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Précisions complémentaires à propos de quelques taches aveugles qui demeurent dans ma recherche de la descendance (et apparentements, plus ou moins proches ou éloignés), des neveux de Louis Ducos du Hauron, et plus spécialement en Algérie…

31oct

Voici quelques précisions complémentaires
à propos de quelques taches aveugles qui demeurent dans ma recherche de la descendance et apparentements, plus ou moins proches ou éloignés, des neveux de Louis Ducos du Hauron,
et plus spécialement en Algérie…

C’est surtout la descendance de Jean-Baptiste-Antoine Wachter (Rougemont, 5 février 1827 – ?) et son épouse Elisabeth Confex (Marseille, 28 décembre 1836 – Alger, 30 mars 1925), mariés à Mustapha le 26 mai 1857,
qui m’intéresse :
plus précisément pour la relation de parenté d’une de leur fille _ née Wachter, donc, mais dont je n’ai pas encore découvert le prénom ; ni donc l’identité précise… _,
avec l’épouse d’Amédée Ducos du Hauron (Agen, 24 mars 1867 – Alger, 15 juillet 1935), née Marie-Louise Rey (Orléansville, 1879 – Agen, 20 septembre 1933).
Car cette future « Veuve Louis Gentet, née Wachter », dont j’ignore aussi les dates et lieux de naissance et de décès, ainsi que la date et le lieu _ probablement à Orléansville _ de son mariage avec Louis Gentet (Orléansville, 12 octobre 1853 – Orléansville, 9 août 1906)
n’est autre,
du fait de son mariage avec Louis Gentet, oncle et tuteur des 2 filles Marie-Louise et Aimée-Laurence Rey, devenues orphelines de leurs deux parents, Jean-Anatole Rey (décédé à Oran le 28 janvier 1890) et son épouse Adélaïde Gentet (décédée à Oran le 25 juillet 1886),
que la tante par alliance de Marie-Louise Rey, l’épouse d’Amédée Ducos du Hauron,
le neveu demeuré en Algérie, de Louis Ducos du Hauron. 
 
 
Des 5 (ou 6) enfants du couple Jean-Baptiste-Antoine Wachter – Elisabeth Confex (qui se sont mariés à Mustapha le 26 mai 1857)
à défaut d’en connaître assez au sujet de la future « Veuve Louis Gentet, née Wachter », 
j’ai identifié, mais avec des données encore un peu trop partielles, les 5 enfants suivants :  
_ Elisabeth-Marie-Louise Wachter : Medea, 9-mars 1858 – ?
_ Aimée-Marie Wachter : Mustapha, 2 septembre 1859 – ?
_ Louis-Jules Wachter : Orléansville, 29 juillet 1866 – ? : il épousera à Bône, le 14 janvier 1905, Thérèse Grazia Gallo (née à Bône le 26 octobre 1883)
_ Émile Wachter : Mustapha, 15 mai 1869 – ? : il épousera à Orléansville, le 21 octobre 1897, Hélène-Etiennette-Sophie Janet
_ Marie Émélie Wachter : ?, 1874 ou 75 : elle épousera son cousin Albert-Philippe-Joseph Ferrand (né en 1869, dont la mère, mariée à Alger le 18 juin 1868, à Philippe Ferrand (Fleury-lès-Lavancourt, 7 août 1828 – Alger, 2 décembre 1889), était une Confex : Aimée-Justine-Marie Confex, née à Alger le 7 février 1839, sœur cadette d’Elisabeth Confex).
L’époux de cette Marie-Emélie Wachter, Albert Ferrand, décèdera à Alger le 18 décembre 1927 ;
et sur le faire-part du décès que publiera sa veuve « Madame Vve Albert Ferrand, née Wachter » _ cf mon article du 3à janvier 2021 : _,
sont présents, et dans cet ordre :
… 
_ « Madame Vve Albert Ferrand, née Wachter, et ses enfants : Yvonne et Simone » _ les deux filles du couple du défunt et de sa veuve _,
« M. Henri Ferrand _ le fils aîné du couple _ et Mme » _ née Raphaëlle Apostolico _,
« Mme Vve Bonopera » _ tante, née Confex, de la veuve d’Albert Ferrand, Marie-Emélie Wachter… ; et d’elle aussi j’ignore toujours le prénom, ainsi que ses lieux et dates de naissance et de décès ; de même que la date de son mariage avec M. Paul Bonopéra, probablement à Orléansville… _,
« Mme Vve Louis Gentet, née Wachter » _ très probablement sœur de « Madame Vve Albert Ferrand, née Wachter » ; d’elle aussi j’ignore le prénom, ainsi que ses lieux et dates de naissance et de décès ; de même que la date de son mariage avec M. Louis Gentet, probablement à Orléansville, elle aussi… _
« Mme et M. Emile Wachter, et leurs enfants » _ le frère (né à Mustapha, le 15 mai 1869) et la belle-sœur (née Hélène-Etiennette-Sophie Janet) de la veuve Ferrand, et leurs enfants, neveux et nièces de la veuve Ferrand née Wachter, soient Henri Wachter, Emile-Antoine Wachter, Albert Wachter, Mireille Wachter et Suzanne-Hélène-Emilie… ; cf mes articles du 2 février 2021 :  ; et du 29 mars 2021 : ... _,
« Mme Vve Louis Wachter et sa fille » _ la belle-sœur de la veuve Ferrand, et veuve elle-même de Louis Wachter, frère (né à Orléansville le 29 juillet 1866) de la veuve Ferrand ; ainsi que leur fille Paula Wachter _,
« Mme et M. Jules Malinconi et leurs enfants » _ Mme Malinconi est née Joséphine-Aimée-Constance Confex, à Alger le 31 octobre 1877 ; et elle est la fille de Marius-Ernest-Jules Confex (né à Alger le 19 février 1841) et son épouse Marie-Augustine Cremonini ; et par conséquent, elle est nièce de la veuve Ferrand, née Aimée-Justine-Marie Confex, sœur de son père, Marius-Ernest-Jules Confex _,
« M. A. Gastaud » _ le fiancé d’Yvonne Ferrand : ils se marieront à Alger le 4 février 1928 _,
« les familles Ferrand, Gadel, Ducos du Hauron, Gentet, Gastaud ».
Voilà.
J’espère ne pas trop noyer mon lecteur dans la forêt des si nombreux détails de ces divers articles ;
mais rechercher le moindre indice est tout à fait passionnant !
C’est tout un passé qui, peu à peu, bribe d’indice par bribe d’indice à explorer, émerge et réapparaît…
...
Ce dimanche 31 octobre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Quelques nouvelles (en direct) de descendants Bonopéra : des mémoires qui s’estompent…

