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Mieux comprendre certaines filiations : par exemple celle de Paul-Henri Ducros, né à Aumale le 22 septembre 1921

12jan

Dans ma recherche de certaines filiations au sein de la famille Ducos du Hauron,

et cela en amont comme en aval du mariage d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse Marie-Louise Rey _ mariage dont j’ignore encore à ce jour et le lieu (à Orléansville ?) et la date (un peu avant ou un peu après 1896, quand Amédée décide de demeurer en Algérie, alors que ses parents, son frère et son oncle Louis retournent en France ; et peut-être aussi à un moment où Amédée y est, soit déjà, soit encore, en poste de rédacteur à la sous-préfecture…) _,

je m’interroge sur la naissance, au mois de septembre 1921, à Aumale,

où son père Henri Ducros _ très vraisemblablement le mari à venir d’Éveline Ducos du Hauron (dont j’ignore toujours aussi le lieu et la date de ce mariage…), plutôt que son père, prénommé lui aussi Henri, et, auquel père, nommé donc Henri-Bavolet Ducros lui aussi, survivra sa mère, née Philomène Roussel ; cf le significatif et bien intéressant faire-part de décès de celle-ci, « Mme Vve Henri Ducros, née Roussel Philomène« , paru, sous un intitulé « Azazga – Port-Gueydon« , dans le numéro du 24 juillet 1931 de L’Écho d’Alger : j’y reviendrai bien vite pour en donner tout le détail… _

était alors _ entre 1919 et 1923 (1919 : après son poste à Azazga, dans la commune mixte du Haut-Sébaou ; et 1923 : avant son poste à Trézel, dans la commune mixte du Djebel Nador) _ « administrateur-adjoint« ,

de Paul-Henri Ducros.

Et voici in extenso le détail de ce qu’annonçait un bref entrefilet de L’Écho d’Alger du 22 septembre 1921 :

« Naissances.

Nous avons le grand plaisir d’apprendre la naissance d’un superbe petit garçon, fils de Mme et de M. Henri Ducros, administrateur-adjoint à Aumale.

Mme Ducros est fille de M. Gibal, instituteur à Alger, et nièce de M. Cordier, chef du trafic à la Compagnie Générale Transatlantique.

Quant au bébé, il s’appelle Paul-Henri. Nous lui souhaitons bonne et longue vie.« 

Et maintenant voici, lui aussi in extenso, le détail du faire-part de décès de « Mme Vve Henri Ducros, née Roussel Philomène« , paru _ dix ans plus tard que cette naissance, à Aumale, du petit Paul-Henri Ducros _ dans L’Écho d’Alger du 24 juillet 1931 :

« AVIS DE DÉCÈS.
Azazga – Port-Gueydon.

Mme et M. Henri Ducros et leurs enfants Yves et Raymond ; MM. Ducros Edmond, Ducros Alphonse et son fils Jean-Pierre, Ducros Paul-Henri et leurs familles _ soient les familles Ducos du Hauron (Éveline Ducos du Hauron, épouse de Henri-Bavolet Ducros, est la mère de leurs enfants Yves-Henri-Marie et Raymond Ducros) et Bure (Gilberte Bure, décédée au mois de septembre 1929, en Suisse, était l’épouse d’Alphonse Ducros, et la mère de leur fils Jean-Pierre Ducros ; cf le faire-part de son décès dans le numéro du 10 septembre 1929, de L’Écho d’Alger ; ou l’avis de décès paru le 19 septembre 1929 dans Le Progrès d’Orléansville)_, ont la douleur de vous faire part du décès de leur mère, grand’mère et parente

