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Chronique orléansvilloise des Bonopéra (suite) : du 1er avril 1920 au 14 décembre 1933 (2d volet)

08fév

Et ce lundi 8 février, voici le second volet de ma recherche de tout ce qui pourrait m’éclairer sur les Bonopéra d’Orléansville,

pour la période qui va du 1er avril 1920 au 14 décembre 1933 :

afin d’essayer d’identifier enfin qui était cette « Madame Veuve Bonopéra« ,

sœur _ donc née elle aussi Confex _ de « Madame Veuve Wachter, née Confex« .

 

Ce lundie 8 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et les Bonopéra, apparentés aux Confex, Wachter, Ferrand : l’environnement humain des Gentet, Schwartz, Rey à Orléansville…

03fév

Je désire aussi rédiger une petite note d’éclaircissement à propos des éléments épars, et encore trop embrouillés et confus que j’ai pu rencontrer jusqu’ici à propos de la famille Bonopéra, à Orléansville, ou ailleurs : par exemple à Miliana…

Et d’abord pour une raison basique, dont j’ai fini par prendre conscience : l’absence _ irrémédiable pour nous lecteurs-déchiffreurs _, du fait des destructions des terribles tremblements de terre qu’ont subis Orléansville et sa région en 1954 et 1980, des données recueillies par les registres d’Etat-civil. 

Même si aucun lien d’apparentement direct, ni surtout de filiation, n’apparaît vraiment avec les Gentet, les Schwartz, les Rey d’Orléansville _ et a fortiori les Ducos du Hauron et les Gadel qui s’y sont mariés avec des Rey… _, en dépit de la filiation avérée des Bonopéra avec les Confex, comme l’indique la sororité _ Confex... _ clairement affirmée d’Elisabeth-Joséphine-Baptistine Confex, « Veuve Wachter » _ née à Marseille le 28 décembre 1836, Elisabeth Confex épouse à Mustapha, le 26 mai 1857, Jean-Baptiste-Antoine Wachter, né à Rougemont (Haut-Rhin), le 5 février 1827 _, avec « Madame Veuve Bonopéra » _ qui donc est celle-ci ? que sait-on d’elle jusqu’ici ? à part le fait que ses parents sont aussi Jean-Baptiste-Pierre  Confex (Marseille, 28 décembre 1811 – Mustapha, 28 mai 1887) et Marie-Claire-Joseph Vidal (Marseille, 22 septembre 1815 – Mustapha, 6 juillet 1860) ; ainsi que cet autre fait que le mari dont elle devient veuve est un Bonopéra ; mais lequel ? Quel est le lien de parenté de celle qui va devenir « Madame Veuve Bonopéra«  avec le Paul Bonopéra qui décède à Orléansville le 18 janvier 1916, à l’âge de 60 ans ; et donc est né, lui, en 1856 ?.. _dans le bien significatif _ et décisif pour notre recherche _ article paru sous la rubrique « Nécrologie« , à l’occasion du décès, le 30 mars 1925 à Alger, d’Elisabeth Confex, veuve de Jean-Baptiste-Antoine Wachter, dans Le Progrès d’Orléansville du 2 avril 1925 :

« Nous avons appris avec peine le décès survenu à Alger, à l’âge de 89 ans, de « Madame Veuve Wachter, née Confex, mère de notre ami M. Émile Wachter d’Orléansville » _ né à Mustapha le 15 mai 1869 _, et « sœur de Madame Veuve Bonopéra« Très aimée à Orléansville où elle avait demeuré de très nombreuses années, la défunte ne laisse que de bons souvenirs à tous ceux qui l’ont connue. En cette pénible circonstance, nous adressons aux familles atteintes par ce deuil cruel nos bien sincères condoléances« …

Ce qui implique aussi _ mais comment précisément ? C’est cela qu’il va falloir explorer… _ un apparentement des Bonopéra avec les Wachter et les Ferrand ; si l’on se rapporte, cette fois à l’éclairant _ au moins partiellement ; mais il constitue une très précieuse base de recherche… _ faire-part du décès d’Albert-Philippe-Joseph _ prénommé d’autres fois Albert-Hippolyte _ Ferrand, paru dans L’Écho d’Alger du 20 décembre 1927 :