27fév

Après avoir consacré l’essentiel de ma journée à réviser l’ensemble des articles que j’ai consacré à mes recherches sur la famille Bonopéra _ et leurs itinéraires : Alger, Blida, Miliana, Rabelais, Orléansville, depuis leur arrivée en Algérie au moins avant 1835 _,

et suite à un coup de fil d’un des leurs, me procurant très aimablement les contacts de quelques autres,

j’ai pu joindre ce jour un troisième descendant de la famille orléansvilloise des Bonopéra,

qui, à son tour, a répondu à quelques unes de mes interrogations _ même si la mémoire du passé commence à s’estomper…

Mais je n’ai pas pu découvrir qui était cette « Mme Vve Bonopéra« , née Confex _ la veuve de ce Paul Bonopéra décédé à Orléansville le 18 janvier 1916 (il était né à Miliana le 1er octobre 1856) _, dont aucun de mes correspondants Bonopéra, jusqu’ici, n’a gardé un souvenir…

Même si cette « Madame Veuve Paul Bonopéra-mère » a vécu au moins quelques années _ j’ignore jusqu’ici la date de son décès : après le 7 octiobre 1935… _ dans la décennie des années 30 du XXème siècle :

elle figure dans l’avis de Remerciements, paru dans L’Écho d’Alger du 8 octobre 1935, consécutif aux obsèques de son neveu par alliance _ elle, était née Confex ; c’était son mari Paul qui était un Bonopéra ; et ce neveu était le troisième fils de sa belle-sœur Marguerite Bonopéra… _, Georges Morand de la Genevraye, né à Orléansville le 21 février 1888, et décédé à Orléansville, à l’âge de 47 ans, le 7 octobre 1935.

Il me paraît donc assez intéressant de comparer avec le contenu de ces Remerciements (en 1935) consécutifs aux obsèques de Georges Morand de La Genevraye, le contenu du faire-part de décès, paru dans L’Écho d’Alger du 23 mars 1922, du frère aîné de Georges, Alphonse-Jean Morand de La Genevraye (Orléansville, 7 juin 1872 – Orléansville, 19 mars 1922), décédé à Orléansville, à l’âge de 49 ans, le 19 mars 1922.

« Avis de Remerciements.

Mme Vve Alphonse Morand de la Genevraye ;

Mme Georges d’Apreval, née Morand de la Genevraye, M. Georges d’Apreval, et leurs enfants ;

M. et Mme Jules Morand de la Genevraye, et leurs enfants, de Rabelais ;

M. et Mme Georges Morand de la Genevraye, et leur fils, de Rabelais ;

M. et Mme Auguste d’Apreval, et leurs enfants, d’Alger ;

M. Alphonse Maréchal, et sa fille Jenny, d’Oran ;

M. et Mme Martin Tourrenc, de Saïda ;

Mme Vve Ermain Carrière, née Tourrenc, de Renault ;

M. et Mme Marius Tourrenc, et leurs enfants, de Renault ;

M. et Mme René Tourrenc, et leur fille, de Flinois ;

Mme Edouard Rousseau, née Tourrenc, et M. Rousseau, de Flinois ;

M. Maurice Tourrenc, de Renault ;

Mme Vve Reder, née Morand de la Genevraye, d’Affreville, et sa famille ;

Mme Vve Roesch, née Morand de la Genevraye, de Ferryville, et sa famille ;

Mme Vve Bader, née Morand de la Genevraye, d’Affreville ;

Mme Vve Paul Bonopéra, et sa famille, d’Orléansville ;

MM. Adrien et Marcel Morand de la Genevraye, d’Affreville ;

M. et Mme André Gugès, et leur famille, de Renault ;

M. Baptiste Tourrenc, et sa famille, de Blida ;

Mme Vve Pauly, et sa famille, de Rabelais ;

les familles Tourrenc, Dourdil, Magalon, Saint-Jevin, Chauvet, Sèves, Anglade, Herman et Carrière,

remercient (…) à l’occasion du décès de M. Alphonse MORAND DE LA GENEVRAYE, Propriétaire, Chevalier du Mérite Agricole,

leur époux, frère, beau-frère, oncle, cousin, parent et allié,

décédé à Orléansville le 19 mars 1922.« 

« Avis de décès.

