, 19 août 1854, quartier de la place, maison Ganichicarrenia n° 139 – Ciboure, 6 mars 1929), qui épousera, à Ciboure, le 20 août 1890, sa cousine germaine Nicolasse Goyenague (1864-1945), fille de son frère Jacques Goyenague (Ciboure, 16 octobre 1823 – Ciboure, 22 novembre 1886, maison Callebaita à Bordagain) et son épouse Catherine Larrea (Ciboure, 9 octobre 1832, maison n° 17 à BordagainCiboure, 9 décembre 1895, maison Callebaita, Achotarreta) ; ainsi que plusieurs autres enfants encore de ce couple Goyenague-Albistur ;
Jacques Goyenague (Ciboure, 16 octobre 1823Ciboure, 22 novembre 1886, maison Callebaita à Bordagain) qui épouse à Ciboure le 23 avril 1856 la cibourienne Catherine Larrea (Ciboure, 9 octobre 1832, maison n° 17, Bordagain) – Ciboure, 8 novembre 1895, maison Callebaita, Achotarreta) ; Jacques Goyenague (1823-1886) et son épouse Catherine Larrea (1832-1895) auront au moins cinq enfants :
Simon Goyenague (Ciboure, 18 juin 1856, maison Callebaita, 38, à BordagainCiboure, 14 janvier 1874, quartier Chotarreta, maison Calebaita) ; Marie Goyenague (Ciboure, 16 avril 1857, maison Calebayta, n° 38, au quartier de BordagainCiboure, 18 décembre 1861, maison Calebayta, n° 38, au quartier de Bordagain) ; Jean-Baptiste Goyenague (Ciboure, 31 juillet 1862, maison Sopitenia n° 38 au quartier de Pocalette?) ; Nicolasse Goyenague (Ciboure, 11 juillet 1864, maison n° 38 à BordagainCiboure, 1er juin 1945) ; qui épousera, à Ciboure, le 20 août 1890, son cousin germain Pierre-Paul Goyenague (1854- 1929) ; Gracieuse Goyenague (Ciboure, 14 juillet 1866, au quartier Bordagain, n° 38 – Ciboure, 16 août 1950) ; Josèphe Goyenague (Ciboure, 12 juin 1868, au quartier de Bordagain, 38? ) ; Alexandrine Goyenague (Ciboure, 5 juin 1872, au quartier de Bordagain, 38 – Ciboure, 19 juillet 1872).
Marie Goyenague (Ciboure, 28 juillet 1827, maison n° 117 au quartier de Pocalette – décédée à Buenos Aires, après 1898), qui épouse à Ciboure le 17 juillet 1850 l’urrugnard Martin Passicot (Urrugne, 24 octobre 1824– Buenos Aires, 22 octobre 1888) ; ils auront au moins 11 enfants Passicot…
et Bertrand Goyenague (Ciboure, 6 mars 1832, maison n° 117 rue Pocalette?).
De Marie Goyenague (1827-après 1898) et Martin Passicot (1824-1888), seul l’aîné de leurs 11 enfants, Jean-Martin Passicot (Ciboure 17 mai 1851, au quartier de Pocalette, dans la maison Miguelenia n° 183 – Buenos Aires, après 1895) est né en France, à Ciboure.
Les 10 autres enfants Passicot sont nés en Argentine ; les 7 suivants (Juan Tomas Gabriel, le 30 mars 1855 ; Marcelina, le 5 juin 1856 ; Pascuala, le 27 juin 1858 ; Pedro, le 21 avril 1860 ; Catalina, le 9 juillet 1861 ; Pedro, le 19 novembre 1863 et Bernarda Mariana le 20 novembre 1865) à Buenos Aires ; et enfin les 3 derniers (Maria-Luisa, le 26 juin 1867 ; Juan Maria, le 26 novembre 1869 et Francisco, le 15 juin 1873) à Las Lomas de Zamora.
Marie Goyenague, son époux Martin Passicot et leur fils aîné Jean-Martin, avaient embarqués pour l’Argentine au port de Pasajes en 1851.