« Madame Vve Albert Ferrand, née Wachter et ses enfants : Yvonne et Simone ; M. Henri Ferrand et Mme ; Mme Vve Bonopéra ; Mme Vve Louis Gentet, née Wachter ; Mme et M. Emile Wachter et leurs enfants ; Mme Vve Louis Wachter et sa fille ; Mme et M. Jules Malinconi et leurs enfants ; M. A. Gastaud ; les familles Ferrand d’Avancourt, Gadel, Ducos du Hauron, Gentet, Gastaud ; M. Albert Billiet ; MM. Tiné, le personnel de la Maison Tiné et Cie,

ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu’ils viennent d’éprouver en la personne de Monsieur Albert FERRAND, Caissier aux Deux Magots, leur époux regretté, père chéri, neveu, beau-frère, cousin et allié, décédé à Alger le 18 décembre 1927, dans sa 59e année. Ses obsèques auront lieu aujourd’hui à quatre heures. Réunion au domivile mortuaire, 9 rue Rovigo. Regret éternel« 

Si l’on se fie à ce faire-part,

de même que « Madame Veuve Wachter (…) mère de notre ami M. Émile Wachter d’Orléansville » _ soit Elisabeth-Joséphine-Baptistine Confex, née à Marseille le 28 décembre 1836, et qui décède à Alger le 30 mars 1925 _ est bien « née Confex » _ fille, en effet, de Jean-Baptiste-Pierre Confex (Marseille, 28 décembre 1811 – Mustapha, 28 mai 1887) et de son épouse Marie-Claire-Joseph Vidal (Marseille, 22 septembre 1815 – Mustapha, 6 juillet 1869) _,

Mme Vve Bonopéra » est, elle, la tante (« née Confex« ), non pas du défunt lui-même, Albert Ferrand, mais de son épouse et désormais veuve, « née Wachter« , qui est elle-même, forcément, une des sœurs d’Émile Wachter _ lequel est aussi un de ses neveux _ :

soit Marie-Emélie Wachter (née en 1874 ou 1875, et probablement à Orléansville) ; comme nous l’indiquent très explicitement les actes de naissance disponibles de deux de ses enfants Ferrand : Henry-Philippe-Auguste Ferrand, né à Alger le 30 août 1899, et Yvonne-Aimée-Marie Ferrand, née à Alger le 20 mars 1902 ;

et tous les deux nés au domicile des Ferrand, au n° 6 de l’Avenue Gandillot, qui était déjà _ je m’en suis rendu compte en relisant très attentivement ces divers actes d’Etat-civil _ le domicile des grands-parents Ferrand : Philippe Ferrand (Fleurey-lès-Lavoncourt, 7 août 1828 – Alger, 2 décembre 1889) et son épouse Aimée-Justine-Marie Confex (Alger, 7 février 1839 – probablement Alger après 1904…) : c’est en effet à cette adresse du 6 avenue Gandillot, à Alger, que naît (et décède, le même jour), le 26 janvier 1874, un fils de Philippe Ferrand et son épouse Aimée-Justine-Marie Confex : le petit Lucien-Paul Ferrand ; et que décède Philippe Ferrand lui-même, le 2 décembre 1889…. 

Le faire-part de naissance de la troisième enfant de Marie-Emélie Wachter et son époux Albert-Philippe-Joseph Ferrand, la petite Simone Ferrand, n’est hélas pas disponible, car les documents d’État-civil des Archives d’outre-mer ne sont accessibles que jusqu’à l’année 1904 ; la petite Simone Ferrand doit donc être née postérieurement à cette année 1904.