Mme Vve Georges Morand de la Genevraye, et son fils Jean ;

Mme Georges d’Apreval, née Morand de la Genevraye, M. Georges d’Apreval ;

M. et Mme Jules Morand de la Genevraye, et leurs enfants, Robert et Suzanne ;

Mme Vve Alphonse Morand de la Genevraye ;

M. Auguste d’Apreval, et son fils ;

M. et Mme René d’Apreval, et leurs enfants ;

M. et Mme Lucien d’Apreval, et leurs enfants ;

M. et Mme Etienne Lauprêtre, née Morand de la Genevraye, et leurs enfants ;

M. et Mme René Raymond, née Morand de la Genevraye, et leurs enfants ;

M. Alphonse Maréchal, et sa fille Jenny ;

Mme Vve Paul Bonopéra mère ;

Mme Vve Roesch, née Morand de la Genevraye ;

Mme Vve Bader, née Morand de la Genevraye ;

Mme Vve Jean Peyrat ;

M. et Mme Eugène Ehrmann ;

M. et Mme Adolphe Ehrmann ;

M. et Mme Marc Samie, et leur fils Christian ;

les familles Morand de la Genevraye, d’Affreville, Reder, Bonopéra, Ferrand ;

M. Albert Attard,

vous font part (…) de Monsieur Georges MORAND DE LA GENEVRAYE,

leur époux, frère, beau-frère, oncle, neveu, parent, allié et ami,

décédé à Orléansville le 7 octobre 1935 . »

On pourra s’intéresser à comparer ces deux documents ;

ainsi que les ordres de préséance qu’ils comportent…

Ce samedi 27 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

A Miliana, la croisée des chemins des Bonopéra (venus d’Espagne) et d’Auguste Morand de la Genevraye (né à Varsovie, et venu de Paris)

23fév

Mon coup de fil de dimanche après-midi dernier, m’a donné l’occasion de penser à croiser les parcours en Algérie de la famille Bonopéra venue d’Espagne (Tarragone et l’île de Minorque), et celle des Morand de la Genevraye, venue de Paris, et débarqués là entre janvier 1848 et juillet 1849 : en effet, c’est le 27 juillet 1849 que naît à Aïn Tedeles Julie-Pulchérie Morand de la Genevraye, la première des 4 enfants que Alphonse-Laurent-Auguste Morand de la Genevraye (Paris-7e, 6 avril 1821 – Miliana, 17 décembre 1876) et son épouse Marie-Scholastique Mayrot (Varsovie, entre 1822 et 1826 – Aïn Tedeles, 26 août 1860) auront en Algérie _ et ces enfants « natifs d’Algérie«  du couple naîtront tous les quatre à Aïn Tedeles : après Julie-Pulchérie, le 27 juillet 1849, Caroline, le 18 mai 1851 ; Joséphine-Amable, le 30 juin 1856 ; et enfin Charles-Auguste-Jules, le 15 août 1859). Alors que le fils aîné, Auguste-Frédéric Morand de la Genevraye, lui, était né à Varsovie le 11 septembre 1844 _j‘ignore ce qu’était allé faire à Varsovie son père Alphonse-Laurent-Auguste… _ ; et son frère cadet, Georges-Michel-Laurent Morand de la Genevraye, à Paris, le 8 décembre 1847.

Marie-Scholastique, elle, décèdera à Aïn Tedeles le 26 août 1860.

Ces 4 enfants Morand de la Genevray nés en Algérie, Julie-Pulchérie, Caroline, Joséphine-Amable et Charles-Auguste-Jules Morand de la Genevray, tous natifs, donc, d’Aïn Tedeles, vont tous les quatre _ aussi _ se marier à Affreville, respectivement le 16 mars 1871 (Julie-Pulchérie, avec Michel Reder), le 20 février 1875 (Caroline, avec Auguste Roesch), le 16 juillet 1892 (Joséphine, avec Théophile Bader) et le 20 décembre 1895 (Charles-Auguste-Jules, avec Marie Serougne _ qui, eux, divorceront à Blida le 6 avril 1909, après avoir eu deux fils, nés, eux aussi, à Affreville : Adrien-Charles, le 5 mars 1900, et Marcel-Désiré, le 7 janvier 1902.

Tandis que leur père, Alphonse-Laurent-Auguste Morand de la Genevraye, devenu veuf, se déplace, lui, à Miliana, où il décèdera le 17 décembre 1876 _ pour quelles raisons désolidarise-t-il son sort de celui de ses quatre plus jeunes enfants ? Je l’ignore.