Madame Veuve Henri DUCROS

née ROUSSEL Philomène

décédée le 19 juillet 1931, à Azazga,à l’age de 71 ans« 

La question que me pose cette énumération des Ducros faisant part du décès de leur mère et grand-mère Philomène Ducros, née Roussel _ née, elle, en 1860 _, est celle des rapports de filiation entre les membres de cette famille :

si les petits Yves (ou Yves-Henri-Marie) et Raymond Ducros sont bien les enfants de Henri-Bavolet Ducros et son épouse Éveline Ducos du Hauron,

et si le petit Jean-Pierre Ducros est bien le fils d’Alphonse-Léon Ducros et de sa défunte épouse née Gilberte Bure,

de qui le jeune Paul-Henri Ducros est-il exactement, lui, l’enfant ?

lui qui se trouve à la quatrième place des descendants de la défunte, Madame Veuve Henri Ducros, née Philomène Roussel,

après 1) Henri-Bavolet Ducros, son épouse et leurs deux fils Yves et Raymond Ducros,

2) Edmond Ducros _ apparemment demeuré, lui, célibataire _,

3) Alphonse Ducros _ veuf de son épouse Gilberte née Bure _ et son fils Jean-Pierre ?

Pourrait-il être, lui aussi, un frère des frères Henri-Bavolet, Edmond et Alphonse-Léon Ducros ?

Lui, Paul-Henri Ducros, que l’annonce de sa naissance dans L’Écho d’Alger du 22 septembre 1921 déclarait être le fils de « Mme et de M. Henri Ducros, administrateur-adjoint à Aumale« …

Se pourrait-il qu’un autre Henri Ducros que le futur époux d’Éveline Ducos du Hauron,

cet « administrateur-adjoint » des « communes mixtes » d’Algérie, dont nous avons pu retracer les étapes de la carrière de novembre 1912 à janvier 1939 _ 1) classé à la suite du concours du 26 novembre 1912, M. Henri Ducros est nommé en date du 4 janvier 1913, administrateur-adjoint stagiaire, et désigné pour la commune mixte de Sidi-Aïssa (en remplacement de M. Ducos du Hauron) 2) appelé en date du 13 décembre 1915 dans la commune-mixte d’Azazga (c’est-à-dire celle du Haut-Sébaou) 3) appelé en date du 12 novembre 1919 à Aumale 4) nommé _ la date ne m’est pas connue _ à la commune mixte du Djebel Nador 5) appelé en date du 3 février 1923, et à titre provisoire, à la commune mixte d’Azeffoun (en résidence à Port-Gueydon) 6) nommé _ fin décembre 1936 – début janvier 1937 _ à la commune-mixte de Cherchell (en résidence à Dupleix) _,

ait pu être le père de ce petit Paul-Henri Ducros ?

À commencer par le propre père d’Henri-Bavolet, soit Henri-Joseph Ducros, l’époux de sa mère Philomène Roussel ?.. 

Mais de toutes les façons,

et qu’il s’agisse de M. Henri-Bavolet Ducros-fils, ou de M. Henri-Joseph Ducros-père _ et des deux, j’ignore hélas à ce jour les dates de naissance _ le 25 juin 1887 pour Henri-Bavolet, comme me l’apprendra plus tard la lecture de son livret militaire _, de décès comme de mariage(s) ; ce qui ne m’aide pas !.. _,

fait importante difficulté pour nous, en cette information de L’Écho d’Alger du 22 septembre 1921 à propos de la naissance du petit Paul-Henri Ducros, dont le père, M. Henri Ducros, est dit se trouver alors en poste d’administrateur-adjoint à Aumale _ pourrait-ce donc être un autre que ce Henri Ducros dont nous venons de retracer la carrière administrative ? Henri Ducros fils ?.. _,

le fait que soit donnée pour la mère de l’enfant (et épouse de l’administrateur-adjoint d’Aumale, M. Henri Ducros),

une dame née Gibal, « fille de M. Gibal, instituteur à Alger, et nièce de M. Cordier, chef du trafic à la Compagnie Générale Transatlantique« …

M. Henri Ducros aurait-il été marié en premières noces avec cette dame née Gibal ?

Très vraisemblablement !

Et dans ce cas, que serait devenue cette première épouse ?..

Nulle part ailleurs je n’en ai trouvé quelque mention..