De même que, n’ayant pas pu accéder à l’acte d’État-civil de son décès, j’ignore et la date (après 1804 ?) et le lieu du décès d’Aimée-Justine-Marie Confex, l’épouse de Philippe Ferrand, et mère d’Albert-Philippe-Joseph Ferrand : à Alger, au 6 de l’Avenue Gandillot ? à Orléansville ?…

Je peux cependant indiquer que sur l’acte de naissance du petit-fils de Philippe Ferrand _ né à Alger le 30 août 1899 _, et fils d’Albert-Philippe-Joseph Ferrand : Henry-Philippe-Auguste Ferrand, a été rajoutée la mention de son mariage, à Alger, le 17 octobre 1922, avec Raphaëlle Apostolico, née à Batna le 7 août 1899 _ et qui décèdera à Nice le 19 décembre 1963.

De même qu’a été rajoutée sur l’acte de naissance de la sœur de Henry-Philippe-Auguste Ferrand : Yvonne-Aimée-Marie Ferrand _ née à Alger le 20 mars 1902 _, la mention de son mariage, à Alger, le 4 février 1928, avec Antoine-Julien-Albert Gastaud : déjà présent, au final de la liste des faisant-part du décès de son futur beau-père _ Albert Ferrand _ qui venait de décéder _ à Alger le 18 décembre 1927 _ : « M. A. Gastaud« .

Alors que Raphaëlle Apostolico, déjà mariée avec Henry-Philippe-Auguste Ferrand depuis le 17 octobre 1922, accompagne son époux sur le faire-part du décès de son déjà beau-père, dans la mention « M. Henri Ferrand et Mme« …

Je aussi relever que la co-présence _ et c’est là un élément crucial pour notre présente recherche _ de ces noms de Ferrand, Wachter et Bonopéra avec les noms de Gentet, Ducos du Hauron et Gadel, se constate _ presque au complet, chaque fois ; ces six noms constituant ce que je nommerai ma liste de référence pour la confrontation que je vais opérer… _ dans les faire-part des décès suivants :

1) le décès de Louis Wachter (fils de Jean-Baptiste-Antoine Wachter et Élisabeth Confex ; et époux de Thérèse Grazia Gallo), décédé à Birkadem le 24 août 1926, en sa 60ème année _ sont ici co-présents les noms de Ferrand, Wachter, Bonopéra et Gentet ; manquent seulement les noms de Ducos du Hauron et Gadel _ ;

2) le décès d’Albert Ferrand (fils de Philippe Ferrand et Aimée Confex ; et époux de Marie-Emélie Wachter), décédé à Alger le 18 décembre 1927, en sa 59ème année _ sont cette fois co-présents tous les noms précités, de Ferrand, Wachter, Bonopéra, Gentet, Ducos du Hauron et Gadel _ ;

3) le décès de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel (fils de Victor-Alexandre-Philémon Gadel et Marie-Eugénie-Hortense Rey ; et époux de Aimée-Laurence Rey), décédé à Alger le 30 mars 1930, en sa 58éme année _ sont cette fois à nouveau co-présents tous les noms précités, de Ferrand, Wachter, Bonopéra, Gentet, Ducos du Hauron et Gadel _ ;

4) le décès d’Éveline Ducos du Hauron (fille d’Amédée Ducos du Hauron et Marie-Louise Rey _ elle-même fille d’Anatole Rey et Adélaïde Gentet _ ; et épouse de Henri Ducros), décédée à Alger dans les derniers jours de décembre 1939, à un âge que j’ignore encore, pour ignorer sa date de naissance _ et sont ici co-présents les noms de Ferrand, Gentet, Ducos du Hauron et Gadel ; manquent seulement, de la liste de référence, les noms de Wachter et Bonopèra ; remplacés par les noms de Ducros et de Charavel.