Sur l’acte de décès de Alphonse-Laurent-Auguste Morand de la Genevraye, à la mairie de Miliana, est indiqué qu’il était domicilié là, à Miliana, « propriétaire et aubergiste » _ mais « aubergiste, propriétaire » était déjà la situation indiquée par ce même Alphonse-Laurent-Auguste, le 16 août 1859, lors de la déclaration, à la mairie de Aïn Tedeles, de la naissance de son dernier fils, Charles-Auguste-Jules ; lui, le père de l’enfant, était alors âgé de 38 ans, et son épouse Marie-Scholastique, la mère de l’enfant, était âgée de 34 ans.

Probablement Alphonse-Laurent-Auguste Morand de la Genevraye vivait-il là, à Miliana, accompagné de son fils aîné, Auguste-Frédéric Morand de la Genevraye _ âgé de bientôt 16 ans au moment du décès de sa mère Marie-Scholastique, à Aïn Tedeles, le 26 août 1860 ; et de 32 ans au moment du décès de son père Alphonse-Laurent-Auguste, à Miliana, le 17 décembre 1876 ; mais Auguste-Frédéric résidait-il encore à Miliana en 1876 ? Ou bien plutôt à Orléansville, déjà ?..

Mais il y avait, déjà, un certain temps que Auguste-Frédéric Morand de la Genevraye était lui-même père d’un enfant, une fille, Augustine, née, peut-être en 1867 _ ou 1866 _, d’une liaison avec une jeune fille de 18 ans alors : Marguerite Bonopera…

C’est ce que m’a révélé _ c’était le 8 février dernier : je l’avais bien sûr relevé et noté _ une brève remarque en un rapide aperçu à propos des maires successifs d’Orléansville _ « Pour la petite histoire, M. Morand a eu une fille illégitime à l’âge de 23 ans (1867) avec Mlle Marguerite Bonopéra (18 ans en 1867). Il ne l’a reconnue que le 28 juin 1871 à l’âge de 4 ans. Il ne se lie en mariage avec sa concubine qu’en juin 1875 » ; j’ignore ce que vaut cette « petite histoire« , mais elle m’a au moins ouvert un horizon de recherches à mener, quant à la vie familiale, et de Marguerite Bonopéra, sœur aînée de ce Paul Bonopéra qui m’intéresse (et, plus encore que lui, la future « Mme Vve Bonopéra« , qui apparaît ainsi mentionnée dans plusieurs faire-part de décès des familles Gentet, Ducos du Hauron, Gadel ou Ducros ; ces familles dont les parcours m’intéressent) ; et d’Auguste Morand de la Genevraye… Les dates données en ce bref aperçu que je cite ici ne correspondent pas exactement non plus avec les arbres généalogiques de la famille Morand de la Genevray que j’ai pu rencontrer jusqu’ici… Et surtout, lors du décès d’Auguste Morand de la Genevraye, survenu à Orléansville le 24 mai 1904, à l’âge de 59 ans, alors que de longs articles étaient bien évidemment consacrés dans la presse (L’Écho d’Alger, comme Le Progrès, d’Orléansville) à cet événement orléansvillois, aucun faire-part de décès n’a été diffusé dans la presse par la famille du défunt ; ce qui n’a pas manqué de me surprendre un peu…

Donc les chemins de la vie de Marguerite Bonopéra et d’Auguste Morand de la Genevraye se sont rencontrés « vers 1867 » ; et plus que probablement _ je le découvre maintenant _, à Miliana même.

À Miliana, où non seulement le père (Jean, Juan-Dionis Francisco Bonopera), puis le frère (Jean-Baptiste-Nicolas Bonopera) de Marguerite Bonopéra, tenaient une auberge ;

mais où tenait, semble-t-il, aussi une auberge, le père (Alphonse-Laurent-Auguste Morand de la Genevraye) d’Auguste-Frédéric Morand de la Genevraye…

En relisant aussi de précédentes notes, je relève aussi _ et c’est bien sûr extrêmement intéressant ! _ qu’à la date du 29 avril 1874, un arrêté du sous-préfet de Miliana _ tiens, tiens ! mais cette ville de Miliana a tenu un rôle militaire et administratif important dans l’histoire de la progressive installation de colons européens dans la plaine du Chéliff… _, autorisait un certain Jean Bonopéra _ lequel ? Juan-Dionis-Francisco, né à Tarragone le 9 mars 1814, déjà présent à Alger avant 1835 (au moment du décès, le 19 août 1835, à Alger, de son père Luis Bonopera), et aubergiste à Miliana, alors âgé de 60 ans, à cette date de 1874 ?.. Ou bien son fils Jean-Baptiste-Nicolas, né à Miliana le 19 février 1851, lui aussi aubergiste à Miliana, et alors âgé de 23 ans ? Plus tard, le 7 mars 2021, l’arbre généalogique réalisé par son arrière-petit-fils Marcel Bonopéra (Renault, 6 octobre 1907 – Nice, 1er décembre 1992), m’apprendra que ce sera en 1876, et à Pontéba, que décèderont Juan-Dionis-Franscisco Bonopera, ainsi que son épouse, née Margalida Saura… _ « à ouvrir et exploiter un café rue d’Isly, à Orléansville« …