Enfin, du frère cadet des 3 Marie (ou Marie-Baptiste) Delouart (n°1 : 1782-1855 ; n°2 : 1784-1842 ; n° 3 : 1786-1872), Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 Ciboure, 23 septembre 1872, rue Pocalette, 39) ; et son épouse, à Ciboure le 30 avril 1823, la cibourienne Marguerite Larrea (Ciboure, 18 décembre 1798, rue de Pocalette 38 ?Ciboure, 30 septembre 1844, au quartier de Pocalette, dans la maison Pilalbayta n° 175) à cette date qui nous intéresse du 7 mars 1875, vivent au moins 3 enfants Delouart issus de ce couple :
l’aînée, Sabine Delouart (Ciboure, 24 juin 1825, dans la maison n° 133 rue de Pocalette?), épouse, à Ciboure le 12 août 1852 de Bernard Cerciat (Ciboure, 18 octobre 1824, dans la maison d’Ursin ? quartier de Bordagaindécédé sur mer, le 9 mars 1868) ; ils auront au moins 4 enfants Cerciat :
Jean-Baptiste Cerciat (Ciboure, 20 septembre 1854, dans le quartier de Pocalette, maison Pilarbayta n° 175 – Ciboure, 26 novembre 1914 ; qui épousera à Guéthary le 4 juillet 1877 Marie Doyhenart (Guéthary, 28 novembre 1854 – après 1923) ; et ce couple aura au moins 4 enfants Cerciat, dont :
Marianne Cerciat (Ciboure, 3 mars 1890, maison rue de Pocalette n° 135 – Ciboure, 13 avril 1950) ; Jean-Vincent Cerciat (Ciboure, 15 décembre 1894, maison rue Pocalette n° 35 Ciboure, 28 avril 1961) ; qui épousera à Ciboure le 6 avril 1921 Marianne Ochoteco (Saint-Pée-sur-Nivelle, 28 septembre 1899, maison Chorloteguia – Ciboure, après 1961) ; et qui auront pour fille Mercedes Cerciat (Ciboure, 18 septembre 1921 – Ciboure, 9 mars 2012) ; et Marie-Louise Cerciat (Ciboure, 12 avril 1900, rue du Chai n° 57 – Saint-Jean-de-Luz, 15 avril 1975) ; qui épouse à Ciboure le 27 février 1923 Adolphe Philippe Sagarzazu (Fontarabie, 5 mai 1900 – Ciboure, 1er janvier 1961  ; et qui auront 3 enfants : Marie-Jeanne Sagarzazu, elle-même mère de Marcel René Sagarzazu ; Jean-Baptiste Sagarzazu et Anita Sagarzazu)) ;
Marie Cerciat (Ciboure, 28 février 1857, maison Pilarbaita au quartier de Pocalette?) ;
Jean Cerciat (Ciboure, 19 avril 1859, dans la maison Pilarbaita, 175, au quartier de Pocalette – Nouméa, ?) ; qui épousera à Nouméa le 24 juillet 1893, Marie-Eudoxie Allard (12 septembre 1872 – ?) ; le couple aura au moins 3 enfants Cerciat :
Elisa Cerciat (Nouméa, 30 juillet 1894 – ?) ; Raymond Cerciat (Nouméa, 27 janvier 1897 – ?) ; André Cerciat (Nouméa, 3 avril 1899 – ?) ;
et Jeanne Cerciat (Ciboure, 20 février 1864, au quartier Pocalette, 172 – Saint-Jean-de-Luz, 23 septembre 1947) ; qui épousera à Ciboure le 8 septembre 1908 Mateo Acin.
La seconde des trois enfants de Jean Delouart et son épouse Marguerite Larrea, est Marie Delouart (Ciboure, 30 juin 1827, dans la maison n° 133 au quartier de Pocalette – Ciboure, 17 mars 1917 ; qui épouse à Ciboure le 21 décembre 1853 Guilhen Etchepare (Ciboure, 8 juillet 1826, dans la maison n° 135 au quartier de Pocalette – Ciboure, 22 mai 1872, rue Pocalette 50) ; j’ignore s’ils ont eu ou pas des enfants ;
et enfin le troisième est Jean-Savin Delouart (Ciboure, 3 juin 1833, dans la maison n° 139 rue PocaletteCiboure, 25 novembre 1888, dans la maison Etchepare, rue Pocalette ; qui épouse à Ciboure le 13 novembre 1861 Dominique Etchepare (Ciboure, 12 décembre 1828, dans la maison n° 134 sise au quartier de PocaletteCiboure, 15 avril 1897, dans la maison rue Pocalette n° 48) ; le couple aura au moins 2 enfants Delouart :
Etiennette Delouart (Ciboure, 4 mai 1866, maison n° 161 au quartier de PocaletteCiboure, 8 novembre 1870, rue Pocalette, 48) ;
et Sabine Delouart (Ciboure, 26 avril 1868, rue Pocalette, 48 – Ciboure, 25 février 1952).