Et il est bien dommage de ne pas disposer du faire-part de décès de Louis Gentet (fils de Laurent Gentet et Anne-Marie Schwartz ; et époux d’une dame née Wachter _ dont j’ignore encore, hélas, le prénom ; et fille de Jean-Baptiste-Antoine Wachter et son épouse Élisabeth Confex : celle qui devient alors la « Mme Vve Louis Gentet, née Wachter«  du faire-part de décès de M. Albert Ferrand, paru dans L’Écho d’Alger du 20 décembre 1927 _), décédé à Orléansville le 9 août 1906, à l’âge de 53 ans…

Ce qui permet de se représenter la place qu’occupe « Madame Veuve Bonopéra« , « née Confex« , au sein de la constellation familiale des Wachter, Gentet, Ducos du Hauron, Gadel et Ferrand…  

En un prochain article, je tâcherai d’apporter de plus amples précisions sur l’identité et la situation familiale, à Orléansville, de cette « Madame Bonopéra« , « née Confex« …

Ce mercredi 3 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

En suivant la lecture du faire-part de décès d’Eveline Ducos du Hauron : qui sont ses frères et sa belle-soeur ?

17jan

En continuant ma lecture du faire-part de décès de Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron, paru dans L’Écho d’Alger du 2 janvier 1939 

_ « M. Henri Ducros, administrateur-adjoint à Dupleix et ses enfants, MM. Ducos du Hauron Gérard et Roger ; Mme Jacquet ; Mme Vve Gadel et ses enfants ; les familles Ducros, Ducos du Hauron, Gadel, Gentet, Charavel, Ferrand, Bure, vous font part du décès de leur chère et regrettée Madame Henri DUCROS, née Eveline DUCOS du HAURON. Les obsèques ont eu lieu dans l’intimité, le 1er janvier 1939.«  _,

et après Henri Ducros et ses enfants,

j’en arrive ici aux frères et la belle-sœur de la défunte.

De la fratrie des au moins 5 enfants _ à la charge, en 1927, de ce retraité de la fonction publique, qu’était Amédée Ducos du Hauron, ancien rédacteur à la Préfecture d’Alger au terme de sa carrière _ d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse née Marie-Louise Rey,

et outre, bien sûr, la défunte de ce faire-part de décès, Eveline Ducos du Hauron,

n’apparaissent ici que les deux noms de Gérard et Roger Ducos du Hauron ;

auquel est adjoint, aussitôt en suivant, le nom de « Madame Jacquet« …

Gérard-Yves-Alcide Ducos du Hauron est né le 30 août 1909 à Berrouaghia, où son père Amédée occupait un poste d’administrateur-adjoint de la commune mixte ;

et est décédé à Avignon, le 27 janvier 2000.

Au moment des obsèques de sa sœur aînée Eveline, le 1er janvier 1939,

Gérard Ducos du Hauron n’était pas encore officiellement marié avec celle qui deviendra son épouse le 25 novembre 1939, à Alger _ cf mon article du 4 janvier dernier : _, Madame Jacquet, née Célestine-Léontine Noiraux (Haraucourt, Ardennes, 12 novembre 1893, Cavaillon, 29 juillet 1972).

Mais celle-ci était déjà sa compagne ; et cela explique la place de cette « Madame Jacquet » dans le faire-part de décès de sa quasi belle-mère. Ces décès à Avignon, en 2000, et à Cavaillon, en 1972, résultent de l’installation probable en Provence de Gérard Ducos du Hauron et son épouse au moment du grand rapatriement en France de la plupart des Français qui vivaient jusqu’alors en Algérie.

Et je comprends en ce phénomène l’installation aussi dans le département du Vaucluse d’un des neveux de Gérard : Yves-Henri Ducros _ le fils survivant de sa sœur Eveline, né à Port-Gueydon le 31 mai 1930 _, qui vient de décéder, à l’âge de 90 ans, le 1er décembre 2020, et lui aussi à Avignon : Yves Ducros demeurait à Monteux, dans le département du Vaucluse, lui aussi.

Sur Roger Ducos d Hauuron, ma moisson de data est encore (très mince : j’ignore ses lieux et dates de naissance, de mariage (avec une épouse prénommée Sylvia) et de décès.

Je sais seulement qu’il est venu, lui, s’installer à Savigny-sur-Orge, mais pas à l’ancien domicile de son grand-père Alcide, de son grand-oncle Louis, et de son oncle Gaston du Hauron.