En 1874, au moment de l’ouverture de ce café, rue d’Isly, à Orléansville, Marguerite Bonopéra, fille de Juan-Dionis-Francisco, et sœur de Jean-Baptiste-Nicolas, avait déjà donné naissance à plusieurs des 7 enfants _ Augustine, Angèle, Alphonse, Jocelyne, Auguste-Michel, Jules et enfin Georges, ainsi que me l’a confié, et dans cet ordre, dimanche, la descendante, née en 1940, à Alger, d’Auguste Morand de la Genevraye et son épouse Marguerite Bonopéra : mais pas mal d’entre ces enfants décèderont en bas âge (et n’auront donc pas de descendance) _ qu’elle aura, entre 1866 (ou 67) et 1888, d’Auguste Morand de la Genevray _ et la date du décès de Marguerite Bonopéra me demeure jusqu’ici inconnue : entre 1892, au plus tôt, et 1901, au plus tard, propose un des arbres généalogiques consacrés à cette famille Morand de la Genevray… _ :

non seulement, donc, sa fille aînée Augustine, née en 1866 ou 1867, mais aussi une seconde fille, Angèle _ j’ignore la date de sa naissance _, ainsi qu’un premier fils, Alphonse-Jean, né le 7 juin 1872 à Orléansville :

ce qui nous apprend la présence à Orléansville au moins dès l’année 1872 d’Auguste Morand de la Genevraye _ et quelle autorité accorder au texte affirmant que c’est en juin 1875 que Auguste Morand de la Genevraye a épousé Marguerite Bonopéra ? Cela demande de plus fiables éclaircissements…

Ensuite, nous pouvons retenir _ avec sécurité _ les deux dates du 17 juin 1881 pour la naissance, à Orléansville, de Jules-Charles Morand de la Genevray _ dont descend ma correspondante née Morand de la Genevraye _, et du 21 février 1888, pour la naissance, à Orléansville, du benjamin de la fratrie, Georges-Michel-Laurent Morand de la Genevraye.

Il me semble aussi que la fille aînée d’Auguste Morand de la Genevraye et de son épouse Marguerite Bonopéra, c’est-à-dire Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye, qui épousera Georges-Auguste Révillon d’Apreval (Saint-Prix,  27 décembre 1856 – Alger, 1946), donnera trois enfants à cet époux : René Révillon d’Apreval _ dont j’ignore la date de naissance ; mais qui a des descendants vivants… _ ; Auguste Révillon d’Apreval, né en 1887 _ et qui a eu 2 fils de son épouse née Rodrigues : Georges, né en 1909 et accidentellement décédè à l’âge de 16 ans le 16 mai 1925, à Bône ; et André _ ;  et Jenny Révillon d’Apreval, née en 1888, et qui décèdera, à l’âge de 24 ans au mois de juillet 1912, à Tlemcen, quelques jours après après avoir donné à son époux Hugo-Alphonse Maréchal, une fille : Jenny-Odette-Paule-Maréchal.

Et le quatrième enfant de Georges-Auguste Révillon d’Apreval, Lucien-Georges-Omar Révillon d’Apreval, né à Alger le 28 novembre 1899, a pour mère, non pas Augustine-Marguerite, précocément décédée, mais sa sœur _ qui la suivait immédiatement dans l’ordre des naissances de leur fratrie _, Angèle Morand de la Genevraye,

comme le révèle non seulement un acte notarié par lequel son frère, Jules Morand de la Genevray, nommé « subrogé tuteur » de ses deux enfants encore mineurs, soient Auguste-Georges (né en 1887) et Jenny Révillon d’Apreval (née en 1888) _ orphelins de leur mère Augustine décédée _, reçoit notification d’un acte de vente de diverses propriétés, par leur père, M. Georges d’Apreval, et sa nouvelle épouse, Mme Angèle Morand de la Genevraye ;

mais d’abord l’acte de naissance de cet enfant, indiquant bien que la mère de celui-ci, Lucien-Georges Omar Révillon d’Apreval, est Angèle Morand de la Genevraye, âgée de 29 ans à la naissance de ce fils _ soit née elle-même en 1869 ou 1870. Et dans l’ordre de naissance des 7 enfants d’Auguste Morand de la Genevray, si Augustine, née en 1866 ou 67, est bien l’aînée, Angèle se trouve être la deuxième née de la fratrie…

Je peux donc en déduire que le décès d’Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye s’est produit entre la naissance de son troisième enfant, sa fille Jenny Révillon d’Apreval, née en 1888, et le remariage de son époux, devenu veuf, avec sa sœur Angèle Morand de la Genevraye ; dont naîtra, le 28 novembre 1899, à Alger, le petit Lucien-Georges-Omar Révillon d’Apreval : entre 1888 et 1898.

Mais j’ignore toujours aussi la date du décès de Marguerite Bonopéra…

Recherches à suivre…

Ce mardi 23 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Les questions qui demeurent sur l’identité précise de « Madame Veuve Paul Bonopéra » : combien d’épouses a eues ce « Paul Bonopéra »-là (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916) ?..