De même que j’ai déjà fait état en un précédent article _ en date du 15 décembre dernier : _ d’un possible, mais plutôt étrange, premier mariage de sa seconde (?) épouse, Éveline Ducos du Hauron, avec un certain François Perez (d’après un sibyllin Avis paru dans L’Écho d’Alger du 5 octobre 1926 :

« M. Perez François ne reconnaît plus les dettes que pourrait contracter sa femme, née Éveline Ducos du Hauron. Dont acte« …

Enfin,

dans deux autres faire-part de décès survenu en cette famille Ducros _ une famille originaire du Gard, et comportant des parents résidant à Aigues-Mortes ; et installée à Azazga depuis les années 80 du XIXe siècle (la commune mixte du Haut-Sébaou, dont le centre principal est Azazga, a été constituée par un décret du 25 août 1880) ; cf aussi ce très détaillé document de Jean-Yves Thorrignac sur l’histoire d’Azazga… _, le décès de Madame Alphonse-Léon Ducros, née Gilberte Bure, paru, le premier, le 10 septembre 1929 dans L’Écho d’Alger, et un autre le 19 septembre suivant, dans le Progrès d’Orléansville, il est intéressant de détailler les deux longues listes des personnes faisant part de ce décès qui affecte au premier chef les familles Ducros _ la famille du veuf, Alphonse-Léon Ducros, et de l’orphelin, Jean-Pierre Ducros _ et Bure _ la famille de la défunte Gilberte Bure _ :

 

dans ces deux listes, nulle mention de Paul-Henri Ducros ;

mais seulement, parmi les membres de la famille Ducros faisant part du décès de Madame Alphonse Ducros, née Gilberte Bure,

et outre la mention, en 3ème rang juste après le mari veuf et le fils orphelin de la défunte : « M. Alphonse Ducros, chevalier de la Légion d’Honneur, et son fils Jean-Pierre » ; et les père et mère de la défunte : « Mme et M. Bure Jean-Baptiste, Commandeur du Mérite agricole et propriétaire à Vauban » _ de « Mme Veuve Ducros, d’Azazga » _ elle décèdera le 19 juillet 1931, en son domicile d’Azazga _, la belle-mère de la défunte,

celle, au huitième rang, de « Mme et M. Henri Ducros, administrateur-adjoint » _ sans mention de nul enfant de leur couple, à ces dates des 10 et 19 septembre 1929 : de fait, le premier né de ce couple formé par Henri-Bavolet Ducros et son épouse Éveline Ducos du Hauon, Yves-Henri-Marie Ducros, ne naîtra que neuf mois tard : à Port-Gueydon, le 31 mai 1930…  _, ses beau-frère et belle soeur côté Ducros,

suivie de celle, au neuvième rang, de « M. Edmond Ducros, d’Azazga« , son autre beau-frère Ducros de la défunte née Gilberte Bure,

dans le faire-part de L’Écho d’Alger du 10 septembre 1929 ;

et, pour le faire-part du Progrès d’Orléansville du 19 septembre suivant, et avec quelques ajouts (dont, juste avant une énumération de familles parentes et alliées, la mention, in extremis, de « Mme et M. Ducros, d’Aigues-Mortes« …),

on peut lire, en huitième rang : « Mme et M. Henri Ducros, Administrateur _ adjoint de la commune mixte du Haut-Sébaou _ à Azazga« 