Il faut ajouter aussi, et peut-être surtout, les descendants luziens de la Marie Etcheverry n°1 (1817-1850) et son époux Jean-Baptiste Hiriart (1816-1859),  soient les deux frères Hiriart :
Dominique Hiriart (1849-1926 ; époux de Marie Dimatz (1844-1932)) ;
et Jean-Charles Hiriart (1850- ? ; époux de Marie Arramendy 1858- ?).
Ce dernier couple a quitté la France pour l’Uruguay suite à de mauvaises affaires de Jean-Charles Hiriart, maître bottier.
Mais Dominique Hiriart et son épouse Marie Dimatz eurent, en 1875 et 1877, deux filles Hiriart :
Magdelaine Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875, rue Saint-Jacques 45Saint-Jean-de-Luz, 19 juin 1968, 2 rue Garat) ; qui épousa à Saint-Jean-de-Luz le 28 septembre 1901 Charles Gaudin (Saint-Jean-de Luz, 19 novembre 1875 , Grand Rue n° 41– Bimbo, 13 septembre 1910) le fils aîné d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1844, rue Neuve n° 35 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920, en son domicile rue Gambetta) et Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz 28 avril 1845, Grand Rue n° 21 – Saint-Jean-de-Luz, 21 décembre 1936, en son domicile rue du Midi), mariés à Saint-Jean-de-Luz le 27 janvier 1875 ;
Magdeleine Hiriart et Charles Gaudin, dont le fils Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988), en son domicile 64 Boulevard Thiers) véhiculait, dans son automobile personnelle, Maurice Ravel par tout le pays basque, en Espagne comme en France, lors des séjours (ou moments) de villégiature du compositeur sur la côte basque, à la fin des années 20 et début des années 30 ; et que Maurice Ravel invita à plusieurs reprises à assister à des concerts, à Paris, et qui échangeaient alors des mots en basque…
et Marie Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 27 juillet 1877, Grand Rue n° 30) – Saint-Jean-de-Luz, 19 octobre 1945, en son domicile 37 rue Gambetta), demeurée célibataire.
La Correspondance de Maurice Ravel connue à ce jour _ manque hélas la correspondance de toute la période d’enfance et adolescence, avant 1900 ! Dans quels tiroirs privés se cache-t-elle donc ? _ n’atteste de séjours à Saint-Jean-de-Luz ou Ciboure de Maurice Ravel qu’à partir de 1901. Cependant divers témoignages oraux de plusieurs membres de la famille Gaudin, tels ceux de Marie Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 2 mars 1879, Grand Rue n° 41 – Saint-Jean-de-Luz, 8 décembre 1976, en son domicile 14 rue du 17 Pluviose), Jane Gaudin, qui deviendra veuve Courteault (Saint-Jean-de-Luz, 16 octobre 1880, Grand Rue n° 41Saint-Jean-de-Luz, 28 mars 1979, en son domicile 14 Place Ramiro Arrué), ou le fils de Jane, et son époux (à Saint-Jean-de-Luz, le 22 avril 1906) Henri Courteault (Pau, 26 août 1869 – Saint-Jean-de-Luz, 2 novembre 1937, en son domicile rue du Midi), Pierre Courteault (Paris, 21 avril 1910 – Ascain, 15 décembre 2006), affirment, avec de très significatives et souvent pittoresques anecdotes à l’appui, la venue de l’enfant , puis du jeune homme Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz, rue Gambetta, chez les Gaudin, et y jouant du piano, et en particulier auprès de celle qui faisait fonction de gouvernante auprès des 6 enfants Gaudin (Charles, né le 19 novembre 1875 ; Pierre, né le 7 février 1878 ; Marie, née le 2 mars 1879 ; Jeanne (née le 16 octobre 1880) ; Pascal, né le 31 janvier 1883, Grand Rue maison n° 41 ; et Louis, né le 23 février 1886 rue Gambetta n° 41 et décédé le 2 novembre 1899, rue Gambetta numéro quarante et un): sa marraine et grand-tante _ la demi-sœur (1824-1902) de sa grand-mère Sabine Delouart (1809-1874) : toutes deux filles de Marie-Baptiste Delouart n°1 (1782-1855) _, sa « chère tante Gachucha »