13fév

Les questions de mes deux précédents articles  et ,

ouvertes à partir de l’article qui les précédait ,

et qui portent sur l’identification précise de celle qui deviendra la veuve de Paul Bonopéra, le 18 janvier 1916, à Orléansville _ ainsi que, par exemple, à quelle date a eu lieu leur mariage ? _,

demeurent pendantes…

Et ma tâche de ce samedi 13 février consiste à tâcher de faire des progrès dans l’identification de celle qui allait ainsi devenir, ce 18 janvier 1916, « Madame Veuve Bonopéra« , « Madame Veuve Paul Bonopéra«  ;

et même, à partir du 3 novembre 1930, toujours à Orléansville, au décès du second fils de son défunt mari Paul Bonopéra, second fils qui portait lui aussi ce même nom de « Paul Bonopéra« , et qui était le boulanger d’Orléansville (né à Pontéba le 19 septembre 1878, et décédé à Orléansville le 3 novembre 1930), « Madame Veuve Paul Bonopéra mère » ;

comme cela apparaît dans l’expression du faire-part de décès, paru dans L’Écho d’Alger du 8 octobre 1935, de son petit-neveu Georges Morand de la Genevray,

le troisième fils (Orléansville, 21 février 1888 – Orléansville, 7 octobre 1935) de sa nièce Augustine Morand de La Genevraye, la fille aînée de sa belle-sœur Marguerite Bonopéra _ et épouse d’Auguste Morand de la Genevraye (Varsovie, 11 septembre 1844 – Orléansville, 25 mai 1904, maire d’Orléansville _, qui était sa belle-sœur, parce qu’elle était la sœur aînée (née le 22 janvier 1849, à Miliana) de son mari Paul Bonopéra (né le 1er octobre 1856, à Miliana)…

Il me reste à faire un peu de lumière sur de qui m’apparaît, du moins à ce jour, compte tenu des données éparses que j’ai pu recueillir sur l’histoire matrimoniale pas encore assez claire de ce Paul Bonopéra, né à Miliana le 1er octobre 1856 et décédé à Orléansville le 18 janvier 1816, et conseiller municipal d’Orléansville depuis les élections municipales complémentaires du 17 juillet 1907 _ par 239 voix/274 ; Paul Bonopéra était alors âgé de 51 ans: ce qui confirme l’année 1856 de sa naissance, à Miliana ; de même que Le Progrès d’Orléansville qui donne l’âge de Paul Bonopéra à sa mort au mois de janvier 1916 : 60 ans, confirme là encore la concordance des dates de l’existence de ce même Paul Bonopéra, entre 1856 et 1916 _ :

_ père d’au moins six enfants Bonopéra _ je compte ici seulement, pour le moment, les garçons, dont j’ai pu avoir accès aux livrets militaires… _, en 1877 (Jean), 1878 (Paul), 1881 (Alphonse), 1883 (Auguste), 1887 (Julien) et 1892 (Georges), dont la mère est Joséphine Giraud _ ou Girot, l’orthographe varie… _ ;

_ père d’un autre garçon, nommé Marie-André Bonopéra, né le 5 juin 1897 à Rabelais, et décédé 20 jours plus tard, toujours à Rabelais, dont la mère est Marie-Jeanne-Virginie Claudet ; brièvement seconde épouse, dont Paul Bonopéra obtiendra le divorce à la date du 28 juillet 1897, par un jugement du tribunal d’instance d’Orléansville, « aux torts et griefs de Marie Claudet » _ pour des raisons qui n’apparaissent pas (et pourraient avoir partie liée, d’une façon ou d’une autre au décès de ce bébé, Marie-André, le 25 juin 1897, âgé de 20 jours, à Rabelais _

_ enfin, il apparaît encore que cette « Madame Veuve Bonopéra » serait, elle, »née Confex« , puisque c’est sous cette appellation qu’elle paraît dans l’avis de décès de celle qui est affirmée là être sa sœur : Elisabeth, « Madame Veuve Wachter, née Confex« , décédée à Alger le 30 mars 1925 _ née à Marseille le 28 décembre 1836, et fille aînée (née avant mariage) de Jean-Baptiste-Pierre Confex (Marseille, 28 décembre 1811 – Mustapha, 28 mai 1887) et de son épouse (leur mariage a eu lieu à Alger le 22 août 1837, huit mois après la naissance de cette petite Elisabeth-Joséphine-Baptistine) Marie-Claire-Joseph Vidal (Marseille; 22 septembre 1815 – Mustapha, 6 juillet 1869. Elisabeth-Joséphine-Baptistine Confex épousera à Mustapha le 26 mai 1857 Jean-Baptiste-Antoine Wachter (né à Rougemont, Haut-Rhin, le 5 février 1827).

Et ce couple d’Elisabeth Confex et son époux Jean-Baptiste-Antoine Wachter auront au moins 5 enfants Wachter :

Elisabeth-Marie-Louise, née le 9 mars 1858 à Medea ; Aimée-Marie, née le 2 septembre 1859 à Mustapha ; Louis-Jules, le 29 juillet 1866, à Orléansville ; Émile, le 15 mai 1869, à Mustapha ; et Marie-Amélie, en 1874 ou 75, probablement à Orléansville.