_ ce qui ne laisse pas de me surprendre : en sa carrière d’administrateur-adjoint de diverses communes mixtes d’Algérie, Henri Ducros aurait-il, à ce moment de 1929, réintégré un moment ce poste à Azazga (en la commune mixte du Haut-Sébaou) ? Ou bien ne serait-ce pas là plutôt quelque inadvertance de la part d’un des membres de la famille Bure venu à Orléansville présenter sa proposition de faire-part du décès  de Gilberte Bure, épouse Ducros, à la rédaction du journal Le Progrès ?..  Sur la chronologie du parcours d’administrateur-adjoint de diverses communes mixtes d’Algérie de Henri Ducros, se reporter à mon article à venir du 2 décembre 2021 (ultérieur à celui-ci, en date, lui, du mardi 12 janvier 2021 !) : «  «  ; un ajout en date du vendredi 21 juillet 2023… _  ;

alors qu’a disparu ici la mention de « M. Edmond Ducros, d’Azazga« …

Voilà pour les recherches et questionnements de ce mardi 12 janvier 2021,

autour de quelques filiations et apparentements de la constellation des Ducos du Hauron, ainsi que, aussi, des Ducros, d’Algérie,

dans la première moitié du XXème siècle…

Ce mardi 12 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Suite de la poursuite de la recherche d’indices de filiations et d’apparentements parmi le réseau des constellations familiales autour des Ducos du Hauron d’Algérie…

11jan

Ce lundi, j’ai continuité ma relecture exhaustive de mes cahiers de notes, afin de découvrir, peut-être en les reliant à d’autres indices, de nouveaux indices m’aidant à mieux percevoir les filiations inernes à la famille Ducos du Hauron d’Algérie, un peu en amont, et surtout en aval, du couple formé par Amédée Ducos du Hauron et son épouse Marie-Louise Rey _ famille dont font partie intégrante certains Rey et certains Gentet ; puis, à partir d’Eveline, les Ducros… _ ;

ainsi que le réseau un peu complexe de leurs apparentements à des familles alliées, au premier rang desquelles les Gadel ; mais aussi, à partir de ces Gadel, les Charavel, les Ferrand et les Bure, pour reprendre le faire-part de décès de Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron, paru dans L’Écho d’Alger du 2 janvier 1939 _ un faire-part de décès décidément crucial pour cette recherche…

Et, en cette relecture du massif de mes notes, j’ai retrouvé une intéressante très brève mention, dans L’Écho d’Alger du 19 novembre 1919, de l’attribution d’une bourse (de 200 francs) à Edmée Ducos du Hauron, à l’École Primaire Supérieures de filles d’Alger.

C’est là la seconde _ mais aussi, jusqu’ici du moins, ultime rencontrée _ mention de cette petite Edmée Ducos du Hauron qui tombe de sous mes yeux, après celle, parue _ avec juste deux mois  de retard sur l’événement… _ dans Le Progrès d’Orléansville du 8 septembre, annonçant la naissance de l’enfant, à Lamartine, le 8 juillet 1904 : la petite Edmée, fille de l’administrateur-adjoint de Lamartine…

Plus de mention d’Edmée après ce 19 novembre 1919 _ Edmée avait alors, et à Alger, 15 ans… _ :

Il me semble pouvoir en déduire que Edmée,

probablement vivante encore au moment de l’article de L’Écho d’Alger (du 4 mars 1927), évoquant, à l’occasion d’une exposition des Anaglyphes de l’oncle Louis Ducos du Hauron au Casino d’Alger, la condition matériellement difficile de son neveu Amédée, désormais retraité de la fonction publique et retiré au village de Rébeval, qui avait encore la charge d’une famille de cinq enfants,

était très probablement décédée lors des décès de sa sœur aînée Eveline _ à la toute fin décembre 1938 _, de son père Amédée _ le 15 juillet 1935 _, et de sa mère Marie-Louise _ le 20 septembre 1933…

Edmée Ducos du Hauron serait donc décédée entre le 4 mars 1927 et le 20 septembre 1933.