Et que lui et son épouse ont eu quatre enfants : Marie-José Sylvia Ducos du Hauron (née à Alger le 4 avril 1944, et décédée le 28 décembre 2009 à Langrolay sur-Rance, où elle est inhumée) ; Jean-Louis Ducos du Hauron, Danièle Ducos du Hauron et Denise Ducos du Hauron…

Au tout début de la recherche,

je m’étais demandé d’abord si la « Mme Vve Gadel » qui suit ces deux frères ainsi que la quasi belle-sœur de la défunte Eveline, pouvait être, elle aussi, une belle sœur d’Eveline.

Avant que je comprenne que celle-ci était en fait sa tante maternelle,

c’est-à-dire la sœur cadette, née Aimée-Laurence Rey, de sa défunte mère, née Marie-Louise Rey

_ même si continuent encore de me manquer les lieux et dates de naissance de celles-ci _,

toutes deux, Marie-Louise et Aimée-Laurence, étant les filles orphelines d’Anatole Rey (Le Grand Serre, 11 janvier 1845 – Oran, 28 janvier 1890) et Adélaïde Gentet (Orléansville, 1855 – Oran, 5 juillet 1786) ;

et très probablement demeurées aux bons soins, à Orléansville, de leur oncle maternel Louis Gentet (Orléansville, 1853 – Orléansville, 9 août 1906) _ le 28 janvier 1890, Louis et Frédéric Gentet étaient allés ensemble déclarer à la mairie d’Oran le décès de leur beau-frère Anatole Rey… _ :

jusqu’à leurs mariages, l’aînée, Marie-Louise, avec Amédée Ducos du Hauron _ j’ignore à quelle date _, et la cadette, Aimée-Laurence, avec Victor-Nicolas-Benjamin Gadel : à Orléansville le 9 mars 1905…

Les liens familiaux demeuraient puissants ;

jusqu’au choix des prénoms donnés aux enfants…

J’ai encore bien du pain sur la planche ; mais, step by step, j’avance…

Ce dimanche 17 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et suite de mon point-bilan rétrospectif-prospectif sur Eveline Ducos du Hauron elle-même : un point d’éclaircissement précis sur ses enfants…

16jan

Je poursuis donc ma réflexion de synthèse commencée hier () à propos de ce qu’il m’est à ce jour possible de restituer-figurer de la biographie _ encore très parcellaire _ d’Eveline Ducos du Hauron, que je suppose être l’aînée des _ au moins 5, si l’on en croit l’article de L’Écho d’Alger en date du 4 mars 1927 (cf mon article du 14 décembre 2020 : ) _ enfants du couple d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse Marie-Louise Rey, le couple fondateur de la branche « algéroise – algérienne » des Ducos du Hauron _ Amédée étant lui-même l’aîné  des trois neveux (Amédée, Raymond de Bercegol, Gaston Ducos du Hauron) de Louis Ducos du Hauron (Langon (8 décembre 1837 – Agen, 31 août 1920), l’inventeur prodigieux et génial, en 1868, à Lectoure, de la « photographie de couleurs« 

Et il se trouve qu’après un long passage en revue systématique de tous les documents que j’ai pu découvrir sur le web _ et grâce à Gallica _ concernant les Ducos du Hauron et Ducros d’Algérie entre 1896 et 1940,

ma connaissance vient d’un peu avancer concernant les enfants de Henri Ducros et Eveline Ducos du Hauron :

leur sont nés, en effet, au moins trois enfants, mais deux d’entre eux sont précocément décédés ;

et cela durant la période où Henri Ducros, administrateur-adjoint de la commune mixte d’Azeffroun, résidait avec sa famille à Port-Gueydon

_ les annonces de ces 3 naissances et 2 décès sont tous mentionnés, dans le journal L’Écho d’Alger, dans la rubrique « Port-Gueydon«  _ :

 