Mais je dois aussi ajouter ici que, après leur petite Elisabeth, née à Marseille, les époux Confex auront en Algérie au moins 5 autres enfants Confex :

Aimée-Justine-Marie, le 7 février 1839, à Alger (future épouse le 18 juin 1868, à Alger, de Philippe Ferrand) ; Marius-Ernest-Jules, le 19 février 1841 (futur époux, le 26 août 1876, à Saint-Eugène, de Marie-Augustine Cremonini) ; Marius-Étienne, le 29 novembre 1843, à Alger (futur époux, le 5 mai 1870, à Oran, de Félicité-Adélaïde Tauriac) ; Marie-Léontine, le 28 mars 1846, à Alger ; et Zoé-Marie-Thérèse, le 19 août 1852, à Alger (future épouse, le 13 mai 1876, à Mustapha, de Henry-Anastas Clément. Mais manque dans cette énumération celle que le faire-part de décès de « Mme Vve Wachter, née Confex«  paru dans Le Progrès d’Orléansville du 2 avril 1925, qualifiait de « sœur » de la défunte, « Mme Vve Bonopéra« … ; lisons :

« Nécrologie. Nous avons appris avec peine le décès à Alger à l’âge de 89 ans, de Mme Wachter née Confex, mère de notre ami M. Émile Wachter, d’Orléansville, et sœur de Mme Vve Bonopéra. Très estimée à Orléansville où elle avait demeuré de très nombreuses années, la défunte ne laisse que de très bons souvenirs à tous ceux qui l’on connue« 

Soit un document essentiel et décisif pour notre recherche concernant le défunt (le 18 janvier 1916) mari, Paul Bonopéra, de cette désormais, en 1925, « Mme Vve Bonopéra« , ou « Mme Vve Paul Bonopéra«  : Paul Bonopéra, né à Miliana le 1er octobre 1856 ; et décédé à Orléansville le 18 janvier 1916.

L’absence des registres d’État-civil d’Orléansville, disparus lors des tremblements de terre d’Orléansville, continue de peser sur les frustrations de ma recherche…

Et les pistes de recherches que j’ai explorées ce jour, sur les dames Joséphine Giraud _ ou Girot _ et Marie-Jeanne-Virginie Claudet ayant vécu en Algérie, à Rabelais, ou bien à Pontéba, Charon ou Ténès, en plus d’Orléansville, n’ont rien donné pour le moment.

Je dois donc concevoir d’autres pistes de recherche.

Et tout cela prend du temps. Il faut être patient et tenace : j’essaie de l’être. Des portes finiront par s’ouvrir, avec un peu de chance, la sérendipité aidant.

…`

À suivre.

Ce samedi 13 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Qui sont les fils de ce Paul Bonopéra, né à Miliana le 10 janvier 1856 et décédé à Orléansville le 18 janvier 1916 ?

12fév

Je viens de passer ma journée à reprendre et compléter _ et tenter de rabouter ensemble _ la suite ouverte de mes notes prises jusqu’ici sur les familles Bonopéra, parmi lesquelles se place celle la « Veuve Paul Bonopéra » de plusieurs faire-part de familles apparentées de plus ou moins près à la famille d’Amédée Ducos du Hauron, ainsi qu’à celle de son beau-frère Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, les époux des sœurs Marie-Louise et Aimée-Laurence Rey, qui sont le centre de la constellation familiale de la branche « algérienne-algéroise » des Ducos du Hauron.

Comment être certain que ces divers Bonopéra qui me tombent sous le regard proviennent de la même famille originaire,

celle de Juan-Dionis-Francisco Bonopera, né à Tarragone le 9 mars 1814 _ et lui-même fils du tarragonais Luis Bonopera (décédé le 19 août 1835 à Alger) et de son épouse Jacinta Minguella _ et son épouse Margalida Miguela Saura, née à Santa-Maria-de-Mahon à Minorque le 21 mars 1820 _ fille de Miguel Saura et son épouse Maria Orfila _, très tôt présents à Alger ?

Car existent alors en Algérie, même si ce nom de Bonopera est plutôt peu répandu, quelques autres Bonopera, et certains d’origine _ semble-t-il, mais il faudrait, bien sûr, le vérifier _ sicilienne…

En tout cas, sachant que c’est à Miliana qu’est né _ le 10 janvier 1856 _ le « Paul Bonopera«  qui m’intéresse,

comme sont nés à Miliana, un peu auparavant, les quatre derniers (Hyacinthe, Marguerite, Jean-Baptiste-Nicolas et Marie, en 1847, 1849, 1851 et 1853) des 7 enfants de Jean Bonopera et Marguerite Saura _ les trois premiers, Antoinette-Eléonore, Marie et Michel, sont nés, les deux aînées, Antoinette-Eléonore et Marie, à Alger, en 1841 et 1843, et le troisième, Michel, à Blida, en 1845 _et même si je ne possède pas la preuve effective décisive de cette filiation et fratrie, je me sens en capacité de les affirmer ici.

Or cet après-midi, je suis parvenu à consulter les livrets militaires de divers Bonopéra, au nombre de 6,

tous mentionnés comme étant les fils de Paul Bonopéra et de Joséphine Giraud _ parfois orthographiée Girot _ :

_ Jean Bonopéra, né le 18 juin 1877, à Pontéba _ cultivateur de profession, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1898 _ ;

_ Paul Bonopéra, né 19 septembre 1878, à Pontéba _ cultivateur, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1899 _ ;

_ Alphonse Bonopéra, né le 1er janvier 1881, à Charon _ cultivateur, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1902 ; puis garde-champêtre _ ;

_ Auguste Bonopéra, né le 3 avril 1883, à Orléansville _ boulanger, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1904 _ ;

_ Julien Bonopéra, né le 9 janvier 1887, à Charon _ commis des Postes et Télégraphes, et résidant à Orléansville, au moment du conseil de révision, en 1908 _ ;

_ Georges Bonopéra, né le 21 février 1892, à Ténès _ employé, et résidant à Orléansville, au moment du conseil de révision, en 1913.