Ce lundi 11 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Poursuite de la recherche d’indices parmi le réseau des constellations familiales autour des Ducos du Hauron d’Algérie…

10jan

Mon début de recherche d’indices susceptibles de confirmer la validité des hypothèses que j’avançais encore assez prudemment sur quelques filiations au sein de la branche « algéroise – algérienne » des Ducos du Hauron,

cette branche qui naît de l’union d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse Marie-Louise Rey,

s’avère bien plus riche et fécond que je ne me le suis figuré hier,

en commençant à rédiger mon article :

Car j’ai d’abord bien plus clairement pris conscience du cousinage très effectif  existant entre celle qui deviendra, le 30 mars 1930, Madame Veuve Gadel,

et celui qui, le 9 mars 1905 à Orléansville, était devenu son époux…

Puisque Victor-Nicolas Benjamin Gadel (Le Grand Serre, 1872 – Alger, 1930), le mari d’Aimée-Laurence Rey _ la future « Mme Vve Gadel » d’à partir du 30 mars 1930… _, n’est autre que le fils aîné de celle, Marie-Eugénie-Hortense-Rey, qui se trouve être la sœur cadette du propre père d’Aimée-Laurence Rey, Jean-Anatole-Firmin Rey _ d’une famille du Grand Serre, un village tout au nord du département de la Drôme…

Ce qui a pour conséquence que la venue en Algérie, en sa carrière militaire, de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, au mois d’octobre 1903 _ au régiment du 1er Tirailleurs algériens _, préalable à la rencontre de sa future épouse, probablement à Orléansville, où Aimée-Larence Rey était domiciliée _ possiblement chez un de ses oncles Gentet, qui pourrait être Louis Gentet (conseiller municipal à Orléansville) : Frédéric et Jacques Gentet, les frères de Louis et de la défunte Adélaïde, ayant quitté, eux, Orléansville pour Alger... _ paraît de moins en moins résulter d’un pur hasard…

J’ai aussi mis le doigt sur la présence renouvelée de divers membres de la famille Ducros, en particulier à Aumaledès les opérations militaires de conquête de l’Algérie, par le maréchal Bugeaud. 

Sans que je sois pour le moment en mesure d’identifier les filiations entre ces différentes personnes portant le patronyme de Ducros, en liaison avec leurs situations, de nature administrative, à Aumale ; ainsi, aussi, mais plus tardivement, qu’à Azazga (qui fera partie de la « commune mixte » du Haut-Sébaou), mais cette fois pour des raisons de colonisation agricole.

Ainsi, le capitaine Ducros, appartenant au 64e régiment de ligne, et « chef du bureau arabe du poste d’Aumale« , « s’est particulièrement distingué à l’attaque de la première position » des insurgés kabyles, au Djurjura, et « a été grièvement blessé d’un coup de feu à la cuisse« , est-il rapporté dans le Mémorial d’Aix (des 30 mai et 3 juin 1847).

Plus tard, la carrière d’administrateur-adjoint de Henri Ducros,

dont la famille est installée depuis les années 80 du XIXe siècle à Azazga, et en l’occurrence son père, Henri Ducros, et sa mère née Philomène Roussel _ le numéro de L’Écho d’Alger du 24 juillet 1931 comporte le faire-part de décès de Madame Veuve Henri Ducros, née Philomène Roussel, décédée, à l’âge de 71 ans, le 19 juillet 1931, à Azazga ; faire-part sur lequel figurent Mme et M. Henri Ducros et leurs enfants Yves et Raymond, MM. Ducros Edmond, Ducros Alphonse et son fils Jean-Pierre, Ducros Paul-Henri, et leurs familles…) _,

passe, entre février 1915 (où Henri Ducros est nommé administrateur-adjoint de la commune mixte de Sidi-Aïssa) et décembre 1919 (où il est nommé administrateur de la commune d’Aumale), par le poste d’administrateur-adjoint de la commune mixte du Haut-Sébaou, dont le centre principal est, justement, Azazga.