Yves-Henri Ducros, est né le 31 mai 1930 _ peut-être à Port-Gueydon : l’article du 8 juin 1930 de L’Écho d’Alger qui annonce la naissance du fils de l’administrateur-adjoint à Port-Gueydon, ne précise pas le lieu de naissance de l’enfant : « Port-Gueydon. Naissance. Nous apprenons avec plaisir la naissance de Yves-Henri Ducros, fils de Mme et M. Henri Ducros, administrateur-adjoint à Port-Gueydon. Nous présentons au bébé et à ses heureux parents nos meilleurs souhaits de bonheur« … _ ; et il se trouve que je découvre aussi que Yves Ducros vient de décéder tout récemment à Avignon, le 1er décembre 2020 : à Avignon, cette ville où est aussi décédé son oncle Gérard-Yves-Alcide Ducos du Hauron, le 27 janvier 2000 ;

Raymond-Amédée Ducros, est né le 25 mai 1931 _ la rubrique « État-civil » du numéro du 28 mai 1930 L’Écho d’Alger qui fait état de sa naissance, n’en précise pas le lieu… _, et est décédé, à Port-Gueydon, le 12 octobre 1932 _ cette fois c’est un faire-part détaillé de la famille qui indique et le lieu et la date du décès de l’enfant ; le voici, ce faire-part : « Port-Gueydon – Alger. Mme et M. Ducros, administrateur-adjoint à Port-Gueydon, et leur fils Yves ; M. Paul Ducros ; Mme et M. Ducos du Hauron, leurs fils Gérard et Roger ; MM. Ducros Edmond et Alphonse, leur nombreuse famille, ont la douleur de vous faire-part du décès de Raymond-Amédée DUCROS , leur fils, frère, petit-fils, neveu et parent chéri, survenu à Port-Gueydon le 12 octobre 1932. Les obsèques auront lieu aujourd’hui 13 octobre, à 16 heures« … Il me paraît important de bien relever la présence de Paul Ducros sur ce faire-part ; qui atteste ainsi la réalité d’un premier mariage de Henri Ducros, avec une dame Gibal… _ ;

et Raymonde Ducros, est décédée, à Alger, le 22 octobre 1933 _ cette fois, et dans le même numéro de L’Écho d’Alger du 23 octobre 1933, nous relevons deux anonces de ce décès : d’une part, sous la rubrique « Port-Gueydon. Nécrologie« , cet avis : « Nous apprenons avec peine le décès à Alger de la petite Raymonde, fille de Mme et M. Ducros (sic) du Hauron, administrateur-adjoint de la commune mixte. Aux sympathiques parents nous offrons nos bien sincères condoléances » ; et d’autre part ce faire-part de décès émanant de la famille : « M. Ducros Henri, administrateur-adjoint à Port-Gueydon, et Mme née Ducos du Hauron, et leur fils Yves ; les familles Ducos du Hauron, Ducros, Gadel, Gentet et leurs parents vous font part du décès de leur chère petite Raymonde DUCROS. Ses obsèques auront lieu aujourd’huid’hui à 14 heures. Réunion, 54 chemin Yusuf. P. Funèbres de la Ville d’Alger. Un seul bureau, mairie. Tél. 86-07 « …

Auxquels trois enfants de ce couple formé par Henri Ducros et son épouse Eveline Ducos du Hauron, il me semble donc pouvoir adjoindre Paul-Henri Ducros, né le 21 septembre 1921 à Aumale, d’un premier mariage _ avec une dame née Gibal _ de M. Henri Ducros _ et je n’en sais toujours pas davantage sur ce premier mariage de Henri Ducros _ ;

et qui pourrait bien être cet élève Paul Ducros, qui a obtenu un Prix en Anglais, en sa classe de 1ère B3 au Grand Lycée d’Alger, au terme de l’années scolaire 1936-1937…

Et je remarque que dans le faire-part de décès de Mme Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron, on peut en effet relever, sinon _ et ce serait trop facile.. _  les prénoms des enfants qui se joignent à leur père pour faire-part de leur douleur, du moins le pluriel de la formule : « Monsieur Henri Ducros administrateur-adjoint à Dupleix et ses enfants« …

Ces deux enfants accompagnant leur père sur ce faire-part annonçant le décès de Madame Henri Ducros née Eveline Ducos du Hauron,

pourraient donc être Paul-Henri Ducros, âgé alors, ce 2 janvier 1939, de 18 ans ; et Yves-Henri Ducros, de 8 ans et demi.