En 1900, pour prendre une date concernant davantage Maurice Ravel lui-même _ et ce que rapportent les premières lettres conservées (et connues à ce jour) à propos de ses séjours à Saint-Jean-de-Luz et Ciboure _, plutôt que sa mère Marie Delouart accouchant à Ciboure en 1875, étaient donc bien présents à Ciboure et Saint-Jean-de Luz pas mal de parents collatéraux et cousins de Maurice Raveldont surtout ceux-ci, parmi ceux que j’ai pu repérer jusqu’ici :
Gachucha Billac (1824-1902),
Dominique Hiriart (1849-1926) et son épouse Marie Dimatz (1844-1932),
Magdeleine Hiriart (1875-1968) et son époux Charles Gaudin (1875-1910),
Marie Hiriart (1877-1945),
Marie Etcheverry veuve Dargaignaratz (1824-1900) et sa fille Marie-Clotilde Dargaignaratz (1860-1943),
Pierre-Paul Goyenague (1854-1929) et son épouse Nicolasse Goyenague (1864-1945),
Gracieuse Goyenague (1866-1950),
Marie Delouart veuve Etchepare (1827-1917),
Jean-Baptiste Cerciat (1854-1914), et son épouse Marie Doyhenard (1853-après 1923),
Marianne Cerciat (1890-1950), Jean-Vincent Cerciat (1894-1961), Marie-Louise Cerciat (1900-1975),
Jeanne Cerciat (1864-1947),
Sabine Delouart (1868-1952)
Marie Gaudin (1879 – 1976)…
Ce dimanche 4 octobre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa
En un article à venir, et d’après les actes d’état civil sur lesquels j’ai pu parvenir à mettre la main, je m’efforcerai de lister les domiciles de naissance et de décès des divers membres de la descendance des cibouriens Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1748) et son épouse Sabine Laxague (Ciboure, possiblement 1745 – Ciboure, 27 février 1845), dans les lignées issues des trois sœurs Marie Delouart et leur frère Jean Delouart,
nés respectivement
_ le 29 juin 1782 pour la Marie Delouart n°1 (Ciboure, 29 juin 1782Ciboure, 23 août 1855)
_ épouse de Jacques Billac le 14 septembre 1814 à Ciboure ; et, via sa fille née de père inconnu Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809Ciboure, 22 décembre 1874) et sa petite-fille née elle aussi de père inconnu Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), arrière-grand-mère de Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) _ ;
_ le 17 juin 1784 pour la Marie Delouart n°2 (Ciboure, 17 juin 1784Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842)
_ épouse de Jean Etcheverry à Saint-Jean-de-Luz, le 17 août 1814 ; d’où son issus des Hiriart, des Gaudin et maintenant des Lenoir, à Saint-Jean-de-Luz… _ ;
_ le 6 août 1786 pour la Marie Delouart n°3 (Ciboure, 6 août 1786Ciboure, 15 décembre 1872)
_ épouse de Michel Goyenague à Ciboure le 28 février 1821 ; d’où sont issus les Goyenague à Ciboure et des Passicot à Buenos Aires et en Argentine…  _;
_ et le 27 août 1788, pour leur frère Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 24 septembre 1872)
_ époux de Marguerite Larrea à Ciboure le 30 avril 1823 ; d’où sont issus des Cerciat à Ciboure et à Nouméa, et des Sagarzazu à Ciboure…
À suivre…

Ce dimanche 27 octobre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

En espérant bien sûr que l’apport de ces indications de domiciles denaissance et de décès des membres des lignées descendant de Gratien Delouart et Sabine Laxague, apporte des éléments intéressants et exploitables pour de futures recherches sur ces cousinages cibouro-luziens de Maurice Ravel…

Ce mardi 5 novembre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Qui donc est ce vicaire, signant Lissarrague, qui a baptisé, à l’église Saint-Vincent de Ciboure, le petit Joseph-Maurice Ravel le 13 mars 1875 ?