À suivre…

Ce dimanche 10 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

A la recherche d’indices parmi le réseau des constellations familiales autour des Ducos du Hauron d’Algérie ; et quelques réflexions sur des questions de méthode…

10jan

Dans ma reprise-poursuite de l’exploration des filiations, relations familiales et apparentements autour des Ducos du Hauron de l’Algérie coloniale d’entre 1840 et 1940,

j’ai dû me résoudre à reprendre le plus exhaustivement possible les réseaux familiaux des Gentet, des Gadel, des Ducros ou des Bure _ ces familles apparentées aux Ducos du Hauron d’Algérie _,

à la recherche d’indices jusqu’ici ou bien simplement négligés, ou, plus carrément, complètement inaperçus _ et demeurés dès lors invisibles…

J’ai donc repassé soigneusement en revue ou bien quelques informations ponctuelles, mais surtout certains très détaillés faire-part de décès _ ceux alignant le plus possible de parents et d’alliés au défunt _,

dans l’espoir de découvrir là quelques indices-traces d’apparentements aux Ducos du Hauron jusqu’ici encore inaperçus de moi.

Je dois dire que ce soir, ma pêche n’est pas tout à fait miraculeuse,

se limitant, du moins à première vue, à d’assez menues pièces _ mais tout de même intéressantes : rien n’est jamais tout à fait inutile et vain parmi les récoltes d’informations d’une enquête : car celles-ci demeurent seulement en attente de futures plus heureuses connexions qui, elles, seront alors à même de nous permettre de les faire vraiment parler _au sein des familles Gentet et Gadel _ ainsi que Bure _, pour l’essentiel ;

sans que cela m’apporte de nouvel éclairage _ ou du moins assez peu, du moins pour le moment ; mais je ne perds pas du tout espoir : car ce seront de futures connexions qui nous livreront de nouvelles réelles précieuses découvertes ; il y faut de la patience, de la méthode, de la mémoire, avec un peu de chance, aussi… _ sur ce qui demeure encore de « taches aveugles » au sein même des filiations _ encore méconnues pour moi _ dans la famille Ducos du Hauron d’Algérie, ainsi que dans ses apparentements…

Mais avançons :

pour ce qui concerne la filiation _ parce c’est d’une très effective filiation qu’il s’agit bien ici _ des Ducos du Hauron d’Algérie _ en l’occurrence la branche issue d’Amédée _ avec les Gentet d’Algérie _ d’Algérie, eux aussi : à partir de l’arrivée très précoce, avant 1837 (dont témoigne un récit de rencontre d’Alexis de Tocqueville, du côté de Constantine), de Laurent Gentet (né à Satolas (département de l’Isère, le 2 avril 1821), qui rencontrera un peu plus tard la mosellane Anne-Marie Schwartz (née à Saint-Jean-Rohrbach, en 1822) ; c’est presque six ans après la naissance de leur premier enfant, Frédéric, à Blida, le 22 avril 1846, que ce couple Gentet – Schwartz se mariera, le 21 janvier 1852, à Orléansville, et aura encore au moins trois autres enfants : Louis, né à Orléansville en 1853, Adélaïde, née à Orléansville en 1855, et Laurent-Jacques (dit Jacques), né à Orléansville le 8 octobre 1857 _,

il s’avère que cette filiation aux Gentet des Ducos du Hauron est issue du mariage _ j’en ignore encore à ce jour et le lieu et la date : probablement à Orléansville, et possiblement autour de (ou un peu avant) 1896 : l’année de la séparation d’Amédée, qui reste en Algérie, avec le reste de sa famille, qui rentre alors en France _ d’Amédée Ducos du Hauron (né en 1866 à Agen) et sa jeune épouse (née en 1879 _ et très probablement à Orléansville ; j’induis la date de son année de naissance de l’âge de 54 ans que lui attribue l’acte d’État-civil de son décès, à Agen, le 20 septembre 1933 _) Marie-Louise Rey ;

Marie-Louise, dont se trouve évidemment issue, aussi, toute la « branche algéroise-algérienne » des Ducos du Hauron, étant très probablement _ et ce sont d’indices indubitables de ce fait-là que je suis présentement en recherche ! _ la fille _ aînée _ d’Anatole Rey _ né au Grand Serre (département de la Drôme) le 11 juin 1845, et décédé à Oran le 28 janvier 1890 _ et d’Adélaïde Gentet _ née à Orléansville en 1855 et décédée à Oran le 5 juillet 1886 : peut-être même en mettant au monde son autre fille, Aimée-Laurence Rey…