Ce samedi 16 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

A propos des filiations et apparentements des Ducos du Hauron d’Algérie au sein de leur constellation familiale : retour au détail du faire-part de décès d’Eveline Ducos du Hauron (dans L’Echo d’Alger du 2 janvier 1939)

13jan

À ce point de ma recherche des filiations et apparentements de la branche d’Algérie de la famille Ducos du Hauron,

au cours de laquelle je parviens à grappiller, de-ci de-là, quelques détails pouvant _ maintenant ou plus tard _ faire fonction d’indices dans ma quête de nécessaires précisions de la constellation familiale _ à commencer par ses neveux et leur entourage _ qui a su si bien non seulement entourer mais aussi très activement épauler l’oncle Louis Ducos du Hauron en son si remarquable travail d’inventeur génial _ en dépit de sa relative situation solitaire _,

j’éprouve le besoin de faire un point

en revenant plus spécialement réfléchir au détail d’un document, probablement le plus essentiel _ du moins pour ma présente recherche _ de tous ceux auxquels j’ai pu accéder jusqu’ici :

le faire-part du décès d’Eveline Ducos du Hauron,

l’épouse de Henri Ducros, qui était, à ce moment de fin décembre 1938, du décès subit de son épouse, à Alger, lors de vacances de Noël, administrateur-adjoint de la commune mixte de Cherchell, à Dupleix,

tel que ce faire-part est paru dans L’Écho d’Alger du 2 janvier 1939…

Le voici reproduit en son intégralité :

« M. Henri Ducros, administrateur-adjoint à Dupleix et ses enfants, MM. Ducos du Hauron Gérard et Roger ; Mme Jacquet ; Mme Vve Gadel et ses enfants ; les familles Ducros, Ducos du Hauron, Gadel, Gentet, Charavel, Ferrand, Bure, vous font part du décès de leur chère et regrettée Madame Henri DUCROS, née Eveline DUCOS du HAURON. Les obsèques ont eu lieu dans l’intimité, le 1er janvier 1939.« 

Trois jours plus tard, parut sous une rubrique « Dupleix. Décès« , dans L’Écho d’Alger du 5 janvier 1939, l’avis suivant :

« Mme Ducros est décédée subitement, à Alger, où elle était allée avec sa famille, passer les fêtes de Noël. La triste nouvelle a plongé la population entière dans une profonde consternation. Nous présentons à M. Ducros, notre administrateur-adjoint et à ses enfants, l’expression de nos condoléances attristées.« 

Et cela avant que paraissent, dans le numéro de L’Écho d’Alger du 18 janvier suivant, ces remerciements-ci :

« M. Henri Ducros, administrateur-adjoint à Dupleix, MM. Ducos du Hauron et leurs familles prient les familles qui ont bien voulu prendre part à leur douleur à l’occasion du décès de Madame Henri DUCROS, Née Eveline DUCOS DU HAURON, de trouver ici l’expression de leurs remerciements émus.« 

Ces trois documents _ liés i même événement tragique _ méritent en effet d’être un peu précisément commentés, pour ce qu’ils nous laissent entrevoir de la constellation familiale, en Algérie, de la branche « algéroise – algérienne«  _  et ajoutons orléansvillaise _ des Ducos du Hauron, du moins entre 1896 et 1939.

Je vais donc maintenant repasser en revue,

et l’une après l’autre,

et le plus exhaustivement qu’il me sera possible d’après ce que j’ai recherché et découvert jusqu’ici,

chacune des personnes ainsi que chacune des familles mentionnées en ce faire-part du décès de « Madame Henri DUCROS, née Eveline DUCOS du HAURON » paru dans L’Écho d’Alger du 2 janvier 1939…

À nouveau, donc, un point-bilan rétrospectif prospectif nécessaire afin d’espérer significativement avancer.

Ce mercredi 13 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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