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Le CD Pan Classics « Fasch’s Oboe – Music at the Zerbst Court », par Musica Gloria (et Nele Vertommen) : une excellente et bienvenue rasade de joie, qui ne fait que du bien…

04mai

C’est entendu, j’adore les très joyeuses Suites de Georg-Philipp Telemann (Magdebourg, 14 mars 1681 – Hambourg, 25 juin 1767) ;

et il se trouve que la musique de cour, à Zerbst, de Johann-Friedrich Fasch (Büttelstadt, 15 avril 1688 – Zerbst, 5 décembre 1758),

s’inscrit tout à fait dans sa bienheureuse et rayonnante orbite.

Et ce tout nouveau CD de Fasch attire en conséquence immédiatement mon attention.

C’est ainsi que l’article de Christophe Steyne, le 14 avril dernier, sur le site de ResMusica, intitulé « Autour du hautbois, un vibrant hommage à J.F. Fasch, Kapellmeister de la Cour de Zerbst » en commentaire du CD Pan Classics PC 10435 de l’Ensemble Musica Gloria, dirigé du hautbois par Nele Vertommen _ enregistré à Heks (en Belgique) du 29 avril au 2 mai 2021 _,

m’a fait me mettre en recherche de cette précieuse galette,

qu’il m’ a fallu commander.

L’objet vient de me parvenir,

et me réjouit musicalement tout particulièrement…

Voici donc un lien pour partager l’écoute très engageante de trois brefs extraits pleinement jouissifs,

de respectivement 42′ (une Ouverture),

37 (une Sinfonia)

et 34′ (un Concerto)…

Bonne joie !

Et à suivre..

Ce jeudi 4 mai 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : le romantisme radieux de Johannes Brahms (II) : la puissance sidérante du premier Concerto pour Piano, opus 15, par Clifford Curzon et le London Symphony Orchestra dirigé par George Szell en 1962

11juin

Encore une royale et stupéfiante performance

que celle du pianiste Clifford Curzon

(Londres, 18 mai 1907 – Londres, 1er septembre 1982),

et du chef George Szell

(Budapest, 7 juin 1897 – Cleveland, 30-7-1970)

à la tête du London Symphony Orchestra, en mai 1962,

pour le Premier Concerto pour Piano et Orchestre, en ré mineur, opus 15,

de Johannes Brahms

(Hambourg, 7 mai 1833 – Vienne, 3 avril 1897) ;

chef d’œuvre dont la première eut lieu à Hanovre le 22 janvier 1959,

avec Brahms au piano ;

soit le CD Decca 417 641-2,

enregistré à Londres en 1962.

J’ai écouté quelques autres interprétations qui me sont tombées sous la main

dans le désordre de ma discothèque :

Rudolf Serkin et George Szell à Cleveland, hier,

et aujourd’hui Lars Vogt dirigeant du piano l’orchestre du Royal Northern Sinfonia,

ou Adam Laloum et Kazuki Yamada dirigeant le Rundfunk SinfonieOrchester Berlin :

elles n’ont pas la puissance sidérante

et de la plus parfaite évidence

qui convient tant au jeu du piano

qu’à celui de l’orchestre…

C’est somptueux !

Qu’on en juge par la jubilation que procure le podcast

Quel éblouissement…

Ce jeudi 11 juin 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa 

Musiques de joie : le joyeusement sensuel Concerto pour clarinette et orchestre de Mozart, par le prodige suédois Martin Fröst

22avr

Parmi les joies mozartiennes,

une place de choix doit certainement être accordée

à l’usage _ sublime _ que fait Wolfgang Amadeus Mozart _ Salzbourg, 27 janvier 1756 – Vienne, 5 décembre 1791 _

de la clarinette ;

et tout spécialement

à ce que lui-même a noté « Ein Konzert für die Clarinette, fûr Hr. Stadler den Älteren« 

_ en l’occurence Anton Stadler (1753 – 1812), dont il avait la connaissance en mars 1784 _,

le Concerto pour clarinette et orchestre KV. 622,

achevé de composer lors d’une cure à Baden le 7 octobre 1791.

Restait à choisir une interprétation ;

et la plus joyeuse possible _ pas trop brahmsienne…

Après avoir hésité entre _ surtout _ deux CDs du prodige clarinettiste Martin Fröst _ né à Sundsvall, le 4 décembre 1970 _ :

soit le CD Bis SACD 1263 Fröst Mozart Clarinettiste Concerto & Quintet,

avec l’Amsterdam Sinfonietta, sous la direction de Peter Oundjian,

enregistré en 2003 ;

soit le CD Bis SACD 1893 Mozart Martin Fröst Basset Clarinet / Clarinet,

avec la Deutsche Kammerphilharmonie Bremen, sous la direction de Martin Fröst lui-même,

enregistré en 2013 ;

j’ai opté pour la joie plus extravertie

du second de ces CDs.