Or il se trouve encore que Anatole Rey et son épouse Adélaïde Gentet sont très probablement aussi les parents de cette Aimée-Laurence Rey, qui, bientôt épouse, à Orléansville le 9 mai 1905, de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, deviendra la veuve de celui-ci, quand il décèdera à Alger le 30 mars 1930 : Aimée-Laurence Rey _ cf aussi, dans le Journal officiel du 9 octobre 1931, la déclaration, par décret du 17 septembre 1931, et sur le rapport du ministre des finances, de la pension civile, au chapitre du personnel du Trésor, due à Aimée-Laurence Rey, veuve Gadel : « REY (Aimée-Laurence) veuve GADEL. Le mari payeur adjoint de trésorerie. Services militaires, 19 ans, 4 mois, 5 jours ; services civils, 19 ans, 7 mois, 29 jours ; campagnes, 12 ans. _ Pension avec jouissance du 31 mars 1930 …. 8534 fr. Avec une pension temporaire« … _ étant bien cette « Mme Vve Gadel » présente sur le faire-part de décès de « Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron« , paru dans L’Écho d’Alger du 2 janvier 1939, en compagnie de « ses enfants » Gadel _ mais aucun prénom n’est malheureusement ici donné : ni celui (Aimée-Laurence, née Rey) de la mère, ni ceux (Robert et Georges) de ses enfants Gadel : il s’agit en fait de Robert Gadel (né en 1906), l’époux d’Irène Bure (leur mariage a eu lieu à Alger le 22 décembre 1927 ; et de son frère cadet Georges Gadel, qui a épousé Andrée Gaillard au mois de juillet 1938 ; Robert Gadel a été déclaré pharmacien diplômé au mois de juillet 1930, et Georges Gadel a prêté son serment d’avocat au mois de novembre 1936 _)… 

On trouve ailleurs, dans pas mal d’autres faire-part de décès de familles alliées aux Gentet, aux Ducos du Hauron ainsi qu’aux Gadel, Ducros et Bure, en cette Algérie de l’époque coloniale, d’autres mentions de membres de ces familles apparentées les unes aux autres, à l’occasion de divers mariages entre certains de leurs membres, que j’aimerais passer en revue, afin de les identifier si possible au cas par cas.

Et se trouve une parfaite illustration de la constellation familiale de ces Gentet, Ducos du Hauron et Gadel, via les Rey,

dans le très décisif faire-part, paru dans Le Petit Marseillais du 27 septembre 1927, du décès, à Marseille le 26 septembre 1927, à l’âge de 92 ans, du capitaine en retraite Victor-Alexandre-Philémon Gadel (né à Tarascon le 12 octobre 1835).

Avant d’en tomber veuf _ à une date que j’ignore encore _, Victor-Alexandre-Philémon Gadel a été marié en premières noces à Marie-Eugénie-Hortense Rey (née au Grand Serre en 1848), dont il a eu ses deux enfants : Victor-Nicolas-Benjamin Gadel (né au Grand Serre le 10 juillet 1872) et Eugène-Jean-Pierre-Emmanuel Gadel. Or il se trouve que Marie-Eugénie-Hortense Rey est aussi la sœur de Jean-Anatole-Firmin Rey (né lui aussi au Grand Serre le 11 janvier 1845) _ tous deux étant nés du mariage de Benjamin Rey et son épouse Eugénie Sibert _ ;

celui-là même, Anatole Rey, qui épousera, à Orléansville, Adélaïde Gentet, dont il aura deux filles : les sœurs Marie-Louise Rey (née en 1879, et future épouse d’Amédée Ducos du Hauron) et Aimée-Laurence Rey (future épouse à Orléansville le 9 mars 1905 de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel).