04nov

À la question que m’a adressé hier soir l’ami Manuel Cornejo :
« Une question de très dernière minute !
Je veux essayer de donner l’identité du vicaire de Ciboure ayant baptisé Ravel : sur l’acte la signature est Lissarague, donc cela pourrait être Charles Lissarague, qui fut aussi vicaire _ curé même ! _ je ne sais quand _ au moins en 1895 et 96… _ à Guéthary.
Comme Ravel dans son échange avec Charles Mapou de 1930 lors des préparatifs des fêtes du 24 août 1930 se demande si le curé qui l’a baptisé sera là ou pas, cela m’amuserait de préciser son identité et années de naissance et décès, mais je vous cueille bien tard avec cette question assez secondaire, mais j’aime bien les détails, vous aussi ! »,
je n’ai hélas pas réussi à trouver la réponse pour déterminer le prénom de ce vicaire Lissarrague, peut-être originaire d’Hasparren :
_ Charles Lissarrague ?
_ Etienne Lissarrague ?
_ voire Baptiste Lissarrague ?
En dépit des renseignements que j’ai pu réunir sur quelques abbés Lissarrague :
C’est le 28 décembre 1870 qu’un Lissarrague (sans prénom cité) a été nommé vicaire de Ciboure, après Bidart…
Le 15 juin 1871 Etienne et Charles Lissarrague, d’Hasparren, ont été ordonnés prêtres à la cathédrale de Bayonne.
Le 15 septembre 1873 Charles Lissarrague, vicaire à la paroisse Saint-André, à Bayonne, participe à une souscription en faveur de prêtres suisses persécutés.
Le 13 mars 1875, le vicaire Lissarrague (sans indication de prénom) baptise le petit Joseph-Maurice Ravel à l’église Saint-Vincent de Ciboure.
Le 12 mars 1878, Charles Lissarrague est nommé vicaire d’Espelette.
Le 6 août 1883, naissance à Hasparren de Martin Lissarrague, qui sera ordonné prêtre le 12 juillet 1914.
Le 14 février 1888, l’abbé Charles Lissarrague est desservant de Lohitzun-Oyhercq (canton de Saint-Jean-Pied-de-Port).
Le 5 mai 1889, l’abbé Etienne Lissarrague est nommé desservant à Amorotz-Succos.
Le 27 juin 1895, Charles Lissarrague, curé de Guéthary,
Baptiste Lissarrague, curé d’Urrugne _ un autre Lissarrague, par conséquent _,
et Baptiste Cazabon, vicaire de Ciboure,
font partie de ceux qui adhèrent au cardinal Langénieux.
Le 14 août 1896, l’abbé Charles Lissarrague, curé de Guéthary-les-Bains, assiste à Saint-Jean-le-Vieux, à l’intronisation du nouveau curé Félix Harispe.
 
Le 12 juillet 1914, Martin Lissarrague, né à Hasparren le 6 août 1883 _ celui-là n’est donc pas celui qui a baptisé Maurice Ravel ! _, est ordonné prêtre.
Le 31 septembre 1921, ce même Martin Lissarrague est nommé vicaire à Guéthary.
Et au mois d’août 1829, il est nommé curé de Méharin. 
Et le 29 mars 1932, il décède à Méharin.
En cet état,
ces divers renseignements ne permettent donc pas de déterminer l’identité de ce vicaire Lissarrague qui a baptisé Maurice Ravel le 13 mars 1875…
Existe-t-il d’autres documents où se trouverait ce prénom ?
Ainsi que des renseignements sur sa naissance et son décès ?
Le vicaire (de Ciboure en 1875) Lissarague était-il encore en vie le 24 août 1930, lors de l’hommage de Ciboure (et Charles Mapou) à Maurice Ravel ?..
La question reste pendante…
Voilà donc pour le moment.
Francis
Ce lundi 4 novembre 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa
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