Ce mercredi 22 avril 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : Johann Sebastian au Café Zimmermann, par Café Zimmermann

03avr

Une amie à laquelle j’adressais, hier, mon article de « Musique de joie« 

consacré au magique Opus 5 de Corelli

par Enrico Gatti et ses amis Gaetano Nasillo et Guido Morini

m’a répondu qu’elle était justement en train d’écouter les Concertos de Jean-Sébastien Bach

par Café Zimmermann.

Et en effet, voilà encore une excellente « musique de joie« ,

tout particulièrement bien servie, en effet, par l’Ensemble Café Zimmermann,

autour de Pablo Valetti et Céline Frisch,

telle qu’enregistrée par Alpha,

et à la très heureuse initiative de Jean-Paul Combet,

à partir de 2001 ;

et une première fois réunie en coffret de 6 CDs _ le coffret Alpha 811 _ en 2011,

sous le titre de Concerts avec plusieurs instruments (vol.1 à 6).

 

L’habitude _ éminemment joyeuse ! _ de jouer des concertos en public

au Café Zimmermann à Leipzig

_ ville universitaire (ainsi que très mélomane !) _

a été donnée par Georg Philipp Telemann _ qui n’était certes pas un triste _

quand, étudiant en droit à Leipzig, en 1702, celui-ci fonda le Collegium Musicum ;

puis continuée, poursuivie, par son ami Johann Sebastian Bach, de 1729 à 1739,

une fois Bach nommé Cantor de l’église Saint-Thomas de Leipzig en 1723…

Johann Sebastian y jouait avec ses fils, ses élèves et d’autres étudiants

des musiques concertantes

sorties de sa plume, de celle de son ami Telemann, et de bien d’autres compositeurs,

italiens d’abord,

ainsi que le signale le nom italien de ce genre musical

L’historique de ce genre musical

et de sa diffusion en Europe,

est d’ailleurs passionnante.

Ce vendredi 3 avril 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Haydn et Vivaldi : le CD « Joseph Haydn Concerti per Esterhazy » des Incogniti, Amandine Beyer et Marco Ceccato

27oct

Le très réussi,

et même assez jubilatoire,

CD Joseph Haydn Concerti per Esterhazy

de Marco Ceccato, Amandine Beyer & Gli Incogniti

le CD Harmonia Mundi HMM 902314

vient,

par sa magnifique finesse,

très justement nous rappeler

tout ce que

_ et spécialement dans le genre du Concerto _

Joseph Haydn (1732 – 1809)

_ disons le Viennois _

doit à Antonio Vivaldi (1678 – 1741)

_ disons le Vénitien _ :

via leur passage, tous deux, en Bohème,

The Morzin palace in Dolní Lukavice

au domaine des Comtes Morzin,

à Dolni Lukavice :

soient le Comte Ferdinand Maximilan Franz Morzin (1693–1763),

puis son fils et successeur

_ en mélomanie et mécénat aussi _,

le Comte Karl Joseph Franz Morzin (1717–1783).

En 1757, 58 ou 59, pour ce qui concerne Joseph Haydn ;

pour Antonio Vivaldi _ mort à Vienne le 28 juillet 1741 _,

les traces et dates précises de sa venue en Bohème sont plus floues ;

mais son durable travail pour le Comte Morzin, lui, est très bien connu :

et c’est à lui, en effet; que sont dédiées

rien moins que les célébrissimes Quatre saisons

Les partitions d’Antonio Vivaldi étaient, en tout cas,

bel et bien présentes au château de Dolni Lukavice,

et lors de son séjour en ce château de Bohème

Joseph Haydn eut tout le loisir de les connaître de très près

et s’en imprégner

durablement

_ tout particulièrement pour le genre du Concerto.

Et le jeu, ici

_ en cet aérien CD,

à la fois léger, profond et grave ;

de même que la musique de Vivaldi ! _,

d’Amandine Beyer

et de ses superbes Incogniti

nous fait écouter ces deux très beaux Concerti pour violon de Joseph Haydn,

comme jamais nous eûmes à les recevoir-percevoir-apprécier…

Chapeau les artistes !

Ce samedi 27 octobre, Titus Curiosus – Francis Lippa

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