Mais les décès précoces d’Adélaïde (à Oran le 5 juillet 1886) et Anatole (à Oran le 28 janvier 1890) laisseront ces deux orphelines, qu’il est très vraisemblable que prendront en charge les frères d’Adélaïde, née Gentet _ surtout quand l’acte de décès d’Anatole Rey, à la mairie d’Oran le 28 janvier 1890, indique que les deux personnes venues déclarer ce décès sont deux des beaux-frères Gentet du défunt : soient Frédéric (né à Blida le 22 avril 1846) et Louis Gentet, né à Orléansville en 1853), membres de la fratrie des Gentet issue de l’union de Laurent Gentet et Anne-Marie Schwartz ;

l’autre  frère dont j’ai connaissance de l’existence étant Laurent-Jacques (dit Jacques Gentet), né à Orléansville le 8 octobre 1857 ; époux, à Alger, le 30 juillet 1881, de Marie-Emilie Brenner ; et père, à Alger, le 23 septembre 1882, de Eugène-Laurent Gentet ; lequel épousera, à Orléansville, le 10 mai 1905, Henriette (dite aussi Rita-Jeanne Lopès : les expressions de « Mme et M. Eugène Gentet«  ainsi que « Mme Vve Gentet«  apparaissant aussi, à quelques reprises, sur plusieurs actes de décès de ces familles Ducos du Hauron, Gadel ou Bure, ces années-là… Leur cousinage n’était donc pas oublié…

Se confirme ainsi que ce Victor-Nicolas-Benjamin Gadel et cette Aimée-Laurence Rey, qui se sont mariés à Orléansville le 9 mars 1905 _ il n’existe malheureusement pas de faire-part de mariage accessible sur le web qui pourrait nous apprendre en présence de quels parents, notamment Gentet ; mais peut-être aussi Ducos du Hauron… _ sont tout simplement cousins germains.

Puisque la mère de l’époux, la défunte Marie-Eugénie-Hortense Rey, est la sœur du père de l’épouse, le défunt, lui aussi, Jean-Anatole-Firmin Rey :

Et peut-être est-ce même là que se trouve la principale raison du choix de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel de venir poursuivre en Algérie une carrière militaire, engagée en France métropolitaine aux 58e, 129e et 82e régiments d’infanterie, en choisissant de passer du 82e régiment d’infanterie, au 1er régiment de tirailleurs algériens, le 30 avril 1902…

En résidence à Cherchell, il est probablement allé à la rencontre de sa cousine Rey, à Orléansville…

De même qu’il a pu aussi avoir l’occasion de rencontrer aussi la sœur aînée d’Aimée-Laurence, Marie-Louise Rey, dont le mari Amédée Ducos du Hauron a exercé, en plusieurs postes de cette région _ à Orléansville même, à l’Ouarsenis, au Cheliff ou à Lamartine _, la charge d’administrateur-adjoint de diverses communes-mixtes… 

À poursuivre…

Ce samedi 9 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Les persistantes taches aveugles de quelques filiations, en Algérie coloniale…

07jan

J’ai consacré mes deux derniers articles

 

à un certain balayage des carrières d’administrateurs-adjoints, dans diverses « communes mixtes » de l’Algérie coloniale,

du neveu aîné de Louis Ducos du Hauron, Amédée Ducos du Hauron,

ainsi que son gendre, Henri Ducros :

dans l’espoir de dénicher en quelque discret recoin

quelque menu indice pouvant m’aider à progresser si peu que ce soit,

à franchir un palier enfin libérateur,

dans la poursuite de mes tentatives d’identification des personnes constituant la majorité de la constellation familiale de ce neveu « algérois – algérien« ,

ou de son gendre…

Espoir pas vraiment satisfait encore pour le moment.

Il me faut plutôt me tourner vers la recherche d’indices familiaux ;

mais je ne sais plus trop comment et vers où,

ou vers quoi,

vers quelle réserve de potentiels indices,

me tourner ici et maintenant…

Ce jeudi 7 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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