Et au moment des Conseils de révision des classes 1897, 1898, 1901 et 1903,

qui se sont tenus en 1898, 1899, 1902 et 1904, pour les quatre premiers fils de Paul Bonopéra : Jean, Paul, Alphonse et Auguste, 

leurs parents Bonopéra _ à l’exception de la mère, Joséphine Giraud (ou Girot), étant mentionnée, dès 1898, et encore en 1899, comme décédée : « feue Joséphine Giraud » et « feue Joséphine Girot«  _ étaient dits être domiciliés à Rabelais ;

puis, en 1908 et 1913, à Orléansville _ et il faut bien remarquer aussi le fait que, le père, Paul Bonopéra, étant, entretemps, devenu « propriétaire » à Orléansville, a été élu conseiller municipal d’Orléansville aux élections municipales complémentaires du 19 septembre 1907, par 239 voix / 274 votants… Paul Bonopéra étant réélu conseiller municipal d’Orléansville, sur la liste républicaine de M. Paul Robert, en mai 1908 ; puis, à nouveau le 5 mai 1912, sur la liste de M. Joseph Robert, banquier.

Et j’insiste à nouveau sur le fait que Joséphine Giraud, l’épouse de Paul Bonopéra et mère de ces 6 garçons Bonopéra nés entre 1877 et 1892, est indiquée comme étant « décédée » sur les documents de 1898 et 1899 _ mention étrangement absente en 1902, 1904, 1908 et 1913.

J’ai déjà mentionné que c’est en février 1889 _ mais j’en ignore les raisons… _ que Paul Bonopéra, né _ de parents tous deux de nationalité espagnole : Juan-Dionis-Francisco Bonopéra (né à Tarragone, le 19 mars 1814) ; et Margalida Miguela Saura (née à Santa-Maria-de-Mahon, dans l’île de Minorque, le 21 mars 1820) _, de nationalité espagnole, a sollicité et obtenu sa naturalisation française.

Mais encore que Paul Bonopéra est _ aussi _ le père d’un enfant Bonopéra prénommé Marie-André, décédé à l’âge de de 20 jours, le 25 juin 1897, à Rabelais, au domicile d’Armand-César Claudet _ le beau-frère de Paul _, comme l’a déclaré à la mairie de Rabelais ce M. Armand-César Claudet :

un enfant né de Paul Bonopéra et de son _ éphémère seconde _ épouse, née Marie-Jeanne-Virginie Claudet. 

Une épouse dont Paul Bonopéra obtiendra le divorce, à peine un mois plus tard _ et c’est bien sûr à relever ! _, à la date du 28 juillet 1897, par un jugement du tribunal de 1ère instance d’Orléansville, « aux torts et griefs de Marie Claudet » ; un jugement qui a pris effet le 30 décembre 1897.

Notre Paul Bonopéra, né à Miliana le 10 janvier 1856 et décédé à Orléansville le 18 janvier 1916, a-t-il donc eu plusieurs épouses ?

Et qui est cette future « Madame Veuve Paul Bonopéra« , et même « Madame Veuve Paul Bonopéra mère« , qui ne peut être ni la défunte Joséphine Girot (ou Giraud), ni cette Marie-Jeanne-Virginie Claudet dont Paul Bonopéra a divorcé en 1897 ;

mais qui, par contre, est une sœur de « Madame Veuve Wachter, née Confex« , selon l’avis de décès de cette dernière, paru dans L’Écho d’Alger du 31 mars 1925 :

« Madame Veuve Paul Bonopéra » est ainsi, elle aussi, « née Confex » ; et non pas Girot (ou Giraud), ni Claudet.

Je me demande donc qui est cette « Madame Veuve Paul Bonopéra« ,

mentionnée ainsi dans divers faire-part de personnes apparentées à elle ;

et déjà à propos du décès de « son fils« , Georges Bonopéra, né à Rabelais (canton de Ténès), le 21 février 1892, et « mort pour la France« , à Arbouans, « entre Montbéliart et Beaucourt » le 7 mars 1918…

Voilà donc une veuve qui survivra assez longtemps à son mari, décédé le 18 janvier 1916 :

ainsi sur l’avis de décès _ survenu le 7 octobre 1935, à Orléansville : soit 19 ans plus tard… _, de son neveu Georges Morand de la Genevray _ le plus jeune des quatre enfants de sa belle-sœur née Marguerite Bonopéra (née à Miliana le 22 janvier 1849) _, paru dans L’Echo d’Alger du 8 octobre 1935,

celle-ci figure-t-elle sous l’appellation, cette fois, de « Mme Vve Paul Bonopéra mère » :

afin de ne pas la confondre avec sa belle-fille _ une nouvelle « Mme Vve Paul Bonopéra«  _, la veuve de son fils Paul Bonopéra (Pontéba, 19 septembre 1878 – Orléansville, 3 novembre 1930), le patron-boulanger bien connu de la rue d’Isly à Orléansville …

Ce vendredi 12 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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